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00:00On va pouvoir parler des universités, on va commencer à en parler maintenant, je ne sais pas si vous avez vu.
00:03Alors ça c'est un vrai sujet.
00:05Mais oui, mais c'est... Alors écoutez, tout à l'heure dans Europe 1, un soir, week-end,
00:10je recevais Fabrice Ballanche, c'est ce professeur d'université de Lyon 2,
00:15dont le cours a été perturbé par des groupuscules d'extrême-gauche,
00:19qui sont venus le taxer de sionisme et qui lui ont empêché de faire son cours.
00:23Il est venu témoigner chez nous, Fabrice Ballanche,
00:25et il a répondu à la présidente de l'université Lyon 2, qui non seulement ne le soutient pas,
00:31elle dit qu'il doit trouver sa place au milieu des 660 enseignants et que le conseil d'administration jugera,
00:37et qu'en clair, elle laisse comprendre en substance que s'il y a des groupuscules exactement qui se sont introduits au sein de son cours,
00:45c'était un peu de sa faute.
00:45Elle a même parlé de ses positions sur Gaza, entre guillemets.
00:48Bien entendu, exactement.
00:49C'est un peu légitimé ceux qui lui en veulent.
00:51Exactement, elle a mis deux semaines pour répondre également, lui n'était pas étonné.
00:54Maintenant, ce professeur vit aujourd'hui.
00:57Vous savez qu'il ne peut pas traverser la cour sans être accompagné ?
00:59Non mais vous le croyez ça ou pas ?
01:01En France ?
01:02Bien sûr.
01:02Un professeur d'université ?
01:03Il y a un gardien devant une de ses salles à l'université.
01:05Un gardien, vous vous rendez compte ?
01:06Il y a un gardien devant, exactement.
01:08Un gardien.
01:09On a un petit extrait, Thomas Lacroix ?
01:12Ah, écoutez, vous savez quoi ? On peut l'écouter.
01:14Écoutons-le.
01:15Est-ce que ça veut dire qu'elle justifie finalement ?
01:17Elle donne l'intrusion dans mon cours pour des propos supposés sur le conflit israélo-palestinien.
01:24J'aimerais bien qu'elle m'explique quels sont ses propos qui font polémique.
01:30Moi, je suis géopolitologue.
01:32Je produis des analyses géopolitiques.
01:34J'explique les acteurs, leurs moyens, leurs alliances.
01:38Voilà.
01:38Ce n'est pas un avis personnel que je donne.
01:40C'est une analyse géopolitique.
01:43Donc, si elle confond analyse géopolitique avec avis personnel, il y a quand même un problème.
01:47Comment après s'étonner que des étudiants fassent la conclusion également ?
01:52Parce qu'en faisant ça, quand même, dans le contexte actuel, explosif, depuis le 7 octobre,
01:58elle me met une cible dans le dos.
02:01Elle me met une cible dans le dos.
02:02On va en parler juste après le journal permanent.
02:05Il est quasiment 20h45 sur Europe 1.
02:07Et donc, ce professeur d'université, on l'a entendu il y a un instant, Fabrice Ballanche,
02:11qui estime que sa présidente, la présidente de Lyon 2, lui met une cible dans le dos.
02:17C'est-à-dire que c'est au-delà de le soutenir ?
02:19C'est-à-dire que non seulement...
02:21Elle ne l'a même pas appelée, elle ne lui a même pas dressé la parole.
02:24Entre guillemets, elle aurait pu juste faire preuve de couardise, de lâcheté et ne rien dire.
02:30Comme le font, malheureusement, je ne dis pas tous, je ne fais pas de stigmatisation des présidents d'universités,
02:34mais beaucoup de présidents des universités et de directeurs des grandes écoles sont très mal à l'aise,
02:39ont peur de certains étudiants d'extrême-gauche antifascistes très violents,
02:43ont peur des candidatons et sont indulgents vis-à-vis de ces élèves qui intimident leurs professeurs.
02:48Cette université-là, c'est encore pire, elle devrait avoir honte.
02:51Elle, elle prend quasiment partie pour les agresseurs de ce professeur.
02:56Donc il y a eu une très bonne tribune qui a été signée, je crois, avec Jean-Michel Blanquer, Luc Ferry,
03:00beaucoup de gens et d'universitaires très intéressants qui ont soutenu le professeur face à la présidente de l'université.
03:06Et je pense qu'aujourd'hui, elle doit démissionner. Elle doit quitter son poste.
03:09Mais elle ne démissionnera jamais !
03:11Le problème, c'est qu'on a l'autonomie des universités.
03:14Mais sinon, il aurait fallu que le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche remercie cette dame.
03:18En réalité, ce qui se passe à Lyon 2 est très grave.
03:23C'est un basculement incroyable dans notre débat à nous aujourd'hui, pas seulement notre débat universitaire.
03:31Monsieur Balanche, moi je connais très bien, puisque je suis ses travaux depuis de nombreuses années,
03:37et ce n'est pas un provocateur, ce n'est pas un polémiste,
03:40c'est quelqu'un qui est reconnu pour ses travaux, que ce soit sur le Liban, sur la Syrie,
03:45sur les minorités religieuses au Moyen-Orient,
03:48c'est quelqu'un qui est reconnu quasiment par tous ses pairs.
03:50Donc ce n'est pas quelqu'un qui normalement est dans la politique.
03:54Ce n'est pas le bon intellectuel.
03:55Ce n'est peut-être pas le bon intellectuel.
03:57Ce n'est peut-être pas le bon intellectuel.
03:59On va rappeler Samuel Fitoussi, s'il vous plaît.
04:00On va rappeler Samuel Fitoussi.
04:01Mais ce que je veux vous dire, c'est qu'une petite meute
04:04d'une vingtaine d'étudiants pro-palestiniens, islamo-gauchistes,
04:10ou wokistes, vous les appelez comme vous voulez,
04:12a décidé de chasser ce professeur parce qu'il n'avait pas les bonnes idées,
04:15parce qu'il a défendu le fait qu'on n'avait pas organisé
04:19la rupture du jeûne du ramadan dans un campus universitaire,
04:22ce qui n'est pas objectivement très choquant.
04:25C'est le principe de laïcité qui l'emporte.
04:27Et donc on l'a qualifié évidemment d'islamophobe.
04:31C'est un mot empoisonné l'islamophobie.
04:32Il faut quand même le rappeler.
04:33Moi, à chaque fois que j'entends ce mot,
04:34je pense à la décapitation de Samuel Batty.
04:37Je pense à la mort de Dominique Bernard.
04:40Cette accusation d'islamophobie, elle tue.
04:42Elle a tué et elle tuera encore.
04:44Et donc, quand je vois la présidente de Lyon 2,
04:47elle ne le dit pas rien.
04:50Elle remet en cause la légitimité universitaire et scientifique
04:54de son professeur, qui est reconnu, encore une fois,
04:57on va le rappeler, par tous ses pairs.
04:59Donc c'est en cela que c'est très grave,
05:00c'est en cela que c'est très dangereux.
05:02Et Paul parlait de cette tribune d'intellectuels et d'universitaires
05:06qui sont au nombre d'une cinquantaine
05:08avec Jean-Michel Blanquer, avec Florence Bergeau-Blaclaire,
05:10avec Luc Ferry, avec Frédéric Ancel,
05:12qui sont là aussi tous reconnus.
05:13Et qui, en fait, vous disent
05:14mais ça, ça arrive quasiment dans toutes les universités de France.
05:17Le débat universitaire est bloqué.
05:19La censure, elle est présente de manière quotidienne dans les universités.
05:23L'auto-censure, ce qui est encore pire,
05:24elle est présente de manière quotidienne.
05:26Donc l'affaire Fabrice Balanche, en fait,
05:27c'est qu'un symptôme de la réalité aujourd'hui,
05:29de ce qu'il y a dans les universités.
05:30La réalité, c'est qu'il y a une censure par une petite meute qui s'opère
05:34et que les élites, les élites dans les universités, les présidents,
05:38eh bien, acceptent cela.
05:39Elles se plient.
05:40Et cette affaire, en réalité, c'est l'extrême-gauche qui plie et se couche de...
05:44C'est l'université qui se plie et se couche devant l'extrême-gauche.
05:47Oui, mais vous disiez, Jules, des personnalités reconnues,
05:50comme M. Balanche, c'est quelqu'un d'éminemment intéressant,
05:53mais il est vrai qu'aujourd'hui, y compris au-delà de l'extrême-gauche,
05:57mais même dans une certaine gauche,
05:58on va faire de lui...
05:59En fait, si vous voulez, par les attaques qu'il a subies,
06:02c'est lui-même qui va finir par être sali.
06:04Avant de venir dans l'émission, j'ai regardé par curiosité sa fiche Wikipédia,
06:08comme j'ai regardé celle de Mme Bergeau-Blaclaire.
06:10C'est ignoble ce qui est écrit.
06:11Il est marqué que finalement...
06:14Oui, de Wikipédia, dans lequel on nous dit...
06:16Oui, j'ai compris.
06:17Le petit trait d'humour.
06:18Restez-en aux analyses, vous ne prenez pas pour Jean-Marie Bigard ou Patrick Timssy.
06:22Ce n'est pas possible.
06:23Le titre d'un livre qui est récemment sorti...
06:25Oui, de Victor Lefebvre, qui est un très bon livre.
06:27Exactement, l'idéologie qui règne à Wikipédia.
06:29En fait, c'est ça qui est intéressant.
06:31Derrière Wikipédia, il y a non seulement les contributeurs,
06:34mais il y a aussi une forme d'encyclopédie
06:36dont on se dit qu'elle fait autorité,
06:37comme certains journaux dont on se dit qu'ils font autorité.
06:40Pour autant, quand certains journaux, certains magazines et Wikipédia,
06:43tous ensemble, puisque Wikipédia s'appuient sur ces journaux et ces magazines
06:46pour sourcer ces articles et dire que vous êtes un islamophobe.
06:48C'est-à-dire que Mediapart va dire, par exemple,
06:50que ce monsieur Balanche est islamophobe,
06:52Wikipédia va marquer monsieur Balanche est islamophobe.
06:55Oui, bien sûr.
06:55À un moment donné, vous avez cette réaction en cascade
06:58qui fait que, pour le coup, l'intellectuel, l'universitaire va être sali
07:01et qu'on va venir nous expliquer, non pas qu'on n'est pas d'accord avec lui
07:04ou avec Mme Bergeau-Blacler,
07:06mais que ce sont des gens très dangereux,
07:07qui flirtent avec l'extrême droite, etc.
07:09Donc, il y a une forme d'inversion accusatoire, de double peine,
07:11c'est-à-dire que non seulement ce monsieur est empêché de faire court,
07:14il est empêché de faire son métier,
07:16il est empêché de tenir ses recherches,
07:17il est intimidé, peut-être menacé physiquement ou pire,
07:21et en plus de ça, il peut être mis au banc des intellectuels
07:24par d'autres confrères qui vont profiter de ce moment
07:27pour le mettre de côté et dire,
07:28« Ah oui, c'est vrai, il était un peu islamophobe sur les bords,
07:30il a peut-être un peu mérité »,
07:31comme cette présidente d'université.
07:32Donc, à un moment donné, les confrères qui font ça à ce professeur
07:37sont aussi très gravement responsables
07:39parce qu'ils alimentent, eh bien, une haine envers lui.
07:42Oui, c'est ça, et le mettent en danger.
07:43Et ce matin, d'ailleurs, il y avait une interview de M. Paul Christophe
07:46qui est ministre délégué à l'enseignement,
07:50et le problème, c'est qu'il n'est pas...
07:51Il ne peut rien faire sur les universités, il n'a pas l'un.
07:53Il ne peut rien faire, mais surtout, c'est comment il est questionné.
07:57Et moi, c'est là où je m'étonne parfois
07:59que certains de nos confrères journalistes,
08:01quand il y a ce genre de choses,
08:03ça ne les choque pas, en réalité.
08:04Pourquoi ? Parce qu'ils appartiennent
08:05à la même famille politique que les gens
08:07qui chassent en meute.
08:09Je ne dis pas qu'ils sont trop palestiniens.
08:09Vous n'écoutez pas Europe 1, ce matin.
08:10Je ne fais qu'écouter Europe 1, madame.
08:14Et en réalité, c'est la discussion qu'on a
08:16depuis maintenant une heure.
08:18C'est le deux poids, deux mesures
08:19qui règne avec cette 13ème stragousse.
08:21Et je viens de regarder, là, pendant que Paul parlait,
08:23Edouard Plenel.
08:24Vous avez reçu l'auteur du livre sur Edouard Plenel,
08:26il me le semble, la semaine dernière.
08:27Edouard Plenel, qui a défendu
08:31les terroristes de Septembre Noir
08:32qui ont sué des athlètes israéliens,
08:35qui a causé, sans doute, on peut le dire,
08:37la mort de Dominique Bodice.
08:39Sur Wikipédia, il est présenté
08:40comme journaliste politique français.
08:43J'ai regardé l'avis Pascal Praud,
08:47que j'aime beaucoup,
08:47et dont je crois les émissions,
08:50que ce soit sur CNews Europe 1
08:52ou même les chroniques dans le JDD,
08:53fonctionnent à merveille
08:54et suivies par un certain nombre de Français.
08:55Eh bien, Pascal Praud est un journaliste sportif,
08:58chroniqueur, animateur de radio et de télévision
08:59d'extrême droite,
09:00et il est également producteur de télévision.
09:02Il a écrit « Extrême droite ».
09:03Edouard Plenel, il n'est même pas de gauche
09:04ou d'extrême droite.
09:05On ne demande pas à ce qu'il soit qualifié
09:06d'extrême gauche,
09:07mais vous voyez, Pascal Praud,
09:08qui n'a jamais rien dit dans sa vie
09:09qui puisse être relié à l'extrême droite
09:11et qui est lié d'extrême droite
09:12par Wikipédia.
09:13Et ça, les Français ne le savent pas encore.
09:15Heureusement, aujourd'hui,
09:16il y a un peu de documentation.
09:18On le disait, il y a des livres qui sortent,
09:20mais aujourd'hui, moi, je demande à mon père
09:22ou à mon grand-père de chercher,
09:25par exemple, Pascal Delatour-Dupont
09:26ou Paul Melun.
09:27Ils vont aller sur Wikipédia en premier.
09:29Bien sûr, mais comme tout le monde.
09:30Et donc, ça crée un biais chez les Français
09:32qui est massif.
09:34Je me souviens également de la page de Wikipédia,
09:36par exemple, de mon chef Geoffroy Lejeune
09:37ou même de Charlotte Dornel,
09:38qui normalement est à ma place.
09:40Il y a 15 ou 20 erreurs,
09:42mais parce que les modérateurs
09:44sont des gens de gauche, d'extrême gauche,
09:46d'extrême gauche,
09:47qui n'ont pas la même notion.
09:49Tout le monde peut écrire n'importe quoi
09:51sur Wikipédia.
09:51Mais il est vérifié avec l'Ibé,
09:52mais voilà.
09:53Oui, oui, vérifiez avec l'Ibé,
09:54ou il ne vérifie pas les informations.
09:56Les sources, c'est l'Ibé,
09:57c'est le monde, c'est l'humanité.
09:58Ils ne vont pas se sourcer.
10:00Dans des pages Wikipédia, par exemple,
10:01il y a très rarement le JDD.
10:03Parce que les modérateurs
10:04ne veulent pas utiliser le JDD.
10:06Mais Thomas Lacroix me dit
10:07que vous n'aviez pas de Wikipédia,
10:08Jules Torres.
10:09Non, je n'ai pas de Wikipédia.
10:09Comment se fait-il ?
10:11Il est allé vérifier.
10:12Ceci dit, c'est peut-être une chance.
10:13C'est peut-être une chance,
10:14Paul Mollin, vous avez l'idée.
10:16Vous avez raison,
10:17il va subir une attaque numérique.
10:20Et je pense que Paul Mollin
10:21l'a déjà vécu,
10:22les gens vous disent
10:22mais vous avez une page Wikipédia.
10:24Mais moi, je lui dis,
10:24je n'en veux surtout pas.
10:26Parce qu'on va écrire des horreurs sur moi
10:28et je ne veux pas que ma mère,
10:29quand elle tape mon nom sur Wikipédia,
10:30voit que Jules Torres,
10:32je ne sais pas quel mot il s'utiliserait,
10:33je ne vais pas leur donner d'idées,
10:35mais des idées
10:35qui ne me feraient pas plaisir
10:37ou des fake news sur moi
10:39où je ne pourrais rien faire.
10:41Parce qu'en réalité,
10:42quand on demande,
10:43on ne peut pas corriger,
10:45on fait des demandes de modifications
10:46et après, c'est les modérateurs
10:48qui les disent si oui ou non.
10:49On fait tout ça.
10:50En plus, si c'est vous-même
10:50qui demandez le truc,
10:51ils vont dire que c'est du caviardage
10:52et que vous vous servez de Wikipédia
10:54comme un outil d'autopromotion.
10:55Comme c'est bizarre.
10:55Surtout pas qu'ils disent
10:56que par exemple,
10:57j'ai un bac plus 5
10:58ou un bac plus 7
10:59parce que je prends Samir
11:01tout aussi.
11:01Après son interview,
11:02je n'ai pas du tout ma envie.
11:03On fait tous les petits secrets
11:04de Jules Torres
11:04qui suçait son pouce
11:05jusqu'à 10 ans,
11:06qu'il a toujours son doudou
11:08quand il dort chez lui,
11:09qui ne mange pas
11:105 fruits et légumes par jour.
11:11Tout ce que je sais
11:12et que les auditeurs d'Europe 1
11:13ne savent pas,
11:14ils vont savoir
11:14s'il a Wikipédia.
11:15Il faut faire attention.
11:16C'est très marrant.
11:17C'est très préoccupant
11:19et c'est vrai que
11:20la vocation encyclopédique
11:22de Wikipédia
11:23est largement usurpée
11:24et on en a fait
11:25une encyclopédie
11:26biaisée et militante.
11:28Mais il est vrai
11:29de dire que
11:29pour le moment,
11:30ce n'est pas très populaire,
11:31on ne le sait pas encore.
11:32Et pour autant,
11:33quand vous dites
11:33d'un éditorialiste,
11:35d'un journaliste,
11:35d'un écrivain,
11:36de qui vous voulez,
11:37homme d'extrême droite
11:38ou femme d'extrême droite
11:38de la première ligne,
11:39vous le condamnez à la mort sociale.
11:41Vous ne pouvez rien faire.
11:42Non mais vous l'empêchez
11:43de trouver un boulot,
11:44vous pouvez...
11:45En fait, si vous voulez,
11:45c'est vraiment une accusation
11:46de mort sociale.
11:47Ça met une cible dans le dos.
11:48Oui, pardonnez-moi.
11:49Oui, oui.
11:50Non mais je pourrais avoir raison.
11:51L'accusation d'extrême droite,
11:53l'accusation pour M. Balanche,
11:55également d'extrême droite,
11:56d'islamophobie,
11:57pardonnez-moi,
11:58non seulement c'est des choses
11:59qui ne font pas plaisir,
12:00mais en plus qui vous mettent
12:00une cible dans le dos.
12:02On sait aujourd'hui
12:02qu'il y a une pénétration
12:04dans la société française
12:05des idées islamistes
12:06et qui cible les idées ?
12:07Enfin, les islamistes ciblent qui ?
12:09Eh bien, ils ciblent les gens
12:10accusés d'être d'extrême droite,
12:11accusés d'être islamophobes.
12:14L'ultra-gauche,
12:15l'ultra-gauche radicale,
12:16on en a beaucoup parlé,
12:17l'ultra-gauche radicale,
12:19elle se refait une petite santé
12:20ces derniers jours
12:20avec les attaques contre les prisons.
12:22On voit bien que c'est
12:23un petit peu marqué,
12:24qu'il y a une sorte de guerre hybride
12:25qui est menée sur trois fronts,
12:27en réalité.
12:28Il y a les islamistes,
12:29il y a l'ultra-gauche
12:29et il y a la criminalité organisée.
12:32Elles ne sont pas au même niveau,
12:33mais en tout cas,
12:33elles ont les mêmes cibles.
12:35D'abord, c'est l'État
12:36et ensuite, c'est les personnes qui...
12:38Quand Bruno Retailleau
12:39vient de l'Europe 1,
12:40il a une vingtaine de policiers avec lui.
12:42Parce qu'évidemment,
12:43c'est une personne qui est menacée.
12:44Comme tous les ministres de l'Intérieur.
12:47Dites-moi,
12:47à propos de la gauche,
12:50vous savez le député LFI,
12:52Andy Kerber ?
12:52Il n'a pas remboursé.
12:53Il n'a pas remboursé.
12:55Exactement.
12:55Il n'a pas entièrement remboursé
12:57l'intégralité de son achat de drogue.
12:59Ah oui.
13:00Avec l'argent des Français.
13:00Ils ne sont toujours pas démissionnés.
13:02Voilà.
13:03Vous vous souvenez,
13:04il a été suspecté
13:04d'avoir financé sa consommation de drogue
13:06en puisant dans son compte
13:07d'avance de frais de mandat.
13:09Il avait été interpellé en octobre 2024
13:10en pleine transaction dans le métro.
13:12Il n'a toujours pas fini de rembourser.
13:12Je vous avais raconté
13:13qu'un député
13:14peut aller chaque semaine
13:15à la tirette
13:16récupérer 250 euros
13:18en liquide.
13:19Vous ne me croyez pas d'ailleurs.
13:21Je me souviens
13:22à ce moment-là.
13:23Et Andy Kerber ?
13:24Il avait retiré à la tirette ça.
13:27Il était allé acheter
13:27de la drogue
13:28à un gamin de 14 ans.
13:29Jules, ne tombons pas non plus
13:30dans l'antiparlementaire.
13:31Et tous les députés
13:32qui vont retirer
13:32ne retirent pas
13:33son compte de la drogue.
13:34Il y a un sujet
13:35sur l'utilisation
13:36des fonds publics.
13:37On en a beaucoup parlé
13:38ces derniers temps.
13:38Attention avec ces sujets.
13:39Parce que c'est vite...
13:39Ah non, excusez-moi.
13:40Vous tombez vite
13:41dans l'antiparlementaire.
13:41J'ai le droit de penser
13:43que les députés
13:43aujourd'hui
13:45qui qu'il soit
13:47de tous les partis politiques.
13:50Il y en a 577.
13:51On va se justifier.
13:52On va se faire un argent
13:52qui n'est pas filtré.
13:53Mais c'est fini.
13:54Messieurs, c'est fini.
13:54Les députés seraient des profiteurs.
13:55Voilà.
13:56C'est terminé.
13:57On se fait siffler.
13:58C'est terminé.
13:59Vous faites siffler.
14:00Mais c'est bien.
14:01On se retrouve demain.
14:02Ah ben oui.
14:02Ah ben voilà.
14:03On va continuer ces débats.
14:04Demain, c'est la chasse aux oeufs.
14:05Entrez, plein esserre.
14:06Entrez, plein esserre.
14:07Moi, je suis ravi.
14:08À quelle heure ?
14:0819h demain ?
14:0919h demain.
14:09Écoutez, c'est formidable.
14:10Fidèle au poste.
14:11On continuera de débattre demain.
14:14Merci beaucoup.

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