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  • il y a 6 semaines
Regardez "On refait le monde" avec Michel Sapin, ancien ministre du Budget, Florence Portelli, vice-présidente des Républicains et maire de Taverny, Pablo Pillaud-Vivien, rédacteur en chef de la revue "Regards", et Thomas Despré, journaliste au service politique de RTL.
Regardez On refait le monde avec Anne-Sophie Lapix du 09 septembre 2025.

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Transcription
00:00Jusqu'à 20h, on refait le monde sur RTL, avec Anne-Sophie Lapix.
00:07Il doit ouvrir à sa gauche et donc taxer les plus riches.
00:10Il doit garder sa droite et donc ne pas augmenter les impôts.
00:13Il doit baisser les aides aux entreprises, mais ne surtout pas augmenter leurs charges.
00:16Il doit réduire les dépenses, mais pas trop, les Français souffrent déjà.
00:19Autant dire que la mission du futur Premier ministre s'annonce impossible.
00:24Mais impossible n'est pas français, disait Napoléon.
00:26Alors essayons de trouver cette personnalité habile qui devra plaire à tout le monde.
00:31Gabriel Attal propose de mettre tous les partis autour d'une table avec un médiateur neutre
00:35qui permettrait de trouver un accord global.
00:38Est-ce que c'est une solution ?
00:39On en débat dans On refait le monde avec nos invités.
00:42Florence Portelli, vice-présidente Les Républicains, maire de Taverny.
00:45Bonsoir.
00:46Bonsoir.
00:47Michel Sapin, ancien ministre socialiste du budget.
00:49Bonsoir.
00:50Bonsoir.
00:50Entre autres.
00:51Pablo Pio-Vivien, rédacteur en chef de la revue Regards.
00:54Bonsoir.
00:55Bonsoir.
00:55Et Thomas Després, du service politique de RTL, en direct de l'Elysée, au plus près des sources d'infos.
01:02Bonsoir.
01:03On refait le monde sur RTL.
01:14Et oui, c'est une mission impossible.
01:17Emmanuel Macron a une mission impossible depuis la chute de Bayrou.
01:20Pour qui ? Pour lui succéder à Matignon.
01:22Votre mission à vous, à supporter, à supposer que vous l'acceptiez, consiste à dresser le portrait du mouton à cinq pattes.
01:30Donc, c'est vous qui allez devoir le faire ce soir.
01:33Vous me donnez tous votre premier ministre.
01:35Et vous m'expliquez en quoi il coche les cases.
01:38Florence Portelli.
01:39Ah non, ce n'est pas juste.
01:41Si, ben si.
01:43Mais excusez-moi, vous me posez une question qui, comme l'a très bien fait le jingle, est complètement...
01:50La louchifrine, c'est très bien, mais c'est impossible.
01:53C'est impossible parce qu'on est dans une équation impossible, mais pas depuis Bayrou.
01:56Bayrou, pour moi, c'est à la fois une cause et un symptôme.
01:59On y reviendra peut-être.
02:01Mais c'est impossible depuis la dissolution.
02:03Une dissolution qui a été ratée, qui a dévoyé le sens même d'une dissolution, qui a dévoyé le sens des institutions.
02:08Et donc, à partir de là, tout ce qu'on vous dira n'a aucune valeur.
02:12Et en plus, ne tiendra pas dans le temps.
02:13Je le dépleure.
02:14Ce n'est pas quelque chose que j'aurais cru un jour imaginer.
02:17Mais alors, je me faisais la réflexion que ce qui est terrible aujourd'hui, c'est que ce qui est sidérant est devenu banal.
02:23C'est-à-dire qu'on va de sidération en sidération.
02:26Et qu'à chaque fois, ça va crescendo.
02:27Et que le pire est toujours à venir.
02:29Donc, à partir de là, le choix du Premier ministre dans un monde chaotique,
02:33avec en plus des partis politiques, avec certains d'entre eux qui ne souhaitent pas d'instabilité,
02:38ça me paraît mission en effet impossible.
02:40Oui, mais on dresse ce soir une sorte de portrait robot.
02:42Ou c'est pour ça que je vous demande qui ça pourrait être ?
02:44Michel Saban.
02:47Contrairement à ce qu'on croit, le président de la République a peu de pouvoirs.
02:49Mais il a un pouvoir qui n'appartient qu'à lui, c'est de nommer le Premier ministre.
02:53Je rappelle que les ministres eux-mêmes sont nommés par le président sur proposition du Premier ministre.
02:58Donc, c'est un des rares pouvoirs avec la dissolution.
03:01Et quand on regarde la manière dont il a utilisé cette dissolution,
03:04parfaitement d'accord à ce qui est très dit,
03:06ça a été fait totalement de manière, je ne sais pas si c'est sidérante, mais en tous les cas, irrationnelle.
03:11Donc, j'ai beaucoup de mal à me mettre à la place du président de la République
03:14qui, jusqu'à présent, sur ces sujets, n'a pris que des décisions irrationnelles.
03:19Alors, partons de l'idée qu'il pourrait être rationnel.
03:24Ce qui était rationnel, qu'il aurait été d'ailleurs dès le lendemain de la dissolution,
03:29c'est qu'on demande à l'alliance électorale la plus importante dans l'arc,
03:34comme on dit républicain, de présenter, enfin d'être Premier ministre.
03:39Je n'ai pas de présenter des noms, d'ailleurs, je n'ai pas aimé, moi, la petite course...
03:42Donc, au nouveau Front populaire, en fait, c'est ça ?
03:44Oui, mais je vais le dire, c'eût été normal, et ça peut l'être encore aujourd'hui.
03:48La seule différence, c'est entre la dissolution et aujourd'hui,
03:52je dirais d'un certain point de vue, heureusement,
03:55une rupture est intervenue au sein de cette gauche,
03:57puisque le Parti Socialiste refuse un certain nombre de dictates
04:04tels qu'ils peuvent être prononcés par Mélenchon.
04:07Donc, ça, ça aurait été la logique.
04:08En fait, c'était la logique il y a quelques mois.
04:11Et aujourd'hui ?
04:11Aujourd'hui, un peu moins.
04:12Aujourd'hui, la logique, je vais être très vite,
04:14c'est de trouver celui venu de la droite ou venu de la gauche
04:17qui est capable de faire ce qu'on a inventé depuis,
04:20le pacte de non-vote, d'une motion de censure.
04:25Non-censure, alors.
04:26Non-censure.
04:26Le pacte de non-censure.
04:28Il faut faire attention à tous ceux qui disent
04:29qu'on va passer un pacte, un accord entre partis.
04:32Non, il n'y aura pas d'accord entre le Parti Socialiste
04:34et, par exemple, LR.
04:36Ce serait totalement contraire à la fois à notre nature
04:39et à la clarté du débat démocratique.
04:42Il faut un pacte de non-censure.
04:45Donc, quel est celui qui est le mieux placé
04:47pour mettre en place un pacte de non-censure ?
04:50On va voir ça, on va demander à Pablo Piovi,
04:52viens, aidez-moi, donnez-moi un nom.
04:54Non, mais alors, comme ni l'un ni l'autre
04:56n'ont joué le jeu, je ne vois pas pourquoi moi,
04:57je jouerais le jeu et je me mouillerais
04:59et je dirais n'importe quoi
05:01pour que la personne que je prédirais
05:03ne soit pas nommée Premier ministre.
05:06Moi, je pense que,
05:07dans une certaine mesure,
05:09vous avez un peu tous les deux raisons,
05:10même si je m'inscris en faux
05:12sur ce que vous avez dit, Michel Sapin,
05:13parce que, en vérité,
05:16vous avez dit qu'Emmanuel Macron
05:17était un homme irrationnel.
05:19Aujourd'hui, je ne peux que partager cette opinion.
05:24En revanche, ce pouvoir exorbitant
05:26qu'il a en tant que président de la République,
05:29que de pouvoir nommer le Premier ministre,
05:31je pense qu'il est là le problème.
05:33Parce qu'en vérité,
05:34lorsque vous regardez le fonctionnement
05:35de l'Assemblée nationale,
05:36issue, par exemple,
05:37des élections législatives en juillet 2024,
05:41eh bien, elle a travaillé,
05:42par exemple, sur un budget.
05:43Il y avait une proposition
05:44qui avait été faite par Michel Barnier.
05:46Elle a travaillé sur ce budget
05:48et, à la fin,
05:49elle allait voter un budget.
05:51Elle, parce qu'elle s'était mis d'accord.
05:52Vous aviez une majorité de députés
05:54qui allaient se mettre d'accord sur un budget.
05:56Et au dernier moment,
05:57alors, on ne sait pas,
05:57puisque, au dernier moment,
05:59Michel Barnier a dit
06:00« Ah non, non, non, tututut, 49-3.
06:02Je ne suis pas d'accord.
06:04Nous ne sommes pas d'accord,
06:05nous, l'exécutif,
06:06avec ce qui est en train d'être co-construit
06:08par l'ensemble des députés
06:09à l'Assemblée nationale.
06:11Et il a chuté à la suite
06:12de cette manœuvre
06:14pour empêcher l'Assemblée nationale
06:16de faire justement
06:18et simplement son travail.
06:20Ce que je veux dire,
06:21c'est qu'aujourd'hui,
06:21il n'y a pas un blocage
06:22à l'Assemblée nationale
06:23comme on l'entend souvent.
06:24Il y a un blocage
06:25dans le rapport
06:26entre le législatif
06:27et l'exécutif.
06:29L'exécutif refuse,
06:31et je pense notamment
06:31au président de la République
06:33qui fait partie de cet exécutif
06:34et qui a un pouvoir très important
06:35dans cet exécutif,
06:37refuse de voir remise en question
06:39la politique qu'il mène
06:40depuis au moins 2017.
06:43Mais avant, il était déjà
06:44un peu au manœuvre
06:45sous le quinquennat François Hollande.
06:46Il refuse de voir
06:47cette partition remise en question.
06:50Et je pense qu'il est là
06:51le problème.
06:51Il est là du problème.
06:53Tant qu'il n'acceptera pas
06:54Emmanuel Macron de dire
06:55bon ben en fait,
06:56oui, peut-être que ce que je fais,
06:58il y a des propositions
06:59alternatives qui existent
07:00et il faut leur lécher leur chance.
07:02On n'y arrivera pas.
07:02Florence Portelli.
07:03Je ne suis pas tout à fait d'accord.
07:04Je suis d'accord sur une partie
07:05du diagnostic,
07:06mais là où je ne suis pas d'accord
07:07avec mes éminents interlocuteurs,
07:10c'est que, un, déjà,
07:11il n'y avait pas, je ne suis pas d'accord,
07:12il n'y avait pas une majorité
07:13issue des urnes.
07:14Quand vous n'arrivez,
07:16il y avait une majorité
07:16issue des urnes au premier tour
07:19qui n'a pas été celle du second.
07:20Et à la fin, d'ailleurs,
07:21des élections législatives,
07:23il y a eu un bloc
07:23qui s'est constitué.
07:24C'est comme ça que ça se passe
07:25quand il n'y a pas
07:25la majorité absolue.
07:27Et ce bloc-là
07:27n'était pas celui de gauche
07:28qui, d'ailleurs,
07:28n'a pas été capable
07:29de s'entendre au départ
07:30sur un nom commun.
07:31Et ça a été le bloc central.
07:34Qu'est-ce qui s'est passé
07:34avec le Parti Socialiste ?
07:35Et c'est ça aussi
07:36qui est arrivé à Michel Barnier.
07:37Boris Vallaud,
07:38dès le départ,
07:39a dit non,
07:39on censurera.
07:40C'est pour ça que je suis
07:41très dubitative
07:42sur l'idée de Gabriel Attal.
07:44On va y revenir
07:45à l'idée de Gabriel Attal.
07:46Mais comme vous n'avez pas donné de nom,
07:47je suis obligée d'aller voir
07:48Thomas Després
07:48qui se trouve à l'Elysée.
07:52Bonsoir Thomas.
07:53François Bayrou
07:53a remis sa démission
07:54en début d'après-midi.
07:55On imagine que le président
07:56n'avait pas attendu
07:57pour entamer ses recherches.
07:58Racontez-nous
07:59comment ça se passe.
08:00Est-ce que vous êtes
08:00plus avancé que nous ?
08:02Alors,
08:02si mes trois camarades
08:05ce soir
08:05n'ont pas été capables
08:06de donner un nom,
08:07moi je vais vous en donner deux.
08:08Je vais vous donner
08:09les deux noms ce soir
08:10qui sont dans la balance.
08:12Alors ça ne veut pas dire
08:13que ce sera forcément
08:13l'un des deux,
08:14mais c'est en tout cas
08:15les deux qui sont
08:16pour le moment cités
08:17par les proches
08:18d'Emmanuel Macron.
08:19Il y a Sébastien Lecornu
08:20d'abord,
08:21le ministre des Armées.
08:22C'est le plus fidèle
08:23d'Emmanuel Macron.
08:24Il avait déjà voulu
08:25le nommer
08:25à la place
08:26de François Bayrou.
08:28On se souvient de l'histoire.
08:28François Bayrou
08:29s'était finalement imposé
08:30au mois de décembre
08:31pour être nommé
08:32Premier ministre.
08:33Ça c'est le choix
08:33d'Emmanuel Macron.
08:34Mais ces dernières heures,
08:36on a vu plusieurs poids lourds
08:37du socle commun
08:39de l'ancienne majorité
08:40se dresser
08:41contre cette hypothèse
08:42expliquant que Sébastien Lecornu
08:44est marqué
08:45trop à droite,
08:46qu'il n'est pas capable
08:47d'aller nouer
08:48des accords
08:48avec la gauche,
08:49que sa proximité supposée
08:51avec Marine Le Pen,
08:52pour rappel,
08:52il avait assumé
08:53avoir dîné
08:54avec Marine Le Pen
08:55que c'est un handicap.
08:56Il y a donc
08:57un autre profil
08:57qui a émergé
08:58ces dernières heures,
08:59celui de la présidente
09:00de l'Assemblée.
09:01Yael Brown-Pivet,
09:02ce matin sur RTL,
09:03elle a fait acte
09:04de candidature
09:05et ce soir,
09:05je peux vous dire
09:06qu'il y a effectivement
09:07un duel
09:08autour du chef de l'État.
09:09Faut-il nommer
09:10Sébastien Lecornu ?
09:11C'est le choix
09:12du chef de l'État.
09:13Où va-t-il une nouvelle fois
09:14se faire imposer
09:15un autre profil,
09:17celui de Yael Brown-Pivet ?
09:18Je peux vous dire
09:19que ça chauffe
09:20en ce moment
09:20sur les boucles téléphoniques
09:22autour d'Emmanuel Macron.
09:24Tout ça pour qu'à la fin,
09:25peut-être que ce sera
09:26un troisième nom.
09:27Oui, c'est souvent
09:27comme ça que ça se passe.
09:28Merci beaucoup Thomas Després.
09:30Vous nous tenez au courant
09:31évidemment
09:31si vous avez un nom,
09:33le véritable nom,
09:34la nomination.
09:35Alors vous savez que maintenant
09:36quand on cherche
09:38une réponse
09:39à une question,
09:39on peut se tourner
09:40vers des éminents spécialistes
09:41comme vous
09:41ou on peut aussi
09:42se tourner vers
09:43Tchadjipiti.
09:44Alors on l'a demandé
09:45qui sera le prochain
09:46Premier ministre.
09:46Écoutez la réponse.
09:47Voici un panorama
09:49des candidats pressentis
09:51pour devenir
09:51le prochain Premier ministre
09:53en France
09:53suite à la chute
09:54de François Bayrou.
09:56Sébastien Lecornu,
09:57Olivier Faure,
09:58Éric Lombard,
09:59Gérald Darmanin,
10:01Bernard Cazeneuve,
10:02Jordan Bardella.
10:04Où sont les femmes ?
10:05Où sont les femmes ?
10:06La picture de GPT
10:07est sexiste,
10:09est misogyne.
10:09Je dois dire
10:10que j'ai demandé aussi
10:10à Perplexity,
10:12une autre intelligence
10:12artificielle
10:13qui a mis
10:14Catherine Vautrin
10:15dans sa liste
10:16et également
10:16Jean-Louis Borloo
10:18et Pierre Moscovici
10:18quant à Mistral.
10:19Il est français,
10:20il n'aime pas trop
10:21faire de la politique.
10:21Il a donné Lecornu,
10:23Vautrin également
10:23et Lombard.
10:25Qu'est-ce que vous en pensez
10:25alors de ces noms ?
10:26Qui savent dire la presse ?
10:28C'est une analyse.
10:29C'est le principe même
10:30de cette soi-disant
10:31intelligence artificielle,
10:33c'est qu'elle ne reproduit
10:33que ce qu'elle connaît,
10:34c'est-à-dire ce qui est déjà
10:35écrit ou ce qui est déjà
10:37dans les cerveaux
10:38des uns et des autres.
10:40Non, après,
10:40il y a vraiment
10:41une question
10:42de raisonnement politique.
10:43J'entends bien
10:44le rôle du Parlement,
10:46etc.
10:46Sauf que, je répète,
10:47c'est une décision
10:48du Président de la République
10:49et qui lui appartient
10:50à lui seul.
10:51Donc, toutes les supputations,
10:53tous les soi-disant
10:54combats de couloirs,
10:55etc.
10:55J'ose espérer
10:56qu'il n'en ait pas prisonnier
10:57ou alors on est vraiment
10:58très très loin
10:59de nos institutions.
11:01Le seul sujet,
11:03au fond,
11:03aujourd'hui,
11:04c'est
11:04avons-nous
11:05la politique
11:06prise dans la République
11:08et les députés,
11:10puisque c'est eux
11:10qui ont la capacité
11:11de renverser un gouvernement,
11:12ont-ils la capacité
11:13de faire en sorte
11:15que d'ici à 2027,
11:17on ramène un peu
11:18de sérénité
11:19dans le débat
11:20et on permette
11:21au seul débat important,
11:23celui qui se nouera
11:24à l'occasion
11:24des prochaines élections
11:25présidentielles,
11:26d'avoir lieu
11:27dans des conditions
11:28à peu près détendues
11:29et non pas dans
11:30l'hystérie
11:31telle qu'aujourd'hui
11:31on la connaît
11:32ou dans l'hystérie
11:33que certains
11:33à l'extrême gauche
11:35ou à l'extrême droite
11:36voudraient créer.
11:37Il faut sortir
11:37le débat politique
11:38de l'hystérie.
11:39Une fois qu'on a dit ça,
11:40ça veut dire
11:40qu'il faut trouver
11:41le minimum.
11:41Où est le minimum
11:42qui permet d'en sortir ?
11:43On va en parler
11:44dans un instant,
11:44on va notamment examiner
11:45la proposition
11:46de Gabriel Attal,
11:47le chef des députés
11:47ensemble pour la République
11:48et ancien Premier ministre
11:49qui propose de réunir
11:51tous les partis,
11:51d'enfermer leurs représentants
11:52pendant 3 à 4 semaines
11:54autour d'un négociateur
11:55pour obtenir ce compromis.
11:57On en parle après
11:57le rappel des titres.
11:59On refait le monde
12:00sur RTL.
12:02Avec Anne-Sophie Lapix.
12:06RTL.
12:08Il est 19h30.
12:10Anne-Sophie Lapix.
12:11On refait le monde
12:12sur RTL.
12:13Le rappel des titres
12:14de l'actualité de ce mardi
12:15avec Alvane Leprince.
12:16La démission de François Bayrou
12:18remise à Emmanuel Macron
12:19la nomination d'un nouveau
12:20Premier ministre
12:21est maintenant attendue.
12:22L'hypothèse Sébastien Lecornu,
12:24ministre démissionnaire
12:25des armées,
12:26ne convainc pas
12:26dans le camp présidentiel.
12:28Ce matin,
12:28sur RTL,
12:29la présidente
12:30de l'Assemblée nationale,
12:31Yael Brown-Pivet,
12:32s'est dite disponible
12:33pour prendre la tête
12:34d'un gouvernement
12:35de coalition.
12:37En attendant,
12:37la France insoumise
12:38a déposé aujourd'hui
12:39à l'Assemblée
12:39une nouvelle motion
12:40de destitution
12:41contre Emmanuel Macron.
12:42Motion qui n'a quasiment
12:44aucune chance d'aboutir.
12:46Périphériques parisiens,
12:47rocades,
12:48centres commerciaux,
12:49gardes et centaines
12:50d'actions sont prévues
12:51demain pour la mobilisation
12:52du 10 septembre
12:53à l'appel du mouvement
12:54Bloquantou.
12:55Les premiers cortèges
12:56sont prévus à Rennes et Nantes
12:57dès 11h.
12:58Les syndicats, eux,
12:59se donnent rendez-vous
13:00aux places du Châtelet
13:01à Paris à 13h.
13:02Manifestation à Toulouse
13:03également au début
13:04d'après-midi.
13:05La RATP et la SNCF
13:07ont d'ailleurs mis à jour
13:08cet après-midi
13:08leurs prévisions.
13:09Trafic très perturbé
13:11sur de nombreuses lignes
13:12ferroviaires en région parisienne
13:13mais aussi dans les TER
13:14et intercités.
13:16Les TGV ne devraient pas
13:17être affectés.
13:18Et puis,
13:19ils sont en quête
13:19d'une nouvelle victoire.
13:20Deuxième match des Bleus
13:22dans les qualifications
13:22pour le Mondial 2026.
13:24Ils reçoivent l'Islande
13:26ce soir au Parc des Princes.
13:27Coup d'envoi 20h45.
13:28Rencontre à vivre
13:29en direct
13:30et en intégralité
13:31dans RTL Foot
13:32dès 20h30.
13:33Merci Albane.
13:34On vous retrouve à 20h.
13:34A tout à l'heure.
13:36On refait le monde
13:37sur RTL.
13:39Avec Anne-Sophie Lapix.
13:43Au suivant !
13:45Vous avez reconnu
13:48Jacques Brel
13:49au suivant.
13:49Qui pour succéder
13:50à François Bayrou ?
13:52Quel sera
13:52le troisième
13:53Premier ministre
13:54en un an ?
13:55Et si on les enfermait
13:56H24
13:577 jours sur 7
13:58pendant 3 ou 4 semaines
13:59pour tenter
14:00de trouver
14:00ce compromis impossible
14:02un projet de budget
14:03qui convienne
14:04à chacun
14:04un plus petit
14:05dénominateur commun
14:06comme on dit en maths
14:07pour éviter le pugilat.
14:08Un négociateur
14:09les aiderait
14:09et puis disparaîtrait
14:11une fois sa mission
14:12accomplie.
14:13On en parle
14:13avec nos invités
14:14Florence Portelli
14:15vice-présidente
14:15des Républicains
14:16et maire de Tavernie
14:17Michel Sapin
14:18ancien ministre
14:19socialiste du budget
14:20Pablo Pio Vivien
14:21rédacteur en chef
14:22de la revue
14:23Regarde.
14:24D'abord sur la méthode
14:25est-ce que ça peut marcher
14:27d'enfermer
14:28les responsables
14:29de partis ?
14:30On imagine d'ailleurs
14:30que tous
14:31ne vont pas accepter
14:32Florence Portelli.
14:33Non mais déjà
14:33la question
14:34c'est en ont-il envie ?
14:35Je vous disais tout à l'heure
14:36quand on vague
14:36Boris Vallaud
14:37avec Michel Barnier
14:38à une période peut-être
14:39où c'était encore plus
14:40entendable
14:41ou d'ailleurs
14:41on aurait aimé
14:42entendre Gabriel Attal
14:43proposer cela
14:44parce que ça aurait été
14:45la logique
14:45même pour François Bayrou
14:46c'est-à-dire
14:47de réunir tout le monde
14:48François Bayrou disait
14:49moi je veux faire
14:49réunir la gauche
14:51et la droite
14:51autour d'un projet commun
14:52réussir ce que le macronisme
14:53original aurait dû réussir
14:54et c'était ça
14:55la méthode Attal
14:56et ça n'a pas été fait
14:57donc aujourd'hui
14:58si vous voulez
14:58ça fait vraiment
14:59rattrapage
15:00donc avec des gens
15:01qui ont annoncé
15:03la censure
15:03avant même que
15:04Michel Barnier
15:04ne soit Premier ministre
15:05avec des partis
15:07très forts
15:08comme le Rassemblement National
15:09et la France Insoumise
15:10qui de toute façon
15:11ne veulent pas
15:12qu'on ait de Premier ministre
15:13et qu'ils veulent une dissolution
15:14ou la démission
15:15du Président de la République
15:16donc à partir de là
15:17c'est mort d'avance
15:18et l'autre jour
15:18je disais
15:19une bonne tribune
15:20de Jérôme Fourquet
15:21qui disait
15:22la vie politique
15:22en gros ça ressemble aujourd'hui
15:23à un grand théâtre
15:25devant une salle vide
15:26c'est terrible
15:27parce que
15:28la politique
15:28c'est en même temps essentiel
15:29d'ailleurs on voit
15:31l'attachement des Français
15:31à leur maire
15:32à la vie locale
15:33et en même temps
15:34aujourd'hui on se retrouve
15:35à cet espèce
15:36de spectacle lamentable
15:37et je ne suis absolument pas sûre
15:39que la proposition
15:40de Gabriel Attal
15:41puisse être efficace
15:42on a bien compris
15:42que ceux qui le réunissent
15:43en fait
15:44ce sont les socialistes
15:45et les LR
15:46en fait
15:47parce que ce sont eux
15:47qui ont le plus intérêt
15:48à trouver un compromis
15:49et à éviter une dissolution
15:51Michel Sapin
15:52il n'y a peut-être pas besoin
15:53de les mettre ensemble
15:54de les séquestrer ensemble
15:55pendant plusieurs jours
15:56jusqu'à ce qu'ils soient
15:57tombés d'accord
15:58je trouve qu'il y a un petit côté
16:01disons irréfléchi
16:02dans cette proposition
16:03même s'il peut paraître
16:05sympathique comme ça
16:05mais au fond
16:06elle est le reflet de quoi
16:07elle est le reflet
16:08de ce que je crois être
16:10le péché originel
16:11du macronisme
16:12qui est le nini
16:13et et
16:14c'est-à-dire
16:14considérer
16:15que la vie politique française
16:16n'est pas faite par un dialogue
16:17entre une droite
16:19et une gauche
16:19qui peuvent être eux-mêmes
16:21diverses à l'intérieur
16:22mais qui fait qu'il y a deux pieds
16:23et on marche sur ces deux pieds
16:24avec ce qu'on a connu
16:25pendant longtemps
16:25une alternance
16:27et ça lui a réussi
16:28puisque c'est au nom
16:29de ce nini
16:30et de ce hé hé
16:30qu'il a été élu
16:32en 2017
16:33parce qu'il y avait
16:33un affaiblissement
16:34et du côté de la gauche
16:35raisonnable
16:36et du côté
16:36de la droite
16:37et donc il a profité
16:38de cela
16:39mais il a cru pouvoir en faire
16:40une doctrine
16:42et une doctrine stable
16:43et solide
16:44non
16:44ce n'est pas une doctrine
16:45stable et solide
16:46et donc moi
16:46ce que je pense nécessaire
16:48c'est que chacun
16:48soit dans son rôle
16:50et clairement
16:51il y a une droite
16:51il y a une gauche
16:52il y a une situation
16:53aujourd'hui
16:54où la France a besoin
16:54d'un budget
16:55comment fait-on
16:56il n'y a pas besoin
16:57de s'enfermer
16:57dans un conclave
16:59les conclaves
16:59en ce moment
16:59ça ne marche pas
17:00d'ailleurs
17:00donc pas besoin
17:01d'un conclave
17:02pour le table
17:02il n'y a pas besoin
17:03c'est le seul
17:05pour lequel ça a marché
17:06je vous interromps
17:06parce qu'on va retourner
17:08à l'Elysée
17:09parce qu'apparemment
17:10Thomas Després
17:11ça s'agite un peu
17:12à l'Elysée
17:14alors oui
17:14toujours pas de fumée blanche
17:15ici à l'Elysée
17:16avec le don du futur
17:19Premier ministre
17:19mais effectivement
17:20ça s'agite
17:21on a quelques indiscrétions
17:23à l'intérieur
17:23et on a appris
17:24qu'Emmanuel Macron
17:25avait été rejoint
17:26par ses plus proches
17:27conseillers
17:28il y a quelques minutes
17:29signe qu'a priori
17:31une décision
17:32va être prise
17:33dans les tout prochains
17:34instants
17:34pour vous donner
17:36un petit repère
17:37il est 19h35
17:38souvent
17:40à l'Elysée
17:41autour d'Emmanuel Macron
17:42on aime bien
17:43faire les annonces
17:43avant les journaux
17:44télévisés
17:45de 20h
17:46donc il reste
17:4625 minutes
17:47si une annonce
17:49doit être faite
17:50aujourd'hui
17:50ce sera dans
17:51les toutes prochaines minutes
17:52ça se passera
17:52chez vous
17:53Anne-Sophie
17:53bien sûr
17:55j'y compte bien
17:55Macron a choisi
17:57son premier ministre
17:58nous dit-on
17:58on va voir
17:59on va voir
17:59si maintenant
18:01il va l'annoncer
18:01effectivement
18:02avant 20h
18:03bon là
18:04si vous voulez
18:05donner votre pronostic
18:05c'est le moment
18:06on peut parler
18:08des conditions
18:09mais le nom
18:09lui-même
18:10n'a pas beaucoup
18:10d'importance
18:11justement
18:11sur ces conditions
18:14il y a quand même
18:15un petit problème
18:16c'est-à-dire que
18:17je pense que
18:18l'erreur que fait
18:19Emmanuel Macron
18:19et que fait
18:20toute la Macronie
18:22c'est de croire
18:23que là
18:23il y a une crise
18:24de la politique
18:25alors qu'en fait
18:25c'est une crise
18:26du politique
18:26qui est bien
18:27plus profonde
18:28la France
18:28est une nation
18:29la nation française
18:31s'est constituée
18:32autour du fait
18:32politique
18:33depuis la révolution
18:34française
18:35mais en fait
18:35depuis Louis
18:3611
18:36c'est-à-dire que
18:37cette croyance
18:39selon laquelle
18:40on vivait tous ensemble
18:41parce qu'il y avait
18:43ou bien le roi
18:44l'état
18:44après les élus
18:46ces gens-là
18:47en fait
18:48pouvaient tout changer
18:49pouvaient tout régler
18:50donc c'est un problème politique
18:53mais un truc
18:53très très très profond
18:54et on le voit
18:55aujourd'hui
18:55on traverse une crise
18:57qui est une crise économique
18:58une crise du politique
18:59demain
18:59le 10 septembre
19:01il y a des grandes mobilisations
19:02il va y avoir des grandes mobilisations
19:03à travers toute la France
19:04et même si elles ne sont pas
19:05si massives que ça
19:06les gens sont en colère
19:07les gens sont énervés
19:08parce que les gens
19:09veulent que ça change
19:09et vous avez Emmanuel Macron
19:11je reprends la liste
19:12que vous avez donnée tout à l'heure
19:13qui fait une liste de
19:14exactement les mêmes
19:16qu'on entend parler
19:17voire terrorer
19:18exactement
19:19beaucoup de proches
19:20c'est-à-dire
19:20la continuité
19:22par rapport à la politique
19:22qu'il mène depuis si longtemps
19:23et juste une dernière chose
19:25par rapport à l'idée de Gabriel Attal
19:26de nommer un médiateur
19:27ou je ne sais quoi
19:27ou même
19:28je mettrai dans le même sac
19:30désolé monsieur Sapin
19:31ce pacte de non-agression
19:33ou de non-censure
19:34tout ça
19:35c'est de la tarabiscouille
19:36c'est-à-dire que j'en sais
19:37des accords
19:39des arrangements
19:40de comptoir
19:40moi je pense que
19:41ce dont la France a besoin
19:42c'est d'un vrai débat
19:44public
19:45politique
19:46c'est ce que dit Alain Duhamel
19:47Alain Duhamel il a fait une tribune
19:48il a fait une interview au monde
19:49depuis 2017
19:50il n'y a pas eu de débat politique
19:51je vous interromps encore une fois
19:52pour aller voir
19:53Thomas Després
19:54je ne sais pas pourquoi
19:54Thomas Després
19:55pour vous confirmer
19:57qu'effectivement
19:58Emmanuel Macron a choisi
19:59son Premier Ministre
20:00l'annonce sera donc faite
20:01dans les toutes prochaines minutes
20:03par un communiqué
20:03de la Présidence de la République
20:05selon toute vraisemblance
20:07c'est donc un profil
20:08qu'on a évoqué
20:09mais alors
20:11on évoquait ces dernières heures
20:12Yael Brown-Pivet
20:13ou Sébastien Lecornu
20:15on se retrouve dans quelques instants
20:16j'espère avec le nom du Premier Ministre
20:18j'espère aussi
20:19et en attendant
20:19du coup on évoquera
20:21la piste Yael Brown-Pivet
20:22puisqu'on ne l'a pas encore
20:24réellement fait sur ce plateau
20:25à tout de suite
20:25Nous sommes en édition spéciale
20:39jusqu'à 20h30
20:41car l'annonce
20:42du nom du Premier Ministre
20:44serait imminente
20:46nous disait il y a quelques minutes
20:47Thomas Després
20:48en direct de l'Elysée
20:49alors il y a un duel
20:51qui semble s'être imposé
20:53dans l'après-midi
20:53il oppose Sébastien Lecornu
20:56Ministre des Armées
20:57à la Présidente de l'Assemblée
20:59Yael Brown-Pivet
21:00qui était justement
21:01l'invité d'RTL
21:02ce matin
21:03au micro de Thomas Soto
21:04on l'écoute
21:05Si d'aventure
21:06il fallait assumer
21:08cette mission-là
21:09évidemment je ne rechignerai pas
21:11mais c'est le choix
21:11du Président de la République
21:12en attendant
21:13j'assume
21:14Si dans l'intérêt du pays
21:15Emmanuel Macron considère
21:16que votre place
21:17est davantage à Matignon
21:18qu'à l'Assemblée
21:18vous êtes prête
21:19à quitter la présidence de l'Assemblée
21:20Évidemment
21:21Yael Brown-Pivet
21:23qui a réussi à se faire élire
21:24deux fois au perchoir
21:25à la présidence de l'Assemblée
21:26une Assemblée turbulente
21:28fracturée
21:28ingérable
21:29alors est-ce qu'elle serait
21:30toute désignée
21:31pour gérer
21:32un gouvernement
21:32d'urgence
21:33de compromis ?
21:35Michel Sapin
21:35Je pense qu'il y a une des conditions
21:37je ne sais pas si elle sera remplie
21:38pour que ça réussisse
21:39c'est que le Président de la République
21:40ne cherche pas le confort
21:41On ne cherche pas
21:42à avoir juste celui
21:44qui serait le plus proche
21:45le plus malléable
21:46le plus sensible
21:47à ses arguments
21:48et ne l'embêterait pas
21:49parce que comme
21:50une partie du problème
21:51c'est quand même
21:51Emmanuel Macron
21:53en tout cas dans la tête
21:54des Français
21:54quand on regarde des sondages
21:55si c'est pour mettre
21:56un clone à ses côtés
21:57ça ne marchera pas
21:58D'ailleurs
21:59quand Bayrou a été nommé
22:00on s'est dit
22:01ah voilà quelqu'un
22:01qui va être capable
22:03de montrer sa différence
22:04et d'avoir une autorité
22:05sur le Président de la République
22:07Donc sortir de la zone de confort
22:09si on prend les deux noms
22:10quel est le nom
22:10qui sort le plus
22:11de la zone de confort ?
22:13Je pense que c'est celui
22:13d'une femme
22:14fera-t-il ce choix-là ?
22:15Après ça ne suffit pas
22:16il ne suffit pas
22:17d'être dans une capacité
22:19de différenciation
22:20elle l'a déjà fait
22:21par le passé
22:21Il n'y a eu qu'une femme
22:23première ministre
22:23Elle a déjà eu
22:26je n'ose pas dire le courage
22:27la force de caractère
22:29de montrer ses désaccords
22:30éventuels
22:31avec Emmanuel Macron
22:32elle a montré aussi
22:32une capacité
22:33certaines capacités
22:34de rassemblement
22:35au sein du Parlement
22:37ce qui est aussi
22:38une bonne conscience
22:38mais ça ne suffit pas
22:39il y a aussi des questions
22:40de fond
22:41et sur les questions
22:42de fond
22:43on disait
22:44ce n'est pas de la tambouille
22:45je suis désolé
22:46mais si on ne fait pas
22:46cette tambouille
22:47on ne mange pas
22:47pendant un an et demi
22:49Il y a un budget
22:51et c'est les autres textes
22:54il n'y a pas beaucoup
22:55de besoins
22:55de loi
22:56ce ne sont pas les grandes réformes
22:57elles ne seront pas faites maintenant
22:57elles seront faites
22:58après les présidentielles
22:59il y a besoin
23:00de deux textes
23:01le budget
23:02et la loi
23:03de financement
23:03de la sécurité sociale
23:04il y a quelques conditions
23:05pour que ça marche
23:06celui ou celle
23:07qui sera nommée
23:08est-elle prête
23:09à remplir
23:10ces conditions
23:11aussi bien vis-à-vis de la droite
23:12que
23:12moi je suis là pour ça
23:13vis-à-vis de la gauche
23:14si vous voulez que je vous donne
23:15les conditions
23:15je peux vous les donner
23:16on va en parler des conditions
23:18mais je retourne à l'Elysée
23:20retrouver Thomas Després
23:21Thomas Després
23:22Yael Brown-Pivet
23:23est-ce que c'est la favorite
23:26selon vous ?
23:27non ce soir
23:28ce n'est pas la favorite
23:29Yael Brown-Pivet
23:29ce qui est certain
23:30c'est que ces dernières heures
23:31il y a eu ce match
23:33dont on parle
23:33depuis le début de l'émission
23:34entre la présidente
23:35de l'Assemblée
23:36et Sébastien Lecornu
23:37le ministre des armées
23:38mais voilà
23:39Sébastien Lecornu
23:40c'est le choix
23:41d'Emmanuel Macron
23:42c'était en tout cas
23:42le choix qu'il avait en tête
23:44ce matin
23:45ces derniers jours
23:46ces dernières heures
23:46il y a effectivement
23:48eu des hésitations
23:49mais selon plusieurs proches
23:51d'Emmanuel Macron
23:52ce soir
23:53il a a priori
23:54fait le choix
23:55de rester sur
23:56sa première idée
23:57celle de nommer
23:58Sébastien Lecornu
24:00alors on va attendre
24:01le communiqué officiel
24:02bien évidemment
24:02parce qu'on peut toujours
24:03avoir des surprises
24:04dans ces moments-là
24:06mais Emmanuel Macron
24:08il avait voulu nommer
24:09Sébastien Lecornu
24:10au mois de décembre
24:11à l'époque
24:12François Bayrou
24:13s'était imposé
24:14donc voilà
24:15Emmanuel Macron
24:16a pris sa décision
24:17il va l'annoncer
24:18dans les toutes prochaines minutes
24:20mais effectivement
24:21c'est difficile
24:22de dire ce soir
24:23que Yael Brande-Pivet
24:23est la favorite
24:24ce n'est pas
24:26ce n'est pas vraiment
24:27la réalité
24:27mais je pose la question
24:29également au chef
24:30du service politique
24:31d'RTL
24:32Olivier Boss
24:32qui nous a rejoint
24:33le duel pour vous
24:34il est emporté
24:36par Sébastien Lecornu
24:37alors c'est effectivement
24:39probable
24:39parce que le choix
24:41du président
24:41de la République
24:42serait de prendre
24:43un proche
24:45un fidèle
24:46fidèle depuis
24:472017
24:48qui s'est imposé
24:49auprès de lui
24:50et ça
24:51c'est une forme
24:53de confort
24:54que pourrait rechercher
24:55le président
24:55de la République
24:56ce qui donne
24:57effectivement
24:58et je rejoins
24:59Michel Sapin
24:59une difficulté
25:01ensuite
25:01quand il s'agit
25:02de négocier
25:02parce que finalement
25:03les partenaires
25:05dont a besoin
25:06le prochain Premier Ministre
25:07des socialistes
25:09jusqu'aux républicains
25:10auront l'impression
25:11d'avoir Emmanuel Macron
25:12en ligne directe
25:13ce qui n'est pas
25:13la façon la plus simple
25:14d'aborder des négociations
25:16quand chacun doit faire
25:17des compromis
25:18après Sébastien Lecornu
25:19a pour lui
25:19d'avoir montré
25:21dans son département
25:22mais aussi dans son habileté
25:23politique
25:24jusque là
25:25d'être capable
25:26de dialoguer
25:27avec tout le monde
25:28et d'arriver
25:28à former
25:29des compromis
25:30il a une autre qualité
25:32qui est très importante
25:32pour Emmanuel Macron
25:33c'est qu'il sait
25:34garder la discrétion
25:36on sait qu'Emmanuel Macron
25:37déteste
25:38quand on se mêle
25:39des cuisines
25:40de l'Elysée
25:41et de la façon
25:42dont se fabrique
25:43la décision
25:44Sébastien Lecornu
25:45ne raconte jamais rien
25:46et ça c'est quelque chose
25:47d'important
25:48ce qui explique d'ailleurs
25:48le lien de confiance
25:49entre les deux hommes
25:50et dans le fonctionnement
25:53on aura un fonctionnement
25:54direct
25:55Matignon
25:56Élysée
25:56plus que jamais
25:57même par rapport
25:58à tous les prédécesseurs
25:59même par rapport
25:59à Jean Castex
26:00on n'aura jamais eu
26:01un lien aussi serré
26:02et aussi fort
26:03qui sera à la fois
26:04une force
26:05pour Emmanuel Macron
26:07qui veut reprendre
26:08sensiblement la main
26:09après deux expériences
26:11celle de Michel Barnier
26:12et celle de François Bayrou
26:14où il n'a pas été satisfait
26:15reprendre la main
26:16refaire Premier ministre
26:17et avec Sébastien Lecornu
26:19c'est le bon profil
26:19alors on attend encore
26:21la confirmation
26:22Pablo Pio
26:23Vivien
26:24excusez-moi
26:25de buter
26:25pour la troisième fois
26:26sur votre nom
26:27qui n'est pas si compliqué
26:28à prononcer
26:29il a des défauts
26:31aux yeux de la gauche
26:32Sébastien Lecornu
26:33c'est-à-dire
26:35qu'il vient du bloc central
26:36c'est tout
26:36c'est quand même
26:38un gros défaut
26:39quand on regarde
26:39leur bilan
26:40après huit années
26:42d'exercice du pouvoir
26:43et c'est d'autant plus
26:45c'est un choix
26:45qui serait d'autant plus
26:46étonnant
26:47et ça risque d'être celui-là
26:48mais c'est un choix
26:50qui est d'autant plus étonnant
26:50que ce bloc central
26:52est précisément
26:53en pleine déliquescence
26:54c'est-à-dire que
26:55vous avez
26:56quand vous regardez
26:57le vote de confiance
26:59à François Bayrou
27:01François Bayrou
27:02n'a même pas réussi
27:02à faire le plein
27:03de ce bloc central
27:04au moment de
27:06ce lundi
27:078 septembre
27:07donc on voit bien
27:09qu'il y a des dynamiques
27:10qui sont
27:10complètement divergentes
27:12dans ce bloc central
27:13et Emmanuel Macron
27:15se dit
27:15tiens
27:15je vais quand même
27:16rechoisir
27:17après 8 ans
27:18d'exercice de pouvoir
27:18après 5 premiers ministres
27:19un premier ministre
27:20qui est toujours issu
27:21de ce bloc central
27:22histoire que vraiment
27:23rien ne change
27:24et il y a une autre chose
27:25c'est que
27:26les ministres
27:27risquent de rester
27:28les mêmes
27:28c'est-à-dire que
27:29Rachida Dati
27:30risque de rester
27:30à la culture
27:31Bruno Retailleau
27:32etc
27:33ou Gérald Darmanin
27:34à la justice
27:35et donc les français
27:36qui vont se mobiliser demain
27:38les députés
27:39qui ont voté
27:39pour
27:40enlever ce gouvernement
27:44ils vont se retrouver
27:45avec le même gouvernement
27:46Bonan Malan
27:47on va en parler
27:47juste après la pause
27:49et en attendant
27:50toujours le nom
27:51la confirmation
27:51du nom du premier ministre
27:53RTL Soir
27:55édition spéciale
27:57Anne-Sophie Lapix
27:58RTL Soir
28:00édition spéciale
28:02édition spéciale
28:03on part tout de suite
28:04à l'idée
28:04puisque Thomas Desprès
28:05a le nom
28:06du nouveau premier ministre
28:07oui ce sera
28:08Sébastien Lecornu
28:10Emmanuel Macron
28:11a donc choisi
28:12le ministre des armées
28:1339 ans
28:13pour être le successeur
28:15de François Bayrou
28:16à Matignon
28:18c'est ce qu'il a annoncé
28:19à ses plus proches
28:20il y a quelques minutes
28:21le communiqué
28:22pour l'annoncer
28:22doit être envoyé
28:24il y a quelques instants
28:25mais voilà
28:25Emmanuel Macron
28:26a fait son choix
28:27ce sera donc
28:27le ministre des armées
28:29son plus ancien
28:30ministre au sein
28:32du gouvernement
28:32Sébastien Lecornu
28:3339 ans
28:34qui va être nommé
28:35dans quelques minutes
28:36ministre
28:36premier ministre
28:37merci Thomas Desprès
28:39cette fois fut la bonne
28:40puisque ce n'est pas
28:40la première fois
28:41qu'il est pressenti
28:42Olivier Boss
28:42oui je dirais
28:43enfin c'est lui
28:44puisque effectivement
28:45son nom a circulé
28:46à plusieurs reprises
28:47et surtout
28:47il était nommé
28:49la dernière fois
28:50jusqu'à ce que
28:50François Bayrou
28:51le refuse
28:52et s'impose
28:53à Emmanuel Macron
28:54donc Sébastien Lecornu
28:55devient enfin
28:57premier ministre
28:58c'est la grosse info
29:00de ce soir
29:01moi je vous propose
29:02d'écouter
29:02Sébastien Lecornu
29:04la veille de la nomination
29:05de François Bayrou
29:06écoutez bien
29:07cette minute
29:08c'était sur RTL
29:10et vous verrez
29:11demain
29:12il tiendra
29:12exactement le même discours
29:14je pense qu'on doit
29:15tout faire
29:16pour que les socialistes
29:17se détachent
29:17de la France insoumise
29:18je vous dis ça
29:19je ne viens pas
29:20de la gauche
29:21mais en tout cas
29:21c'est une urgence
29:22parce que c'est un parti
29:23de gouvernement
29:24qui a donné deux présidents
29:25de la république
29:25à la France
29:26mais ça veut dire
29:26faire des concessions
29:27sur quoi ?
29:28ça veut dire
29:28faire des compromis
29:29et je veux dire une chose
29:30je pense que les françaises
29:31et les français
29:31une fois qu'ils ont voté
29:32aux élections législatives
29:33n'arrivent pas à comprendre
29:34que leur responsable politique
29:36ne soit pas capable
29:36de compromis
29:37un compromis
29:38ça veut dire qu'à la fin
29:39il y aura un budget
29:40qui ne ressemblera
29:41pas complètement
29:42à ce qu'on voulait
29:42les uns et les autres
29:43mais que ça sera toujours mieux
29:44que pas de budget du tout
29:46j'appelle
29:46à ce qu'on puisse tout faire
29:48y compris
29:49mes propres amis politiques
29:50Modem, Horizons
29:52et Renaissance
29:53évidemment cela va sans dire
29:54à permettre au parti socialiste
29:56de sortir du chemin
29:57dans lequel
29:58il s'est mis
29:58ces dernières semaines
29:59et ces derniers mois
30:005 décembre
30:015 décembre 2024
30:03demain il fera le même discours
30:05Sébastien Lecornu
30:06dans une des rares interviews
30:07qu'il a accordé
30:08puisqu'il est quand même
30:08très rare en interview
30:09on espère qu'il le saura
30:11un peu moins
30:12on va tout de suite
30:12à l'Elysée retrouver
30:13Thomas Després
30:14vous avez le communiqué officiel
30:16absolument communiqué
30:18de la présidence de la république
30:19le président de la république
30:20a nommé
30:21monsieur Sébastien Lecornu
30:23premier ministre
30:24je vous lis la suite
30:25de ce communiqué
30:26plus long que d'ordinaire
30:27Emmanuel Macron
30:28l'a chargé
30:29de consulter
30:30les forces politiques
30:31représentées au parlement
30:32en vue d'adopter
30:33un budget pour la nation
30:34et de bâtir
30:35les accords indispensables
30:37aux décisions
30:38des prochains mois
30:38les prochains mois
30:39c'est-à-dire qu'Emmanuel Macron
30:40espère donc
30:41que Sébastien Lecornu
30:42va durer au-delà
30:44du budget
30:45pour l'année
30:452026
30:47à la suite
30:47de ces discussions
30:48il appartiendra
30:49au nouveau premier ministre
30:50de proposer
30:51un gouvernement
30:52au président de la république
30:53je lis donc
30:53en direct
30:54ce communiqué
30:55ce qui veut donc dire
30:55que le futur gouvernement
30:57de Sébastien Lecornu
30:59ne sera annoncé
31:00qu'après
31:00des discussions
31:01qui auront lieu
31:02dans les tout prochains jours
31:03Sébastien Lecornu
31:04va donc avoir du temps
31:06pour former cette équipe
31:07et aller donc chercher
31:08des accords
31:09notamment avec les socialistes
31:11c'est l'objectif
31:11que lui fixe
31:12Emmanuel Macron
31:13il va avoir du temps
31:14on peut dire
31:14qu'on en a gagné
31:15au moins dans la nomination
31:16jamais
31:17évidemment
31:17Emmanuel Macron
31:18n'avait nommé aussi vite
31:19un premier ministre
31:20il était plutôt
31:21spécialiste
31:21du temps long
31:23oui
31:23alors là
31:24cela dit
31:24il avait eu un petit peu
31:25de temps pour le préparer
31:25parce qu'il savait
31:26que François Bayrou
31:27allait chuter
31:28il le savait déjà
31:29probablement
31:29dès cet été
31:30j'ajoute une autre information
31:31que nous a confirmé
31:32Arthur Bélier
31:33du service politique
31:34le président de la république
31:36Emmanuel Macron
31:37a appelé Olivier Faure
31:38tout à l'heure
31:39en plein bureau politique
31:40du parti socialiste
31:42c'est donc
31:43on voit bien
31:43ce qui est en train
31:44de se mettre en place
31:45les discussions
31:46qui vont être entamées
31:47par le nouveau premier ministre
31:49nommé ce soir
31:50Sébastien Lecornu
31:51vont amener
31:53à discuter
31:53avec les socialistes
31:54jusqu'aux républicains
31:56pour former
31:56un gouvernement
31:57ou un accord
31:58si il n'est
31:59possible
32:00ou probable
32:01qu'aucun socialiste
32:02ne rentre au gouvernement
32:03mais en tout cas
32:03un accord de non-censure
32:04pour pouvoir durer
32:05comme l'écrit
32:06le président de la république
32:07dans son communiqué
32:07pour faire adopter un budget
32:08et ensuite
32:09pour faire adopter des lois
32:11et on va entendre
32:12les réactions
32:12et les conditions
32:13peut-être
32:13de nos invités
32:14mais d'abord
32:15je voudrais juste
32:15Olivier Bost
32:16que vous nous rappeliez
32:17un petit peu
32:17le parcours
32:18de Sébastien Lecornu
32:19qu'on ne connait pas si bien
32:20même s'il est
32:21depuis très longtemps
32:21dans le gouvernement
32:22alors Sébastien Lecornu
32:23il a toujours fait de la politique
32:25il a été élu
32:26maire à 26 ans
32:28président du conseil général
32:29de l'heure
32:29à 27 ans
32:30c'est un républicain
32:32et il a rejoint
32:34Emmanuel Macron
32:35enfin plutôt
32:35il est rentré
32:36dans le premier gouvernement
32:37d'Emmanuel Macron
32:38et d'Edouard Philippe
32:39dans les bagages
32:39en quelque sorte
32:40d'Edouard Philippe
32:41il y a une anecdote
32:42célèbre
32:43c'est qu'au premier conseil
32:44des ministres
32:44Emmanuel Macron
32:45ne le connait pas
32:46et Sébastien Lecornu
32:47va se présenter
32:48à Emmanuel Macron
32:48en disant
32:49bonjour je suis Sébastien Lecornu
32:50et ensuite
32:51il va y avoir
32:52une proximité
32:52entre les deux hommes
32:53qui va se créer
32:54avec
32:55après les gilets jaunes
32:56au moment où
32:57Sébastien Lecornu
32:59va organiser
33:00les premiers
33:01grands débats
33:02notamment
33:03dans sa circonscription
33:04de l'heure
33:05et ça va créer
33:05un lien
33:06et une confiance
33:07entre les deux hommes
33:08qui va aller
33:09jusqu'à ce qu'il soit
33:10qu'il reste d'abord
33:11toujours ministre
33:11c'est le plus ancien
33:13ministre d'Emmanuel Macron
33:15et il était ministre
33:15dans le premier gouvernement
33:16il l'est toujours aujourd'hui
33:17c'est le cas
33:18de personne d'autre
33:18et donc
33:20il y a un lien
33:20qui va se créer
33:21jusqu'aux armées
33:22qui est un poste
33:22quand même sensible
33:24donc c'est toute l'histoire
33:26de Sébastien Lecornu
33:27qui je le disais tout à l'heure
33:28cultive une discrétion
33:30qu'apprécie
33:30le chef de l'état
33:31qui sait effectivement
33:33alors
33:33pour ceux
33:34qui vendent ses qualités
33:35ils considèrent
33:36que c'est quelqu'un
33:36de très intelligent
33:37de malin
33:38pour ses détracteurs
33:40c'est plutôt
33:40un flag-orneur
33:41ça c'est un détracteur
33:44vraiment
33:44Florence Bortelli
33:45vient de chez vous
33:46puisque vous êtes
33:46vice-présidente
33:47des Républicains
33:48est-ce que vous le connaissez ?
33:50Ah oui je le connais
33:51Non pardon
33:54non non pas du tout
33:55non non mais
33:55quand je dis ça
33:56c'est par rapport
33:57à cette période justement
33:58
33:59parce qu'on en a un peu parlé
34:00tout à l'heure
34:00où finalement
34:01le Macronisme
34:02qui était le Nini
34:03ou le Ehé
34:04ce que vous disiez
34:05pour moi
34:06c'était pas
34:07tout à fait ça
34:08c'est que c'était
34:09hélas surtout
34:10beaucoup de débauchages
34:11et il a fait partie
34:12de ce débauchage
34:13après il avait le droit
34:14on n'est pas
34:14une caserne
34:15Manteuay
34:16il a fait partie
34:16de ce débauchage
34:17il est en effet
34:19très intelligent
34:20et malin
34:21et je pense que
34:21le choix déjà
34:22c'est parce que
34:23l'expérience Bayrou
34:24qui était un piètre politique
34:25je suis désolée de dire ça
34:26mais je pense qu'il s'est dit
34:27c'est pas possible
34:28que je continue
34:28avec des amateurs
34:29il y a quand même
34:30il y a beaucoup d'amateurs
34:31dans la Macronie
34:32et je pense que là
34:33il s'est dit au moins
34:33on a un politique chevronné
34:35c'est un bébé Macron
34:36non non non
34:37c'est un bébé
34:38plus Édouard Philippe
34:39et puis surtout
34:39c'est un bébé tout seul
34:40il s'est fait tout seul
34:41il a quand même été élu
34:42au suffrage universel direct
34:44avec des électeurs exigeants
34:46dans le département où il est
34:47donc on ne peut pas lui dénier ça
34:49donc déjà
34:50un profil très politique
34:51de deux
34:51peut-être aussi un profil
34:53qui va ennuyer
34:53Gabriel Attal
34:54qui en ce moment
34:54est très insolent
34:57avec le président de la République
34:58parce que
34:58quand vous parliez tout à l'heure
34:59de son idée de conclave
35:00j'ai vu surtout
35:01qu'il disait
35:01qu'il fallait qu'Emmanuel Macron
35:03partage le pouvoir
35:04ce qui était quand même
35:05un geste d'agression
35:06qu'Emmanuel Macron
35:07ne pouvait pas supporter
35:07et puis enfin
35:08une fois que vous avez consolidé
35:10le bloc central
35:11sur quel extrême
35:13vous appuyez
35:14parce que le parti socialiste
35:15ne soutiendra jamais
35:15de Cornu
35:16donc ça va être
35:17est-ce que Marine Le Pen
35:18a un calendrier
35:19qui fera
35:19qu'elle va laisser
35:21Le Cornu
35:22Monsieur Le Cornu
35:23Premier ministre
35:24c'est ça la vraie question
35:25je vous interromps justement
35:26on va écouter
35:27la réaction
35:28de Laurent Jacobelli
35:29député de la Moselle
35:30et porte-parole du RN
35:31bonsoir Laurent Jacobelli
35:33bonsoir
35:34vous avez peut-être entendu
35:35que
35:36Sébastien Le Cornu
35:37proposera un gouvernement
35:38à l'issue de discussions
35:39avec les partis
35:40est-ce que vous êtes
35:41tout disposé
35:42à discuter
35:43avec Sébastien Le Cornu
35:44le nouveau Premier ministre
35:45nous avons toujours discuté
35:48Marine Le Pen
35:48Jordan Bardella
35:49se sont toujours rendus
35:51au rendez-vous
35:51que leur adressaient
35:52les premiers ministres
35:53il faut dire aussi
35:54qu'on a souvent été échaudés
35:56on nous a reçu
35:57mais on nous a rarement écoutés
35:58on verra bien
35:59si le nouveau Premier ministre
36:00nous écoute
36:01j'avoue que
36:02c'est un macroniste
36:03parmi les macronistes
36:04il a géré
36:05la crise
36:06des gilets jaunes
36:06au profit d'Emmanuel Macron
36:08et non pas
36:08au profit
36:09des réclamations
36:11des gens qui étaient dans la rue
36:11donc on peut s'interroger
36:13sur la volonté de rupture
36:14de M. Le Cornu
36:15or les Français
36:15veulent une rupture
36:16avec la macronie
36:17on verra bien
36:18ce qu'il nous propose
36:19si ça va dans le bon sens
36:20et qu'il accepte
36:21certaines de nos mesures
36:22il restera
36:22sinon il partira
36:24ce n'est pas quelqu'un
36:25qui vient de la gauche
36:26Emmanuel Macron avait dit
36:27qu'il voulait élargir
36:27la gauche
36:28est-ce que finalement
36:28son profil est plus rassurant
36:30pour vous ?
36:32vous savez
36:32le casting importe peu
36:33ce qui nous importe
36:35c'est de voir
36:35le budget qu'il va nous proposer
36:37la politique qu'il va nous proposer
36:38s'il attaque
36:39le pouvoir d'achat des Français
36:40s'il cède
36:41à la radicalité fiscale
36:44s'il ne met pas fin
36:44à l'immigration submersive
36:46très clairement
36:47nous le censurerons
36:49maintenant s'il nous écoute
36:50et qu'il dégraisse un peu
36:52un État devenu obèse
36:53qu'il freine
36:54le flux d'immigration
36:56qu'il donne les moyens
36:57à la police
36:58et à la justice
36:59d'arrêter les voyous
36:59clairement il pourra
37:01probablement
37:02continuer son ministère
37:04nous verrons bien
37:04pas de censure a priori
37:06mais pas de blanc-seing
37:07non plus
37:08s'il se met d'accord
37:09avec les socialistes
37:11est-ce que vous le censurez ?
37:13si dans le gouvernement
37:15on voit revenir
37:16des figures socialistes
37:18qui ont tant fait de mal
37:19à la France
37:19au point de vue social
37:20au point de vue identitaire
37:21au point de vue sécuritaire
37:23évidemment nous ne pourrons pas
37:24l'accepter
37:25vous savez les socialistes
37:26ont fait 1,7%
37:27à la présidentielle
37:28l'idée même
37:29que ce groupuscule
37:30puisse revenir au pouvoir
37:31effraie beaucoup de français
37:32et je crois que nous sommes là
37:33pour les protéger
37:34justement les français
37:34vous écoutez RTL
37:36il est 20h
37:37et nous sommes en édition spéciale
37:39on vient de l'apprendre
37:40Emmanuel Macron
37:41vient de nommer
37:42un nouveau premier ministre
37:43votre réaction
37:45Michel Sapin
37:46ancien ministre
37:47socialiste des finances
37:48je disais avant qu'il ne soit nommé
37:50qu'il fallait
37:50il n'y a pas
37:52il n'y a pas
37:53le monde
37:54il n'y a pas
37:55
37:55il n'y a pas
37:56de la fin
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