Aston Villa 3-2 PSG : le débrief complet de la qualif' dans la douleur des Parisiens

RMC Sport

Gilbert Brisbois, Daniel Riolo et Emmanuel Petit reviennent sur la qualification du PSG pour les demi-finales de la Ligue des champions, malgré sa défaite 3-2 sur la pelouse d'Aston Villa ce mardi en quart de finale retour.

Transcript

00:00:00Bonsoir à tous, l'Aftore continue jusqu'à minuit et demi sur RMC, sur Afterfoot TV, en direct évidemment, tout ça avant la libre-antenne.

00:00:09Jusqu'à 1h30 du matin, l'Aftorella, premier podcast de France, première radio de France plus que jamais, on en reparlera tout à l'heure.

00:00:16Le 32-16 est ouvert et Daniel Riolo vous attend. Daniel, bonsoir.

00:00:18Bonsoir les amis.

00:00:23Malie Petit est là également, l'homme de la Ligue des Champions. Salut, bonsoir tout le monde.

00:00:30On a beaucoup de maillots du PSG ce soir dans le public. Ils ont bien un peu de supporters qui étaient chauds.

00:00:35Tout à l'heure, on va vous accueillir pour certains d'entre vous pour analyser le match ensemble, bien sûr.

00:00:40Aston Villa-Bapparie 3-2, mais le PSG est qualifié pour les demi-finales pour la quatrième fois en six ans, on y reviendra.

00:00:45Et puis l'autre match n'est pas tout à fait terminé, Edgar Groslo entre Dortmund et Barcelone. Salut Edgar.

00:00:50Salut Gilbert, salut tout le monde. Ça vient de se terminer et ça passe dans la douleur pour l'OFC Barcelone qui perd trois ans ce soir.

00:00:57Le triplé de Guirassi met donc la victoire au score cumulé 5 à 3 dans ce quart de finale en faveur du FC Barcelone.

00:01:05On en reparlera tout à l'heure à minuit de gare avec Polo Breitner.

00:01:08Bien sûr, le 32-16 est ouvert. On est parti pour une grande soirée de Ligue des Champions.

00:01:14Daniel, Manu, c'est parti avec les trois points comme de coutume.

00:01:18Le premier point, c'est l'émotion et cette seconde période qui a jeté une espèce d'angoisse terrible dans le camp parisien.

00:01:33Une angoisse qu'on n'avait certainement pas prévue.

00:01:36Le deuxième point, c'est l'homme du match de Naruma.

00:01:39C'est celui qui sauve le PSG.

00:01:41Et le troisième point, c'est marrant parce que j'en parlais hier soir, de la fameuse salade de regrets.

00:01:47Et je disais, pour une fois, ça va peut-être être un adversaire d'un club français qui va la manger.

00:01:52Pardon, Arsenal.

00:01:53Aston Villa peut la manger.

00:01:54Calme-toi.

00:01:54Aston Villa peut la manger parce qu'entre son attitude et sa tactique au match allé et l'inefficacité du soir,

00:02:03je pense qu'Aston Villa peut nourrir certains regrets qui emmèneront d'autres points à développer sur le bilan global de ce PSG dans ce quart de finale.

00:02:13Je ne sais pas si c'est bon signe ou pas bon signe pour la demi.

00:02:16Il faudra analyser ça quand même.

00:02:18Est-ce qu'ils ne sont pas redevenus un petit peu plus humains, les Parisiens, ce soir, alors qu'on les voyait surhumains depuis la mi-janvier ?

00:02:23Mon premier point, c'est les deux équipes, Barça et le PSG, qui avaient pris un bel ascendant au match allé et qui ont eu peur, qui ont tremblé jusqu'à la fin.

00:02:33Mon deuxième point, c'est celui de Daniel.

00:02:36Donnarumma a fait deux ou trois parades exceptionnelles qui a permis justement aux Parisiens de pouvoir se qualifier.

00:02:43Mon troisième point, c'est l'incompréhension totale qu'après avoir mené 2-0 au bout de 21 deux jeux, tu mènes 5-1 sur les deux matchs.

00:02:51D'un seul coup, les joueurs tombent dans la suffisance et l'arrogance et se permettent justement de retomber dans les travers qu'on ne pensait pas revoir.

00:03:00J'ai revu en fait les travers du Paris Saint-Germain que je voyais ces dernières années.

00:03:04Quand il y avait justement un problème mental sur le terrain, d'un seul coup, les choses s'inversent complètement.

00:03:10Mais à cause de la facilité, j'ai encore cette talonnade de Vitinha dans la surface de réparation, les manquements dans les marquages.

00:03:17Une équipe qui a douté énormément.

00:03:20Mais il y a même trouille.

00:03:21Mais oui, mais on a...

00:03:22C'est de la trouille.

00:03:22Là, tu as peut-être...

00:03:23Sinon, tu as un deuxième point ou...

00:03:24Moi, j'ai vu de la... Non, j'ai vu de la trouille.

00:03:26Si, le deuxième point, je te l'ai dit, c'est Donnarumma.

00:03:27C'est le troisième.

00:03:28Troisième point, c'est celui-là.

00:03:30On avait pointé du doigt, justement, la force mentale.

00:03:33C'était un peu long.

00:03:34La force mentale, justement.

00:03:35Il m'a perdu.

00:03:36Non, la troisième point, c'est la force mentale qu'on a pointé, le changement, à la fois dans l'effectif et individuellement.

00:03:42Cette force mentale qu'affichaient les Parisiens depuis pas mal de semaines, pas mal de mois,

00:03:46assez écroulée, alors qu'ils avaient, sur les deux matchs, 5-1.

00:03:49Et j'ai vu de la peur chez les Parisiens.

00:03:51Je ne suis pas complètement d'accord là-dessus.

00:03:52On en reparlera.

00:03:53On va en reparler.

00:03:54Je précise que d'ici minuit et demi, on fera également un point complet sur ce qui s'est passé

00:03:57aujourd'hui dans les réunions de la Ligue, avec le conflit avec Dazone qui continue.

00:04:02On vous expliquera tout.

00:04:03C'est terminé dans la fin de saison.

00:04:05Alors, pour l'instant, il n'y a rien de terminé.

00:04:06Pour l'instant, la décision est repoussée.

00:04:09Je vous expliquerai tout tout à l'heure, ce qui s'est passé en coulisses, notamment.

00:04:12Ce sera tout à l'heure.

00:04:14En fait, pour démarrer de façon un peu plus globale sur les statuts de favoris,

00:04:17on pensait Barcelone aussi ultra-favori dans notre match.

00:04:20Ils ont aussi tremblé, les barils barcelonais.

00:04:21Paris aussi.

00:04:23Évidemment, cette soirée, elle a un peu rebattu, peut-être.

00:04:25Elle montre qu'il n'y a pas d'équipe ultra-dominatrice.

00:04:28Alors, tu veux démarrer par ce qui était mon point 3.

00:04:32C'est qu'est-ce qu'on doit penser de ce PSG à ce match-là, sachant qu'on le pensait...

00:04:37Largement au-dessus.

00:04:38Largement au-dessus et qualifié d'avance avant même de jouer.

00:04:43Et encore plus après une demi-heure, quand il mène 2-0.

00:04:47Et que ce Aston Villa dégage une sorte de faiblesse qui est anormale à ce niveau de la compétition.

00:04:53Où tu te dis, c'est l'invité surprise de ce quart de finale, grâce à une phase de poule qui lui a permis de terminer top 8, d'avoir un huitième.

00:05:00Bref, de se retrouver là.

00:05:01Pas par hasard, mais pas loin.

00:05:03En tout cas, pas comme une équipe forte du plateau des quarts.

00:05:08Et la façon dont ça bascule, peut-être...

00:05:14Il va y avoir plusieurs façons de voir ça.

00:05:18Selon moi, le message très très fort qu'avaient envoyé les Parisiens depuis la victoire contre City,

00:05:22c'était justement un statut de favori et un jeu qui commençait à faire peur un peu partout en Europe.

00:05:27Avant, le PSG en Europe, honnêtement, même dans les années précédentes, ils n'impressionnaient pas grand monde.

00:05:31On disait un procès-année du monde entre septembre et décembre et puis après, beaucoup moins parce que tout le monde parlait toujours de leur caprice,

00:05:38de leur mental défaillant.

00:05:40Là, ils dégageaient tout autre chose.

00:05:42Est-ce que ce soir, en ayant perdu, et de cette façon-là, pas comme ils ont perdu contre Liverpool en se faisant braquer au match allé,

00:05:49en se faisant bousculer sur une seule mi-temps pour prendre trois buts...

00:05:52Sur une heure de jeu, carrément.

00:05:53Est-ce que le message que tu envoies au moment des demi-finales où ils arrivaient en favori,

00:05:58c'est pas si c'est Arsenal ou le Real.

00:06:01Bon, finalement, ils sont comme tout le monde.

00:06:03Si on leur rentre vraiment dedans, si on les bouscule, il va y avoir moyen de faire quelque chose.

00:06:08Alors qu'il y a deux jours, tu regardais les reportages un peu en Europe,

00:06:11et alors je ne te dis même pas en France où c'était fait d'artifice permanent,

00:06:14ils étaient devenus injouables.

00:06:16Donc peut-être, comme tu dis Gilbert, que je ne sais pas si ça rebat les cartes,

00:06:19mais en tout cas, ça peut peut-être aussi, il va y avoir une théorie,

00:06:22il y a des gens qui vont dire, ça peut ramener le PSG un peu les pieds sur terre,

00:06:25et de se dire, il n'y a rien de facile, il faut faire attention.

00:06:29Les deux visions vont être acceptables, en fait.

00:06:32Moi, j'ai vu de la peur, quand même.

00:06:34Mais je ne vois pas où tu as vu de la peur.

00:06:35De la peur, parce que quand tu as autant de maîtrise sur les 20 premières minutes de jeu,

00:06:41et que tu mènes 5-1 sur les deux matchs,

00:06:44et que d'un seul coup, tu commences à tomber dans la facilité,

00:06:47et une certaine arrogance justement dans ton jeu,

00:06:49et que tu en oublies les principes qui ont fait ta force pendant tellement de semaines,

00:06:52et que en revenant au score, en réduisant le score juste avant l'habitant,

00:06:57et en accentuant justement le score en deuxième période,

00:07:01j'ai vu des Parisiens, la moitié de l'équipe se cacher.

00:07:04Regarde, le nombre de fois qu'ils ont balancé derrière,

00:07:07alors qu'avant, on prenait le ballon, on sortait même sous pression.

00:07:10Si vraiment ils n'avaient pas eu peur, ils auraient montré ce caractère-là,

00:07:13ils ne l'ont pas montré.

00:07:14L'adversaire a le droit d'exister, un nul, l'adversaire a le droit d'exister.

00:07:16Oui, non, mais il n'y a pas de souci,

00:07:18Assondi-là a fait une super deuxième mi-temps.

00:07:19Non, mais il n'y a pas de souci là-dessus,

00:07:21mais je te dis, j'ai vu des Parisiens trembler.

00:07:24J'ai vu des Parisiens avoir peur d'avoir peur que les fantômes du passé

00:07:29revenaient progressivement sur le terrain, tu vois.

00:07:32Ils n'avaient pas chez tout le monde.

00:07:34Mais bien sûr que oui, Daniel, c'était flagrant.

00:07:37Ils balançaient en permanence, ils ne savaient même plus de construire,

00:07:39ils n'arrivaient même plus à sortir un ballon,

00:07:41ils n'arrivaient même plus à contrer les vérités offensives.

00:07:45Ils flippaient les mecs.

00:07:46La preuve, tous les supporters parisiens flippaient également.

00:07:49Parce qu'ils ressentaient exactement la même chose.

00:07:53À aucun moment, ils ont vu les Parisiens sur le terrain

00:07:56leur envoyer des signaux positifs en disant,

00:07:58quoi qu'il arrive, ça va passer, il n'y aura pas de problème.

00:08:00On a tremblé jusqu'à la dernière minute,

00:08:02jusqu'à la reprise de volet qui a été sauvée.

00:08:04C'est la bien du PSG, ce genre de choses-là.

00:08:06Mais oui, mais c'est des choses qu'on ne voyait plus.

00:08:08On ne pensait plus revoir du côté du Paris Saint-Germain.

00:08:11S'il n'avait pas corrigé certaines choses

00:08:13justement dans l'approche mentale,

00:08:15je pense qu'il le prenait, le quatrième but.

00:08:17S'il n'y a pas eu un Donnarumma, je pense qu'il repartait.

00:08:20Ok, Manu.

00:08:21Alors tu mènes 5-1 au bout de 20 minutes de jeu.

00:08:24Ok, Manu, mais Donnarumma,

00:08:25qui a quand même, lui aussi,

00:08:27fait partie de la bande des losers

00:08:29à être défaillant dans les grands moments.

00:08:32Là, ce soir,

00:08:33le fait même qu'il soit à ce point sans vide.

00:08:35Il fait partie franc, il rate.

00:08:38Je sais bien, mais le fait que Donnarumma

00:08:39fasse ses arrêts et affiche cette félicité,

00:08:42c'est un message plutôt positif.

00:08:44Tu peux également compter sur lui.

00:08:46Daniel, tu es le premier à dire

00:08:47que quand le gardien est le meilleur de ton équipe,

00:08:50c'est qu'il y a un problème quelque part.

00:08:51Je ne te dis pas qu'il n'y a pas de problème.

00:08:52Et là, on parle du Paris Saint-Germain

00:08:53qui a écrasé Aston Villa dans le jeu

00:08:55sur le match allé

00:08:56et qui était largement favori

00:08:58même à Aston Villa.

00:08:59Je ne dis pas qu'il n'y a pas de problème.

00:09:00Je te dis, je conteste un peu

00:09:03la théorie de la peur.

00:09:04Ce n'est pas comme les autres années.

00:09:05Je pense que de ce côté-là,

00:09:06j'ai vu des joueurs flipper, moi.

00:09:08Défensivement, c'était du grand n'importe quoi.

00:09:10C'était à l'arraché.

00:09:11C'était made it, made it.

00:09:13On dégage quand le ballon arrive.

00:09:15Il n'y avait plus de maîtrise.

00:09:15Ça veut dire que tu balances

00:09:16parce que l'autre te presse.

00:09:17Il n'y avait plus de maîtrise, Daniel.

00:09:19Il flippait les mecs.

00:09:20Il n'y avait plus de maîtrise,

00:09:21mais tu ne vas pas tout maîtriser

00:09:22dans un quart final retour.

00:09:23C'est ce que je te dis.

00:09:24Il sentait possiblement

00:09:25que les démons du passé revenaient.

00:09:27Tu ne vas pas tout le temps maîtriser.

00:09:30Les démons, tu vois.

00:09:31Je ne sais pas.

00:09:33Je veux croire que pas mal de choses

00:09:35ont quand même été chassées.

00:09:36En tout cas, que ça leur serve de leçon.

00:09:38Parce qu'à 20 minutes de jeu,

00:09:39quand ils menaient 5-1 et 2-0,

00:09:41qu'il n'y avait qu'une seule équipe

00:09:42sur le terrain,

00:09:42ils ont arrêté de jouer.

00:09:43Ils sont tombés dans l'arrogance.

00:09:45On ne pensait pas justement

00:09:46que cette équipe dégage de l'humilité

00:09:48un travail collectif.

00:09:49Mais tu fais dur, là.

00:09:49Ils sont qualifiés.

00:09:51Arrogants, peureux.

00:09:52Sur ce match-là,

00:09:53j'ai vu de l'arrogance.

00:09:54Sur des gestes défensifs,

00:09:56des replacements défensifs aléatoires,

00:09:58des talonnades

00:09:59dans ta propre surface de réparation.

00:10:01Tu voulais qu'ils se baladent complètement

00:10:03pour dégager de la...

00:10:04Daniel, tu peux me rappeler

00:10:05les 20 premières minutes ?

00:10:06Mais d'accord.

00:10:07Ils les ont mystifiés.

00:10:08Même le public n'était plus là.

00:10:11Laisse-les exister.

00:10:12L'adversaire a été bon.

00:10:13Mais je ne dis pas le contraire.

00:10:15D'ailleurs, on l'a dit en avant-match.

00:10:17Aston Villa, moi qui suis la première ligue

00:10:18depuis X années,

00:10:19et je vois Aston Villa

00:10:20maltraité à chaque fois les grands,

00:10:22d'Angleterre

00:10:23et certaines grandes équipes d'Europe

00:10:24cette année à domicile.

00:10:26Je savais que ce ne serait pas un match facile.

00:10:27J'avais prononcé qu'il y avait un 2-2.

00:10:29Mais je ne pensais pas

00:10:30avoir une telle dégringolade

00:10:32après avoir mené 2-0.

00:10:33Moi, je pense que ceux qui sont

00:10:34le plus critiquables sur le match,

00:10:36après, on trouvera des choses

00:10:37à redire à la prestat du PSG

00:10:39qui, sur la deuxième mi-temps,

00:10:40s'est vraiment fait marcher dessus.

00:10:42Mais moi, si je suis staff Aston Villa,

00:10:45supporter d'Aston Villa,

00:10:46journaliste anglais,

00:10:47moi, je les regarde,

00:10:48je dis la merde de match

00:10:49que vous avez voulu faire

00:10:49au match allé en étant tous derrière.

00:10:51C'est une tactique, ils l'ont dit

00:10:52même à l'dessus du match.

00:10:53Elle est complètement foireuse.

00:10:54Et ce soir, à l'approche de la rencontre

00:10:56où vous n'avez pas tout de suite été taquet,

00:10:59il suffisait que tu fasses

00:11:00sur les 180 minutes

00:11:03complètement la moitié,

00:11:05tu rivalisais beaucoup plus

00:11:06avec le PSG.

00:11:07Eux, ils ont fait 40%.

00:11:09À 50%, je pense qu'ils rendaient

00:11:11le match du PSG encore plus dur

00:11:13avec l'énergie qu'ils sont capables

00:11:16de mettre, surtout sur un match retour.

00:11:18Moi, je dis qu'Aston Villa

00:11:19ne doivent s'en prendre qu'à eux-mêmes,

00:11:21les joueurs Paris.

00:11:23Bon, que ce soir,

00:11:24ils connaissent ce qu'ils ont peu connu

00:11:26finalement cette année,

00:11:27même dans la première phase.

00:11:28Alors, toi, tu es en train de me dire

00:11:29que c'est grâce aux qualités

00:11:31d'Aston Villa

00:11:32qu'on a tremblé jusqu'à la fin du match.

00:11:34Oui, je pense sur la deuxième mi-temps.

00:11:35D'accord.

00:11:36Donc, tu ne remets pas en question

00:11:37le fait que Paris Saint-Germain

00:11:38menant 2-0 après 20 minutes de jeu

00:11:40en ayant 5-1 sur les deux matchs,

00:11:42ils n'ont pas lâché le match.

00:11:43Ils n'ont pas lâché le match.

00:11:44Ils ont été...

00:11:45il y a un adversaire qui a fait...

00:11:47Rappelle-moi ce qui s'est passé

00:11:48à Anfield quand même au match retour

00:11:49où sur la première période,

00:11:50il y a eu je ne sais pas combien

00:11:51d'occasion de but de Liverpool.

00:11:54Heureusement, il y a eu toujours

00:11:55un défenseur ou un gardien de but.

00:11:56Tu ne vas pas te balader dans les mains.

00:11:57Mais c'est ce que je te dis, Daniel.

00:11:59Tu ne vas pas te promener.

00:12:00C'est ce que je te dis.

00:12:00Au contraire, c'est ça.

00:12:01Ils n'ont pas gagné 2-0 à Anfield

00:12:02au bout de 20 minutes de jeu.

00:12:03Qu'ils se qualifient de cette façon

00:12:04en souffrant.

00:12:05Ils ne l'avaient pas encore fait.

00:12:06Ils l'ont fait.

00:12:07Je ne sais pas.

00:12:07On pose la question au public

00:12:08pour savoir s'ils n'ont pas tremblé

00:12:09jusqu'à la fin.

00:12:10Mais eux, ils ont tremblé.

00:12:11Tout le monde a tremblé

00:12:13mais pas les joueurs sur le terrain.

00:12:14Prenons un peu de hauteur.

00:12:16Quatre demi-finales en 6 ans.

00:12:17C'est normal.

00:12:18Les gars, il faut être un peu...

00:12:18Pourquoi tu fais quatre demi-finales

00:12:20en 6 ans ?

00:12:20C'est ça la stat, non ?

00:12:21Non, parce que...

00:12:22Non, mais heureusement,

00:12:23maintenant, ils sont qualifiés.

00:12:252019, ils perdent en 8e.

00:12:27Finale en 2020.

00:12:29Demi-finale en 2021.

00:12:3022-23, il n'y a rien.

00:12:3224, il y a demi.

00:12:33Et cette année, il y a demi.

00:12:34Par contre...

00:12:37C'est magique.

00:12:38Non, non, mais 5 ans en 2017.

00:12:40Ça, j'aurais pu la faire aussi.

00:12:42Mais non, mais je ne l'ai pas fait.

00:12:43Je ne l'ai pas fait.

00:12:43Non, mais 2020-2025, j'ai compté.

00:12:45On va revenir sur le match.

00:12:46En tout cas, c'est un message

00:12:47à envoyer aux Gunners pour demain.

00:12:49Mais c'est quand même...

00:12:50C'est magnifique.

00:12:51Je veux dire, quel club français l'a fait ?

00:12:53C'était là hier soir,

00:12:54ce que j'ai dit hier.

00:12:55Là, maintenant, c'est fait.

00:12:56J'ai dit que la période,

00:12:58en dehors de 22-23,

00:12:59quand ils ont trouvé

00:13:00que c'était intelligent

00:13:01de faire jouer Messi,

00:13:02Neymar, Bappé ensemble,

00:13:03ce qui était une absurdité

00:13:04qu'on a maintes fois souligné,

00:13:06ça a du sens,

00:13:07non pas depuis cette année,

00:13:08depuis l'année dernière,

00:13:09mais là, on va encore dire

00:13:10que je charge des poux

00:13:11dans la tête de Lucien Riquel.

00:13:12Non, je veux dire,

00:13:12ça a du sens depuis 2020.

00:13:17Le fameux match

00:13:18contre Dortmund au Parc des Princes,

00:13:21parce qu'on parle du caractère,

00:13:22machin, oui,

00:13:22on progresse dans le caractère aussi.

00:13:24Mais ce soir-là,

00:13:25il y avait eu beaucoup de caractère.

00:13:26Après la défaite,

00:13:27on était d'ailleurs à Dortmund.

00:13:28Je me souviens qu'on était

00:13:28à ce match-là.

00:13:29Le retour, Stade vide,

00:13:30ici, pré-Covid,

00:13:31une semaine avant

00:13:33clé, le match au Parc

00:13:34quand il y a la fête dehors

00:13:35avec Cavani et toute la bande.

00:13:37Là, ce soir-là...

00:13:38Avec Louis Fernandez

00:13:39dans le public

00:13:40qui attrape le Covid.

00:13:41Ce soir-là, il y a déjà...

00:13:42Toi, tu n'as pas tremblé ce soir.

00:13:44Bon, OK, Manu.

00:13:45Je ne te dis pas

00:13:45que je n'ai pas tremblé,

00:13:46je te dis que c'est normal.

00:13:49Que c'est normal

00:13:49quand un adversaire

00:13:50en quart de finale,

00:13:51tu ne vas pas te balader.

00:13:52Je ne sais pas,

00:13:53tu as dit tout à l'heure

00:13:54que c'était l'invité surprise

00:13:55des quart de finale

00:13:56et que tu trouves normal

00:13:57que le PSG tremble

00:13:58alors qu'il mène 5-1

00:13:59au bout de 20 minutes de jeu.

00:14:02Enfin, je ne sais pas,

00:14:02c'est incohérent, mais bon.

00:14:03Bon, à venir.

00:14:04Julien Laurence

00:14:05qui sera avec nous.

00:14:06On va évidemment

00:14:08vous donner la parole

00:14:08à vous qui êtes ici

00:14:09ce soir

00:14:10pour revenir sur le match,

00:14:11l'évaluation

00:14:12dans quelques instants.

00:14:15On vous attend.

00:14:16J'aimerais juste

00:14:16qu'on démarre quand même

00:14:18pour reprendre le fil du match

00:14:19sur la compo de départ.

00:14:20Hier, Daniel,

00:14:21tu disais

00:14:21« Moi, je ne change rien ».

00:14:22Non, après,

00:14:23on avait dit

00:14:23« Mais si son optique… »

00:14:25Parce que Julien

00:14:25était intervenu pour dire

00:14:26« Mais si son optique,

00:14:28c'est de profiter des contres

00:14:29avec Barcola et sa vitesse,

00:14:31ça s'entendait parfaitement. »

00:14:32Ça a été concluant

00:14:33les 20 par minutes.

00:14:34Et ça a été surtout

00:14:35la première action.

00:14:36Mais après,

00:14:37tu peux également dire

00:14:38que Douai apporte…

00:14:39Puisque tu voulais

00:14:40de la maîtrise,

00:14:41que Douai apporte

00:14:42une maîtrise

00:14:42dans la conservation du ballon

00:14:43qui aurait également

00:14:45pu être utile plus tôt.

00:14:47Mais bon,

00:14:47ses choix…

00:14:48Un seul changement,

00:14:49Manu, c'est…

00:14:50Oui,

00:14:50à partir du moment

00:14:51où il a réduit son groupe

00:14:52à 12 grands matchs…

00:14:53Je me mets à la place

00:14:54de Luis Enrique.

00:14:55Quand je vois

00:14:56ce qui se passe sur le terrain,

00:14:57je me dis

00:14:57« Qu'est-ce que je fais ? »

00:14:58Je sors qui ?

00:14:59Et je mets Kanglingli ?

00:15:00Je mets Ramos ?

00:15:01Non, je ne change rien.

00:15:02Alors que mon équipe

00:15:04a joué dans mes derniers 30 mètres ?

00:15:07Non,

00:15:07il y avait un seul changement

00:15:08à faire.

00:15:09Ou alors après,

00:15:09il fallait faire des délires.

00:15:10Genre,

00:15:11tu mets un défenseur de plus.

00:15:12Mais je crois

00:15:12que ça n'aurait pas été bon pour faire ça.

00:15:13Tu aurais envoyé

00:15:13un mauvais signal

00:15:14à ton équipe

00:15:15si tu fais rentrer un défenseur.

00:15:16Exactement.

00:15:16Donc,

00:15:17ce n'était pas la chose à faire.

00:15:18Donc,

00:15:19bonne gestion de Luis Enrique.

00:15:20À partir du moment

00:15:20où il a réduit son groupe

00:15:21de cette façon

00:15:22et qu'on s'est réjoui

00:15:23qu'il ait enfin arrêté

00:15:24les dingueries

00:15:24pour mettre un…

00:15:25Après le mois,

00:15:25elle est vendu à première minute

00:15:26quand même.

00:15:26Ça lui a porté raison.

00:15:28À chaque transition,

00:15:30ils avaient quasiment

00:15:30une action de but.

00:15:31Ils ont scoré deux fois,

00:15:32ils auraient pu en mettre d'autres.

00:15:33Ça lui a donné raison,

00:15:34sa compo.

00:15:35Mais devant,

00:15:36oui,

00:15:37mais devant,

00:15:38je les ai quand même trouvés.

00:15:40Il y avait des possibilités.

00:15:42Bon,

00:15:42après,

00:15:42ils en ont quand même mis deux.

00:15:43Moi,

00:15:43c'est au milieu du terrain.

00:15:44Moi,

00:15:44c'est au milieu du terrain.

00:15:45Ça m'a surpris

00:15:46de voir à quel point

00:15:46les joueurs ont lâché

00:15:48mentalement.

00:15:50À commencer par Vitinha

00:15:51qui a été extraordinaire

00:15:52depuis pas mal de mois.

00:15:53Je l'ai trouvé très fébrile

00:15:55et encore une fois,

00:15:56j'en reviens,

00:15:57même si tu n'es pas d'accord.

00:15:58Il a flippé,

00:15:59le gars.

00:15:59Tiens,

00:16:00écoutez Dembélé,

00:16:01c'était sur Canal+,

00:16:02il y a quelques instants

00:16:03et apparemment,

00:16:05il ne se cache pas.

00:16:06Dembélé,

00:16:07on écoute.

00:16:08Il faut être exigeant,

00:16:09surtout dans ces matchs-là.

00:16:12On s'est rendu

00:16:13la tâche difficile,

00:16:15même si Aston Villa

00:16:16a mis beaucoup de pression.

00:16:18Ils ont des bons joueurs aussi,

00:16:19mais je pense qu'on s'est rendu

00:16:20la tâche très difficile,

00:16:22surtout en deuxième mi-temps

00:16:23où on s'est complètement relâchés.

00:16:24On s'est cru trop beaux.

00:16:25À 2-1,

00:16:26on a cru qu'on était déjà qualifiés,

00:16:28que c'était fini.

00:16:30Mais la Ligue des Champions,

00:16:30c'est comme ça.

00:16:31Tu peux tomber contre des équipes,

00:16:33juste devant leur public,

00:16:34avec un public chaud comme ça.

00:16:35Ils peuvent renverser le match,

00:16:36donc il va falloir être plus exigeant

00:16:38pour les demi-finales.

00:16:40Est-ce que c'est un match

00:16:40qui peut vous servir

00:16:41pour la suite ?

00:16:42Oui,

00:16:42il va nous servir énormément,

00:16:44surtout de ne pas se relâcher,

00:16:45de jouer les deux matchs

00:16:46à fond jusqu'à la fin.

00:16:49On va noter que

00:16:49on a la qualification,

00:16:52on est content pour ça.

00:16:53Maintenant,

00:16:53il va falloir se remettre au boulot

00:16:55parce que pour aller chercher

00:16:56ce trophée-là,

00:16:57il va falloir être très très exigeant.

00:16:58Oui,

00:16:59beaucoup de joie.

00:17:00Encore une fois,

00:17:00le Paris Saint-Germain

00:17:01ira en demi-finale.

00:17:03C'est bien pour le club,

00:17:05c'est bien pour tout le championnat aussi.

00:17:07On va essayer de faire le mieux

00:17:09pour aller en finale.

00:17:11Bon,

00:17:11il est assez lucide

00:17:12sur ce qui s'est passé.

00:17:12Mais ne dis pas qu'il a eu peur,

00:17:13il dit qu'ils n'ont pas été

00:17:14assez exigeants.

00:17:15Moi,

00:17:15ce que je comprends,

00:17:16c'est qu'il dit

00:17:16qu'ils ont fait preuve

00:17:17à la plus suffisance.

00:17:18Exactement,

00:17:18suffisante,

00:17:19facilité.

00:17:20C'est pas avoir peur,

00:17:21ça ne veut pas dire qu'il a eu peur.

00:17:21Un petit peu d'arrogance

00:17:22parce que quand tu mènes 5-1,

00:17:23tu penses que le match est plié,

00:17:25la qualifte est dans la poche ?

00:17:27Moi,

00:17:27je pense que c'est une vision d'homme

00:17:31qui a été sur le terrain

00:17:32et qui est trop auto-centrée sur toi.

00:17:36Tu fais une analyse

00:17:37par rapport à toi-même.

00:17:38Mais je suis désolé,

00:17:39l'adversaire,

00:17:40il existe,

00:17:41l'adversaire,

00:17:41il a le droit d'exister.

00:17:42Il a le droit de monter le curseur

00:17:44en deuxième mi-temps.

00:17:45Il a le droit de tout envoyer.

00:17:46L'entraîneur adverse

00:17:47a le droit de mettre,

00:17:48de changer.

00:17:49Il a fait énormément de changements.

00:17:50Il les a tous utilisés.

00:17:53Ça doit lui permettre,

00:17:54justement,

00:17:55d'être encore plus offensif,

00:17:58de rentrer encore plus

00:17:59dans la tranche de l'adversaire.

00:18:00Moi,

00:18:00la suffisance,

00:18:01à part cette action

00:18:02qui, c'est vrai,

00:18:02a marqué un peu les esprits

00:18:03et il a pris une soufflante

00:18:05quand il a fait ça,

00:18:05Vitina,

00:18:06avec cette petite talonnade.

00:18:07Le ballon n'a pas été perdu

00:18:08à ce moment-là.

00:18:10Je n'ai pas vu

00:18:10une arrogance

00:18:12ou une suffisance

00:18:12de fou.

00:18:13Il y a certaines actions,

00:18:15puisque Dembélé a répondu,

00:18:16où lui-même,

00:18:17ces derniers temps,

00:18:18il les aurait mieux joués

00:18:18parce qu'il était très efficace.

00:18:19Dembélé qui est sur le terrain,

00:18:20il te dit qu'il faut

00:18:21plus de rigueur.

00:18:23Ok,

00:18:23il peut mettre plus de rigueur,

00:18:24mais encore une fois,

00:18:26pardon,

00:18:26mais à ce que dit-là.

00:18:27Il était sur le terrain,

00:18:28il a bien senti les choses,

00:18:29quand même, non ?

00:18:31Non,

00:18:31je ne suis pas d'accord.

00:18:33C'est comme quand tu fais,

00:18:33tu joues un match de tennis,

00:18:35tu sors,

00:18:36tu as perdu.

00:18:36Non,

00:18:36mais là,

00:18:36ce n'est pas du tennis,

00:18:37c'est du foot.

00:18:37Parce que j'ai fait des fautes,

00:18:38parce que j'ai fait ça,

00:18:39parce que c'est la logique du sport.

00:18:40J'ai fait ci,

00:18:41j'ai fait ça,

00:18:41j'ai fait ça.

00:18:42Et l'adversaire,

00:18:42il a existé ou pas l'autre ?

00:18:43Le tennis,

00:18:44c'est du inconfraint

00:18:45la plupart du temps.

00:18:46Là,

00:18:46c'est un sport d'équipe.

00:18:47Tu veux qu'on parle de quoi ?

00:18:48Du basket ?

00:18:49À part du moment,

00:18:50on a un adversaire.

00:18:51L'adversaire,

00:18:51il n'existe pas.

00:18:52C'est ton avis,

00:18:53je ne suis pas d'accord avec toi.

00:18:54Mais l'adversaire,

00:18:54il n'existe pas nu.

00:18:55C'est ton avis.

00:18:56Mais bien sûr,

00:18:56je ne remets pas en question

00:18:57les qualités d'Aston Villa,

00:19:01mais ils ont été bien aidés

00:19:03par les Parisiens.

00:19:05Je suis désolé.

00:19:06Je ne crois pas.

00:19:06Bon, pause.

00:19:07Et ensuite,

00:19:07ils ont été aidés

00:19:08par eux-mêmes.

00:19:09Par eux-mêmes.

00:19:10Donc,

00:19:10c'est pour un invité surprise,

00:19:12tu penses qu'Aston Villa

00:19:13méritait de passer.

00:19:13En 2022,

00:19:14le Real est aidé par le PSG.

00:19:16C'est pas cohérent ce que tu dis,

00:19:17Daniel.

00:19:17C'est pas cohérent.

00:19:17Parce que le PSG,

00:19:19Donnarumma,

00:19:19les mecs ont baissé la tête.

00:19:20Ils ont été...

00:19:21Daniel,

00:19:21c'est pas cohérent ce que tu dis.

00:19:22Contre Manchester United

00:19:23en 2019,

00:19:24Manchester United a été aidé

00:19:25par le PSG.

00:19:26Mais je ne te parle pas

00:19:27des matchs d'avant.

00:19:28Mais pas ce soir,

00:19:29non.

00:19:29Ce soir,

00:19:30non.

00:19:30Le PSG n'a pas aidé Aston Villa.

00:19:31Aston Villa s'est aidé lui-même.

00:19:33Ah bon,

00:19:33à 2-0,

00:19:34ils avaient le match en main.

00:19:36C'était plié.

00:19:37Dembélé te dit

00:19:38qu'on est tombé dans la suffisance.

00:19:39Mais toi,

00:19:39tu penses que c'est parce

00:19:40qu'Aston Villa

00:19:41a été beaucoup supérieur

00:19:43au Paris Saint-Germain.

00:19:43Oui,

00:19:44sur la deuxième mi-temps,

00:19:44ils ont été largement au-dessus.

00:19:45Et pourquoi ?

00:19:47Comment ça ?

00:19:48Parce qu'ils ont mieux joué.

00:19:49Ils ont mieux joué.

00:19:49Parce qu'ils ont eu plus de volume.

00:19:51Explique-moi alors.

00:19:51Pendant les 25 premières minutes,

00:19:53ils ne sont pas existés.

00:19:54Et toi,

00:19:54tu es en train de me dire

00:19:55que d'un seul coup,

00:19:56il y a une baguette magique

00:19:58qui est arrivée.

00:19:58On se dit

00:19:58tiens,

00:19:59Aston Villa va être supérieur

00:20:00au Paris Saint-Germain.

00:20:01Alors que tu me dis

00:20:01tout à l'heure.

00:20:02Non,

00:20:02il n'y a pas le droit de prophétiser.

00:20:03Et on revient derrière

00:20:04avec vous ici.

00:20:05à ce que tu dis en fait.

00:20:06On va tout de suite

00:20:06à l'heure,

00:20:07messieurs l'âme.

00:20:09RMC jusqu'à minuit trente,

00:20:11l'Afterfoot.

00:20:12L'Afterilla jusqu'à minuit et demie.

00:20:14On est de retour

00:20:15ici dans notre grand studio

00:20:17de l'alcée en public

00:20:18avec Manu Petit,

00:20:19avec Daniel Riolo

00:20:20sur RMC,

00:20:21sur Afterfoot TV.

00:20:22Alors si vous nous suivez

00:20:23sur Afterfoot TV,

00:20:23soyez les bienvenus.

00:20:24Et puis si vous n'avez pas

00:20:25encore essayé,

00:20:26sachez qu'on est sur les Freebox,

00:20:28Canal 31,

00:20:29sur les SF Airbox,

00:20:30Canal 107,

00:20:30sur toutes les téléconnectées,

00:20:32LG,

00:20:33TCL,

00:20:34Samsung,

00:20:34dans quelques jours

00:20:35sur la plateforme RMC BFM Play,

00:20:37sur YouTube,

00:20:38bien sûr,

00:20:38sur Molotov

00:20:39et bientôt encore

00:20:40sur d'autres canaux.

00:20:41Donc allez,

00:20:42essayez Afterfoot TV.

00:20:43En plus,

00:20:43toute la journée,

00:20:44vous avez les podcasts

00:20:45de l'After,

00:20:46After Paris,

00:20:47After Angleterre,

00:20:48Italie,

00:20:49enfin bref,

00:20:49et tous les autres.

00:20:50J'ai le programme,

00:20:51je vous donnerai tout à l'heure

00:20:52les podcasts de demain,

00:20:54tiens,

00:20:54pour vous donner envie

00:20:55d'aller faire un tour

00:20:55sur Afterfoot TV.

00:20:58On accueille Mohamed et Tom,

00:20:59supporters parisiens

00:21:00qui sont ici avec nous.

00:21:01Mohamed,

00:21:01bonsoir.

00:21:02Bonsoir.

00:21:03Tom,

00:21:03bonsoir.

00:21:03Bonsoir.

00:21:04Ils ont des belles tenues,

00:21:05ils sont passés à la boutique.

00:21:08C'est bien,

00:21:08bravo les gars.

00:21:09Bon,

00:21:10vous avez tremblé

00:21:10comme a dit Manu,

00:21:12Tom ?

00:21:13Oui,

00:21:13on a eu très peur.

00:21:14La question étant de savoir

00:21:15est-ce que les joueurs

00:21:16ont eu peur ?

00:21:16Je ne sais pas.

00:21:17On peut en continuer

00:21:18à en parler,

00:21:18en tout cas nous,

00:21:19dans le public,

00:21:20on a eu très très peur

00:21:20pendant une bonne

00:21:21trentaine de minutes.

00:21:23Mohamed,

00:21:23pareil,

00:21:23t'as flippé ?

00:21:24Oui,

00:21:24on a eu totalement peur.

00:21:25Après,

00:21:25surtout qu'au début,

00:21:26on a mis de but,

00:21:28on était tranquille,

00:21:29certains sont allés manger

00:21:30et tout.

00:21:30Et au final,

00:21:31au retour des vestiaires.

00:21:32Vous étiez sur vos téléphones.

00:21:33Exactement.

00:21:34C'est fini,

00:21:34on a envoyé un message

00:21:35au Gopin,

00:21:35on est ailleurs.

00:21:36Et après,

00:21:37ça a repris de l'intérêt.

00:21:40Finalement,

00:21:40je pense que j'aurais aimé

00:21:41que ça reste comme c'était,

00:21:43du moins.

00:21:45Heureusement,

00:21:46quand même,

00:21:46on est qualifié.

00:21:47Mais il y a quand même

00:21:48eu un problème sur le match.

00:21:49On va revenir sur le match.

00:21:51Enfin,

00:21:51quand même,

00:21:51faites-vous plaisir.

00:21:52Vous voulez quoi,

00:21:52André ?

00:21:53Vous voulez que Mbappé

00:21:54remonte l'Arsenal demain

00:21:56et qu'Mbappé

00:21:56vienne au Parc des Princes ?

00:21:57Arsenal.

00:21:58Où vous voulez Arsenal ?

00:21:59Arsenal.

00:22:00Asensio,

00:22:00il a raté son face-à-face.

00:22:02Oui,

00:22:02j'ai eu le faire,

00:22:03j'ai eu le faire,

00:22:04j'ai eu le faire.

00:22:05C'est peut-être

00:22:06la plus grosse,

00:22:06celle-là.

00:22:07Ah non,

00:22:07celle de Conte-ça,

00:22:08quand il rate.

00:22:09En même temps,

00:22:09c'était tellement parisien

00:22:10de se faire planter

00:22:11par les Mbappé-t-appartiens.

00:22:13Et la reprise de volée

00:22:14en fin de match

00:22:15qui est sauvée

00:22:15quasiment sur la ligne.

00:22:17Ah non,

00:22:17mais ça,

00:22:17il y en a eu une tonne.

00:22:18Il y en a eu une tonne.

00:22:19Bon,

00:22:19Mohamed,

00:22:19donc Barça,

00:22:20Real ou Arsenal ?

00:22:28c'est ça,

00:22:28ils seront boostés.

00:22:29Non,

00:22:30je ne veux pas,

00:22:30surtout Mbappé,

00:22:31retour,

00:22:32il va vouloir marquer.

00:22:33Oui,

00:22:34ça c'est sûr.

00:22:35Il y a même des chances

00:22:35qu'il le fasse.

00:22:36Oui,

00:22:36grande chance,

00:22:37donc merci.

00:22:38Arsenal.

00:22:39Arsenault,

00:22:39tu dis quoi toi ?

00:22:40Sur les coups de pieds arrêtés,

00:22:41ça fait très très peur,

00:22:42Arsenal,

00:22:43mais on n'a jamais envie

00:22:44d'affronter le Real

00:22:45à aucun moment

00:22:46de cette compétition.

00:22:47Donc Arsenal,

00:22:48tous les jours.

00:22:49Après,

00:22:50ça ne sera pas simple.

00:22:51Après,

00:22:51on est en demi-finale

00:22:52de Tentic.

00:22:52Si ça s'est passé comme ça

00:22:54contre Aston Villa,

00:22:57oui,

00:22:58il y a quand même des chances

00:22:58que si c'est Arsenal,

00:22:59ce soit encore plus dur.

00:23:00Arsenal est une meilleure équipe

00:23:01qu'Aston Villa.

00:23:03Ça,

00:23:03c'est quand même

00:23:03le plaisir du supporter.

00:23:04Pendant 24 heures,

00:23:06tous les supporters parisiens

00:23:07vont être là,

00:23:07sereins,

00:23:08à attendre le match de demain,

00:23:09à le regarder

00:23:10plus ou moins sereinement.

00:23:11Ils sont tranquilles.

00:23:11Oui,

00:23:12là,

00:23:12tu attends l'adversaire.

00:23:14Si on fait un petit sondage

00:23:15dans le public,

00:23:16entre Arsenal et le Real,

00:23:17levez le bras

00:23:17ceux qui veulent Arsenal,

00:23:19voilà.

00:23:19Tout le monde.

00:23:20J'en étais sûr.

00:23:21En fait,

00:23:21tout le monde flippe de Mbappé.

00:23:22Vous avez tous peur.

00:23:23C'est ça la vérité.

00:23:24Ils ont peur

00:23:25de l'histoire du Real

00:23:26en Champions League.

00:23:27On me dit

00:23:28les arbitres avec le Real.

00:23:29C'est pas la Liga ici.

00:23:30C'est pour ça,

00:23:30c'est ce que je dis

00:23:31tout à l'heure.

00:23:32Si les Gunners

00:23:33ont certainement dû

00:23:35regarder les deux matchs,

00:23:36notamment celui du Paris Saint-Jean

00:23:36parce que c'est Aston Villa,

00:23:38ils ont dû se dire

00:23:38demain,

00:23:39ça peut nous arriver.

00:23:40Alors,

00:23:41pose une autre question

00:23:41et fais lever les mêmes bras.

00:23:44Mais votre kiff le plus grand,

00:23:46ce serait de sortir le Real

00:23:47ou Arsenal ?

00:23:49Qui vote le Real ?

00:23:50Bah oui.

00:23:51Tu vois,

00:23:54et là,

00:23:54quand tu parlais de peur,

00:23:56là tu l'as.

00:23:57C'est que t'as pas envie

00:23:58de jouer le Real

00:23:59parce que le Real

00:23:59te fait peur

00:24:00mais ton kiff le plus grand,

00:24:01ce serait de les taper.

00:24:02Moi,

00:24:02j'ai vu des joueurs

00:24:02avoir peur ce soir.

00:24:03Après,

00:24:03mon plus grand kiff,

00:24:04ce serait d'être en finale aussi.

00:24:06Pas tous,

00:24:06pas tous.

00:24:07Je mettrai en finale.

00:24:09Tous les joueurs,

00:24:10tous les joueurs

00:24:10n'ont pas eu peur

00:24:11du coup d'éparer ces gens.

00:24:12On est déjà en train

00:24:13d'évoluer un peu.

00:24:13Non,

00:24:13mais certains joueurs

00:24:15ont eu peur,

00:24:15ont disparu complètement

00:24:16de la circulation.

00:24:18Certains,

00:24:18je peux l'entendre.

00:24:19Mais Daniel,

00:24:19t'es en train de nous demander

00:24:20quelle équipe nous fait

00:24:21le plus peur d'un côté

00:24:22et quelle équipe

00:24:23on a envie de battre le plus.

00:24:25Forcément,

00:24:25l'équipe qui est la plus forte,

00:24:26on a envie de la battre le plus.

00:24:28Mais c'est aussi parce que

00:24:29le Real,

00:24:30honnêtement,

00:24:31tu ne crois pas

00:24:32qu'à un moment,

00:24:33ça fait toujours plaisir

00:24:34de régler deux,

00:24:35trois comptes.

00:24:35Bien sûr.

00:24:36Je suis d'accord

00:24:36qu'on préfère battre le Real.

00:24:38Mais par rapport à qui,

00:24:39le Real ou Mbappé ?

00:24:40Non,

00:24:40par rapport au Real.

00:24:41Le Real,

00:24:41ils t'ont quand même fait mal.

00:24:43si on peut faire une pierre de goût.

00:24:44Mbappé,

00:24:45pour moi,

00:24:45c'est une légende du club.

00:24:46Mbappé,

00:24:47pour moi,

00:24:47c'est une légende du club.

00:24:48On a un supporter du PSG

00:24:49qui est encore positif

00:24:51pour Mbappé,

00:24:52c'est rare.

00:24:52Mbappé,

00:24:52c'est une légende du club.

00:24:53C'est une meilleure

00:24:53de l'histoire d'histoire d'Histoire.

00:24:55Merci Mohamed.

00:24:55Franchement,

00:24:56je ne tacherai jamais sur lui.

00:24:57Je vous souhaite bonne chance

00:24:58où il est.

00:24:59Sauf contre le PSG.

00:25:00Sauf contre nous,

00:25:01évidemment.

00:25:02Il a raison.

00:25:03En plus,

00:25:04Ascension avait marqué

00:25:05L'aurie a accepté

00:25:06et c'était définitif

00:25:10que vous ne pourriez pas

00:25:10revenir au club.

00:25:11On a même oublié

00:25:12qu'il est au PSG.

00:25:12Tu t'en souviens,

00:25:13toi ?

00:25:14Mbappé,

00:25:14je ne peux pas.

00:25:15Il a fait peur quand même

00:25:15sur son club.

00:25:16Oui, oui, oui.

00:25:17Pour te dire celui-là,

00:25:18il...

00:25:18En fait,

00:25:19on l'a vu

00:25:19que c'était lui

00:25:20qui partait.

00:25:21On savait que ça allait au fond.

00:25:21On sait tous dire.

00:25:22Heureusement,

00:25:22on ne s'y est pas allé.

00:25:24Une nouvelle fois,

00:25:25j'ai envie qu'on prenne

00:25:26un peu de la perspective

00:25:27et qu'on profite

00:25:29un peu de la qualif.

00:25:30Tom Mohamed,

00:25:31je vous pose

00:25:31une deuxième question.

00:25:32Est-ce que ce soir,

00:25:33vous vous dites

00:25:34que le PSG,

00:25:34cette année,

00:25:35ça peut vraiment être la bonne ?

00:25:36Ou alors,

00:25:36est-ce que vous avez encore

00:25:37des doutes ?

00:25:37Je pense qu'après ce match,

00:25:38ils vont plus le dire.

00:25:40Mohamed, vas-y.

00:25:41Vas-y, Mohamed.

00:25:42Moi, personnellement,

00:25:43je pense que oui,

00:25:44mais j'ai toujours un problème.

00:25:46C'est qu'il nous manque

00:25:48un neuf, en fait.

00:25:48Je pense vraiment

00:25:49qu'il nous manque un neuf.

00:25:49Aujourd'hui,

00:25:50on a eu...

00:25:51J'ai regardé tout à l'heure

00:25:51les stats,

00:25:52on a quand même

00:25:52plus de 60% de possession.

00:25:54On a deux arrières

00:25:56super soniques

00:25:57qui vont super vite,

00:25:57mais derrière,

00:25:58il n'y a personne au centre.

00:25:59Donc, Dembélé,

00:26:01ok, très bien,

00:26:01il est neuf,

00:26:02mais il n'est pas neuf de formation.

00:26:03Enfin, il joue neuf,

00:26:04mais il n'est pas neuf de formation.

00:26:05Toi, t'aimerais un vrai

00:26:05neuf buteur ?

00:26:06Oui.

00:26:07T'aimerais un Levan Dovski ?

00:26:08Même pas forcément.

00:26:09On a Rameau sur le...

00:26:11Bon, visiblement,

00:26:11il ne revient pas.

00:26:12Mais là, aujourd'hui,

00:26:12tu ferais la compo autrement,

00:26:15sachant que Dembélé

00:26:16te colle plus de 30 buts,

00:26:19qu'il fait un pressing

00:26:20qui est hyper utile à l'équipe

00:26:22et que le jeu, maintenant,

00:26:23est rodé de cette façon-là,

00:26:25que ça voudrait dire,

00:26:27si tu mettais un oeuf,

00:26:28que soit il faut te passer

00:26:29de Doué,

00:26:31soit de Gvara,

00:26:32que les deux...

00:26:32Bon, Gvara, ce soir,

00:26:33n'est pas très bon,

00:26:34mais depuis qu'il est là,

00:26:35il est quand même

00:26:35assez extraordinaire,

00:26:36que Doué,

00:26:37la révélation des deux,

00:26:39trois derniers mois,

00:26:40qu'il est à chaque fois

00:26:41sur le terrain éblouissant,

00:26:44là, changer quelque chose,

00:26:46là, maintenant, non.

00:26:47Là, maintenant,

00:26:48tu vas au bout

00:26:48avec cette équipe,

00:26:49avec tes 13 joueurs,

00:26:50parce que le 11

00:26:51qui a démarré,

00:26:52plus Doué et Zaire Emery,

00:26:54et puis c'est tout,

00:26:55l'effectif,

00:26:56on l'a compris,

00:26:57c'est circonstruit maintenant,

00:26:58la tactique,

00:26:58on la comprend,

00:26:59tout est rodé,

00:27:00ça tourne,

00:27:01maintenant,

00:27:01soit tu vas au bout

00:27:02comme ça,

00:27:03soit pas...

00:27:03La métamorphose de Dembélé,

00:27:05je veux dire,

00:27:05on parle de lui

00:27:06pour le ballon d'or,

00:27:07si jamais il va jusqu'au bout

00:27:08avec le Paris Saint-Germain,

00:27:09donc tu voudrais mettre

00:27:10un autre avancent

00:27:10à sa place,

00:27:11moi, mon problème,

00:27:12c'est quand tu n'as pas de neuf,

00:27:13mais là,

00:27:14maintenant,

00:27:14tu en as un,

00:27:15parce que lui,

00:27:16il joue vraiment...

00:27:16Il décroche,

00:27:17ok,

00:27:17mais il joue quand même là,

00:27:19il fait pas ici,

00:27:20il marque des buts,

00:27:20mais Lewandowski aussi,

00:27:21il décroche,

00:27:22il est peut-être un peu moins mobile,

00:27:24ça c'est vrai,

00:27:24un peu moins mobile,

00:27:25mais bon...

00:27:26Du but,

00:27:26j'ai quand même l'impression

00:27:27qu'il a du mal,

00:27:28à l'aller,

00:27:28on n'oublie pas,

00:27:29mais il y a quand même

00:27:29deux buts

00:27:30qui sont des exploits individuels,

00:27:31c'est que du coup,

00:27:31en fait,

00:27:32avec cette façon de fonctionner,

00:27:34je peux me tromper,

00:27:35de toute façon,

00:27:35je ne suis pas coach,

00:27:36donc bon,

00:27:36mais à l'aller,

00:27:39on a deux buts

00:27:40qui sont exceptionnels,

00:27:40un Kvara,

00:27:41un Doué,

00:27:42et un qui est sur une contre-attaque

00:27:43parce qu'Aston Villa a lâché,

00:27:45donc si on se base

00:27:47sur ce genre de match

00:27:47où on a 60% de position,

00:27:49ce qui sera le cas souvent

00:27:50vu l'équipe qu'on a

00:27:51et surtout le coach qu'on a...

00:27:52Peut-être moins contre Arsenal.

00:27:53Peut-être moins contre...

00:27:53Ou même le Real aussi d'ailleurs,

00:27:54mais on doit...

00:27:55Donc,

00:27:56j'ai l'impression que

00:27:56109,

00:27:57on se base du coup

00:27:58sur nos individualités,

00:28:00on en a pas mal,

00:28:01ça peut le faire.

00:28:02Duolat l'avait compris d'ailleurs.

00:28:04Oui.

00:28:04En même temps,

00:28:07c'est contre ça aussi,

00:28:08ça a fait beaucoup

00:28:08de nos débats cette année.

00:28:11Évidemment,

00:28:11la promotion du jeu collectif,

00:28:14elle est formidable,

00:28:15mais moi,

00:28:16je tenais toujours

00:28:17et je tiens toujours

00:28:18à insister,

00:28:20tu vas gagner

00:28:20une grande compétition

00:28:21parce que tu auras

00:28:22un ou deux mecs

00:28:23hors du commun.

00:28:24Ce soir,

00:28:24le mec un peu

00:28:25qui sort du lot,

00:28:26c'est Donnarumma,

00:28:27mais dans les autres matchs,

00:28:29oui,

00:28:29ce sera parce que Dembélé

00:28:31sera devenu la star de l'équipe.

00:28:33Le côté

00:28:33que j'appelle en rigolant

00:28:35le football communiste,

00:28:36moi,

00:28:36je n'y crois pas à ça.

00:28:37À un moment ou à un autre,

00:28:38tu vas avoir une tête

00:28:39qui va dépasser.

00:28:41C'est pour ça

00:28:41que je conteste,

00:28:44le football,

00:28:45il est un peu comme ça quand même.

00:28:48J'étais en train de dire,

00:28:49oui,

00:28:50que tu aurais très bien

00:28:51pu développer

00:28:52un jeu collectif

00:28:53de cette façon

00:28:53avec Mbappé,

00:28:55mais pas avec Mbappé,

00:28:56Neymar et un autre.

00:28:57Oui,

00:28:57avec un gars.

00:28:58Et c'est pour ça

00:28:58que le Real ne marche pas

00:28:59avec Vinicius,

00:29:00Mbappé,

00:29:01c'est l'accumulation,

00:29:03c'est la façon

00:29:03dont tu mets en place

00:29:05les choses.

00:29:05Mais tu gagneras

00:29:06parce que tu auras

00:29:07un mec hors du commun.

00:29:09Après,

00:29:09que ce soit un poste d'attaquant,

00:29:11regarde,

00:29:11Manchester City,

00:29:12ils ont réussi

00:29:12et c'est même un 6

00:29:13qui a fini ballon d'or.

00:29:14Mais c'était un mec

00:29:15qui a rayonné

00:29:17et il y a toujours un gars

00:29:18qui te met 30 buts,

00:29:1935 buts

00:29:20dans l'équipe qui gagne,

00:29:21qu'on le veuille ou non.

00:29:22Tom,

00:29:22toi,

00:29:22tu t'estimes

00:29:23que le PSG,

00:29:24désormais,

00:29:24c'est l'année ou jamais ?

00:29:26Tu voulais prendre

00:29:26un peu de recul.

00:29:27On a cette analyse

00:29:28footballistique,

00:29:29on peut être d'accord,

00:29:30pas d'accord.

00:29:30Moi,

00:29:30je pense que le trio

00:29:31qui est en vérité

00:29:31un quatuor offensif

00:29:32aujourd'hui a tout à fait

00:29:34sa place.

00:29:34Il ne faut pas le changer,

00:29:35je pense.

00:29:35Il était inenvisageable,

00:29:36nous,

00:29:37à 5 minutes de la fin.

00:29:37On a oublié

00:29:38qu'il était Gonzalo Ramos.

00:29:39Il était dans le public.

00:29:40Hier soir,

00:29:40on se demandait même

00:29:41s'il était encore là.

00:29:42Voilà,

00:29:42c'est la question.

00:29:42je n'écoutais pas

00:29:44le Rafter pour une fois.

00:29:44J'étais battu

00:29:45mais apparemment,

00:29:46vous le faisiez.

00:29:48La vraie question aussi

00:29:49qu'il faut se poser

00:29:49avec le PSG,

00:29:50elle n'est pas que

00:29:51d'ordre footballistique,

00:29:52elle est d'ordre

00:29:52psychanalytique,

00:29:53psychologique.

00:29:55Aujourd'hui,

00:29:56est-ce que le PSG...

00:29:57Tu as perdu des...

00:29:57Non,

00:29:58c'est l'interesse.

00:29:59Non,

00:30:00mais c'est la question

00:30:00qu'on se posait tout à l'heure.

00:30:01C'est-à-dire,

00:30:02est-ce que le PSG

00:30:03est sorti de ses démons

00:30:06du passé ?

00:30:07Tu le disais tout à l'heure,

00:30:08Daniel,

00:30:09tu as raison,

00:30:09Donnarumma est en forme

00:30:11ce soir parce qu'il s'est

00:30:12passé quelque chose

00:30:13aussi pour lui mentalement

00:30:14mais je pense pour le collectif

00:30:15même si je trouve

00:30:15que la charnière centrale

00:30:16a de grandes difficultés.

00:30:18La question est,

00:30:19est-ce qu'aujourd'hui,

00:30:20c'est un effectif très jeune,

00:30:21c'est la première fois

00:30:22que tu es dans cette situation

00:30:23où tu as de l'avance

00:30:24face à une équipe

00:30:25qui est plus faible

00:30:26sur le papier ?

00:30:27Est-ce qu'aujourd'hui,

00:30:28tu as engagé

00:30:29de l'expérience suffisante

00:30:33pour te dire

00:30:33que tu as encore passé

00:30:34un nouveau palier mental ?

00:30:35Ça, c'est encore autre chose.

00:30:36Tu as raison,

00:30:37mais ça,

00:30:37c'est encore autre chose.

00:30:38Mais il faut que tu sois

00:30:39mentalement bon

00:30:39dans tous les scénarios

00:30:40et tu seras peut-être,

00:30:42imaginons que tu joues Arsenal

00:30:43dans trois semaines, un mois,

00:30:45tu seras peut-être

00:30:46en train de gagner

00:30:46avec trois buts d'avance.

00:30:47C'est possible.

00:30:48Il faudra que tu saches

00:30:48gérer ces situations-là.

00:30:50Est-ce que tu es

00:30:50en capacité de le faire ?

00:30:51Le Paris Saint-Germain

00:30:52n'a pas été dans la situation

00:30:53pour le faire.

00:30:54Il l'a fait ce soir,

00:30:56non sans mal.

00:30:57Je pense qu'il a progressé

00:30:59dans la tête.

00:31:00Il a encore progressé ce soir

00:31:01malgré la défaite

00:31:02à Villaparque.

00:31:04C'est vrai.

00:31:04Mais moi, ce soir,

00:31:05je pense qu'à eux,

00:31:06ça peut leur faire du bien.

00:31:07Le seul point négatif,

00:31:09c'est le message envoyé

00:31:09aux autres.

00:31:10Si tu es Arsenal,

00:31:11parce qu'en plus,

00:31:11tu connais bien

00:31:12Aston Villa,

00:31:12il joue dans ton championnat.

00:31:14Si tu te qualifies

00:31:14demain contre le Real,

00:31:16il y a 24h, 48h,

00:31:18si le PSG avait fait

00:31:19le match que Manu

00:31:20aurait souhaité voir,

00:31:22à savoir,

00:31:23après le 2-0,

00:31:24continuer dans la maîtrise

00:31:25et tout,

00:31:25je pense que vendredi

00:31:26au réveil,

00:31:27même jeudi,

00:31:28Arsenal disait

00:31:29« Ah putain,

00:31:29on va jouer le PSG,

00:31:30vous avez vu ce qu'ils ont fait

00:31:31contre Aston Villa. »

00:31:33Là, s'ils se qualifient

00:31:34contre le Real,

00:31:35ils vont regarder,

00:31:35ils vont dire

00:31:36« Bah, Aston Villa,

00:31:38ils auront bien foutu

00:31:39une énorme pression quand même.

00:31:41Donc, c'est jouable. »

00:31:43C'est là que psychologiquement,

00:31:44c'est sur l'adversaire.

00:31:45C'est pour ça que je suis toujours

00:31:46contre la vision

00:31:47qu'on regarde le foot

00:31:47depuis notre balcon à nous.

00:31:49Parce que ce soir,

00:31:50moi, je me demande toujours,

00:31:51dans notre émission en Angleterre,

00:31:53qu'est-ce qu'il se dit ce soir ?

00:31:54Je pense qu'il parle

00:31:55principalement d'Aston Villa.

00:31:57Ils parleront du PSG

00:31:58peut-être un peu plus tard,

00:31:58mais il parle beaucoup

00:31:59d'Aston Villa.

00:31:59Il dit « Ah ouais,

00:32:03si le résultat avait été inversé. »

00:32:04Ouais, au match allé,

00:32:05c'est sur des exploits individuels

00:32:08qui nous ont mis deux buts,

00:32:10ce que tu disais, Mohamed.

00:32:12Et puis la tactique d'Emry,

00:32:13elle était complètement foireuse

00:32:14d'avoir voulu attendre

00:32:15de cette façon.

00:32:15Donc, ils vont insister

00:32:16sur qu'est-ce qu'a fait

00:32:17Aston Villa.

00:32:18Et ce soir, ils vont dire

00:32:18« C'est réveillé aussi tard.

00:32:20Pourquoi tu as joué

00:32:21cette deuxième mi-temps

00:32:21et tu n'as pas démarré

00:32:22comme ça tout le temps ? »

00:32:23Donc, le foot,

00:32:24uniquement vu depuis

00:32:25notre balcon,

00:32:26je trouve que c'est toujours

00:32:27un peu une limite.

00:32:28Manu, toi, tu les vois,

00:32:30tu te dis c'est l'année ou jamais aussi ?

00:32:32Quand tu vois

00:32:33comment Barça a souffert

00:32:38son match-retour,

00:32:39après…

00:32:40Je sens que ce soir,

00:32:40ça rebâts un peu plus.

00:32:41Mais la finale,

00:32:42c'est sur un match

00:32:42et c'est sur un match

00:32:43sur un stade délocalisé.

00:32:45À Munich, c'est-à-dire en local.

00:32:46Ouais, là, tu vois,

00:32:47c'est les matchs-retours

00:32:48à domicile face à ton public.

00:32:50Donc, il y a quand même

00:32:50un facteur,

00:32:51un environnement

00:32:52qui est complètement différent.

00:32:53Il y a beaucoup d'équipes

00:32:54aussi qui perdent leurs repères,

00:32:56aussi fortes soient-elles,

00:32:57lorsqu'elles ne jouent pas

00:32:57dans leur stade

00:32:58et que c'est le match délocalisé

00:33:00que c'est sur un match, en fait.

00:33:01Moi, là où je te rejoins

00:33:02sur ce que tu as dit tout à l'heure

00:33:03et c'est probablement

00:33:04ce qui s'est également passé

00:33:05dans l'autre match,

00:33:06c'est que

00:33:07quand tu gagnes 4-0

00:33:09et c'est là que Dembélé,

00:33:11quand il parle d'exigence,

00:33:12là, oui,

00:33:13je suis d'accord avec lui.

00:33:14Et peut-être que c'est aussi

00:33:15ce qui s'est passé

00:33:16pour les Parisiens

00:33:16quand ils mènent 2-0,

00:33:18c'est de se dire

00:33:18« Bon, tu regardes le tableau,

00:33:20tu vois 1-5.

00:33:23Bon, ça va,

00:33:24on est quand même

00:33:24vraiment supérieurs à cette équipe.

00:33:26Et là… »

00:33:27C'est ce que je te dis, Damien.

00:33:28Mais ce n'est pas la peur pour moi

00:33:29ou alors on ne se comprend pas

00:33:30sur les termes.

00:33:31La peur, je l'ai vue

00:33:32en deuxième période

00:33:32sur certains joueurs.

00:33:33Oui.

00:33:34Mais il n'y avait plus 1-5

00:33:35au moment de la peur.

00:33:35Mais à ce moment-là…

00:33:36Excuse-moi,

00:33:37il y a des joueurs

00:33:37qui ont complètement disparu

00:33:38de la circulation.

00:33:39Il y a un manque d'exigence

00:33:40et que c'est à ce moment-là

00:33:41que l'autre te rentre dedans

00:33:42parce que tu es un peu démotivé

00:33:43et que d'un coup,

00:33:44tu deviens un peu plus fragile.

00:33:45Oui, et Barcelone,

00:33:47évidemment que dans le match

00:33:48avec 4-0 à l'aller,

00:33:50oui, il y a peut-être

00:33:50une démobilisation.

00:33:52C'est aussi une équipe

00:33:52où il y a pas mal de jeunes.

00:33:54Peut-être qu'il n'y a pas eu

00:33:54l'exigence suffisante.

00:33:56Mais je ne crois pas

00:33:57que du côté de Barça,

00:33:59le résultat veut y dire

00:33:59grand-chose ce soir.

00:34:00Ça reste une très forte équipe

00:34:02qui probablement

00:34:02a lâché un petit peu de mou

00:34:04dans ce match-là.

00:34:05Et je ne crois pas

00:34:07que ça enlève...

00:34:08En tout cas, pour moi,

00:34:09ils sont favoris numéro 1.

00:34:11Et après, le PSG est vraiment...

00:34:13Mais attention, Arsenal,

00:34:15là maintenant, en demi-finale,

00:34:16tout va être bouillant.

00:34:18Que ce soit Arsenal ou le Real,

00:34:20là maintenant,

00:34:20de toute façon,

00:34:20favoris, pas favoris.

00:34:22D'autres réactions à venir ?

00:34:24Tom et Mohamed, merci.

00:34:25Vous écoutez l'Aftor

00:34:25depuis longtemps, les gars ?

00:34:27J'ai commencé

00:34:28pendant la Coupe du Monde 2022.

00:34:30Ah ouais ?

00:34:31Tu faisais quoi avant ?

00:34:32Tes soirées d'artistes ?

00:34:33Justement, en plus,

00:34:34j'avais des amis

00:34:35qui me disaient

00:34:35de l'écouter.

00:34:36Mais je ne m'y étais jamais mis.

00:34:37Ah merde, alors ?

00:34:38Et depuis,

00:34:38je n'ai pas lâché.

00:34:39Très bien.

00:34:40Et toi, Tom ?

00:34:402018, on va dire.

00:34:43Comme du monde.

00:34:43J'ai même commencé

00:34:44à écouter l'Aftor

00:34:45avant de vraiment

00:34:45regarder le foot.

00:34:46C'est-à-dire ?

00:34:47C'est-à-dire ?

00:34:48Dans la voiture,

00:34:48en rentrant le soir.

00:34:49Ah ouais ?

00:34:50Et tu ne regardais pas les matchs ?

00:34:51Au début, non.

00:34:52Mais tu as quel âge ?

00:34:53Je suis né en 2000.

00:34:54J'ai commencé assez tard.

00:34:56Ah ouais,

00:34:56donc tu avais 18 ans

00:34:57quand tu as regardé le foot ?

00:34:57Mais non !

00:34:59Non, mais c'est surtout

00:35:01que tu es intéressé au foot

00:35:02à 18 ans qui est fou.

00:35:03Oui, c'est vrai.

00:35:03Tu t'es intéressé à quoi avant ?

00:35:05Plein de choses,

00:35:06mais pas le foot.

00:35:07Ouais, plein de choses.

00:35:10T'as grainé des images

00:35:11de Mamie Petit quand même.

00:35:12Oui, bien sûr.

00:35:13Heureusement qu'il y a Internet.

00:35:13Et comment tu as fait

00:35:14pour rattraper le temps perdu,

00:35:15par exemple,

00:35:15savoir qui est Manu ?

00:35:17C'est YouTube.

00:35:18Non, mais c'est sur FIFA

00:35:19légende aussi.

00:35:21Ah toi, hé !

00:35:22Mais tous les gamins

00:35:24que je croise,

00:35:24ils ne me parlent que de ça.

00:35:25Mais tu coûtes

00:35:26trop cher.

00:35:27Je te jure.

00:35:27Ouais, mais tu coûtes

00:35:28vraiment trop cher.

00:35:29Ça, je te confirme,

00:35:31il coûte trop cher.

00:35:31Je reste toujours

00:35:32très excessif.

00:35:34Mais tu sais que j'ai encore

00:35:35l'image de mon fils

00:35:36qui sort de sa chambre,

00:35:37qui vient vers moi

00:35:38et qui me dit

00:35:38« Mais il était vraiment

00:35:39fort, Manu Petit. »

00:35:41Alors moi, j'étais étonné

00:35:42forcément qu'il me dise ça

00:35:43à moi.

00:35:43Il me le dit en plus

00:35:44parce qu'il savait

00:35:44qu'on bossait ensemble.

00:35:45Pourquoi tu me demandes ça ?

00:35:46Il est sur FIFA,

00:35:47en plus, il coûte cher et tout.

00:35:49Ça vaut le coup

00:35:50de le prendre, ce mec-là ?

00:35:52Merci les gars.

00:35:53On continue le débat

00:35:54avec l'évaluation

00:35:54dans quelques instants.

00:35:57On se retrouve tout de suite

00:35:58sur RMC,

00:35:59sur Afterfoot TV

00:36:00dans l'After.

00:36:03RMC jusqu'à 1030,

00:36:05l'Afterfoot.

00:36:06Avec Daniel Riello,

00:36:08avec Manu Petit

00:36:08qui sont là.

00:36:09Julien Laurence

00:36:10nous rejoint depuis Londres.

00:36:12Salut Julien.

00:36:12Salut Gilles Perrin,

00:36:13salut à tous.

00:36:14Bon, Julien,

00:36:15l'avantage pour lui,

00:36:15c'est que comme il est

00:36:16superitaire du PSG

00:36:16à la base,

00:36:17club anglais au PSG,

00:36:18il est…

00:36:19Ça voit ou il a encore

00:36:20un problème de connexion ?

00:36:21Non, il est là.

00:36:22Ça marche.

00:36:23Ça marche bien.

00:36:24Ça marche bien.

00:36:24Alors ça va lâcher

00:36:25dans quelques minutes.

00:36:26On va entamer l'évaluation

00:36:27avec deux autres…

00:36:30Moi, j'aurais bien aimé,

00:36:31il le dit après,

00:36:32ce qui se dit en Angleterre,

00:36:33là ?

00:36:34Ah bah, il peut le dire malin.

00:36:34Parce que le regard…

00:36:35Attends, j'ai que juste

00:36:35Asdine et Calife

00:36:36qui nous rejoignent.

00:36:37Salut les gars.

00:36:37Bonjour.

00:36:38Bonjour à tous.

00:36:38Là aussi avec beau maillot,

00:36:40maillot fleurlin-Maurice,

00:36:41si je ne me trompe pas.

00:36:42Oh, la grande époque.

00:36:43Il s'est assis,

00:36:44je lui ai dit,

00:36:45Léonardo a joué avec ce maillot,

00:36:46toi, tu vas sortir

00:36:46Flo-Maurice quand même.

00:36:47J'ai raison, moi.

00:36:48Oui, t'as raison.

00:36:49Il y avait des joueurs

00:36:50un peu plus importants

00:36:51que Flo-Maurice au PSG

00:36:53à cette époque-là quand même.

00:36:55Julien, dis-nous alors

00:36:56ce qu'on dit en Angleterre

00:36:57avant qu'on démarre

00:36:58notre évaluation avec toi.

00:36:59On a beaucoup parlé

00:37:00d'Aston Villa

00:37:00et de la réaction

00:37:02en seconde période,

00:37:03le fait qu'ils soient très fiers

00:37:04de ce qu'ils ont fait.

00:37:05Ils sont passés très proches

00:37:06de l'exploit en tout cas

00:37:08d'amener ce match

00:37:09en prolongation.

00:37:10Donc, les Anglais

00:37:11se sont beaucoup attardés

00:37:12sur ça,

00:37:12ce qui est tout à fait normal.

00:37:13On a entendu Unai Emery

00:37:14et Ezrae Conta,

00:37:15par exemple,

00:37:16dire à quel point

00:37:16ils étaient fiers

00:37:19alors que quand tu es mené

00:37:202 à 0,

00:37:20ça fait 5-1 sur les deux matchs,

00:37:22tu ne fais pas non plus

00:37:24trop le fier.

00:37:25C'est surtout ça

00:37:26qu'ils ont souligné.

00:37:26Après, on a aussi parlé

00:37:27de cette jeune équipe du PSG

00:37:30qui a encore besoin d'apprendre,

00:37:31notamment dans sa gestion

00:37:32des rencontres,

00:37:35des moments forts,

00:37:36des moments faibles,

00:37:36certaines erreurs

00:37:37qu'ils ont pu faire,

00:37:38notamment même en première période

00:37:39et puis surtout sur le but de Magin

00:37:40qui change tout

00:37:42à ce moment-là du match.

00:37:44Mais c'était plutôt sur le fait

00:37:46que Villa a montré

00:37:47qu'il était capable aussi

00:37:48de jouer au niveau

00:37:52d'une équipe

00:37:52comme celle du PSG.

00:37:54John McGinn

00:37:54a donné une très belle interview

00:37:56à la télévision anglaise

00:37:57après le match

00:37:58où il dit

00:37:58« Moi, je n'ai jamais joué

00:37:59contre le Real Madrid,

00:38:00je n'ai jamais joué contre le Barcelone,

00:38:01mais cette équipe-là du PSG,

00:38:02c'est la meilleure équipe

00:38:02contre laquelle j'ai joué

00:38:04de toute ma carrière.

00:38:05Moi, j'aimerais bien

00:38:06jouer des matchs comme ça

00:38:06tous les week-ends. »

00:38:07Il a dit

00:38:08« Une équipe comme ça,

00:38:08je n'ai jamais vue,

00:38:09même pas en Angleterre,

00:38:10même pas le City de Guardiola,

00:38:11pas le Liverpool de Club.

00:38:12Il dit

00:38:12« C'est la meilleure équipe

00:38:13contre laquelle j'ai joué. »

00:38:14Et on a montré ce soir

00:38:16qu'on avait notre place

00:38:17finalement en Ligue des Champions

00:38:18avec ces équipes-là

00:38:18comme cette équipe du PSG.

00:38:20Donc là,

00:38:21il se place

00:38:21comme une situation

00:38:23soumise

00:38:23par rapport au club français.

00:38:24C'est quand même

00:38:25assez étonnant

00:38:25d'entendre ça.

00:38:27Non, soumise,

00:38:27je ne sais pas,

00:38:28mais en tout cas,

00:38:30il disait

00:38:31« C'est moins une équipe comme ça. »

00:38:32Il n'y a pas eu de critique

00:38:32sur le match allé

00:38:35parce que forcément,

00:38:36tu vas avoir des regrets

00:38:37sur ce que tu as fait à l'aller

00:38:38où tu perds 3-1,

00:38:40tu dois quand même

00:38:41pouvoir faire mieux

00:38:42et limiter un peu l'écart.

00:38:43C'est l'écart de l'allée

00:38:44qui te coûte cher ce soir.

00:38:45Moi aussi,

00:38:46mais après,

00:38:46il y a des choses

00:38:47que les Anglais n'ont pas trop compris

00:38:48et moi non plus d'ailleurs

00:38:49sur ce match retour aussi.

00:38:51Pourquoi Watkins

00:38:52remplace Rashford

00:38:52alors que sincèrement

00:38:54quand tu vois Watkins

00:38:55être prêt à rentrer en jeu,

00:38:55tu te dis

00:38:56« Il va faire jouer

00:38:57les deux en pointe

00:38:58parce que maintenant,

00:38:59tu joues pour le tout. »

00:39:00Maintenant,

00:39:00il reste un quart d'heure à jouer

00:39:01et tu remplaces Rashford

00:39:02qui est peut-être

00:39:03ton meilleur joueur

00:39:03à ce moment-là.

00:39:04D'accord,

00:39:04il ne fait pas non plus

00:39:05un super début de match

00:39:06mais comme le reste de l'équipe

00:39:07mais à ce moment-là,

00:39:08Rashford est fort

00:39:09à chaque fois qu'il a le ballon,

00:39:10qu'il fait face au but du PSG,

00:39:12qu'il est face à Marquinhos.

00:39:13Il peut toujours déclencher une frappe,

00:39:13il a un truc quand même.

00:39:15Il y a l'arrêt de Donnarumma

00:39:16en seconde période

00:39:17qui va bien la chercher

00:39:18et pourtant,

00:39:19il le sort à ce moment-là.

00:39:20Les Anglais n'ont pas compris ça.

00:39:22Je pense qu'Emery

00:39:22n'a pas maîtrisé grand-chose

00:39:23ni à l'aller ni au retour.

00:39:25Moi, je pense

00:39:26que la seule chose qu'il maîtrise,

00:39:27c'est qu'à la pause

00:39:27aujourd'hui,

00:39:28ce soir-là,

00:39:29il leur dit

00:39:29on n'a plus rien à perdre

00:39:30maintenant,

00:39:31on perd 2-1,

00:39:31allez-y.

00:39:32Si c'est juste ça,

00:39:33le rôle d'un coach,

00:39:34tu tapes dans les mains

00:39:35et puis on va les gars.

00:39:37Le plan de jeu du match allé

00:39:38s'est trompé complètement.

00:39:40La composition d'équipe

00:39:41ce soir,

00:39:42avec les quatre milieux de terrain,

00:39:43Magin, Kamara,

00:39:44Onana et Tillemans,

00:39:45encore une fois,

00:39:46je n'ai pas trop compris

00:39:47et ils sont menés 2-0

00:39:49après une demi-heure de jeu.

00:39:49Il n'y a pas faute non plus.

00:39:53Pour moi,

00:39:54c'est aussi la faute

00:39:55de Donnarumma

00:39:55s'ils sont éliminés ce soir.

00:39:57Bon, évaluation.

00:39:58Écoutez,

00:39:59on va démarrer sur le cas

00:40:00de Donnarumma.

00:40:00Écoutez,

00:40:00Marquinhos qui parle

00:40:01ce soir de Donnarumma.

00:40:04On a vu les équipes

00:40:05qui sont championnes,

00:40:07ils ont toujours

00:40:08ce sauvetage de gardien

00:40:11quand il faut.

00:40:12C'est le match de haut niveau.

00:40:14Notre gardien,

00:40:14il est là,

00:40:15il montre encore une fois

00:40:16à Liverpool.

00:40:18Ici,

00:40:18les autres matchs aussi,

00:40:19je pense que lui,

00:40:20il prend de plus en plus

00:40:21sa valeur dans notre but.

00:40:23Il montre ce potentiel

00:40:25qu'il a.

00:40:26Et nous,

00:40:26on est contents

00:40:27parce qu'il est pas arrivé

00:40:28en demi-finale.

00:40:29en finale

00:40:30et être champion.

00:40:31On a vraiment besoin

00:40:31d'un grand gardien

00:40:32et lui,

00:40:32il montre toujours

00:40:33sa valeur.

00:40:34Bon,

00:40:34alors moi,

00:40:35j'ai été le premier

00:40:35à vouloir envoyer

00:40:35Donnarumma

00:40:36chez Lof Talmo

00:40:36pour ses sorties ratées.

00:40:38Marquinhos,

00:40:39il a encore la voix

00:40:39qui trompe.

00:40:41Il était encore...

00:40:42Il faut reconnaître

00:40:45que c'est l'homme du match.

00:40:46Ah oui.

00:40:47Et les gars,

00:40:48Azdin Calif,

00:40:48vous en dites quoi à Calif ?

00:40:49Oui,

00:40:50sur la soirée d'aujourd'hui,

00:40:51je pense qu'il n'y a pas photo.

00:40:53Donnarumma,

00:40:53il ressort côté parisien.

00:40:56Pour moi,

00:40:56il y a Barcola aussi

00:40:57parce qu'il a fait

00:40:58beaucoup de bien,

00:40:59en tout cas,

00:40:59sur la première mi-temps.

00:41:01Il a été effacé

00:41:01un peu après

00:41:02et on peut parler

00:41:04de la rentrée

00:41:04désirée douée,

00:41:05même si elle est tardive.

00:41:06Il a amené

00:41:06un bon souffle

00:41:07sur la fin de match.

00:41:09Pour moi,

00:41:09c'est les côtés positifs.

00:41:11Côtés négatifs...

00:41:14Tout d'un coup,

00:41:14je voulais juste

00:41:15qu'on fasse Donnarumma

00:41:15mais si tu veux,

00:41:16il y enchaîne.

00:41:18Marquinhos,

00:41:19j'ai quelques gestes

00:41:21que je n'ai pas aimés,

00:41:23que ce soit en première mi-temps,

00:41:25la tête en arrière,

00:41:27son regard...

00:41:28Moi,

00:41:28j'ai trouvé qu'Akimi

00:41:29a été en difficulté.

00:41:30Sur la deuxième mi-temps.

00:41:30Il a mis le but

00:41:32mais dans la deuxième mi-temps,

00:41:33il n'a pas fait partie

00:41:33des plus solides, Akimi.

00:41:34Je te rends compte

00:41:35et il a été souvent

00:41:36à l'offensive.

00:41:37Il s'est créé

00:41:37des belles situations.

00:41:38Oui, mais on sait

00:41:38ça qu'il peut le faire

00:41:39mais là, ce soir,

00:41:40à un moment,

00:41:40il fallait un peu boucler

00:41:41derrière.

00:41:41C'est la défense centrale.

00:41:43Je ne l'ai pas trouvé

00:41:43super solide.

00:41:44La défense centrale avec...

00:41:45Il n'a pas été impérial

00:41:45non plus.

00:41:46Mais c'est le problème

00:41:46un peu de ce que je te dis.

00:41:47Avec ses latéraux

00:41:48qui sont très offensifs,

00:41:50c'est-à-dire quand

00:41:50ils se déplacent

00:41:52comme c'est le cas

00:41:52aujourd'hui à Liverpool

00:41:53et justement,

00:41:54ils sont mis à contribution,

00:41:55on n'a pas les meilleurs

00:41:56défenseurs

00:41:56sur les ailes.

00:41:58Donc, c'est ça.

00:41:58C'est ça.

00:41:59Dans les messages

00:41:59que tu envoies ce soir

00:42:00à un adversaire potentiel,

00:42:02il se dit...

00:42:03Mais après,

00:42:04les faiblesses de la défense,

00:42:06on savait un peu,

00:42:07sauf qu'on avait mis

00:42:07dans les faiblesses

00:42:09le gardien qui pouvait être

00:42:09fébrile sur les coups

00:42:10de pied arrêtés.

00:42:11À cette année-là,

00:42:11on n'a pas eu tant que ça

00:42:13et dans le jeu,

00:42:14il a été impérial.

00:42:15Donc, on a déjà gommé

00:42:15une faiblesse.

00:42:16Il a du mieux

00:42:16de ce côté-là

00:42:17au niveau de Donnarumain.

00:42:18Oui.

00:42:18Parce que Gilbert,

00:42:19il était très moqueur

00:42:19à une période.

00:42:20Non, mais là,

00:42:21peut-être que le PSG

00:42:21a trouvé ce soir

00:42:22un grand gardien

00:42:23pour gagner

00:42:23la Ligue des Champions.

00:42:24Après, tu ne sais pas

00:42:24si en demi-finale,

00:42:25il ne te refait pas.

00:42:26Sur les deux derniers déplacements,

00:42:28il est homme du match,

00:42:29même de la semaine

00:42:30Ligue des Champions

00:42:30contre Liverpool.

00:42:31Ce soir,

00:42:33si PSG est en demi-finale,

00:42:34on peut lui dire merci.

00:42:35Ça c'est sûr.

00:42:36Sur les dernières années,

00:42:37il nous a plombé.

00:42:39Mais est-ce que tu mets

00:42:39ta maison sur le fait

00:42:40qu'en demi-finale

00:42:41ou en finale,

00:42:42il ne soit pas capable

00:42:42de...

00:42:42Jamais pas.

00:42:43Mais voilà.

00:42:44C'est ça avec moi.

00:42:45Tu vois,

00:42:46il reste quand même

00:42:48encore quelque chose.

00:42:49Une sorte de doute

00:42:49qui plane.

00:42:50Tu sais,

00:42:51tu n'es pas convaincu.

00:42:53Tu n'étais pas encore

00:42:54genre courtois, quoi.

00:42:55Non.

00:42:56Où tu sais que

00:42:56normalement,

00:42:58il ne va rien se passer

00:42:59à part s'il est tellement

00:43:00suffisant

00:43:01de mal placer un mur.

00:43:02Tu vois,

00:43:02c'est ça.

00:43:03Mais sinon...

00:43:03As-Dine,

00:43:03sur Donnarumma,

00:43:04tu dis quoi ?

00:43:04Aujourd'hui,

00:43:05c'est l'homme du match.

00:43:05Je pense qu'on est tous

00:43:06d'accord là-dessus.

00:43:07Aujourd'hui,

00:43:08Paris peut dire merci

00:43:08à son gardien.

00:43:09Je pense que...

00:43:11Moi,

00:43:11ce qui me dérange

00:43:12avec Donnarumma,

00:43:12c'est un peu

00:43:13le côté on-off

00:43:13qu'il peut avoir.

00:43:14C'est-à-dire que

00:43:14sur des matchs,

00:43:15il peut être excellent

00:43:16et il va ressortir...

00:43:17Sa régularité.

00:43:18Si tu as une chance

00:43:18de péno limite

00:43:19de ta maison,

00:43:20tu peux presque la jouer

00:43:20parce que là,

00:43:21tu sais qu'il est béton.

00:43:22Peut-être le jardin

00:43:22au minimum.

00:43:23Voilà.

00:43:24En tout cas,

00:43:25je suis plus serein.

00:43:28Mais en fait,

00:43:28c'est ce côté on-off.

00:43:29Sur certains matchs,

00:43:30il va être extraordinaire.

00:43:31Il va sortir des parades.

00:43:32Là,

00:43:32il y en a une

00:43:32qui va chercher

00:43:33sur la tête.

00:43:34La tête de Thielmann.

00:43:35La manière

00:43:36qu'il a sorti

00:43:37rouler pour l'Ascensio.

00:43:38Même sur la frappe.

00:43:39Sur la frappe.

00:43:39Il y a peu de gardiens

00:43:41qui peuvent aller

00:43:41la gêner.

00:43:42La sortie devant Asensio,

00:43:43à la limite,

00:43:43bon,

00:43:44Asensio la met mal.

00:43:45Il sort vite.

00:43:47Oui,

00:43:47il sort vite,

00:43:47mais Asensio,

00:43:49un attaquant de classe,

00:43:50il a même...

00:43:51Souvent,

00:43:51c'était un petit peu

00:43:52son défaut.

00:43:53C'était son défaut.

00:43:54Il sortait rarement,

00:43:55rapidement.

00:43:55Il anticipait mal.

00:43:56Il restait souvent

00:43:57dans une zone de jeu

00:43:58où il donnait l'espoir

00:43:59à l'adversaire

00:44:00d'avoir un angle

00:44:00assez fort.

00:44:02Homme du match

00:44:03comme ça a été dit,

00:44:05il est sur une dynamique

00:44:06vraiment positive.

00:44:08J'espère que pour

00:44:08les prochains matchs,

00:44:09il va engranger

00:44:10encore plus de confiance

00:44:11pour arriver à cette

00:44:12demi-finale en patron,

00:44:13en taille patron

00:44:14et avoir moins de doutes

00:44:15dans la tête,

00:44:16que ce soit dans les sorties

00:44:16aériennes,

00:44:17que ce soit dans son jeu

00:44:19au pied.

00:44:19On voit qu'il prend

00:44:19quand même un peu plus

00:44:20de confiance au jeu au pied.

00:44:21Il y a deux,

00:44:21trois petites passes

00:44:22où il saute une ligne avec

00:44:24où avant,

00:44:24on le voyait plutôt

00:44:25et essayait juste

00:44:26de l'envoyer loin.

00:44:26Jouer que des coups sûrs

00:44:27ou des coups safe un peu.

00:44:29Il a même joué des fois

00:44:30une touche de balle.

00:44:31On sent qu'il prend confiance.

00:44:32Et c'est une bonne chose

00:44:33je pense pour Paris.

00:44:34N'empêche,

00:44:34quand on fera le bilan

00:44:36de cette saison quand même,

00:44:38parce qu'on risque

00:44:39de retrouver Arsenal.

00:44:40On se souvient du match

00:44:41de poule contre Arsenal.

00:44:42C'est le temps cataclysmique

00:44:44et du niveau de Donnarumma

00:44:45quand on le voit ce soir.

00:44:46Si on ajoute à ça

00:44:47le niveau qu'avait Dembélé

00:44:49sur les premiers mois

00:44:51et maintenant,

00:44:52il y a quand même

00:44:52un paquet de joueurs

00:44:54qui sont en pleine révolution.

00:44:58Cette équipe,

00:44:58elle a fait une révolution

00:44:59à l'intérieur d'une saison quand même.

00:45:01Mais juste moi,

00:45:02le point c'est que

00:45:03par exemple,

00:45:04je n'ai pas aimé

00:45:05le match de Gwara aujourd'hui,

00:45:06mais par rapport

00:45:07à ce que tu disais,

00:45:07le fait qu'il y ait 12-13 joueurs,

00:45:09j'ai l'impression

00:45:09qu'on ne pouvait faire rentrer personne.

00:45:10Bah oui.

00:45:11C'est ça le problème.

00:45:12Gwara, je ne m'en passe pas

00:45:13quoi qu'il.

00:45:13Oui, mais le match qu'il fait

00:45:14à un moment donné,

00:45:15il aurait dû sortir pour moi.

00:45:17Pour moi,

00:45:17je n'ai personne à lui mettre.

00:45:18C'est ça le problème.

00:45:18Toi, tu le fais

00:45:19quand tu vois qu'il n'est pas bon.

00:45:21Tu le fais de mettre

00:45:21qu'en Gingli ?

00:45:22Non.

00:45:23Après,

00:45:23j'aurais pu tenter éventuellement,

00:45:25mais ce n'est pas son style,

00:45:26on remet tout,

00:45:26c'est peut-être décaler

00:45:27Dembélé

00:45:28et faire rentrer Ramos

00:45:29dans un autre style.

00:45:30À la rigueur,

00:45:30si je dois faire un choix,

00:45:31je le fais.

00:45:32Oui, parce que Ramos,

00:45:32il est capable de faire

00:45:33des gros pressings aussi,

00:45:34il est capable d'envoyer

00:45:35des grosses séquences

00:45:35de courses et tout.

00:45:36Manu, parle-nous

00:45:36des défenseurs centraux.

00:45:38Ils t'ont fait un peu flipper ?

00:45:40Ah oui, oui.

00:45:41Beaucoup même.

00:45:42Ils étaient souvent

00:45:42sur le reculoir.

00:45:44Ils étaient assez loin

00:45:45des marquages.

00:45:46D'ailleurs,

00:45:47la frappe de McGinn,

00:45:48c'est très révélatrice

00:45:49parce que je crois

00:45:50qu'ils sont 5 contre 3.

00:45:52Ils sont tous

00:45:53en train de reculer.

00:45:54Et quand tu es défenseur central,

00:45:55c'est toi qui dois

00:45:56commander ta défense.

00:45:57À mon avis,

00:45:57tu dois dire stop,

00:45:58on arrête

00:45:59et on met la pression

00:46:00sur le joueur.

00:46:00J'ai joué défenseur central

00:46:02et je peux te dire

00:46:03qu'à chaque fois,

00:46:03c'est comme ça que ça se passe.

00:46:04Tout le monde s'aligne sur toi

00:46:05en fait.

00:46:06Et eux n'arrêtaient pas

00:46:07de reculer,

00:46:08de reculer.

00:46:08Donc ça rejoint

00:46:09ce que je te dis,

00:46:10Daniel,

00:46:11le sentiment de peur.

00:46:12On n'en était pas

00:46:12à Thiago Silva

00:46:13au Camp Nou

00:46:14qui était derrière le but

00:46:14à la fin.

00:46:15Ah oui,

00:46:15non mais

00:46:16il était assis en tribu.

00:46:19Témoire,

00:46:19avec la ramasseur de balle.

00:46:20Et en fait,

00:46:21les autres le ressentent également.

00:46:22Mais il y a eu

00:46:22une Marquinhos-Bernabeau

00:46:24justement en 2022,

00:46:25je crois.

00:46:27Je pense que là,

00:46:28il ne pouvait pas être

00:46:29plus bas dans le caniveau.

00:46:30Mais est-ce que c'est pas aussi

00:46:31à Donnarumma

00:46:31de dire stop

00:46:33à ses défenseurs ?

00:46:33Il a gueulé combien de fois

00:46:34Donnarumma ?

00:46:35Il sortait à chaque fois,

00:46:36il hurlait sur ses joueurs.

00:46:37Parce qu'à ce qu'à un moment,

00:46:38ce n'est pas à lui aussi

00:46:38de s'imposer aussi

00:46:39à ce niveau-là

00:46:40et de dire à un moment

00:46:40les gars,

00:46:42là on s'est centraux.

00:46:43Le gardien de but,

00:46:43ce n'est pas vraiment à lui.

00:46:45Elle est en capitaine

00:46:45dans la défense centrale.

00:46:46On en revient toujours

00:46:47à Marquinhos.

00:46:48Il n'avait pas joué

00:46:48le match à l'é.

00:46:50Tout le monde disait

00:46:50est-ce que ça va tenir

00:46:51justement avec son remplaçant ?

00:46:54Béraldo.

00:46:55Exactement.

00:46:56Et ce soir ?

00:46:57Oui,

00:46:58mais dans les dégagements,

00:46:59il a envoyé des mauvais messages.

00:47:00Parce que plusieurs fois

00:47:00dans le public,

00:47:01j'ai entendu,

00:47:02Marquinhos,

00:47:02à un moment,

00:47:03il dégageait,

00:47:03mais n'importe comment,

00:47:04il était même seul,

00:47:04il pouvait contrôler.

00:47:05On en revient à la peur.

00:47:06Non mais Marquinhos,

00:47:07je ne vais pas te le contester.

00:47:08Marquinhos,

00:47:09il est né avec la peur

00:47:11et il n'arrive pas à se l'enlever.

00:47:12Oui, mais la peur,

00:47:13Daniel,

00:47:14la peur,

00:47:15c'est contagieux.

00:47:16C'est comme la folie

00:47:17qui a amené Aston Villa

00:47:19et c'est là

00:47:19où je veux en venir.

00:47:20Je ne remets pas en question

00:47:21la qualité d'Aston Villa.

00:47:23Je ne remets pas en question

00:47:25la qualité des joueurs

00:47:26d'Aston Villa

00:47:26dans cette deuxième période

00:47:27mais ils ont été bien aidés

00:47:28justement par la peur

00:47:29que les joueurs

00:47:31du Paris-Jérôme

00:47:31distillaient et à contrario,

00:47:33la folie que peut amener

00:47:35souvent le Real Madrid,

00:47:36c'est pour ça

00:47:37que vous flippez tous

00:47:37éventuellement

00:47:38de rencontrer potentiellement

00:47:41le Real Madrid en demi,

00:47:43c'est parce que cette équipe

00:47:44elle est imprévisible

00:47:44d'un moment donné

00:47:45en dix minutes

00:47:45elle peut amener

00:47:46de la folie sur le terrain.

00:47:48C'est ce qu'ont fait

00:47:48les joueurs d'Aston Villa

00:47:49dans la deuxième mi-temps

00:47:50parce qu'ils ont senti

00:47:51la peur émanant

00:47:52de certains joueurs.

00:47:52Il y a eu la période

00:47:53où Aston Villa a marqué

00:47:54et où Paris a beaucoup tremblé.

00:47:56À la fin,

00:47:57tu as retremblé

00:47:57mais attention

00:47:58au milieu de la deuxième mi-temps,

00:48:00il y a quand même eu

00:48:01une phase de possession

00:48:02assez importante

00:48:02des Parisiens

00:48:03qui ont quand même réussi

00:48:04à reprendre le ballon,

00:48:06à se créer des opportunités

00:48:08et des situations.

00:48:09Ils n'ont pas été

00:48:09complétement.

00:48:11Ils sont restés

00:48:11quasiment,

00:48:14allez on va dire,

00:48:15ils sont sortis

00:48:16combien de fois ?

00:48:16Six, sept fois ?

00:48:18Sinon ils sont restés

00:48:20dans leur 30 d'arrière-mètre.

00:48:21Justement,

00:48:21parlons un peu

00:48:22du milieu de terrain,

00:48:23Asdin,

00:48:23t'en as pensé quoi

00:48:23des trois au milieu ?

00:48:26Je suis assez mitigé.

00:48:27C'est-à-dire qu'on est

00:48:28sur 20 premières minutes

00:48:29où c'est vraiment

00:48:30exceptionnel.

00:48:30Exceptionnel.

00:48:31On a vu le jeu du PSG.

00:48:32Et on sent que le match

00:48:33a été préparé,

00:48:34qu'ils savaient

00:48:35qu'ils allaient jouer

00:48:35contre un bloc

00:48:36beaucoup plus haut

00:48:37et qu'ils avaient

00:48:37des directives

00:48:38beaucoup plus directes

00:48:39dans les passes.

00:48:40On a directement

00:48:40cherché la profondeur

00:48:41avec Barcola.

00:48:42On a vu tout de suite

00:48:43sur les deux,

00:48:44trois premières accélérations

00:48:45de Barcola

00:48:45que ça pouvait faire mal

00:48:46et ça fait vite mal.

00:48:48Et ensuite,

00:48:48il y a eu,

00:48:49moi je suis assez d'accord

00:48:50avec Manu,

00:48:50il y a eu ce côté

00:48:51de relâchement.

00:48:52On n'a plus senti

00:48:53le rouleau compresseur

00:48:54du milieu de terrain

00:48:55du Paris Saint-Germain

00:49:00qui se sont dit

00:49:01on va réduire

00:49:02d'une vitesse,

00:49:02on va gérer un peu le match

00:49:04et en fait,

00:49:04c'est là où ils se sont

00:49:05fait un peu piéger

00:49:06parce qu'à ce moment-là,

00:49:07Aston Villa en met un,

00:49:08en met deux

00:49:09et là en fait,

00:49:10le match s'emballe

00:49:11et là on a vite

00:49:11les joueurs qui se demandent

00:49:12est-ce qu'on repart

00:49:13dans une situation de contrôle ?

00:49:15Est-ce qu'on reste

00:49:16dans ce plan de jeu

00:49:17de jouer vite vers l'avant ?

00:49:19Et en fait,

00:49:19on arrive à un milieu de terrain

00:49:20Il a manqué un patron

00:49:21peut-être pour faire repartir

00:49:22la machine.

00:49:23C'est un des moins bons matchs

00:49:23de Vitignia.

00:49:25C'est un des moins bons matchs

00:49:26de Vitignia.

00:49:28Pour moi,

00:49:29c'est un des moins bons matchs

00:49:30de Vitignia

00:49:30sur la période,

00:49:31la très très bonne période

00:49:32en 2025.

00:49:33Il ne gagne aucun duel,

00:49:34il perd quelques ballons,

00:49:35même sous pression,

00:49:37il était bien moins à l'aise

00:49:38même qu'à Liverpool par exemple

00:49:39où à Liverpool,

00:49:41il rayonne sur le milieu de terrain,

00:49:42il domine tout le monde

00:49:43et là,

00:49:44j'ai trouvé que ce soir,

00:49:45et si lui est moins bien,

00:49:47Joao Neves est moins bien,

00:49:48Ruiz est moins bien,

00:49:49les défenseurs sont moins bien,

00:49:50tout le monde est moins bien en fait

00:49:51et je pense que c'est ce qui

00:49:52fait aussi un petit peu la différence,

00:49:53notamment en seconde période

00:49:54ce soir,

00:49:54c'est que Vitignia

00:49:55est beaucoup moins dans le match

00:49:57qu'il l'a été

00:49:57depuis le début de 2025.

00:49:59Et c'est pour ça

00:49:59que je suis d'accord

00:50:00avec Dembélé

00:50:01dans son analyse,

00:50:03pourquoi ?

00:50:03Parce que les Parisiens

00:50:05savaient pertinemment

00:50:06que dès la première seconde

00:50:07du match,

00:50:08ils allaient recevoir

00:50:09des vagues d'Aston Villa,

00:50:11ils allaient recevoir,

00:50:12ils allaient être mis

00:50:12sous pression tout de suite,

00:50:13d'ailleurs on l'a vu

00:50:14dès le premier corner,

00:50:15le stade s'est enflammé.

00:50:17Je n'ai pas vu

00:50:18les Parisiens trembler,

00:50:19ils ont joué

00:50:20comme on les a vus

00:50:20ces dernières semaines,

00:50:21ces derniers mois,

00:50:22ils avaient un contrôle total

00:50:23de leur émotion,

00:50:24un contrôle total

00:50:25du jeu et du ballon.

00:50:26À partir du moment

00:50:27où ils ont commencé

00:50:27à se relâcher

00:50:28et à prendre vraiment

00:50:29avec dilettante

00:50:29pas mal de choses,

00:50:30ils se sont punis,

00:50:31ils ont permis à Aston Villa

00:50:32de montrer leur qualité.

00:50:34Donc c'est là encore une fois

00:50:34où je ne suis pas d'accord

00:50:35avec toi Daniel,

00:50:36autant j'ai du respect

00:50:37pour Aston Villa,

00:50:38autant je dis

00:50:39que c'est le Paris Saint-Germain

00:50:39qui leur a aidé

00:50:40à faire la mi-temps

00:50:41qu'ils ont fait.

00:50:41On va continuer

00:50:42l'évaluation.

00:50:43Caïf, tu es venu

00:50:44avec ton fils ?

00:50:44Exactement.

00:50:45Il a quel âge ?

00:50:46Il a 5 ans,

00:50:47il va avoir 6 ans au jeu.

00:50:48Bon, et tu l'as mis au PSG.

00:50:49Le tien, il porte bonheur.

00:50:49Attends, fais-le venir

00:50:51qu'on le voit

00:50:51sur After Food TV

00:50:52qui viennent au micro.

00:50:55Comment tu t'appelles ?

00:51:00Comment tu t'appelles ?

00:51:01C'est quoi ton club préféré ?

00:51:05C'est une vraie question.

00:51:06Ton club préféré ?

00:51:07Il est mignon.

00:51:11C'est la relève de l'after.

00:51:12Bravo au calife.

00:51:14Sauf que maintenant

00:51:15comme il porte bonheur

00:51:16pour les demi-finales

00:51:16même s'il y a école le lendemain

00:51:17tu vas être obligé de regarder.

00:51:19Tu arrives à dire

00:51:20Aller l'OM ?

00:51:20Ah, il est déjà parti du coup.

00:51:23Si vous nous suivez

00:51:24sur After Food TV

00:51:25la livre antenne

00:51:26sera également

00:51:27tout à l'heure

00:51:27à la télé et à la radio.

00:51:29Évidemment,

00:51:29Manu Petit,

00:51:30Daniel Riolo sont là,

00:51:31Julien Laurence

00:51:32toujours avec nous.

00:51:34Et puis comme on est

00:51:34dans notre grand studio

00:51:35avec du public ce soir

00:51:36et bien de nouveaux

00:51:37supporters du PSG

00:51:38sont là.

00:51:38Valentin, bonsoir.

00:51:39Bonsoir.

00:51:40Et Foucault.

00:51:41Salut Foucault.

00:51:42Bonsoir.

00:51:43T'as quel âge ?

00:51:4314 ans.

00:51:44Très bien.

00:51:45T'es le bienvenu.

00:51:46Écoutez Vitinha les gars.

00:51:48Il a été assez critiqué

00:51:50par Julien

00:51:50notamment à juste titre

00:51:51je pense il y a quelques instants.

00:51:52On l'écoute

00:51:53après le match

00:51:53sur Canal+.

00:51:54On sait que c'est pas facile.

00:51:55On affronte une bonne équipe

00:51:57dans une ambiance incroyable.

00:52:00Et voilà.

00:52:01On a bien commencé le match.

00:52:04Après on a créé

00:52:05des difficultés

00:52:06à nous-mêmes.

00:52:09Et voilà.

00:52:10Malheureusement

00:52:10on a pris

00:52:11des bouts comme ça.

00:52:12On a affronté une équipe

00:52:13qui avait aussi rien à perdre

00:52:14et qui a poussé encore plus.

00:52:19Et nous on a lâché un peu.

00:52:21Et là

00:52:21quand tu fais ça

00:52:22en champion

00:52:23tu paies.

00:52:24mais bon

00:52:26on a réussi

00:52:29à passer

00:52:31et à tenir

00:52:32la qualification

00:52:33jusqu'à la fin.

00:52:34Et voilà

00:52:34on est heureux

00:52:35et c'est pas facile

00:52:37d'être dans une sémifinale.

00:52:39Alors une petite

00:52:40petite stat

00:52:41Roland Courbis

00:52:42mine de rien

00:52:43le PSG est qualifié

00:52:44mais a perdu le match.

00:52:46Il me dit

00:52:47Roland

00:52:4710e défaite

00:52:48de Louis Cédric

00:52:49qui est en Ligue des Champions.

00:52:50Alors c'est pas que sur

00:52:51que sur cette année

00:52:52évidemment.

00:52:5410e défaite.

00:52:55Sur combien de matchs ?

00:52:56C'est pas mal.

00:52:57Pour l'année dernière

00:52:57cette année.

00:52:58Il me dit

00:52:59pour une équipe

00:52:59qui va en demi-finale

00:53:00c'est assez étonnant quand même.

00:53:01C'est vrai qu'il

00:53:01bon après

00:53:01deux années consécutivement.

00:53:03C'est les formules de compète

00:53:05aussi qui font ça.

00:53:05C'est aussi son...

00:53:07Il faut se souvenir

00:53:07de la phase de poule

00:53:08qui était quand même galère

00:53:09rappelez-vous.

00:53:09L'année dernière aussi

00:53:10où t'as du mal

00:53:12même à sortir de la poule

00:53:13mais c'est un peu

00:53:14son style de jeu

00:53:14c'est-à-dire

00:53:15que t'es dans des bascules

00:53:16et qu'évidemment

00:53:18tout ce qui est fait

00:53:19en Ligue 1

00:53:21avec le PSG

00:53:21ça doit être relativisé

00:53:23mais je sais pas

00:53:25de combien

00:53:25il faut réduire

00:53:27mais peut-être

00:53:27il faut baisser

00:53:28de 10 niveaux

00:53:29pour avoir une réalité

00:53:30tellement la Ligue 1

00:53:31on n'est pas au niveau

00:53:32du PSG

00:53:33et après en Ligue des Champions

00:53:34de toute façon

00:53:36tu sais qu'avec son style

00:53:37et ce qu'il produit

00:53:38comme jeu

00:53:39ça passera de cette façon-là.

00:53:40D'ailleurs

00:53:41tu gagneras un match allé

00:53:42avec deux buts d'écart

00:53:42et le retour

00:53:43ça va être compliqué

00:53:44tu vas pas te balader

00:53:46à tous les mains

00:53:47même contre Liverpool

00:53:48au final

00:53:48le match allé

00:53:49tu l'as largement dominé

00:53:50mais ça c'est quand même fini

00:53:51au tir au but

00:53:53au match retour.

00:53:54On est en Ligue des Champions

00:53:55quand même

00:53:56tu vas pas te balader

00:53:56comme en Ligue 1.

00:53:57Il y a un jour

00:53:58dont on n'a pas parlé

00:53:58c'est avec Varadzkelia.

00:53:59Si j'ai dit tout à l'heure

00:54:01que je n'avais pas trouvé

00:54:02très bon

00:54:02mais que je le garde

00:54:03sur le terrain

00:54:03quoi qu'il

00:54:03parce que pour moi

00:54:04il est fort

00:54:06et il n'a pas de remplaçant

00:54:07en fait.

00:54:08C'est ça le souci

00:54:09c'est que

00:54:09tes meilleurs joueurs techniques

00:54:11ce sont eux

00:54:11qui doivent prendre

00:54:12leurs responsabilités

00:54:13lorsque l'équipe

00:54:14est sous pression

00:54:15et perd les pédales.

00:54:17C'est à eux

00:54:17que tu t'en remets

00:54:18en fait.

00:54:18C'est à eux

00:54:19de conserver le ballon

00:54:20de gagner du temps

00:54:20de casser le tempo

00:54:21de concéder des fautes

00:54:23des choses comme ça

00:54:24tu vois.

00:54:24et je trouve

00:54:25qu'il y a des joueurs

00:54:26qui sont très techniques

00:54:27dans cette équipe

00:54:28et qui ont disparu

00:54:29des débats

00:54:30et qui n'ont pas répondu

00:54:31présent à ce niveau-là.

00:54:33Valentin

00:54:33t'en as pensé quoi

00:54:34de la ligne d'attaque là ?

00:54:35La ligne d'attaque

00:54:36elle est comment dire

00:54:37tout de suite attaquée

00:54:38tout de suite pressée

00:54:39tout de suite donnée

00:54:40de l'envie

00:54:41mais je vais revenir

00:54:42quand même

00:54:43comme vous en avez parlé

00:54:44à dès qu'Aston Villa

00:54:46a marqué le but

00:54:47on sent que tout de suite

00:54:49ça a été

00:54:49à reculons

00:54:50même la ligne d'attaque

00:54:51à reculons

00:54:52et une psychologie

00:54:54dit tout de suite

00:54:56dans le sens

00:54:57il faut qu'on recule

00:54:59il faut qu'on évite

00:55:01de reprendre le deuxième but

00:55:01et c'est ce qui s'est passé

00:55:02ils ont pris le deuxième

00:55:03le troisième

00:55:04et là

00:55:05je sais pas

00:55:06entre le premier

00:55:07le deuxième et le troisième

00:55:08il y a du temps quand même

00:55:08il y a du temps

00:55:09il se passe beaucoup de choses

00:55:10mais c'est combien de minutes

00:55:11entre le deuxième

00:55:12et le troisième but

00:55:13il y a probablement

00:55:13il y a deux minutes

00:55:14il n'y a rien

00:55:14même pas dix minutes de jeu

00:55:16le deuxième et le troisième

00:55:16moins

00:55:17non deux minutes

00:55:17moins que moins

00:55:18deux minutes

00:55:18c'est deux minutes

00:55:19c'est cinquième

00:55:20cinquante-septième

00:55:21quand j'ai vu ce moment-là

00:55:23pour tout vous dire

00:55:23moi j'ai repensé

00:55:24à Real PSG

00:55:25parce qu'ils avaient pris

00:55:26après c'était 30 secondes

00:55:27qu'ils avaient repris

00:55:28au coup d'envoi

00:55:29mais quand j'ai vu ça

00:55:30je me suis dit

00:55:30on est reparti

00:55:31les démons sont de retour

00:55:32de toute façon

00:55:33si Donnarumma

00:55:33ne fait pas l'arrêt

00:55:34sur Asensio

00:55:35et qu'il s'enchaîne

00:55:36avec la tête

00:55:37c'est Asensio avant la tête

00:55:38ou c'est la tête avant Asensio ?

00:55:39c'est la tête avant Asensio

00:55:41là franchement

00:55:42à ce moment-là

00:55:43je pense qu'après

00:55:44là tu es un peu

00:55:46au bord du ravin

00:55:47si le but arrive

00:55:48je pense que le ravin

00:55:49il aura peut-être compte ça aussi

00:55:50t'es dedans après

00:55:52Foucault sur Gvarad Skellia

00:55:54qu'est-ce que t'as pensé

00:55:55de son match toi ?

00:55:56alors

00:55:56depuis qu'il est arrivé

00:55:58il a montré une sérénité

00:55:59il a affiché son jeu

00:56:00il n'a pas pris la grosse tête

00:56:02il est revenu défendre

00:56:03c'est lui qui faisait

00:56:03tous les retours défensifs

00:56:05au match allé

00:56:06je l'ai vu

00:56:06il a fait

00:56:07du début jusqu'à la fin

00:56:09des retours défensifs

00:56:10et ça

00:56:10ça faisait longtemps

00:56:11qu'on n'avait pas vu ça

00:56:12sur une star qui arrive

00:56:13et donc je trouve

00:56:14que c'est un point à souligner

00:56:15et là

00:56:16qu'il fasse un mauvais match

00:56:17ça arrive

00:56:18il a tenté

00:56:21ça n'a pas réussi

00:56:23on ne va pas oublier

00:56:24son premier match

00:56:25parce qu'il nous met

00:56:27quand même

00:56:27un but

00:56:28qui nous

00:56:29qui compte beaucoup

00:56:30ce soir

00:56:30ah oui

00:56:31voilà

00:56:31parce que

00:56:32sans ce but

00:56:33peut-être qu'on serait resté

00:56:34un zéro

00:56:35un partout

00:56:37on ne sait pas

00:56:37parce qu'il fait tout tout seul

00:56:39sur le but

00:56:39il dribble toute la défense

00:56:40mais

00:56:41je trouve qu'il apporte

00:56:43une sérénité

00:56:44là ça ne marche pas

00:56:44mais peut-être qu'à un autre moment

00:56:46en demi-finale

00:56:46ça peut être lui

00:56:47la clé du match

00:56:48t'as vraiment 14 ans

00:56:49la différence

00:56:50c'est un joueur

00:56:54dont tu ne peux plus te passer

00:56:55de toute façon

00:56:56il a quand même donné

00:56:57un autre visage

00:56:59au PSG

00:56:59depuis qu'il est là

00:57:00quand on met les mercato hivernal

00:57:02on dit souvent

00:57:02qu'il n'y a pas d'apport

00:57:03ou que tu ne fais pas

00:57:04de bonnes affaires

00:57:05là le PSG

00:57:06a très bien géré

00:57:07son mercato

00:57:08il débute à droite

00:57:12aussi ce soir

00:57:13et à droite

00:57:13ce n'est pas la même chose

00:57:14je suis désolé

00:57:14bien sûr

00:57:15qu'à ce niveau-là

00:57:15tu peux jouer à droite

00:57:16à gauche

00:57:16mais à droite

00:57:17il a tellement l'habitude

00:57:18et lui

00:57:19c'est vrai

00:57:19tu as mille fois raison

00:57:20d'insister là-dessus

00:57:21lui pour le coup

00:57:22les permutations

00:57:23qu'aime bien

00:57:24Luis Enrique

00:57:25lui il ne les aime pas

00:57:27il n'y arrive pas

00:57:28lui il a un côté

00:57:29l'autre côté

00:57:29il n'est jamais bon

00:57:30et d'ailleurs sur le premier but

00:57:31tu vois si lui

00:57:32il fait n'importe quoi

00:57:33il perd le ballon

00:57:33alors d'accord

00:57:34après il perd le ballon

00:57:35loin du but

00:57:36sur le but de Tullemans

00:57:37la frappe contrée

00:57:38par Paco

00:57:39mais il perd

00:57:39il perd dans ses dribbles

00:57:40alors qu'il a tellement

00:57:42de repères à gauche

00:57:43qu'à droite

00:57:44même dans ses propres dribbles

00:57:45à lui-même

00:57:45même extérieur du pied

00:57:47il se dribble lui-même

00:57:48c'est ce que tu es en train de dire

00:57:48il racle le ballon complètement

00:57:51je ne sais pas ce qu'il veut faire

00:57:51il racle le ballon

00:57:52il tombe par terre

00:57:53sans toucher le ballon

00:57:53il fait un airball au foot

00:57:55c'est assez embarrassant même

00:57:57à la limite

00:57:57c'est pour ça qu'on dit

00:58:00super choix

00:58:00Barcola

00:58:01super choix

00:58:01oui si tu fais

00:58:02un super choix

00:58:03mais que tu perds

00:58:04un autre joueur

00:58:05qui n'est pas à l'aise

00:58:06dans son autre position

00:58:07je ne sais pas si c'est

00:58:08un super choix au final

00:58:09le super choix aujourd'hui

00:58:11c'est que Gwara

00:58:12il doit jouer à gauche

00:58:13et que lui

00:58:13il n'y arrive pas

00:58:14à alterner

00:58:15et que de l'autre côté

00:58:16Doué est meilleur

00:58:18que Barcola

00:58:18oui mais bon

00:58:19Barcola à gauche

00:58:21tu commences le match

00:58:2228 après

00:58:23tu mènes 2-0

00:58:23moi je préfère Gwara

00:58:24d'accord

00:58:26il n'y a pas de soucis

00:58:26mais bon

00:58:27tu gagnes 2-0

00:58:28au bout de 28 de jeu

00:58:29mais il n'y a rien de dit

00:58:29qu'avec Gwara

00:58:30et Doué

00:58:31tu mènes pas

00:58:31je ne vais pas te parler

00:58:33des choses

00:58:33qu'on peut imaginer

00:58:35dans le scénario

00:58:36je te dis

00:58:36c'est des choses factuelles

00:58:37qui sont passées

00:58:38ce soir

00:58:38perdre Gwara

00:58:39ou ne pas le mettre

00:58:41dans les meilleures conditions

00:58:42là dessus oui

00:58:42pour moi il est titulaire

00:58:44il vous suit de l'équipe

00:58:44d'accord

00:58:45mais Barcola

00:58:46il a été quand même

00:58:46très important

00:58:47sur les 20 premières minutes

00:58:48je ne te dis pas

00:58:48qu'il n'est pas important

00:58:49il a vite après disparu

00:58:50Foucault

00:58:51toi qui a 14 ans

00:58:51c'est quoi ton plus grand souvenir

00:58:57Réal PSG

00:58:58enfin en fait

00:59:00un peu tous les ans

00:59:01parce que tous les ans

00:59:02je dis

00:59:02t'as pleuré

00:59:03avoue que t'as pleuré

00:59:03oui un petit peu

00:59:04tous les ans

00:59:06je dis à mes potes

00:59:07Lyonnais

00:59:07cette fois c'est la bonne

00:59:08et en fait

00:59:09on se rend compte

00:59:10que l'année d'après

00:59:11ce sera la bonne

00:59:11parce qu'on perd des stars

00:59:12parce que

00:59:13les attaquants reviennent

00:59:14défendre

00:59:14et là je me dis

00:59:17que c'est la bonne

00:59:17mais comme tous les ans

00:59:18et comme tous les supporters

00:59:19du PSG je pense

00:59:20parce que

00:59:21c'est quand même

00:59:24très positif

00:59:24ce qu'on voit

00:59:25depuis le début de la saison

00:59:25et c'est pas parce qu'on voit

00:59:26un match

00:59:26depuis le début de la saison

00:59:27depuis début janvier

00:59:28parce qu'avant

00:59:29c'était très compliqué

00:59:30mais depuis que Mbélé est revenu

00:59:32on a tout le collectif

00:59:33qui a suivi

00:59:34et derrière

00:59:34c'est un peu le rouleau compresseur

00:59:36là

00:59:36qu'on ralentisse un peu

00:59:38oui

00:59:39ça arrive

00:59:40on n'est pas non plus surhumain

00:59:41et puis

00:59:42ça va nous faire redescendre un peu

00:59:43c'est que

00:59:44Hakimi a dit comme toi

00:59:45il a dit

00:59:46on va se servir de ce match

00:59:47il y a un truc qui changera

00:59:48quoi qu'il en soit

00:59:49si tu perds

00:59:49en demi-finale

00:59:51ça m'étonnerait

00:59:54qu'à la fin

00:59:55on soit vraiment énervé

00:59:56comme on a pu l'être

00:59:56dans les années d'avant

00:59:57ou à cause des attitudes

00:59:59post-réal

01:00:01parce que là on a un collectif

01:00:02avant on avait des individualités

01:00:03les attitudes de Neymar

01:00:03qui étaient insupportables

01:00:05les choix

01:00:05qui étaient

01:00:06ça fait très longtemps

01:00:08que je dis que le PSG

01:00:09quand ils seront éliminés

01:00:11ils seront éliminés

01:00:12parce qu'ils doivent être éliminés

01:00:14parce qu'ils sont moins forts

01:00:15Hakimi

01:00:16il a dit que ce match

01:00:18va leur servir

01:00:18j'ai aucun doute là-dessus

01:00:19mais j'aimerais en fait

01:00:20qu'il m'explique

01:00:20en quoi ça va leur servir

01:00:22c'est Hakimi qui a dit ça

01:00:23oui Hakimi

01:00:24justement

01:00:24c'est pour ça que

01:00:25Louis-Eneriki

01:00:26ça m'intéresse beaucoup

01:00:26son analyse d'après-match

01:00:28et j'adorais

01:00:30être une mouche

01:00:30je pense qu'il mettra en avant

01:00:31la pressa d'Aston Villa

01:00:32tu verras

01:00:32je sais comme il communique

01:00:35le mec c'est fou hein

01:00:36Louis-Eneriki il fera ça

01:00:37je connais sa communication par cœur

01:00:39non mais il n'y a pas de soucis

01:00:40mais continue à croire

01:00:40ce que tu as envie de croire

01:00:41je ne te disais pas ça

01:00:43par rapport à tout à l'heure

01:00:44je te disais par rapport à

01:00:44qui a ça comme

01:00:45encore une fois

01:00:46je ne remets pas en question

01:00:48ce qu'a fait Aston Villa

01:00:49mais ils ont été bien aidés

01:00:50par le Paris Saint-Germain

01:00:51je ne te disais pas ça

01:00:52par rapport à

01:00:52ils avaient le match en main

01:00:53il n'y avait aucune raison

01:00:54qui le lâche

01:00:55Valentin merci beaucoup

01:00:57Foucault merci beaucoup

01:00:59ton nom de famille

01:00:59c'est pas Jean-Bière

01:01:00ça ne marcherait pas

01:01:02en tout cas à 14 ans

01:01:04arrive à couper la parole

01:01:05à Daniel

01:01:05t'as de l'avenir

01:01:06bravo

01:01:07bravo Foucault

01:01:08merci beaucoup

01:01:08je n'ai pas noté

01:01:10qui m'a coupé la parole

01:01:10tu ne m'as pas rendu compte

01:01:11justement tu vois

01:01:12moi j'avoue

01:01:13je n'ai pas l'impression

01:01:15il y a plutôt

01:01:16une discussion tranquille

01:01:17c'est vrai

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