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  • 01/01/2024
Les Vraies Voix avec Jean-Marc Governatori, Abdoulaye Kanté, Véronique Langlais

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2024-01-01##

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News
Transcription
00:00 Les Vraies Voix Sud Radio, 17h19h, Frédéric Brindel.
00:05 Les Vraies Voix ce soir, Jean-Marc Governatori, Abdoulaye Kanté et Véronique Langlais.
00:11 C'est le moment tant attendu du coup de projecteur avec une sacrée consultation qu'on lance auprès de vous,
00:17 les auditeurs de Sud Radio, avec un chiffre choc, autant vous le dire tout de suite,
00:21 le coup de projecteur va remuer les foules.
00:24 Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des Vraies Voix.
00:28 2024 sera à jamais l'année des Jeux Olympiques d'été, 100 ans après le retour.
00:34 Une manifestation planétaire à vous donner le tournis.
00:37 10 500 athlètes olympiques, 4 350 athlètes paralympiques qui participent à 878 épreuves dans 54 sports,
00:47 13 millions de billets en vente, bref, un très gros événement.
00:51 #JeuxOlympiques #Paris2024
00:55 On est tout enthousiastes que la France reçoive les Jeux Olympiques et Paralympiques cette année.
01:00 Alors, tenez-vous bien, consultation sur le compte X, ex-Twitter de Sud Radio,
01:06 près de 500 personnes ont réagi, près de 500 auditeurs, on est le 1er janvier,
01:13 et à 94% on dit non, nous ne sommes pas enthousiastes.
01:18 Bon, alors, on va y revenir, il y a plein de choses à évoquer.
01:23 Déjà d'un point de vue sportif, c'est un très très beau moment.
01:27 Benjamin Maze est avec nous, je vous le disais, le directeur technique national du triathlon.
01:34 Bonsoir Benjamin Maze.
01:36 Oui, bonsoir Frédéric.
01:38 Et bonne année à vous.
01:40 Oui, bonne année, meilleurs voeux.
01:42 Alors, on rappelle que vous avez, tenez-vous bien les auditeurs de Sud Radio,
01:46 le triathlon c'est distance olympique, il y a plusieurs triathlons, il y a l'Ironman, etc.
01:50 Distance olympique c'est 1,5 km de natation, 1,5 km c'est 40 km de cyclisme et 10 km de course à pied.
01:56 En 2 heures, on n'est pas…
01:57 Eh bien, les deux derniers champions du monde hommes sont français, Léo Berger puis Dorian Connix.
02:02 Et la France a décroché sa première médaille olympique lors des JO de Tokyo avec le relais mix,
02:09 c'est-à-dire qu'on est en équipe avec garçons et filles, Léonie Perriot et Cassandre Beaugrand.
02:15 C'est un peu particulier quand même Benjamin Mas, vous représentez, allez, disons cela, le mouvement sportif.
02:23 C'est une joie immense pour tous les athlètes français, pour tous les sportifs.
02:27 On ne comprend pas pourquoi les français se disent qu'ils ne sont pas si enthousiastes que ça.
02:32 Oui, oui, c'est forcément une joie pour nous, pour moi d'être avec vous,
02:38 pour partager cet enthousiasme d'avoir les épreuves olympiques et paralympiques en France
02:42 dans 207 jours pour la Cérémonie d'ouverture des JO et 240 jours pour les JO paralympiques.
02:49 C'est une vraie fierté pour les françaises et les français qui vont représenter leur discipline et leur pays à la maison
02:55 avec tout le soutien populaire.
02:57 Effectivement, on a 500 auditeurs de Sud Radio qui sont peut-être un petit peu mécontents,
03:03 qui ont peut-être passé des fêtes un petit peu délicates.
03:06 En tout cas, on n'est pas du fait que l'enthousiasme soit de plus en plus fort, de plus en plus prégnant.
03:11 C'est vrai qu'on a beaucoup parlé des problèmes, des choses qui ne vont pas ou qui pourraient être un petit peu compliquées.
03:17 Maintenant, on a pu voir dans cette fin d'année, avec notamment la gestion en matière de sécurité du 1er de l'an,
03:23 qui montre que la France est à la hauteur de cet événement planétaire
03:27 qui, effectivement, va poser des contraintes logistiques ou d'ordre sécuritaire.
03:32 Mais je crois qu'il faut aussi voir le verre à moitié plein et il est plus qu'à moitié plein.
03:37 On va dire qu'il y a quatre grands thèmes. Il y a les transports, il y a la sécurité,
03:42 il y a les retombées économiques et puis bien sûr, la base quand même, les résultats sportifs.
03:47 Juste une chose, avant de faire le tour avec les vrais voix, Benjamin Maze, vous parliez des athlètes paralympiques,
03:53 vous avez aussi des champions du monde en paratriathlon, ne l'oublions pas.
03:58 Oui, exactement, on a le paratriathlon. Le triathlon se décline dans toutes les possibilités.
04:04 Effectivement, les paratriathlètes, depuis 2016, ont les honneurs des Jeux paralympiques.
04:09 On a Gleidis Lemoussou qui a été médaillée de bronze à l'occasion des Jeux paralympiques de Rio.
04:13 On a également aux Jeux paralympiques une superbe médaille de bronze avec Anouk Kurzyga
04:19 qui était accompagnée et guidée par Céline Bousserez en tandem.
04:23 Et puis surtout la consécration avec le titre paralympique d'Alexis Ankinkan et Armita, son titre paralympique en jeu.
04:29 Effectivement, ça sera les premiers et le 2 septembre, le dimanche 1er septembre et le lundi 2 septembre.
04:35 Ce sont des épreuves qui sont gratuites, on peut y accéder, on peut aller voir le groupe.
04:41 Oui, en plus c'est en extérieur, c'est comme pour le cyclisme par exemple ou le marathon.
04:45 Benjamin, restez bien là, déjà sur les premiers thèmes, on commence par quoi ?
04:50 Par la sécurité, parce qu'on en a déjà un petit peu parlé, Abdoulaye Kanté, vous êtes policier, on le rappelle.
04:55 Est-ce qu'aujourd'hui la France a peur ?
04:57 Je pense que la France a peur, mais après il est de notre devoir de pouvoir les rassurer.
05:02 C'est un enjeu, c'est quelque chose que tout le monde attend, c'est un enjeu planétaire
05:07 où tout le monde entier va se donner rendez-vous en 2024 pour ces JO.
05:12 Et je pense que c'est un gros défi pour les forces de sécurité intérieure afin de le relever.
05:17 Beaucoup de privés d'ailleurs.
05:19 Oui, ça va s'étendre, ce ne sera pas que au niveau des forces de l'ordre étatique.
05:23 Il y a une extension de facto au niveau de la sécurité privée
05:27 où on les met aussi à contribution sur certains contrôles, notamment extérieurs,
05:32 même sur les entrées de fan zone, etc.
05:35 Du coup, oui, il y aura une sollicitation aussi de la sécurité privée.
05:38 Véronique Langlais, on entend des choses surréalistes sur la sécurité,
05:42 en disant qu'on va même former des étudiants pour faire un peu de sécurité.
05:45 C'est pas le métier, je te le rappelle.
05:47 Moi, je reste assez positive parce qu'effectivement, c'est une usine à gaz
05:53 et je peux vous en parler puisque finalement, je travaille un petit peu dessus aussi
05:57 par rapport à mes mandats.
05:59 Mais il faut quand même voir...
06:01 Travailler sur la mobilité à Paris.
06:03 Oui, par exemple, on est force de proposition auprès de la mairie et de la préfecture.
06:08 Mais ce que je veux dire, c'est que je préfère moi, au contraire, voir un événement positif.
06:14 Alors effectivement, ça va coûter énormément d'argent.
06:17 Ça, il ne faut pas en être dupe.
06:19 Mais c'est quelque chose qui va mettre la France en lumière à travers le monde,
06:22 qui va vraisemblablement nous apporter, après, beaucoup de tourisme.
06:27 Mais pas que pour Paris, je tiens à le préciser,
06:30 parce que souvent, on me reproche de cet événement par rapport à la capitale.
06:35 Je pense que ça sera positif pour l'ensemble de la France.
06:38 Et je pense qu'il faut le prendre avec bienveillance.
06:41 Oui, il y a une vingtaine de villes hautes.
06:45 Attendez, non, 72 collectivités hautes, précisément.
06:50 Donc, on va jusqu'à Tahiti.
06:52 Il y a Marseille qui sera un lieu important.
06:55 Lille aussi.
06:56 Châteauroux, pour le tir.
06:58 Versailles, après.
07:00 Mais là, on sera proche de l'agglomération parisienne.
07:03 Jean-Marc Gouvernatori, il y a des questions aussi.
07:07 Il y a par exemple les caméras dites "augmentées" ou "intelligentes"
07:11 qui sont en plein développement.
07:12 Mais là, ça suscite de nombreuses questions
07:14 sur lesquelles la Commission nationale de l'informatique et des libertés,
07:18 le CNIL, est régulièrement saisie.
07:21 On a l'impression qu'on a des moyens, quand même, pour éviter le pire,
07:24 reconnaissance faciale, mais sous prétexte de "on ne va pas pouvoir faire comme on veut".
07:28 Je vais vous dire que, d'une part, en tant qu'écologiste centriste,
07:31 je suis très favorable à la vidéoprotection.
07:34 D'autre part, pour remarquer par rapport à ce qu'on dit les auditeurs de Sud Radio,
07:38 en fait, c'est le mot "enthousiaste" qui a dû les impressionner.
07:41 Vous savez qu'enthousiaste vient du grec "anthéos", avoir "Dieu" en soi.
07:45 Et je comprends qu'avec tout ce qu'on entend en termes de sécurité de transport,
07:48 les auditeurs puissent être un peu effrayés par cette perspective.
07:51 "Enthousiaste", c'est trop fort.
07:53 Mais je suis persuadé que beaucoup sont satisfaits d'imaginer que ça va se passer.
07:57 Il est probable que ça va très bien se passer,
07:59 et auquel cas, on sera tous très heureux que ce soit passé ainsi.
08:02 - Continuez d'aller sur X, les auditeurs de Sud Radio, d'ailleurs, pour inverser.
08:06 Je vais revenir à Benjamin Masse, qui, je le rappelle, est le directeur technique national du triathlon.
08:11 Et notamment sur cette épreuve.
08:13 Donc, triathlon, je l'ai dit, il y a trois épreuves.
08:15 Vos athlètes vont rouler, on va dire, sur les Champs-Élysées,
08:19 vont courir proche de la place de la Concorde, vont nager dans la Seine.
08:22 C'est quoi ? C'est une aventure exceptionnelle dans le cadre parisien aussi.
08:26 - Oui, oui, c'est une aventure exceptionnelle pour eux.
08:30 Ils sont surtout très heureux d'avoir une épreuve qui est en France
08:33 et de pouvoir avoir leurs camarades étrangers qui viennent courir en France.
08:36 Ils avaient tous, au moment du Test-Event, puisqu'on a eu l'occasion en août 2023
08:41 d'avoir une épreuve test pour tester le parcours des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques,
08:45 on était tous très très heureux d'avoir les triathlètes étrangers venir avec des yeux immenses,
08:51 parce qu'ils étaient sous le charme, ils étaient sous le choc de cette épreuve,
08:55 de nager dans la Seine, de pouvoir effectivement avoir les pavés du bas des Champs-Élysées,
09:00 traverser le pont Alexandre III, de pouvoir avoir cette épreuve dans cette ville
09:05 qui est vraiment iconique, c'est un rêve éveillé.
09:08 - Sauf que Benjamin Mas, et là je sens Jean-Marc Governatory prêt à bondir,
09:12 il y a eu un Test-Event pour la natation en eau vive, c'est-à-dire longue distance,
09:18 où ça n'a pas pu se faire parce qu'on n'est pas sûr que la Seine, Jean-Marc Governatory,
09:22 soit propre pour le jour J.
09:24 C'est vrai, mais il faut savoir que chaque fois qu'il y a des champions qui nagent en eau vive,
09:30 et bien chaque fois ils prennent des produits, des médicaments avant,
09:34 pour se prévaloir de toxines qu'ils avaleraient, et monsieur doit le savoir très bien ça.
09:38 Donc ça ne serait pas propre à la Seine.
09:40 Donc en tout cas, la perspective des Jeux Olympiques nous oblige à faire le max,
09:44 pour que la Seine soit bien meilleure.
09:45 Mais je veux préciser un cinquième point par rapport à ce que vous disiez tout à l'heure, Frédéric Brendel,
09:49 c'est que les Jeux Olympiques chez nous, ça va permettre la promotion du sport.
09:52 Et vous savez que 50% des 15 ans font zéro sport, et ça c'est super grave.
09:59 50% des 15 ans font zéro sport, et en termes de santé, en termes de liens sociaux,
10:03 c'est capital de promouvoir le sport, et c'est une chance d'avoir les Jeux Olympiques chez nous,
10:07 parce que ça va promouvoir le sport sur plein d'exercices pour nos jeunes.
10:12 Alors je vous suis justement Jean-Marc Governatory,
10:15 David Lappartient, qui est le président du Comité national olympique et sportif français,
10:19 dit "l'objectif c'est qu'on ait une France encore plus sportive,
10:22 plus il y a d'enfants qui font du sport, plus il y aura sans doute d'athlètes de haut niveau".
10:27 17 millions de licenciés dans nos fédérations, c'est quand même un quart des français.
10:31 Véronique Langlais, là aussi c'est une chance ces Jeux Olympiques par rapport à ça, à la pratique.
10:36 Oui, parce que ça met tous les sports en lumière, et ça donne des vocations, ça c'est certain.
10:41 Mais encore une fois, l'éducation nationale aussi doit prendre le relais et s'emparer aussi du sujet.
10:47 Oui, parce que là là-dessus, Abdoulaye Kanté, encore une fois, c'est ça qui est terrible.
10:51 On comprend les auditeurs de Sud Radio, qu'on dit "enthousiaste", non pas fort.
10:55 Parce que là, en grattant, on se dit "ben non, là c'est pas encore fait".
10:58 Oui, mais c'est ça en fait qui moi, je trouve qui est quand même aberrant,
11:01 c'est que je pense qu'on est une grande nation sportive en fait,
11:04 mais on n'arrive pas à mettre à contribution, même à mettre à lumière nos sports.
11:08 Et je peux vous dire que quand vous avez dans certains pays qui sont peut-être moins,
11:12 on va dire prestigieux que la France, au niveau même au ras,
11:15 qui se donne les moyens de pouvoir mettre en avant le sport.
11:18 Vous vous rendez compte quand même qu'on organise un événement planétaire sur notre territoire
11:24 et qu'on est en train de se poser des questions,
11:27 "mais oui, comment ça va se passer ?" etc.
11:29 Mais moi j'ai envie de dire, mais aujourd'hui, il faut que les ministères ad hoc,
11:33 c'est-à-dire les ministères de l'éducation nationale et les ministères du sport,
11:36 mais doivent mettre le paquet.
11:38 Il faut qu'il y ait des champions qui laissent...
11:40 Et de la santé.
11:41 Mais il faut qu'il y ait des champions qui puissent sortir de...
11:45 Il faut qu'on ait des champions qui sortent de chez nous.
11:47 Parce que, encore une fois, peut-être c'est mon patriotisme qui va parler,
11:50 mais moi je suis totalement heureux qu'on ait un événement planétaire.
11:54 Et j'attends des médailles aussi.
11:55 Combien de fois ? Juste pour... Deux secondes.
11:57 Juste pour dire, mais là quand on voit nos performances,
11:59 c'est-à-dire sur les championnats d'athlétisme ou les dernières Olympiades,
12:03 c'est vrai que c'est pas forcément fameux.
12:05 Pour l'athlétisme, en revanche, marchand en natation est génial,
12:08 les filles au handball sont encore championnes du monde.
12:10 Benjamin Mas, vos triathlètes sont champions du monde.
12:13 Ce qu'on peut dire, parce qu'on aurait pu inviter des gens du tennis, du cyclisme, du football,
12:17 et c'était pas le problème.
12:18 Sauf que vous, vos triathlètes, s'il n'y a pas les Jeux Olympiques,
12:22 on les voit plus pareil.
12:23 Et ça concerne les eskrimers, les judokas.
12:25 Sans les Jeux Olympiques, il y a tout un tas de sports qui meurent.
12:28 C'est ça, Benjamin Mas ?
12:29 Oui, c'est sûr que les Jeux Olympiques, c'est le point central,
12:33 c'est le point névralgique pour l'économie, notamment, de ces sports
12:37 qui sont beaucoup moins exposés médiatiquement.
12:39 Je pense au tir à l'arc, au badminton, au handisport, d'une manière générale.
12:43 Forcément, c'est extrêmement important de pouvoir avoir cette exposition médiatique.
12:47 On est un pays sportif.
12:49 Effectivement, il y a encore des efforts à faire,
12:51 que ce soit en matière d'infrastructure, en matière d'accès à la pratique,
12:54 mais je crois qu'il y a des investissements importants qui ont été faits.
12:57 Il faut aussi le rappeler, en 2024, la grande cause nationale, c'est le sport
13:01 et la pratique du sport.
13:02 Donc, je crois qu'il faut profiter de cet alignement unique qu'il y a,
13:06 d'avoir les Jeux Olympiques et Paralympiques à la maison.
13:08 Cette grande cause nationale, le fait qu'il va y avoir,
13:11 au mois de janvier, je pense qu'on va être un certain nombre à vouloir
13:15 éventuellement partir avec une autre ambition, une autre motivation,
13:19 se mettre plus en mouvement, faire plus de sport,
13:22 c'est ça qu'il faut encourager.
13:23 Ce dynamisme.
13:24 Oui, oui.
13:25 Justement, 0826-300-300, Renaud de Rodez, notre auditeur fil rouge.
13:31 Renaud, enthousiaste ou pas de ces Jeux Olympiques ?
13:35 C'est quand même une fois tous les 100 ans, pour les Jeux d'été,
13:37 parce que pour l'hiver, ça revient plus souvent.
13:39 Renaud de Rodez ?
13:41 Enthousiaste, non, plus honnêtement, non, du tout.
13:46 Je souhaite bien évidemment à tous nos sportifs de récolter un maximum de médailles,
13:53 un maximum de médailles d'or, bien évidemment.
13:57 Mais oui, moi je reste quand même très inquiet,
14:01 parce qu'au niveau sécuritaire, on en a parlé.
14:06 Moi j'ai entendu que d'ailleurs, il va y avoir,
14:10 alors je ne suis pas du tout ni parisien ni francilien,
14:13 mais j'entends qu'il va y avoir une augmentation des tarifs au niveau des transports.
14:17 Oui, ça c'est très important ce que vous dites.
14:19 Moi, quand j'entends ça, je vous dis très honnêtement,
14:25 je suis très content de ne pas habiter là,
14:27 d'habiter moi dans un département où les transports sont relativement peu chers,
14:37 et au niveau sécuritaire, on ne va pas avoir les problèmes que vont entendre les Jeux Olympiques.
14:44 Alors, c'est très important ce que vous nous dites,
14:47 c'était le dernier point qu'on va avoir l'occasion,
14:50 mais on y reviendra cette semaine encore sur les Jeux Olympiques, c'est sûr,
14:53 mais sur cette histoire de transports.
14:56 Au départ, Paris voulait faire comme Londres,
14:58 c'est-à-dire tous les gens munis de billets pour aller sur les manifestations,
15:02 gratuit, ce qui permettait de développer les transports en commun.
15:06 Sauf que là, vous avez un pass journalier à 14 euros,
15:10 donc si vous venez plusieurs jours, vous avez compris le problème.
15:12 Là, c'est complètement anti-écolo, Jean-Marc Governatori.
15:18 Effectivement, maintenant, l'écologie ça rime aussi avec l'économie.
15:23 Donc, il y avait une réalité économique qui a fait que,
15:26 quand ils se sont aperçus qu'à travers les coûts, il fallait faire ça en compensation.
15:29 Maintenant, vous dites 14 euros la journée,
15:31 mais je crois qu'il y a un pass pour l'ensemble des Jeux Olympiques,
15:34 qui proportionnellement est beaucoup moins cher.
15:36 Oui, d'accord, et puis sur deux jours, ça passe à 16 euros la journée,
15:40 et sur deux jours, ça fait 30, ça fait quand même cher.
15:44 4 euros le ticket de métro, ça fait cher.
15:46 Si on est 4 dans une famille, c'est vrai que c'est énorme.
15:49 Il faut aussi calculer l'hébergement, la nourriture, la petite bouteille d'eau,
15:55 tout ça va effectivement se décupler.
15:58 Je pense qu'il faudrait être riche pour venir sur les manifestations des Jeux.
16:02 Alors, par nature, c'est un événement planétaire,
16:05 et on va dire qu'il y a plein de pays qui ne pourront pas venir,
16:08 par exemple l'Abdelhaïk, en fait.
16:09 Oui, ceux qui sont loin, je pense que...
16:11 Mais après, certains pays, je pense que de type asiatique,
16:13 ils vont se donner les moyens, parce que certains économisent des années
16:16 pour assister à cet événement qui est planétaire.
16:19 Donc, oui, effectivement, les prix seront malheureusement exorbitants,
16:23 mais c'est le prix à payer pour assister à un événement comme ça.
16:26 70 euros la semaine, le passe Jean-Marc Governatori, pour conclure.
16:31 Bon, vous, ancien chef d'entreprise, rappelons-le,
16:34 juste très vite, c'est quand même une chance énorme pour l'économie ?
16:37 Ah, c'est clair, c'est clair.
16:38 Le bilan financier sera positif pour notre pays.
16:41 Bon, Véronique Langlais, même chose ?
16:43 Oui, évidemment, et puis c'est de la bonne humeur, en plus.
16:46 Bon, Benjamin Maze, vous nous remportez avec vos garçons et vos filles
16:50 un maximum de médailles, on suit ça.
16:53 Oui, tous derrière les bleus.
16:54 Et on vous soutient !
16:55 Allez, allez, tous les athlètes français.
16:58 Merci d'avoir suivi cette émission.

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