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  • il y a 4 jours

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00:00Europe 1 Soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
00:04Toujours avec Sébastien Lignier de Valeurs Actuelles et Jules Torres du JDD pour parler du torchon qui brûle.
00:11Il brûle tellement qu'il n'y aura plus de torchon bientôt.
00:13À quelques semaines de l'élection, bien sûr, pour la présidence de Valère.
00:16Écoutons Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez qui se montrent chacun confiants et non pas fonquants.
00:22Bruno Retailleau sur RTL, Laurent Wauquiez sur BFM.
00:25Je pense qu'aujourd'hui, si l'élection avait lieu dans les jours prochains, je serais confiant.
00:30Mais ça a lieu dans un mois, donc je travaille, j'essaie de faire un maximum de meetings, de réunions publiques.
00:35Et ce que je vois, c'est qu'il y a une ferveur et que les salles sont pleines.
00:38Donc c'est déjà un bon indice.
00:39Je suis convaincu que je vais gagner.
00:41Parce que je sens qu'il y a une dynamique qui est en train de s'installer.
00:43Moi, je ne propose pas un duel, je propose un duo.
00:45Je propose qu'on soit chacun dans notre rôle.
00:47Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur.
00:48De l'autre côté, ce que moi je peux apporter, cette proposition de rupture, et surtout une parole libre.
00:53Parce que je ne suis pas sous l'autorité d'Emmanuel Macron, de François Bayrou.
00:55Vous ne critiquez pas le président de la République, il ne le fait jamais d'ailleurs, et c'est normal.
00:59Moi, je suis libre.
01:00Conférence, confiance, Sébastien Ligné.
01:02Moi, honnêtement, ce que je disais pendant le son que j'ai écouté à moitié,
01:06honnêtement, j'en peux plus de cette histoire.
01:08Je suis dépassé par l'ampleur que prend cette campagne,
01:13et la réalité des chiffres et du terrain.
01:15C'est-à-dire que vous parlez à n'importe quel français,
01:17cette présidence des Républicains,
01:19mais, pardonnez-moi l'expression, mais ils s'en foutent, mais à un point.
01:21C'est-à-dire qu'on parle d'un parti qui a fait moins de 5% la dernière élection présidentielle,
01:26qui aujourd'hui est plus ou moins allié avec le gouvernement centriste,
01:30qui va, en 2027, plus ou moins rejoindre le camp centriste.
01:33Alors, on ne saura pas qui ce sera.
01:35Est-ce que ce sera Édouard Philippe ?
01:35Est-ce que ce sera Gabriel Attal ?
01:37Est-ce que ce sera un autre ?
01:37Enfin, bref.
01:38C'est une espèce de primaire macroniste avant l'heure qui s'organise.
01:41Alors, certes, d'accord, on a d'un côté Bruno Rotaillot,
01:44qui fait ce qu'il peut,
01:45qui, d'ailleurs, vous remarquerez,
01:47ne dit pas grand-chose sur cette présidence à l'ère.
01:50Il reste en dehors des coups qui sont adressés par Laurent Wauquiez.
01:52Il essaie de tracer son chemin,
01:54il est dans un gouvernement où il ne peut pas faire grand-chose,
01:56il tente, il a des petits résultats, bon, d'accord.
01:58Et de l'autre, on a un Laurent Wauquiez
02:00dont on n'arrive pas à croire une seule seconde dans la sincérité,
02:04qui nous fait une surenchère à droite
02:07avec des propositions qui sont absolument intenables,
02:10comme celles sur Saint-Pierre-et-Miquelon.
02:11Alors, je suis sûr que Jules Thorez ne va pas être d'accord avec moi.
02:13Mais tout cela donne un constat final,
02:16un tableau où on se dit,
02:17mais pourquoi se battent-ils ces gens-là ?
02:19Pourquoi ?
02:20Jules Thorez.
02:21Déjà, moi de Sébastien Ligné,
02:23j'ai rarement vu les Français
02:25sortir dans la rue massivement
02:27pour une élection interne,
02:29que ce soit au Parti Socialiste,
02:31aux Républicains.
02:32La réalité des chiffres, pardonnez-moi,
02:34c'est la suivante,
02:35il y avait 43 000 adhérents aux Républicains
02:37le 13 février,
02:38il y en aura à priori 120 000
02:40ce soir,
02:41c'est ce soir à minuit
02:42que se terminent les adhésions,
02:44donc pardonnez-moi,
02:45une augmentation par trois,
02:48c'est quand même un bon chiffre.
02:52Et ça traduit quand même une chose,
02:53c'est que les idées de droite
02:55aujourd'hui en France,
02:56eh bien, ne sont pas représentées.
02:57Elles sont représentées depuis quelques mois
02:59par Bruno Retailleau au pouvoir,
03:01au ministère de l'Intérieur,
03:02mais quand on a un Rassemblement National,
03:04et on l'a encore vu avec M. Tanguy,
03:06qui sur les questions économiques,
03:07eh bien, ne représente pas
03:09la droite libérale française,
03:10quand sur la sécurité,
03:12eh bien, le gouvernement d'Emmanuel Macron
03:14ne fait pas forcément ce qu'il faut,
03:16eh bien oui,
03:16il y a un espace pour les Républicains,
03:18un espace qui sera sans doute occupé
03:19par Laurent Wauquiez ou Bruno Retailleau.
03:20Vous disiez qu'il ne s'exprimait pas beaucoup,
03:22en fait, si Bruno Retailleau,
03:24ce matin,
03:24s'en est pris à la proposition
03:26de Laurent Wauquiez
03:26sur les OQTF à Saint-Pierre et Miquelon.
03:28Les Français ne le savent pas,
03:29et je tiens à le redire,
03:30parce que ma famille politique
03:32vient du gaullisme,
03:33et j'y suis très attaché.
03:34Eh bien, c'est le premier territoire,
03:36c'est le premier territoire français
03:38à s'être rallié à la France libre
03:40du général de Gaulle.
03:41Donc, bravo.
03:42Bravo.
03:42Vive Saint-Pierre et Miquelon.
03:43Vive Saint-Pierre et Miquelon.
03:44Laurent Wauquiez lui dénonce
03:45le manque d'efficacité de Bruno Retailleau
03:47sur le dossier algérien.
03:48Enfin, le résultat est lamentable.
03:49Il y a à peine dix jours,
03:50on nous parlait d'un dialogue fructueux.
03:52Ça n'est pas en réalité
03:53une question diplomatique.
03:55Ce dont on parle,
03:55c'est la sécurité des Français.
03:57Le problème, c'est les délinquants
03:58et les criminels algériens
04:00qui sont sur notre sol
04:01et que le gouvernement algérien
04:02ne veut pas reprendre.
04:03En réalité, c'est, pour moi,
04:05le cœur du sujet.
04:06Il est dément, Laurent Wauquiez.
04:08Il dit, il y a cinq secondes,
04:10on a entendu,
04:11on a besoin de Bruno Retailleau
04:12au ministère de l'Intérieur.
04:15Et comme ça, moi,
04:15je peux prendre la présence.
04:17Mais le résultat est lamentable.
04:18Non, mais c'est le problème
04:19des élections internes.
04:21C'est que bien souvent,
04:23on n'a pas un vrai débat de fond.
04:24D'ailleurs, honnêtement,
04:25personne ne s'attendait
04:26à un débat de fond
04:26entre Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez.
04:28Ils sont d'accord
04:28sur quasiment à peu près tout.
04:30Non, mais là, c'est le début.
04:30On en est à l'entrée,
04:32voire à la muse.
04:33Est-ce qu'ils sont vraiment d'accord ?
04:34Est-ce qu'ils sont vraiment d'accord sur tout ?
04:36Il reste à moi.
04:37Et en effet,
04:38ça va être très compliqué.
04:39Pendant un mois,
04:40Laurent Wauquiez va bastonner,
04:41si je puis dire,
04:42le bilan de Bruno Retailleau
04:44en disant que c'est un ministre impuissant,
04:46qu'il ne sert à rien
04:47au ministère de l'Intérieur,
04:48alors que ça fait six mois
04:49qu'il dit que la droite
04:50a récupéré du chouf
04:51grâce à Bruno Retailleau
04:52au ministère de l'Intérieur.
04:53Bon, c'est vrai que
04:55cette campagne
04:57ne se dirige pas
04:57dans les meilleurs auspices.
04:58Mais il faut dire les mots,
04:59c'est ridicule.
04:59Non, ce n'est pas ridicule.
05:00Mais c'est une campagne interne,
05:01vous avez la même chose au PS.
05:03On va la faire.
05:04Vous verrez au Rassemblement National.
05:05On va la faire,
05:06on va la faire,
05:06le congrès du PS.
05:07Sauf que le PS ne participe pas
05:10au gouvernement.
05:11Ce qui rend cette situation
05:12complètement impensable
05:13et ridicule,
05:14c'est qu'on a une primaire interne
05:16d'un parti
05:16qui collabore à un gouvernement
05:18qui, semble-t-il,
05:20ils sont tous sur la même ligne
05:21pour dire
05:21qu'il faut qu'on participe
05:22à ce gouvernement.
05:23Sauf que quand la campagne
05:25pour la présidence commence,
05:26on se rend compte que finalement
05:26tout le monde déxingue celui
05:27qui participe au gouvernement.
05:28Non, pas tout le monde.
05:29Il est tout seul.
05:31Et comment ça, il est tout seul ?
05:32Il n'a quasiment aucun élu
05:33de premier plan national
05:35qui le soutient.
05:37Il avait trois fois moins
05:38de parlementaires
05:39dans son comité de soutien.
05:41Donc non, pas tout le monde
05:42critique Bruno Retailleau.
05:43Pourquoi il se présente ?
05:44Parce qu'il veut incarner une ligne
05:45qu'il a un projet
05:46à bâtir différent
05:47de celui de M. Retailleau.
05:49Peut-être qu'il considère
05:50aujourd'hui
05:50qu'il faut une rupture
05:53aujourd'hui
05:54avec le macronisme.
05:55Et c'est vrai
05:55quand on est ministre
05:56de l'intérieur d'Emmanuel Macron,
05:57la rupture avec le macronisme
05:58ce sera peut-être plus dur
05:59de le faire.
06:00En revanche,
06:00quand on voit que la droite
06:01n'a aucun oxygène,
06:03peut-être que oui,
06:04il faut être au gouvernement.
06:05Question simple, Jules Torres,
06:06c'est quoi le projet
06:07de Laurent Wauquiez ?
06:08Moi, je ne suis pas
06:09porte-parole de Laurent Wauquiez.
06:10Ça ne vous a pas échappé,
06:10Sébastien Ligné.
06:11Mais j'aimerais bien savoir.
06:13En tout cas, je comprends
06:13pourquoi on vous appelle
06:14Tic et Tac maintenant.
06:16Sébastien Ligné,
06:17Jules Torres,
06:17vous reviendrez souvent.
06:18Moi, je reviens
06:19quand vous voulez, Pierre.
06:20Moi, j'adore.
06:21Écoutez, en tout cas,
06:22merci de nous avoir accompagnés
06:23en cette deuxième heure
06:24de repas soirée.

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