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00:00L'engagement des Etats-Unis dont on parlait que Donald Trump, comme il n'y arrive pas, il veut tout laisser tomber,
00:05il a coupé l'aide à l'Ukraine, est-ce que ça rend pas la situation des pays dont vous venez de parler de plus en plus difficile ?
00:11Mais c'est bien la raison pour laquelle, lorsque j'étais commissaire, je me suis battu en tant que responsable des industries de défense
00:17pour augmenter la capacité de défense de production massivement.
00:23On sait tout faire en Europe en matière de défense, il faut maintenant qu'on augmente.
00:28Il y a un mot qui va devenir très important pour l'Europe, pour nous, pour le monde, c'est la disponibilité.
00:34Il faut que désormais, non seulement ce que nous fabriquons, il faut le faire vite, il faut qu'on soit disponible, le cas échéant.
00:41C'est la dissuasion dans laquelle on va rentrer.
00:43Évidemment, je mets la dissuasion nucléaire de notre côté, on pourra en reparler si vous le souhaitez.
00:47Vous avez vu que du reste, le futur chancelier Friedrich Merz, allemand, a fait un appel du pied assez marqué
00:54et à la France et à la Grande-Bretagne pour désormais pouvoir discuter de la couverture de cette dissuasion aussi,
01:01parce que les Européens peuvent remplacer les Etats-Unis.
01:04Évidemment que c'est une question qui est aujourd'hui assez difficile, c'est pas impossible, c'est difficile, je le dis clairement,
01:12mais c'est pas impossible.
01:13En tout cas pour nous, il n'y a pas le choix, il faut accéder.