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  • il y a 3 jours
Battus dans ce qui restera l'un des matches marquants de la saison, l'OL peut nourrir d'immenses regrets. Menés 2-0, les coéquipiers de Corentin Tolisso sont revenus à 2-2 avant l'exclusion de ce dernier. En prolongation, l'OL a mené 2-4 mais s'est effondré encaissant trois buts en sept minutes dans une fin de match invraisemblable. Qui laisse pantois Daniel Riolo. 

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Transcription
00:00Et au-delà de l'analyse qu'on va faire, les compos, qu'est-ce qu'a fait Fonseca et qu'est-ce qu'ont fait les joueurs, le niveau des joueurs, au bout d'un moment ce qui va rester c'est le choc émotionnel de la fin, entre le moment où la casette met le péno, il y a 4-2, on est à la 114ème, bon, là il y a un truc quoi, Lionel a parlé de gestion de l'émotion, oui il a raison, là on n'est que dans un choc émotionnel.
00:25Et Manchester Mark 120 et 121ème.
00:28Pour prendre 3 buts en 6 minutes, évidemment ça rappelle un souvenir complètement fou pour les supporters du PSG au Camp Nou, oui on a déjà vu ce genre de choses-là, mais ça reste assez rare, ça reste en tête, mais au final dans le football c'est quand même rare.
00:42Et là ce qui se passe, la façon dont Lion disparaît émotionnellement, à ne plus savoir gérer ce qui est en train de se passer sur le terrain, ça laisse sans voix quoi en fait.
00:55Et je ne crois pas qu'à ce niveau-là, quand tu prends 3 buts en 6 minutes, à ce moment-là précis, tu puisses parler de tactique ou d'erreur individuelle.
01:05Non, là tu parles de collectivement comment tu fais face au moment où tu mènes 4-2, est-ce que tu as trop débordé d'émotion suite au pénalty pour ne plus les gérer derrière ?
01:15Parce que même à 10 contre 11, aller prendre 3 buts comme ça, avec des erreurs de marquage, juste à serrer ton gars quoi, c'est-à-dire juste à être un peu costaud, là ça ne va pas quoi, là tu ne peux pas le supporter en fait, tu ne supportes pas ce qui se passe.
01:29Alors Kevin, et ensuite on acclaira Julien-Laurence ?
01:32Écoute, moi je pense que dans ce genre de soirée, dans ce genre de belle soirée de foot, alors bien sûr j'ai une petite pensée pour les supporters lyonnais, mais il ne faut pas tenter de rationaliser l'irrationnel.
01:43Il y a des fois des fins de match, oui mais je lisais un petit peu sur Twitter, c'est de la faute de Fonseca, Péry c'est un gardien qui ne sort pas, moi je trouve que tous ces commentaires-là, c'est déplacé aujourd'hui.
01:58Aujourd'hui, sur ce match, sur cette fin de match, les lyonnais ce qu'ils font c'est extraordinaire, c'est exceptionnel d'arriver à 10 contre 11, de mener dans ce match de 2 buts d'écart.
02:10Par contre, ensuite, ils concèdent ce pénalty, c'est Almada qui n'a pas défendu du match quasiment, qui va aller mettre un dégagement.
02:17Sauf que tu ne peux pas dire, ce qu'ils font à 10 contre 11 c'est exceptionnel, donc là tu pourrais te livrer à une explication de comment ils l'ont fait d'analyse,
02:24et tu ne peux pas dire, je refuse l'analyse de ce qui se passe au moment du 4-2, sous prétexte que c'est la folie du foot.
02:32Non, parce que là aussi, dans ce moment-là, il se passe quelque chose, en fait il se passe là, je veux bien entendre avec toi que c'est peut-être pas tactique,
02:40et je n'ai pas envie de taper sur certains joueurs, parce qu'on va même dire qu'en fait, imagine, je propose un film complètement fou,
02:48juste sur cette période-là, tu fais même rentrer une équipe de Ligue 2.
02:52Ça ne changera rien.
02:53Voilà, elle pourrait largement tenir cet écart de deux buts, en défendant...
02:58Là, à ce moment-là, il s'agit juste de comment tu vas réagir par rapport à ton état physique,
03:04et par rapport à la gestion de ce qui est en train de se passer, et de l'événement.
03:08Et là, si tu n'y arrives pas, soit c'est parce que tu n'es pas préparé, soit que tu n'es pas capable même de te battre en fait.
03:14C'est-à-dire que même dans la base, qu'il y a un marquage défensif, tu n'es pas capable, ça c'est horrible.
03:18Je vais te parler d'un mot que seuls ceux qui jouent un petit peu au poker vont comprendre,
03:22dans la vie, comme dans le football, et comme dans les jeux de cartes comme le poker,
03:27il y a la variance.
03:29La variance d'un ballon qui tombe sur la tête, la variance d'un pacho qui sauve sur la ligne.
03:35À 10 centimètres en dessous, ça passe en dessous du genou.
03:37Donc en fait, là, les Lyonnais, ils ont défendu...
03:40Mais là, il y en a trois, ce n'est pas un coup.
03:41Oui, mais des fois, il faut serrer les fesses, il faut espérer...
03:44Oui, mais ils ne l'ont pas fait, donc on n'est pas en train de parler de variance.
03:47Si, sur cette fin de maths, il n'y a rien de rationnel.
03:50Sur les trois buts, tu ne peux pas.
03:51Si c'est un, comme tu dis...
03:53Oui, mais il y a un pénalty.
03:54Sur les trois buts, il y a un pénalty.
03:55Oui, mais si c'est le ballon, il tape le poteau sur un centimètre.
03:59Oui, mais quand même.
03:59Tu peux évoquer, tu peux parler de la chance.
04:02Là, trois buts...
04:03Ce n'est pas la chance.
04:04La variance, ce n'est pas de la chance.
04:05Oui, d'accord, mais trois buts, c'est trop.
04:06Dans ce sens, c'est l'œil.
04:11D'accord.

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