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Transcription
00:00Vous, qui êtes aussi pédagogue, vous exposez pour trois semaines.
00:08Votre production est monochrome et vous avez choisi le bleu.
00:13Cette couleur est associée à l'apaisement, à la stabilité, mais aussi à la confiance, à la loyauté, à la vérité.
00:21Vous parlez aussi d'un silence coloré.
00:24Vous organisez des rencontres dans l'œil de l'autre, entre le visible et l'invisible.
00:29Vous voulez nous faire saisir une vérité dans le bleu du silence.
00:34Chaque tableau est une aventure où l'œil doit débusquer un trésor caché.
00:38Il y a une foule de personnages à chercher, un petit texte poétique nous met parfois sur la voie.
00:45Vous voulez nous étonner, nous aider à prendre conscience de choses nouvelles.
00:50L'art est un moyen de connaissance, d'approche du monde.
00:54Avec votre talent artistique, vous nous offrez une possibilité de voir plus loin.
01:00Vous nous montrez le monde sous un jour nouveau.
01:03Vous busculez notre regard.
01:06Vous renversez les normes de la perception.
01:07L'art est capable de nous envoler, disait Bachelard, et vous, monsieur Collat, avec votre exposition Transparence intérieure et piège de l'évidence, vous nous permettez de nous envoler.
01:21Merci à vous, et j'espère que les visiteurs seront nombreux.
01:25C'est un petit peu compliqué de parler de sa peinture.
01:37Je ne sais pas si vous avez eu le temps de lire le petit texte qui est à l'entrée à droite.
01:42Vous avez donné quelques éléments et c'est vrai que ce que j'essaye de faire, c'est d'organiser dans l'œil de l'autre une espèce de spectacle, une lecture d'histoire, une lecture aussi de quelque chose qui peut être tout à fait contemporain ou de préoccupation.
02:02Aujourd'hui, par exemple, le tableau qui est juste à droite là, qui parle de planter des fleurs beaux, je crois qu'on est en plein dedans en ce moment.
02:13Les titres, alors pour donner quelques indications pour la lecture de l'exposition, c'est vrai que les titres, pour moi, ont énormément d'importance.
02:22C'est parfois même le point de départ d'une peinture.
02:25C'est le tableau dont je parlais tout à l'heure, c'est un poème de Madame Chébide qui m'a, à partir du moment où j'ai lu les quatre premières phrases, j'ai eu un tableau dans la tête.
02:39Je voulais aussi, pour terminer, en deux mots, dire, parler de ma rencontre avec Bernard qui a été, alors là, j'ai oublié de remercier au tout début, au moment des remerciements,
02:52de remercier la Poste qui organise parfois des files d'attente à l'intérieur et ça permet de croiser des gens.
03:02Et c'est comme ça qu'on s'est croisé avec Bernard et qu'on a un petit peu dit, allez, on y va, on le fait ce projet-là.
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