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  • il y a 5 jours
Dans un contexte de dépendance critique aux géants américains, la notion de cloud souverain revient plus que jamais en force. Outscale, filiale de Dassault Systèmes, revendique une offre conforme aux standards les plus stricts de sécurité et d’indépendance. Entre la certification SecNumCloud, l’initiative Open Kubernetes Services, et l’intégration de l’IA, son directeur général Philippe Miltin nous décrypte les contours d’un cloud « de confiance » à la française.

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Transcription
00:00Souveraineté, Europe, croissance d'un hypercloudeur français, voilà les sujets à peu près que nous allons aborder avec Philippe Miltin, bonjour.
00:13Bonjour.
00:13Vous êtes mon grand invité aujourd'hui mais vous êtes surtout le directeur général d'Outscale qui est la filiale cloud de Dassault Systèmes.
00:19Vous êtes le premier à avoir obtenu ce label, la qualification Secnum Cloud pour votre offre cloud publique.
00:26On peut dire qu'elle est quand même délivrée au compte-gouttes cette qualification par l'ANSI, l'Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d'Information.
00:34C'est un peu comme un Graal, vous voyez ça comme ça aussi ?
00:36Non, ce n'est pas un Graal mais ça a été dès l'origine d'Outscale, la vision en tout cas de Bernard Chalès et de Pascal Dalloz de se développer et de mettre en œuvre un cloud pour la souveraineté.
00:49Parce qu'ils avaient en tête que la souveraineté c'était important pour leurs clients.
00:52Aujourd'hui Dassault Systèmes c'est 350 000 clients et qui gèrent de l'IP et donc c'était important d'avoir cette maîtrise de cette souveraineté.
01:00Et donc c'est vrai que c'est compliqué, c'est vrai que c'est compliqué puisque opérer un cloud souverain et opérer des infrastructures souveraines, ce n'est pas facile.
01:09Donc on a aidé aussi l'ANSI, on a été les précurseurs pour pouvoir être les premiers à avoir ce label, cette certification.
01:17On a été les premiers à avoir cette nouvelle certification 3.2 qui nous donne aussi maintenant là cet véritable bouclier législatif face à toute...
01:25Donc d'immunité aux lois extraterritoriales.
01:27Ah totalement, ça c'est vraiment la vraie différence de la Secnum Cloud 3.2, cette immunité face à toutes les lois extraterritoriales américaines, chinoises et d'autres.
01:37Est-ce que vous êtes confiant sur les négociations en cours au niveau européen puisque ce schéma Secnum Cloud, la France, espère qu'il soit repris et adopté au niveau européen à travers le UCS ?
01:51Il y a quand même beaucoup d'inquiétudes et de questions à ce sujet.
01:55Alors il y a beaucoup d'inquiétudes et de questions depuis un certain temps parce qu'effectivement, juste pour vous donner un chiffre,
02:01en lobby américain à Bruxelles, vous avez à peu près une cinquantaine de lobbyistes quand vous en avez un européen à peu près.
02:08C'est à peu près les chiffres.
02:10Donc ils font très très bien leur boulot.
02:13Aujourd'hui, je pense que les positions vont peut-être changer.
02:16Bon, mais si elles ne changent pas, ce n'est pas non plus dramatique parce qu'aujourd'hui, il y aura un niveau de souveraineté qui va intervenir.
02:22Ça, il n'y a pas de doute.
02:25L'enjeu, c'est le fameux EUCS niveau high qui va vraiment protéger quand même un certain nombre d'applications et aujourd'hui de fournisseurs garantissant cette souveraineté.
02:39Aujourd'hui, on a notre meilleur commercial qui est revenu aux affaires, qui s'appelle Donald et qui aujourd'hui fait prendre conscience un certain nombre de choses aux Européens,
02:49que ce soit les Allemands, que ce soit les Hollandais et autres.
02:54En tout cas, on est confiants.
02:56Ça crée une sorte de réveil.
02:57Ah oui, il y a un vrai wake-up call, comme on dit.
03:00Parce que sinon, qu'est-ce qui va se passer avec ce Secnum Cloud ?
03:03Est-ce qu'il aura encore une valeur, une utilité d'avoir une qualification franco-française uniquement ?
03:08Alors oui, oui, parce que de toute façon, même si on imagine que ce niveau high plus ne soit pas imposé,
03:17il y aura un niveau qui reviendra à la limite au niveau Secnum Cloud 3.1.
03:23Et une fois de plus, on aura cette garantie.
03:28Et aujourd'hui, on sait opérer.
03:29Et une fois de plus, les clients qui souhaitent opérer dans un environnement souverain feront leur choix.
03:35Et aujourd'hui, le choix est fait pour un certain nombre d'acteurs.
03:37Donc, on n'a pas la moindre inquiétude.
03:39Dans le Secnum Cloud, vous l'avez dit, c'est quelque chose de très difficile à obtenir.
03:45C'est très lourd à porter, c'est beaucoup d'investissement.
03:47C'est pour ça qu'on a peu d'élus encore aujourd'hui.
03:52Est-ce qu'on est obligé de passer par ça, justement, pour se protéger ?
03:56Pour se protéger en matière d'autonomie technologique ?
04:00Est-ce qu'on ne pourrait pas simplement décider, finalement, d'un cadre législatif très clair de protectionnisme ?
04:07Écoutez, ça commence par le Code des marchés publics.
04:10Dans le Code des marchés publics, aujourd'hui, on est le seul continent, parce que ce n'est pas uniquement un problème français,
04:16c'est le seul continent au monde, à avoir cette ouverture sur laquelle on permet, sur un certain nombre de sujets sensibles,
04:24évidemment, ce n'est pas sur tout, sur un certain nombre de sujets sensibles, à des entreprises non européennes à pouvoir commercer.
04:33Bon, et aujourd'hui, ça commence par ça. C'est-à-dire qu'à un moment ou à un autre, il faudrait aussi qu'on se protège par ce biais-là,
04:40faire en sorte que sur un certain nombre de sujets, il n'y ait que des sociétés européennes qui aient le droit de concourir pour un certain nombre d'appels d'offres.
04:47Et une fois de plus, c'est ce que font tous les grands pays au monde, l'Amérique, la Chine, la Russie, la Japon, ils le font tous comme ça.
04:54Donc une décision purement législative, vous semblerait pertinente, au moins sur les marchés publics, pour des données critiques, pour des secteurs ?
05:01Pour des applications, que ce soit dans le domaine de la santé, dans le domaine de la finance, il y a un certain nombre de sujets, les données patients aujourd'hui.
05:09On sait que l'IA va être un enjeu majeur, enfin c'est un enjeu majeur, mais va le devenir de plus en plus.
05:15Donc la protection des données dites sensibles est évidemment clé.
05:19– Alors je voulais aussi vous faire réagir sur GaiaX, qui a tenu un événement très récemment à Paris, à Bercy d'ailleurs, au ministère.
05:27Outscale fait partie de cette association, du hub français GaiaX.
05:32Est-ce qu'aujourd'hui ça se présente comment par rapport à l'EUCS ?
05:36C'est une alternative pour créer des normes de cloud ?
05:39– Oui, c'est tout ce qui est, pour nous, GaiaX est un très important pour tout ce qui est la gestion de l'identité.
05:46La gestion de l'identité aujourd'hui, on va pouvoir, avec son identité numérique, aller d'un cas à un autre, de pouvoir le faire.
05:54Et donc ça, c'est vraiment un sujet majeur.
05:56Et ça, GaiaX aujourd'hui met en place cette norme.
06:00Donc pour nous, ça c'est un des éléments prépondérants de GaiaX.
06:04– D'accord. Vous faites aussi partie de NumSpot, avec Decapost, la Banque des Territoires et Bouygues Télécom.
06:12L'idée c'est de dire, voilà, aujourd'hui on est capable de créer vraiment des hyperscalers à la manière des Américains, des géants américains.
06:22Est-ce qu'on est capable de convaincre là-dessus ?
06:24Je n'ai pas l'impression, pour l'instant en tout cas, qu'on puisse vraiment dire qu'on se mesure à ces hyperscalers américains.
06:31– Alors, je pense que ça c'est vraiment un point fondamental.
06:33– Expliquez-moi.
06:34– Il ne faut en aucun cas parler de remplacement ou du « ou ».
06:40Aujourd'hui c'est complémentaire.
06:41Donc on a une offre totalement complémentaire, totalement efficiente, qui marche parfaitement.
06:48NumSpot aujourd'hui, donc Outscale fournit l'ensemble d'infrastructures souveraines.
06:53On a un certain nombre de partenariats, notamment par exemple avec Mistral et AI.
06:58On est les seuls de pouvoir le faire.
07:00Mais donc NumSpot qui vient proposer sa plateforme IaaS, PaaS, Essas, qu'ils ont développé sur Outscale,
07:09qui est lui qualifié second code, ils vont qualifier aussi cette plateforme.
07:13– Donc là c'est bien pour dire, on va avoir le même niveau d'offre finalement ?
07:18– Alors non, on n'aura pas le même niveau d'offre.
07:19Il faut être très clair, les hyperscalers américains ont développé un catalogue de services très important.
07:26Par contre, une fois de plus, pour les EIV, pour le secteur public,
07:29pour le domaine de la santé, pour le domaine de la finance, pour des applications dites critiques,
07:34il n'y a absolument qu'un problème.
07:36On a absolument toutes les capacités, les compétences,
07:39et aujourd'hui on le prouve, de pouvoir héberger des solutions tout à fait efficientes.
07:45– On n'héberge pas encore le Health Data Hub, Philippe Mille.
07:48– Alors oui, ça c'est un bel objet politique.
07:53Bon enfin écoutez, très franchement d'un point de vue business, ce n'est pas fondamental,
07:59c'est un symbole politique.
08:01– Un symbole important.
08:01– Un symbole politique important.
08:02– Il vous paraît de donner de santé aussi.
08:03– Absolument, je n'ai pas de doute que ça va changer.
08:06– Donc vous dites aujourd'hui, on est capable d'être un choix ?
08:09– Absolument, mais on a discuté avec l'organisation Health Data Hub,
08:14il n'y a absolument pas de problème, et ils avaient demandé,
08:16juste le titre, on n'avait pas tous les composants à l'époque,
08:19nous les avons aujourd'hui, voilà.
08:20Donc on a progressé.
08:23– Mais donc vous dites, on a tous les composants,
08:25on peut se comparer ?
08:26– Non, on ne peut pas se comparer.
08:28– Où est la subtilité ?
08:30– La subtilité, c'est que par exemple, dans le domaine collaboratif,
08:34un Office 365 ne sera jamais sur un cloud souverain, par exemple.
08:40Donc il y a un certain nombre d'applications de tous les jours
08:43dans un environnement IT que nous n'aurons pas,
08:47et on n'aura pas tous les services qu'un hyperscaler,
08:50puisque un hyperscaler remplace l'ensemble des infrastructures,
08:54des applications.
08:55– Cette hyperintégration en fait.
08:57– Voilà, cette hyperintégration, nous ne l'aurons jamais.
08:59– Ok. – Je ne dis jamais dans les 10 ans qui viennent en tout cas.
09:04Par contre, pour opérer des applications dites critiques,
09:08nous sommes, avec Newspot aujourd'hui,
09:11nous avons les capacités de le faire dès à présent.
09:14Et donc, aujourd'hui, on a un certain nombre d'acteurs
09:17qui nous testent et qui démontrent aujourd'hui
09:20que ça marche parfaitement bien.
09:21– Alors vous avez évoqué ce partenariat avec Mistral AI,
09:24donc voilà, c'est super, parce que Mistral AI,
09:26c'est vraiment le compétiteur dans l'IA générative made in France,
09:31donc on est ravis.
09:33Donc ça crée une offre, vous nous dites,
09:36de grands modèles de langage as a service,
09:40souveraine de bout en bout, c'est-à-dire ?
09:43– Souveraine de bout en bout, c'est simple,
09:45c'est-à-dire qu'aujourd'hui, vous avez les modèles américains.
09:47Les modèles américains viennent se servir
09:49sur un environnement avant tout américain,
09:52on dit même d'ailleurs qu'ils se trumpisent en ce moment.
09:56Bon, et aujourd'hui, Mistral AI est développé en France,
09:59avec un certain nombre de moments.
10:01Et donc, le modèle, c'est un modèle français,
10:04donc ça c'est la première souveraineté,
10:06qui vient s'appuyer sur une infrastructure,
10:08c'est que nous cloud.
10:09Donc on a l'assurance de bout en bout,
10:11d'une part que nous garantissons que nous ne touchons
10:14à aucun moment et nous ne regardons jamais les données,
10:16donc ça c'est une garantie en tout cas que nous offrons,
10:19et que les clients aujourd'hui qui démarrent
10:23et qui opèrent une solution Mistral sur Outscale,
10:26avec le support de Mistral,
10:29ça c'est très important,
10:30c'est qu'aujourd'hui tout le monde propose du Mistral.
10:32– Oui, oui.
10:32– Mais les seuls qui proposent…
10:33– Il y a un beau partenariat avec Microsoft aussi.
10:35– Bien sûr, mais ils sont avec tout le monde.
10:38Mais les seuls sur lesquels ils apportent un support,
10:41ils développent et ils aident les clients,
10:44à offrir une plateforme d'IA générative souveraine,
10:47c'est avec nous.
10:48Il n'y a pas d'autres aujourd'hui fournisseurs dans ce domaine-là.
10:52– Et aujourd'hui, il y a des attentes sur des offres comme ça,
10:57souveraines, comme vous dites, de bout en bout ?
10:59– Énormément.
11:00– Énormément ?
11:00– Oui, énormément.
11:02– Du côté des clients, je veux dire,
11:04parce qu'il y a le côté politique, il y a l'affichage,
11:06mais du côté des clients, vraiment.
11:07– Ah ben non, mais du côté des clients,
11:09je peux vous dire qu'on a déjà signé,
11:10on a lancé l'offre en novembre,
11:12on a déjà signé cinq clients et clients majeurs
11:16et on a, je peux vous dire, un nombre d'opportunités,
11:20enfin on est en train de discuter avec un très très grand nombre de clients,
11:23à la fois public et privé.
11:25– Alors, Outscale s'est développé finalement pour des besoins maison,
11:28chez Dassault, c'est un peu le modèle des hyperscalers ça ?
11:32– C'est le dénominateur commun de tous ceux qui se développent en tout cas,
11:36parce qu'effectivement, ça a été créé en 2010,
11:40c'est aujourd'hui le cloud provider et l'opérateur des plateformes Dassault Systèmes
11:46partout dans le monde, donc aujourd'hui on a 31 data centers
11:49et on accompagne les 350 000 clients de Dassault Systèmes.
11:53L'IA générative et aujourd'hui Dassault Systèmes vient d'annoncer sa génération 7
12:00de sa plateforme 3D expérience pour faire de la générative expérience
12:05et aujourd'hui on fait de l'IA industrielle par verticale,
12:09donc ça c'est quand même le savoir-faire de Dassault Systèmes
12:12dans tout ce qui est jumeaux virtuels.
12:15Et aujourd'hui, le fait d'accompagner Dassault Systèmes partout dans le monde
12:18avec l'ensemble de ses développements,
12:20nous permet d'accompagner aussi ses croissances dans la partie souveraineté en France et en Europe.
12:24Bon, mais alors pourquoi on n'a pas eu cette hyper croissance
12:26qu'ont eues les Amazon, les Google, les Microsoft ?
12:30Pour une raison simple, c'est que Dassault Systèmes,
12:33l'ensemble de son business model était un modèle de licence
12:37que les clients avaient chez eux.
12:40Amazon, Google et Microsoft sont développés,
12:43ce sont des entreprises numériques qui ont démarré tout de suite
12:46par des solutions SaaS.
12:49Et donc aujourd'hui, c'est le cas pour Dassault Systèmes.
12:52Dassault Systèmes, il y a un pourcentage important maintenant
12:54de clients qui opèrent en mode SaaS avec Outscale,
12:59mais le démarrage était sur des solutions licence on-premise.
13:03Donc là, vous allez vous retrouver face à cette hyper croissance ?
13:06Ah ben c'est pas, on va se retrouver, nous nous retrouvons...
13:08Vous êtes dedans là ?
13:09Ah oui, on est dedans, oui.
13:09On est dans une hyper croissance, on a une très grosse croissance.
13:12Ça fait partie des défis là, 2025, 2026 ?
13:15C'était des défis, c'est des défis quotidiens, absolument.
13:18C'est-à-dire alors ?
13:19C'est-à-dire, il faut accompagner cette croissance avec nos équipes.
13:23Nos équipes travaillent d'arrache-pied aujourd'hui
13:25pour développer de nouveaux services,
13:28développer de nouvelles data centers un peu partout dans le monde
13:31et donc d'accompagner cette croissance pour nos clients.
13:35Donc c'est compliqué.
13:36Et donc vous accélérez sur aussi les nouvelles offres as a service
13:40parce que j'ai vu qu'il y avait aussi le Kubernetes as a service.
13:42Absolument, on a lancé il y a quelques semaines ce qu'on appelle OKS,
13:46c'est-à-dire Outscale Kubernetes Services,
13:48qui est un élément clé, c'est par exemple ce qu'attendait un else data hub
13:51parce que le Kubernetes aujourd'hui,
13:54c'est la capacité de conteneuriser les applications en un clic.
13:58Donc c'est-à-dire que vous avez aujourd'hui mettre une application sur Outscale
14:00en quelques minutes, ça c'est réellement quelques minutes,
14:03dans un environnement totalement sécurisé
14:06parce qu'on est aujourd'hui, on offre une solution Kubernetes dédiée.
14:10Donc aujourd'hui les clusters et les...
14:13Enfin les clusters sont complètement isolés.
14:14Ils sont isolés, voilà, totalement isolés.
14:16Et comme nous sommes les seuls à avoir un cloud public,
14:19Sacklum Cloud, c'est complètement élastique,
14:21c'est-à-dire que le client peut se développer comme bon lui semble
14:25et c'est tout à fait automatisé.
14:27Et donc ça, on passe d'un cloud dans l'autre grâce à cette offre Kubernetes.
14:32Et ça, c'était vraiment très attendu par nos clients.
14:34À quel type de clients justement ça s'adresse ?
14:36Alors, ça s'adresse très sincèrement à tous les clients dans le secteur public.
14:41Vous savez qu'on a signé avec la BNP,
14:44on est les seuls à opérer une solution critique avec eux.
14:48C'est dans tout ce qui est la partie asset management,
14:51la banque dépositaire de la BNP.
14:54et donc tout ce qui est réglementaire et compliance qui est un élément clé
14:57avec un moteur IA, ça, ça tourne aujourd'hui sur Outscale
15:02avec évidemment la certification Dora
15:04qui est aussi un des éléments très structurants pour l'Europe
15:09et aujourd'hui pour la France.
15:11Donc aujourd'hui, on est une plateforme Sacklum Cloud, Dora.
15:15Et donc dans le domaine privé, dans le domaine public,
15:19tous les OIV, aujourd'hui de toute façon,
15:21NumSpot a une vision aussi d'être très claire.
15:24C'est le secteur public, c'est le domaine de la santé,
15:27c'est la finance et les OIV.
15:29Aujourd'hui, on accompagne ce mouvement-là.
15:31Et aujourd'hui, vous avez l'impression qu'il est bien enclenché ?
15:34Il est très bien enclenché parce qu'une fois de plus,
15:38la prise de conscience était un peu tardive.
15:41Ça fait des années aujourd'hui qu'on explique que l'intelligence économique est un sujet.
15:45C'est un vrai sujet.
15:47Et donc aujourd'hui, il y a une prise de conscience
15:49qu'il est bon d'avoir une offre complémentaire
15:52parce que la complémentarité est clé.
15:54Une fois de plus, on ne les remplacera pas.
15:56Mais par contre, d'avoir les deux,
15:58et aujourd'hui, ce qu'on appelle l'hybridation dans le domaine de l'informatique
16:03marche depuis de nombreuses années.
16:04Et dans le domaine du cloud, aujourd'hui, marche parfaitement
16:06avec des solutions souveraines et non souveraines.
16:08Merci beaucoup, Philippe Miltin, d'avoir été mon invité dans Smartech.
16:12Je rappelle que vous êtes le directeur général d'Outscale.
16:14Merci encore.
16:15Merci.

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