NERVAL, Gérard de - Deux poèmes revisités.

  • il y a 13 ans
Madame et souveraine
et Sonnet (Épitaphe)

« Aux premières lueurs d’une aube grise et froide,
un corps avait été trouvé, rue de la Vieille-Lanterne,
pendu aux barreaux d’un soupirail, devant la grille d’un égout,
sur les marches d’un escalier
où sautillait lugubrement un corbeau familier
qui semblait croasser, comme le corbeau d’Edgar Poe :
Never, oh ! never more !
Ce corps, c’était celui de Gérard de Nerval, notre ami d’enfance et de collège…

… ce bon Gérard, comme chacun le nommait,
qui n’a causé d’autre chagrin à ses amis que celui de sa mort ».
(Théophile Gautier, 2 novembre 1867, jour des Morts)

« Tant que tu vis, montre-toi joyeux.
Ne te lamente jamais longtemps.
La vie est peu de chose
Et son terme est fixé par le temps ».
(Épitaphe de Seikilos)

Ambiance musiclae : Seikilos Epitaph Revisited,
http://www.icompositions.com/music/song.php?sid=111425
avec l’aimable permission de l’artiste-compositeur
Thomas Stoner, alias byHeart.

Texte :
http://www.poesie.net/nerval1.htm