Des arts en commun

  • il y a 17 ans
Chaque jour, des milliers de parisiens et de banlieusards utilisent le réseau de transports RATP.

Lieu de passage, lieu de vie, le trajet d’un point à un autre n’est pas seulement l’occasion d’être la cible des attaques publicitaires mais aussi d’être le spectateur, volontaire ou non, de divers courants d’expressions artistiques spontanés et bien souvent gratuits.

Plus ou moins tolérées, ces expressions artistiques, quoi qu’on en pense, sont diverses et variées. Allant du graffiti sauvage, au stickage d’œuvres graphiques, en passant par le rap dans les wagons, sans oublier les nombreux musiciens qui jouent, pour survivre, ou nourrir une mafia, sans autorisation. Le point commun entre toutes ces expériences est le rapport tendu qu’elles ont à la légalité.

Chaque jour, en utilisant les transports, je suis sensible a ces arts, a qui personne n’a demandé de venir. Ces arts libres, fluctuants et chassés par toutes les milices et tristes sires sécuritaires, aidés des caméras-Dieu.

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