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  • il y a 8 mois

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00:00Les signatures européennes à 8h35. Bonjour Catherine Ney.
00:03Bonjour Alexandre, bonjour à tous.
00:05Hier, grand ballet diplomatique à l'Elysée, avec la présence simultanée des Américains Steve Whitkoff,
00:10l'envoyé spécial de Trump, et de Marco Rubio, le secrétaire d'État des Britanniques, des Allemands et des Ukrainiens.
00:17Trois des quatre partis donc aux négociations sur la guerre en Ukraine.
00:21Oui, franchement ça avait de la gueule, parce que pour la première fois, surtout deux Américains ont pu écouter
00:26un autre livret que celui de la propagande russe.
00:29Et d'ailleurs, on aimerait bien avoir le verbatim de la réunion, surtout connaître la réaction de Steve Whitkoff,
00:35expert immobilier, ami personnel de Donald Trump, dénué de toute expérience diplomatique,
00:40et qui a rencontré Vladimir Poutine pendant quatre heures à Saint-Pétersbourg.
00:44Et on l'a vu devant lui, le regard amoureux, la main posée sur le cœur,
00:48gobant avec une naïveté confondante tout ce que pouvait lui dire le numéro un russe, la paix.
00:54Et c'est simple qu'on peut le bonjour pour lui, les cinq oblastes, les cinq régions annexées,
00:59dont les oblastes de Donetsk, Luhansk, Kherson et Zaporizhia,
01:03dont il n'arrive pas à prononcer les noms, et moi non plus ce matin,
01:06que Moscou n'a pourtant pas intégralement conquis.
01:08Et en sortant, surtout, il insistait sur les opportunités commerciales
01:13que l'entente russo-américaine allait offrir aux deux partis.
01:18Bien sûr, une fois Moscou débarrassé des sanctions européennes,
01:21mais il en fait son affaire, est déjà préservé d'augmentation des droits de douane.
01:25C'était la rencontre de deux businessmen.
01:27Et un interlocuteur comme Poutine les aime, vous avez dit business.
01:30Et oui, les Chinois taxés à 145% par l'Amérique ont décidé de ne plus acheter de Boeing
01:35et menacent même d'annuler les commandes déjà signées.
01:39Or, on le sait, l'avionneur américain est en grande difficulté
01:42et la politique de Donald Trump avec ses taxes est pour lui une catastrophe.
01:46C'est son avenir qui est en jeu.
01:48Eh bien, voilà Poutine qui vient à son secours.
01:51Moi, des Boeing ? Mais je vais en acheter plein.
01:53Mais seulement, j'ai besoin d'argent.
01:55Comprenez, j'en achète si élevée la déconnexion des banques russes
01:59du système européen bancaire SWIFT.
02:01Mais ce qui n'est pas fait.
02:03Et Vladimir Poutine s'en prend aussi d'amour pour Elon Musk, un génie.
02:08Il veut aller sur Mars et il vente tout sourire.
02:11Cet exemple devant des jeunes.
02:13Et la Russie est prenante pour s'associer avec lui.
02:16Banco !
02:17Mais c'est une flatterie intéressée.
02:19Sa façon de suggérer à Elon Musk de priver l'Ukraine de son réseau de renseignements Starlink.
02:24On s'interroge sur les réactions de Steve Witkoff.
02:26Hier, Donald Trump recevait sa grande amie Georgia Meloni.
02:30Une dirigeante fantastique, dit-il.
02:32Oui, et il partage depuis longtemps tout un socle idéologique commun, notamment sur l'immigration.
02:38Et elle a du talent, Georgia.
02:40Parce qu'elle sait s'y prendre avec lui.
02:42Et elle ne lui ménage pas son admiration, ni la flatterie.
02:47Et ça marche.
02:48Ce qui lui a permis d'ailleurs de ne pas lâcher devant lui sur l'Ukraine.
02:51Elle n'est pas tout à fait en phase avec lui.
02:54Lors de leur conférence de presse, d'ailleurs, Trump avait l'air de prendre ses distances.
02:58En disant, cette guerre, ce n'est pas la mienne, c'est celle de Biden.
03:01Un Biden qui l'obsède, responsable, selon lui, de tous les maux de l'Amérique.
03:05Et il l'a redit, et redit.
03:06Si j'avais été là en 2002, jamais la guerre en Ukraine ne recommençait.
03:10Et pour la première fois, il s'en est pris à Poutine.
03:12Oui, des milliers de personnes sont mortes à cause de trois personnes.
03:16Poutine en numéro un.
03:17Mais aussi Biden, qui ne savait pas ce qu'il faisait, en numéro deux.
03:21Et Zelensky.
03:21Et moi, tout ce que je peux faire, c'est essayer d'arrêter ça.
03:25Mais un sacré bémol, Zelensky n'est plus le responsable numéro un de la guerre.
03:29Eh bien voilà.
03:29Non, il a dit qu'il n'est pas responsable de la guerre,
03:32mais qu'il n'a pas fait pourtant le meilleur job.
03:34Et d'avouer surtout qu'il n'est pas un grand fan de Zelensky.
03:38Façon de dire qu'il ne peut pas le blairer.
03:40Tout en se félicitant de pouvoir signer dans quelques jours avec lui un accord sur les minerais rares,
03:45qui risque jusquement de lui manquer si la Chine ne lui en vend plus.
03:49Oui, Zelensky qui se dit prêt à acheter dix missiles patriotes américains.
03:52Oui, ces missiles qui sont destinés à sa sécurité, c'est un peu un dôme de fer pour arrêter les missiles russes.
03:59Mais réponse de Trump, alors là on n'y comprend plus,
04:01non, vous ne commencez pas une guerre contre un pays plus grand que vous, il fallait réfléchir mieux.
04:05Donc c'est non, retour à la case départ.
04:07En tout cas, c'est une réunion qui a beaucoup déplu à Moscou.
04:10Oui, qui accuse les Européens de vouloir poursuivre la guerre,
04:13qui perturbe leur dialogue bilatéral avec Washington.
04:15La clique fasciste ukrainienne est venue discuter avec les Européens,
04:20a tené Medvedev, il oubliait juste de dire que deux Américains y participaient.
04:25Alors finalement, est-ce qu'on y voit plus clair ?
04:27Ben non, mais on se reverra dans un mois à Londres,
04:30et Moscou va continuer ses bombardements.
04:33Bref, la guerre continue.
04:34Catherine Ney, merci Catherine.
04:36Merci d'avoir regardé cette vidéo !
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