Grandes Écoles d'ingénieurs et de commerce : ascenseur social et défi mondial par Pierre Tapie

  • il y a 13 ans
La France dispose de plusieurs atouts dans la compétition mondiale à l'œuvre pour la formation des élites, selon Pierre Tapie, malgré l'inégalité des moyens financiers consentis entre les pays anglo-saxons et ceux d'Europe continentale. Le président de la Conférence des grandes écoles a en particulier insisté lors de son entretien avec Laurent Faibis sur :

- L'esprit de synthèse, la dimension pluridisciplinaire et l'alternance comme principaux avantages concurrentiels de l'enseignement dispensé par les grandes écoles françaises
- La nécessité de prodiguer un enseignement en anglais pour un certain nombre de formations, comme les masters, leur permettant ainsi de s'exporter
- Le double mouvement d'exportation de nos campus à l'étranger et de localisation d'étudiants étrangers en France pour favoriser la conquête à l'international de l'enseignement supérieur français
- L'intérêt de mettre en place des programmes destinés aux élèves d'origine modeste dans les lycées pour renforcer leur accès à l'enseignement supérieur

Pierre Tapie est le directeur général de l'Essec. Il a débuté sa carrière au sein du Groupe Elf-Sanofi, où il a occupé les fonctions de chercheur en biophysique, directeur de la stratégie, puis directeur du laboratoire de biotechnologies végétales à l'Association pour la Recherche en Bioénergie Solaire. En 1990, il devient directeur de l'Ecole Supérieure d'Agriculture de Purpan à Toulouse et directeur général d'Intellagri, Société de Capital-Risque à Toulouse.

Cet entretien a été réalisé par Xerfi, dans le cadres des e-changes. Xerfi est de leader des études économiques sectorielles. Il présente le plus grand catalogue de travaux sur la France et l'International.

Plus d'information sur http://www.xerfi.fr

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