Hier, l’Agence du Médicament a publié les chiffres concernant l’usage du protoxyde d’azote, notamment chez les jeunes. Signalements en hausse, complications ou encore séquelles à vie, autant de facteurs négatifs, qui pourtant, n’empêchent pas ce phénomène de s’accroître.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Un phénomène en vogue qui n'est pas sans conséquence.
00:03L'usage détourné du protoxyde d'azote est en nette augmentation en France,
00:06comme l'a révélé l'agence du médicament.
00:09En 2023, 472 signalements ont été recensés, soit 30% de plus qu'en 2022.
00:15Un gaz hilarant consommé par des jeunes âgés de 22 ans en moyenne.
00:19Une pratique qui peut entraîner de nombreux risques pour la santé,
00:23dont certains pouvant être irréversibles.
00:25Par exemple, j'ai un collègue qui a des dégâts, il est paralysé d'une partie du visage.
00:30Moi, ça me fait un peu peur, je ne tire pas trop dessus.
00:34Même quand j'ai des collègues à côté qui me tentent, je dis non, je ne veux pas trop.
00:38Pour limiter l'usage du protoxyde d'azote, des campagnes de prévention sont menées localement par certaines municipalités.
00:44L'important, c'est vraiment de faire la prévention, d'en parler.
00:46On voit des jeunes qui ont eu des soucis aussi d'addiction, ça n'en a pas parlé.
00:50Il y a des risques d'addiction, évidemment, de dépendance.
00:51La prévention est très importante, notamment quand on a des jeunes qui vont dans les collèges,
00:56dans les lycées, expliquer leurs mauvaises expériences avec le protoxyde.
00:58Ça, ça peut être très utile.
01:00Dans son bilan, l'agence du médicament révèle également que les femmes sont désormais autant touchées que les hommes.
01:06Un constat inédit qui interroge quant à cette pratique.
01:09– Sous-titrage Société Radio-Canada