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  • il y a 4 jours
Selon l’avocat Olivier Pardo, le meilleur moyen pour la protection des surveillants pénitentiaires reste le démantèlement des réseaux criminels car anonymiser leur identité relève de la méconnaissance du milieu carcéral. «En prison on sait tout, les prisonniers savent tout».  

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Transcription
00:00Moi j'ai eu dans une autre vie l'exercice de juge d'application des peines et donc je connais bien le monde pénitentiaire par ce billet-là
00:09parce que souvent les avocats ou les autres ne connaissent que le début, pas à l'intérieur.
00:15D'abord je voudrais dire que les surveillants pénitentiaires sont des personnalités qui sont extraordinairement importantes.
00:21Ce sont une catégorie de fonctionnaires qui sont d'une utilité, qui sont souvent pas très bien payés, pas très bien considérés
00:29et qui aujourd'hui sont des cibles.
00:31L'idée de se dire on va trouver des techniques d'anomisation, c'est mal connaître la prison
00:36parce qu'en prison on sait tout et les prisonniers savent tout ce qui se passe, le nom des gens et les possibilités
00:42parce que vous vivez dans un cercle fermé et donc c'est extraordinairement difficile de se dire que des personnes qui sont surveillants
00:49seront des inconnus et qu'on ne trouvera pas des adresses.
00:51En revanche, la seule manière d'agir c'est certes de protéger à l'instant mais arriver à démanteler
00:58parce que l'idée de s'attaquer à des prisons pour des narcotrafiques, pour des terroristes,
01:05pour des personnes de manière organisée comme c'est fait avec des armes,
01:10qui sont des armes qui grâce au ciel n'ont pas fait de mort, qui pourront faire des morts
01:13et est quelque chose d'une atteinte extraordinairement profonde à ce que est notre État et notre République.
01:20Sous-titrage Société Radio-Canada
01:25Sous-titrage Société Radio-Canada

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