Essai Hyundai Genesis Coupé V6 2012

  • il y a 12 ans
Hyundai, Genesis Coupé, Genesis, V6 En quelques mots Il avait fallu des années pour que Hyundai se décide enfin à importer le Genesis Coupé chez nous. Mais bonne nouvelle, son restylage n’a pas attendu aussi longtemps et est déjà en vente chez nous. Et la marque coréenne a décidé d’être généreuse : en plus de lui greffer un nouveau visage inspiré du Veloster, elle offre de la puissance supplémentaire et une nouvelle boîte de vitesse automatique. Son caractère reste cependant le même, parfois délicat mais toujours très réjouissant. Contact. C’est l’Amérique A bord, on se souvient rapidement que le Genesis est une voiture coréenne pensée pour le marché américain. En clair, la qualité des matériaux n’est pas une priorité mais l’équipement de série est très riche. Le confort et le maintien des sièges est cependant une bonne surprise pour une américaine. On note également le détail amusant des 3 compteurs sur la console centrale mais on regrette l’absence de GPS et Bluetooth stéréo. Chevaux sauvages Sous le capot, Hyundai s’est débarrassé du 4 cylindres et ne conserve que le V6. Il développe ici 350 ch et 400 Nm qui transitent via une boîte automatique à 8 rapports très douce mais pas aussi rapide qu’une DSG. Suspensions fermes, freins mordants, direction lourde : tout est là pour nous inciter à jouer, mais l’ESP vient très vite castrer un train arrière mobile, voir piégeur sur le mouillé. Semelles de plomb s’abstenir. Arrière étriqué Comme c’est souvent le cas dans les coupés, les places arrières ne sont pas très loin d’être symboliques dans le Genesis Coupé. Dans une configuration normale, un adulte devra pencher la tête pour ne pas toucher le plafond et aura les genoux appuyés sur le siège avant. Et un grand gabarit ne tiendra pas 10 secondes à bord. Au mieux, ces deux places arrière serviront donc au transport des enfants ou des bagages supplémentaires. Vaste coffre Une option à laquelle il ne vous faudra recourir qu’en cas de gros voyage, puisque avec un volume de 332 litres, la Hyundai bat à plat de couture la Nissan 370Z qui n’autorise que 235 litres. Mieux, la banquette arrière peut se rabattre d’un seul tenant afin de caser les objets les plus encombrants en longueur. Au final, le Genesis est véritablement un coupé de déménageur. Tarification agressive Le Genesis Coupé peut laisser un avis partagé. Manquant de rigueur sur petite route et délicat sur le mouillé, il compense par un argument massue : son prix. A 37.900 € il ne lui manque que la peinture métallisée ! Si les amateurs de conduite musclée et de fun préfèreront une Nissan ou même une Toyota GT86, il s’avère donc un excellent choix pour qui souhaite profiter d’une GT de 350 ch au style affirmé.

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