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  • il y a 4 jours
Attaques coordonnées de prisons, crise diplomatique avec l'Algérie : écoutez l'interview de Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur.
Regardez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 17 avril 2025.

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Transcription
00:00RTL Matin
00:02Tout de suite l'invité d'RTL Matin et Thomas, vous recevez le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, bonjour.
00:09Bonjour et bienvenue sur RTL, Bruno Retailleau.
00:11Bonjour Thomas Soto.
00:12Ma première question concerne la nuit qui vient de s'achever.
00:15Est-ce qu'il y a eu de nouveaux incidents, de nouvelles prisons prises pour cibles, de nouvelles voitures brûlées, de nouveaux surveillants pénitentiaires pris pour cibles aussi ?
00:22C'était une nuit câble, calme, une dizaine de prisons avaient été auparavant attaquées.
00:26Et j'avais mobilisé les préfets pour qu'ils prennent la tâche des directeurs régionaux de la pénitentiaire, des chefs d'établissement de la pénitentiaire, pour resserrer les patrouilles, pour accentuer la surveillance.
00:38Ceux qui s'attaquent aux prisons seront retrouvés, jugés et punis, a dit Emmanuel Macron hier. Ce matin, est-ce que vous savez qui ils sont ?
00:46Pour l'instant non, c'est le parquet national antiterroriste qui a été suivi. Il va disposer d'un certain nombre de moyens, mais nous allons l'élucider évidemment.
00:56On a de fins limiers. Je l'avais dit, moi, pour Amra. Vous savez, lorsque Amra était en cavale pendant neuf mois, je vais indiquer que ça prendrait le temps que ça prendrait, mais qu'au bout du compte, on l'aurait.
01:08Eh bien, on l'a eu. On l'a eu à Pucarest, en Roumanie. On a eu plusieurs dizaines de ses complices. Le dernier, d'ailleurs, on a été le chercher en Thaïlande.
01:15Donc, ces gens-là, où qu'ils se trouvent, nous les retrouverons, nous les aurons.
01:19Vous l'avez dit, le parquet national antiterroriste s'est saisi de l'enquête. Vous diriez qu'on est face à des actes terroristes, de ce que vous en savez ?
01:26Non. Beaucoup ne comprennent pas pourquoi le PNAT, le parquet national antiterroriste, s'est saisi.
01:32En fait, le terrorisme renvoie au mot terreur. On pense, nous, et on l'associe souvent, le terrorisme islamiste.
01:38C'est vrai, il y a aussi un terrorisme, par exemple, de l'ultra-droite.
01:41Mais là, il s'agit aussi de manœuvres d'intimidation en bande.
01:45Et c'est une qualification qui permet au PNAT de se saisir de telle ou de telle affaire.
01:49Et c'est important parce qu'il a des pouvoirs qui sont très étendus et qui nous permettront, une fois de plus,
01:55de retrouver ce que j'appelle vraisemblablement, même si on n'a pas de certitude, des narco-racailles, des petites mains, sans doute...
02:02Vous pensez que c'est lié au narcotrafic ?
02:04C'est une des hypothèses. Il y a plusieurs hypothèses.
02:06C'est la plus crédible, ce matin ?
02:07C'est sans doute une des pistes les plus crédibles, même si elle devra être confirmée par le PNAT, bien sûr.
02:13Est-ce qu'il y a eu des interpellations, déjà ?
02:16Écoutez, pour le moment, même s'il y en avait, je l'éterrais.
02:19Le Parisien a parlé d'une interpellation, au moins hier.
02:21J'ai lu.
02:22Oui, et vous le confirmez ou pas ?
02:24Il y a eu cette interpellation, mais pour l'instant, c'est trop tôt.
02:25Donc il y a au moins eu une interpellation.
02:27C'est trop tôt pour savoir si cette interpellation est vraiment en lien avec l'ensemble de ces affaires.
02:31Mais nous les retrouverons.
02:33Vous les retrouverez ?
02:34Nous les retrouverons. Et quand on aura un premier fil, on tirera toute la pelote.
02:40Toute la pelote.
02:41On voit bien qu'en plus, il y a un certain nombre...
02:43Le mode opératoire fait penser parfois à des pieds nickelés.
02:46C'est-à-dire qu'ils avaient vraisemblablement l'ordre de brûler des voitures d'agents pénitentiaires.
02:51Ils ont brûlé des voitures de détenus.
02:53Donc ça m'étonnerait qu'il n'ait pas laissé sur place un certain nombre d'indices.
02:58Et ces indices-là, le petit, le moindre indice, notre police technique et scientifique, sera à même de percer les secrets.
03:04Vous employez le terme pieds nickelés.
03:06Il y a une forme d'amateurisme dans ce qui se produit depuis dimanche autour des prisons françaises ?
03:10Ce n'est pas une forme d'amateurisme.
03:12On a quand même rafalé la prison de Toulon.
03:14C'est vrai. Ça n'est pas du tout...
03:15Non, mais vous savez, aujourd'hui, les tueurs à gages dans le narcotrafic, ils sont de plus en plus jeunes.
03:20Ils ont 14 ou 15 ans.
03:21Ce n'est plus du tout le même modus en pierre-rendi qu'il y a une trentaine d'années où il y avait des clans disposés d'hommes à gages qui étaient des tueurs à gages qui étaient fidèles.
03:30Aujourd'hui, on les recrute et on les utilise comme des klinex.
03:33Ils ont 14, ils ont 15 ans.
03:35Ils sont recrutés sur les réseaux internet et on le voit bien.
03:38Le narcotrafic, la grande criminalité organisée, ce sont des enfants soldats et des enfants victimes.
03:45Il y a un épouvantable rajeunissement de ceux qui tuent et de ceux qui sont tués.
03:49Enquêter, c'est fermer des portes.
03:50Est-ce que ce matin, vous fermez la porte de l'ultra-gauche par rapport à toutes ces actions ?
03:55Aucune porte.
03:56D'abord, ce n'est pas moi qui ouvre ou qui ferme les portes.
03:58Mais vous avez des informations.
03:58Il faut bien savoir que c'est la justice et l'autorité judiciaire qui est représentée par un parquet spécialisé sur le terrorisme.
04:05Je pense qu'aujourd'hui, au moment où je vous parle, il y a plusieurs pistes qui sont encore poursuivies.
04:10C'est lesquelles, en fait ? Il y a le narcotrafic, vous en avez parlé.
04:12Il y a l'ultra-gauche.
04:13L'ultra-gauche, voilà.
04:14Et les autres semblent moins...
04:16L'ingérence étrangère.
04:17L'ingérence étrangère. Il y a aussi l'ingérence étrangère. Elle est toujours là.
04:20Qui viendrait d'où ?
04:21Écoutez...
04:23Vous n'avez pas d'éléments, pour l'instant.
04:24Je n'ai aucun élément, non.
04:25Aucun élément. Encore une fois, on les aura très vite.
04:28Et c'est l'autorité judiciaire qui, vraisemblablement, communiquera au bon moment.
04:32On a ce groupe aussi, DDPF, pour défense des prisonniers français,
04:36dont l'acronyme a été tagué sur plusieurs de nos prisons,
04:39aussi dans un hall d'immeuble où vient un surveillant pénitentiaire.
04:42C'est qui ce groupe ? Vous le savez ou pas ?
04:43Non, non, mais on ne le sait pas.
04:46Moi, je pense, l'intime conviction qu'un certain nombre de nos agents du ministère de l'Intérieur ont,
04:52c'est plutôt la piste de narco-raccaille, du narco-trafic.
04:55Il faut savoir que ce n'est pas eux qui nous déclarent la guerre.
04:58C'est nous qui leur avons déclaré la guerre.
05:00Avec la loi que j'ai poussée depuis que j'étais au Sénat,
05:03avec la commission d'enquête, la loi narco-trafic.
05:05Parce que ça va leur faire mal. On va leur faire mal.
05:08Donc c'est en réaction à ça pour vous ?
05:09Mais c'est probable.
05:11C'est probable parce que cette loi réorganise totalement l'État.
05:15On va avoir des vrais outils, des vraies armes contre eux.
05:18Et surtout, on tape à leur porte-ponnaie.
05:21On prend en otage leur argent.
05:23Et c'est ça qui fait mal.
05:24Ce n'est pas la vision optimiste des choses, ça, Bruno Rotaillot ?
05:26Est-ce qu'on n'est pas dans la mexicanisation du pays que vous évoquiez vous-même il y a quelques mois ?
05:30À Saint-Ouen, pardon, on déplace une école maternelle
05:33parce qu'on n'est pas capable de chasser un point de deal.
05:35C'est ça la réalité aujourd'hui ?
05:36La réalité à Saint-Ouen, je vais vous la donner, moi.
05:38Il y avait sept points de deal.
05:40Il n'y en a plus que trois.
05:41Il y a ce dernier point de deal.
05:42Simplement, on essaie de changer de méthode.
05:45La méthode, c'est de démanteler.
05:47Ce n'est pas seulement de taper dans la fourmilière, c'est faire un coup de filet.
05:50Si vous voulez démanteler, alors il faut travailler avec la justice.
05:54Avec l'autorité judiciaire, on a des renseignements.
05:56On essaie précisément de judiciariser des profils
05:59pour qu'au bon moment, on aille chercher les gens qui agissent,
06:03qui sont à la tête du réseau.
06:04Et c'est comme ça que vous pouvez le démanteler.
06:06Ensuite, et c'est la nouvelle méthode que je préconise,
06:09que j'ai mis en place depuis trois mois,
06:11on a la première phase judiciaire.
06:14Ensuite, on occupe de façon massive, avec les forces de l'ordre
06:17et les forces de sécurité, l'espace public.
06:20Et enfin, et même, parfois même, simultanément,
06:23on mobilise tous les outils de l'État,
06:25y compris les douanes, y compris les services vétérinaires,
06:28pour aller voir les blanchisseuses, par exemple.
06:30Ceux, les commerces qui blanchissent, je me souviens, Grenoble,
06:32vous étiez, on m'avait désigné une boucherie
06:35qui faisait 5 millions d'euros de chiffre d'affaires.
06:38Évidemment, les 5 millions d'euros d'affaires n'existent pas.
06:39Donc, ce à quoi on assiste, c'est la réussite de la méthode Retailleux,
06:45en quelque sorte ?
06:46Je n'irai pas jusque-là.
06:47J'ai toujours dit que ça mettrait du temps.
06:48Parce que les gardiens de prison sont très, très inquiets.
06:51Ce que je veux dire, c'est qu'on a déjà des résultats.
06:53Depuis que je suis au ministère,
06:55on a, par exemple, sur la saisie de cocaïne,
06:59drogue très, très dure, plus de 2%.
07:01On commence à avoir des résultats.
07:03Mais avec la loi, on va avoir un parquet national,
07:06précisément, qui sera spécialisé.
07:07Et nous aurons un état-major.
07:09Dans quelques semaines, je vais aller à Nanterre
07:11pour ouvrir cet état-major
07:13qui va lutter contre le narcoterrorisme.
07:15Vous aurez, d'un côté, l'ensemble des services de renseignement
07:18sur le même espace
07:20et l'ensemble des services d'enquête
07:21qui vont pouvoir mieux communiquer
07:23parce que l'État est cloisonné
07:24alors qu'on a en face de nous des réseaux
07:26qui sont structurés et coordonnés.
07:28Autre sujet dans lequel vous êtes très impliqué, Bruno Retailleux,
07:30et même directement mis en cause.
07:32L'Algérie est la relation chaque jour un peu plus compliquée
07:35et mauvaise entre nos deux pays.
07:36Le ministre algérien des Affaires étrangères
07:37vous met directement en cause.
07:39Voici ce qu'on lisait hier.
07:40Il y a M. Tebboune et c'est chaque jour.
07:43Je fais la une des médias
07:44qui sont à la botte du pouvoir,
07:46des médias algériens.
07:47Oui, je suis la cible.
07:48Oui, je suis la grande cible.
07:49Voici ce qu'on lisait hier dans la presse algérienne.
07:50Le ministre français de l'Intérieur
07:51est le principal artisan de cette crise.
07:53Poussé par sa haine tenace
07:54et son anti-algérianisme maladif,
07:56il est prêt à tout.
07:57Sa frêle silhouette cache en réalité
07:59un monstre froid, dégoulinant de haine
08:01et de racisme.
08:02Est-ce que vous vous êtes planté sur l'Algérie ?
08:04Au moins sur la forme ?
08:06Ni sur la forme, ni sur le fond.
08:08Et je n'ai aucune obsession.
08:09Et je voudrais dire à ceux qui tentent
08:11de m'intimider que dès lors qu'il s'agit
08:13des intérêts supérieurs de la France,
08:15je ne suis pas intimidable.
08:18Ma seule obsession...
08:19C'est pour M. Tebboune que vous dites ça,
08:20le président algérien ?
08:21Je le dis aux autorités
08:22qui se reconnaîtront au régime.
08:24Moi, je sépare le régime
08:25du peuple algérien.
08:26Le peuple algérien est un grand peuple.
08:28Et je voudrais dire aussi, d'ailleurs,
08:29à nos compatriotes français
08:31qui peuvent avoir des origines algériennes
08:32que je distingue bien les deux.
08:34Vous n'avez pas peur que ça finisse
08:35par créer un trouble ici, en France ?
08:37Non, non, non.
08:38Écoutez, il sépare parfaitement les deux choses.
08:41La preuve qu'elle était,
08:42au moment de l'élection présidentielle en Algérie,
08:45le taux d'abstention.
08:4695% !
08:4795% de gens français
08:49qui auraient pu voter
08:50et qui ne se sont pas sentis impliqués.
08:52Mais comment vous expliquez
08:53que le président Tebboune
08:54ait de bon rapport avec Emmanuel Macron,
08:55l'a vu il y a dix jours,
08:56et que ce soit tellement tendu avec vous ?
08:58Qui parle quand Tebboune parle ?
08:59Mon obsession, je vais vous dire,
09:01j'ai deux obsessions.
09:02Ma première obsession,
09:03c'est la sécurité.
09:04Parce que je suis ministre de l'Intérieur.
09:06Or, l'attentat de Mulhouse
09:07n'aurait jamais dû se produire.
09:09Ce ressortissant portugais serait en vie
09:11si l'Algérie avait appliqué ses obligations.
09:13Le droit, le droit international,
09:15la Convention de Chicago.
09:16Sauf que pour l'instant,
09:16ils les reprennent toujours.
09:18L'accord de 1994.
09:19Première obsession,
09:20la sécurité des Français.
09:22Ceux, les ressortissants algériens
09:23qui sont dangereux,
09:24ils n'ont rien à faire en France.
09:26Ils doivent aller en Algérie.
09:27Et l'Algérie doit les accepter.
09:29Oui, mais ça ne fonctionne pas pour l'instant.
09:31Mais ça n'est pas normal
09:31que nous, on ait des accords.
09:33Et nous sommes les bons élèves.
09:34Et nous respectons ces accords.
09:35Et que l'Algérie ne respecte pas ces accords.
09:37Et l'autre obsession,
09:38c'est que la ligne ferme,
09:39la ligne Retailleau
09:40restera la ligne du gouvernement.
09:41Oualem sans salle.
09:42Bon, écoutez,
09:43j'ai longtemps prêché dans le désert.
09:44J'étais seul.
09:45Le Premier ministre avait fait
09:47un conseil interministériel.
09:50Et ça avait été
09:50cette riposte graduée
09:51qui avait été ratifiée.
09:53Donc je pense qu'il faut
09:54un rapport de force.
09:55De toute façon,
09:56dans le monde dans lequel on vit,
09:58le nouveau langage,
09:58on peut le déplorer.
10:00Ce n'est pas le langage
10:01des bisounours.
10:03C'est le langage
10:03du rapport de force.
10:05Quand un pays ne respecte pas
10:06ses obligations,
10:07qui devraient être pour autant
10:08réciproques,
10:09et quand il y a un problème
10:10français,
10:11notamment en matière de sécurité...
10:12Votre stratégie l'a emporté ?
10:14Votre vision l'a emporté ?
10:15En tout cas,
10:16j'observe quand même
10:17qu'on a fait du un pour un.
10:18C'est-à-dire que
10:19quand Alger a renvoyé,
10:20d'ailleurs c'était des agents
10:21que je vais voir bientôt,
10:23je vais les rencontrer,
10:2512 agents expulsés français,
10:27eh bien nous avons expulsé
10:2912 agents algériens.
10:31Mais l'Algérie ne reprend
10:32toujours pas ses OQTF
10:33et ça, ça reste le fond du problème.
10:34Eh bien, il faudra monter
10:35en puissance
10:36et dénoncer...
10:38On a de nombreux instruments
10:39qui sont les visas,
10:41les accords,
10:41eh bien, petit à petit,
10:42si l'Algérie s'enfer,
10:43il faudra que l'on y fasse.
10:45La France est une grande nation.
10:46Il n'y a pas seulement
10:47un problème diplomatique.
10:48Il y a aussi
10:48une question de fierté
10:50du peuple français
10:50qui ne veut plus
10:52que l'Algérie
10:53puisse nous humilier.
10:54Il n'y a pas des jours
10:54où vous dites que vous
10:55seriez plus tranquille
10:56à Saint-Pierre-et-Miquelon ?
10:57Si.
10:58C'est vrai ?
10:58Si, j'avais un ami,
10:59j'ai perdu de vue...
11:00Laurent Wauquiez ?
11:01Non, ce n'était pas le même.
11:03C'était un ami
11:04dans mon enfance,
11:05dans un établissement
11:07à Saint-Laurent-sur-Fœuvre.
11:08Je me souviens très bien.
11:09Bon, je vais évidemment
11:10allusion à la proposition
11:11de Laurent Wauquiez.
11:12Vous savez que c'est un beau territoire.
11:12Est-ce que vous savez ?
11:13Les Français ne le savent pas.
11:14Oui.
11:14Et je tiens à le redire
11:15parce que ma famille politique
11:17vient du gaullisme
11:18et j'y suis très attaché.
11:19Eh bien, c'est le premier territoire
11:23français à s'être rallié
11:24à la France libre
11:25du général de Gaulle.
11:26Voilà.
11:27Donc, bravo.
11:28Bravo.
11:28Saint-Pierre-et-Miquelon.
11:29Bon, Saint-Pierre-et-Miquelon,
11:30allusion à la course
11:31à la présidence du parti LR.
11:33Il y aura 100 000 votants
11:34à peu près, c'est ça ?
11:35Plus de 100 000.
11:36C'est exceptionnel.
11:38Ça provoque un engouement.
11:38Ça fait un peu bourrage dur.
11:39On appelle les copains.
11:40Prenez votre carte et...
11:41Vous allez gagner ou pas ?
11:42C'est une vague.
11:43Si vous me le dites,
11:44faites un présage.
11:45Il y a un point d'interrogation.
11:46Vous allez gagner,
11:47point d'interrogation,
11:47Bruno Retailleau ?
11:48Je l'espère.
11:49Je pense qu'aujourd'hui,
11:50si l'élection avait lieu
11:51dans les jours prochains,
11:52je serais confiant.
11:53Mais ça a lieu dans un mois.
11:55Donc, je travaille.
11:56J'essaie de faire un maximum
11:57de meetings,
11:58de réunions publiques.
11:58Et ce que je vois,
11:59c'est qu'il y a une ferveur
12:00et que les salles sont pleines.
12:02Donc, c'est déjà un bon indice.
12:03Merci beaucoup, Bruno Retailleau,
12:04d'être venu sur RTL ce matin.
12:05Vous restez avec nous ?

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