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  • 14/04/2025

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Transcription
00:00Punchline sur CNews et Europe 1.
00:0318h-19h, Laurence Ferrari.
00:1218h41, de retour dans Punchline sur CNews et sur Europe 1,
00:15toujours avec Jules Torres, Rachel Kahn, Gauthier Lebrecht et bien sûr Henri Guénoux.
00:18J'aimerais qu'on évoque cette nouvelle crispation entre la France et l'Algérie.
00:23Sept jours après l'entretien entre Jean-Noël Barraud et M. Théboune,
00:27l'Algérie a décidé d'expulser 12 agents de l'ambassade de France.
00:31Une décision en réponse à l'arrestation de trois ressortissants algériens en France
00:34accusés d'enlèvement de séquestration d'un opposant au régime d'Algérie.
00:37J'aimerais juste qu'on écoute ce qu'a dit Bruno Retailleau hier.
00:41Il est en ce moment même en train de faire un voyage officiel au Maroc.
00:44Écoutez ce qu'il a dit à propos de cet rapport tendu avec l'Algérie.
00:51On ne résout pas de crise quand on est trop gentil.
00:54Il faut assumer ce que j'ai assumé, c'est-à-dire un rapport de force.
00:59Parce que d'ailleurs, c'est aujourd'hui le rapport de force, malheureusement.
01:02Mais le langage international entre les pays.
01:05Il faut donc assumer de poser un rapport de force.
01:08Et ensuite, il faut la diplomatie.
01:10Le rapport de force est là.
01:11Il y a la diplomatie.
01:13Moi, je vais vous dire.
01:14Je verrai ce qu'il en est.
01:16Je jugerai au résultat.
01:17Où les résultats sont positifs.
01:19Boilem sans salle est libéré.
01:21Et il y a la réadmission de ces Algériens dangereux sur le sol Algérien.
01:25Je le dirai.
01:26Je m'en féliciterai.
01:27En revanche, s'il n'y a pas de résultat, je le dirai.
01:31Parlez vrai.
01:32C'est ma marque de fabrique.
01:33Là, comme sur d'autres dossiers, je n'y renoncerai pas.
01:37Bruno Retailleau, la solution de la fermeté.
01:39Est-ce qu'elle marche côté Lebrette ?
01:40En tout cas, la solution de la faiblesse ne marche pas.
01:43La solution de la mollesse ne marche pas.
01:45Puisqu'on avait Jean-Noël Barraud qui, certains disent aller faire allégeance, d'autres se mettent ventre à terre face à M. Théboune après un communiqué commun avec le président de la République,
01:53qui dit retour à la normale, y compris sur les questions migratoires.
01:56250 000 visas de la France envers l'Algérie.
02:00Il ne me semble pas qu'on ait reçu un carton de 250 000 laissés-passés consulaires en échange pour expulser les personnes sous OQTF.
02:06Pourquoi les Algériens veulent expulser 12 Français ?
02:09Parce que la France, la justice, la police ont arrêté trois personnes, dont un agent consulaire de l'ambassade algérienne,
02:19enfin de consulaire algérien, parce que l'Algérie a rappelé en plus son ambassadeur à Paris,
02:25alors que la France a laissé le sien à Alger, pour enlèvement et séquestration d'un opposant à M. Théboune.
02:32Ils ont enlevé et séquestré, ou du moins ils sont soupçonnés, ces trois personnes, dont cet agent consulaire,
02:37d'avoir enlevé un opposant à M. Théboune sur le sol de France, qui bénéficie de l'asile et qui est protégé par la République française.
02:44Et donc en échange, on va nous renvoyer 12 personnes vers la France.
02:49Il y a une différence entre la France et l'Algérie, c'est que quand la France se voit renvoyer 12 ressortissants, elle les prend.
02:56Alors que l'Algérie, quand on lui renvoie ne serait-ce qu'un ressortissant, elle ne le prend pas et elle en fait un apatride.
03:01Donc c'est définitivement la faiblesse qui a perdu.
03:05Ça remet en selle Bruno Rotaillot, puisque pendant 15 jours il s'est mis en retrait.
03:09Il a laissé Jean-Noël Barrault faire, il a laissé Emmanuel Macron faire.
03:12Il a dû se dire, il a dû avoir un doute, ça va peut-être permettre de libérer Boilem Sansal.
03:15Boilem Sansal n'est toujours pas parmi nous.
03:17Et en fait les mesures de rétorsion elles sont prises, mais elles ne sont pas prises par la France, elles sont prises par l'Algérie.
03:21Alors Henri Gueno, votre analyse de la situation, on est au plus mal ou pas ?
03:24D'abord, moi j'en peux plus porter qu'en face de la politique avec des mots, c'est très important les mots en politique, je suis le premier à les trouver très importants.
03:35Oui, c'est surtout de votre part.
03:36Mais oui, mais vous savez la politique c'est l'idée d'abord, avant le mot, donc j'aimerais bien qu'on puisse discuter des idées.
03:43La deuxième c'est le mot et la troisième c'est l'acte, l'acte que le mot annonce, que le mot explique.
03:51Deuxièmement, pardon Gauthier Droite, moi je n'ai jamais vu un pays refuser de reprendre ses diplomates.
03:57Là il s'agit de nos diplomates.
03:58C'était un mot, un trait d'esprit pour dire que l'Algérie refuse.
04:02Vous avez compris, mais bien sûr nous allons reprendre nos douze diplomates.
04:06Oui, alors que l'Algérie ne reprend pas ses ressortissants.
04:08Elle reprend ses diplomates.
04:09Oui d'accord.
04:10Alors, allons-y.
04:11Troisièmement, ce n'est pas la première fois que ce genre de choses arrivent.
04:15Combien de fois t'ont renvoyé des diplomates américains accusés d'espionnage ?
04:20Combien de fois t'ont eu des attentats sur notre pays, commandités par la Turquie contre les Kurdes ou contre les Arméniens ?
04:27Combien de fois...
04:28Je veux dire, ça fait partie de la vie internationale.
04:34Donc, on a expliqué que probablement cet enlèvement pouvait avoir été organisé par les services algériens.
04:45On a arrêté un agent consulaire.
04:47Bon, il nous renvoie douze personnes.
04:49On n'a qu'à en renvoyer douze et puis voilà.
04:51Mais quand Bruno Roteuilleau dit la méthode du gentil, ça ne marche pas.
04:54Mais non, la méthode gentil, ça ne marche pas et l'autre, elle marche ?
04:57Ben non, rien ne marche, c'est ce que j'ai dit.
04:58Ah non, on n'a pas essayé.
04:59Mais le problème est que j'y reviens.
05:02Moi, j'aimerais bien pouvoir mener une politique de rapport de force.
05:06Mais la politique de rapport de force, il faut qu'elle me rapporte et il faut que j'en sois capable.
05:12Il faut que j'en sois capable, sans j'en ai les moyens.
05:14Nous n'avons aucun moyen de rétorsion sur l'Algérie.
05:17Aucun moyen de rétorsion sur l'Algérie.
05:19Aucun.
05:19Aucun.
05:20Aucun.
05:20Transferre de fonds, visa, soins dans les hôpitaux français.
05:23Ce n'est pas sur le gouvernement algérien, c'est des rétorsions sur les gens.
05:28Et vous croyez, est-ce qu'il y a une seule fois les sanctions contre les gens, contre les populations,
05:32qui ont fonctionné dans l'histoire des relations internationales ?
05:36Est-ce que les sanctions sur l'Iran ont fonctionné ?
05:38Est-ce que les sanctions sur la Russie fonctionnent ?
05:40Si vous voulez, voilà.
05:42Et au contraire, le gouvernement algérien, déjà, regardez ce qu'ils vous font.
05:46Voilà ce que dira le gouvernement algérien.
05:47Donc, ça ne sert à rien.
05:51Il n'y a pas d'autre solution.
05:54On peut le déplorer, je suis bien à le déplorer,
05:55mais c'est ainsi que la diplomatie et la politique.
05:59Alors, il se trouve en plus que nous sommes dans une situation très compliquée et très mauvaise,
06:05puisque nous sommes fâchés, semble-t-il, éternellement avec la Russie,
06:09que la Russie, encore une fois, est le premier allié de l'Algérie,
06:13que derrière la Russie, après, il y a la Chine,
06:15et que même les États-Unis sont en train de se rapprocher de l'Algérie.
06:18Bon, alors, on est un peu démunis,
06:19nous ne sommes pas contrés en masse, que disent certains,
06:21la Colombie face aux États-Unis.
06:23Mais ils ne sont pas les États-Unis.
06:24Voilà.
06:25Donc, on n'a pas de moyens.
06:27Eux, ils ont des moyens de nous faire très mal.
06:29Imaginez qu'ils ouvrent, sur la suggestion de nos amis russes, par exemple,
06:33trois grands couloirs d'immigration africaine sur leur sol,
06:37bien gardés, vous voyez,
06:38puis avec des barques au bout,
06:41et puis que par dizaines, centaines de milliers, voire millions,
06:43ils passent, ils laissent passer, ils mettent des barques,
06:46et puis, qu'est-ce qu'on fait ?
06:48Voilà.
06:49La Russie, à travers l'Algérie, peut nous faire là beaucoup plus de mal,
06:53sans avoir besoin de la bombe atomique.
06:55Donc, on prie que l'Algérie ne nous fasse pas de mal.
06:57Et on attend.
06:59D'accord, mais vous faites quoi ?
07:00Non, mais donc, je comprends, on ne fait rien.
07:02On ne fait pas ça.
07:02On espère qu'ils ne vont pas nous faire mal.
07:04Alors, qu'est-ce qu'on peut faire ?
07:05On ne peut faire quoi ?
07:05Puisqu'on n'a pas les moyens, puisque ça ne sert à rien.
07:07Donc, la France n'a pas les moyens face à l'Algérie ?
07:09Non, la France ne les a pas.
07:10Elle n'a pas de moyens de coercition sur le gouvernement algérien.
07:13Il faut en être conscient.
07:15Et d'ailleurs, que fait Mme Mélonie ?
07:17Bon, Mme Mélonie, elle obtient des résultats en matière d'immigration.
07:20Parfait.
07:21Alors, peut-être moins que ce qu'on dit, mais elle en obtient.
07:23Elle en obtient comment ?
07:25Mme Mélonie en obtient en passant des accords avec la Libye,
07:28avec la Tunisie, avec l'Algérie.
07:31Elle multiplie les accords avec l'Algérie en ce moment.
07:34Bon, Mme Mélonie, elle a au moins compris une chose,
07:37qu'on avait compris, me semble-t-il, du temps du mandat de Nicolas Sarkozy.
07:41C'est que le principal obstacle à la pression migratoire qui vient du Sud...
07:46Je ne suis pas sûr que Nicolas Sarkozy, il serait pour qu'on fasse rien face à l'Algérie.
07:50Nicolas Sarkozy était peut-être plus subtil,
07:53et finalement peut-être plus intelligent que la plupart des gens qui nous gouvernent aujourd'hui.
07:57Même s'il avait beaucoup d'autres défauts.
07:59C'est pour ça qu'on a essayé de faire l'union pour la Méditerranée.
08:02Et Mme Mélonie essaye d'essayer de réunir tous les chefs d'État de la Méditerranée,
08:07les représentants des gouvernements.
08:11Nous ne résoudrons ce problème qu'avec les États de la Méditerranée Sud et Nord.
08:17Mme Mélonie, elle a un avantage.
08:19Elle n'a pas cette rente mémorielle et en permanence agitée par M. Théboune.
08:23Ce qui nous rend encore plus faibles par rapport...
08:26Parce qu'ils en jouent sans arrêt.
08:30Le drame, ça a été d'abord de la repentance.
08:34C'était, voilà, qu'on fasse un comité d'historiens pour mettre à plat la mémoire.
08:38Très bien.
08:39Vous avez vu les historiens qu'on a mis ?
08:41Non, non, mais même...
08:42M. Stora, qui fait le procès de la M. Sansa sur le service public.
08:45Moi, j'ai beaucoup de respect pour M. Stora.
08:46Le problème, c'est que ça s'est fait à sens unique.
08:51C'est-à-dire que nous, nous avons accepté tous les crimes.
08:54Et eux, aucun.
08:56Attendez, après on parle des OQTF.
08:58En faisant ça, on sème la haine chez des enfants en France
09:03qui ne reviendront jamais en Algérie,
09:05qui n'y sont pas nés.
09:06Les parents n'y sont pas nés.
09:07Et donc, on a fait faux.
09:09Mais tout ce qu'on a fait de faux est fait.
09:11Juste une courte incise, en Réguénaud.
09:13Gauthier, après je vous compare du sondage.
09:15Non, mais après, il faut faire comme tout.
09:16Si vous lancez un ultimatum et que vous n'avez pas le moyen de le mener,
09:19il ne faut pas le lancer.
09:20La pression, elle se fait derrière le rideau, pas sur la scène.
09:23Une très courte incise, si je peux me dire.
09:24Parce que quand je vous entends, moi je suis déprivé,
09:26j'ai envie d'aller me coucher.
09:27Parce que vous dites, on n'a pas les moyens.
09:29Les démissions.
09:30On a le risque que l'Algérie ouvre trois couloirs d'immigration
09:34vers les côtes du sud de l'Europe.
09:36Et donc, on ne peut rien faire.
09:38C'est eux qui sont puissants.
09:39C'est nous qui sommes faibles.
09:40C'est eux qui peuvent prendre des mesures de rétorsion.
09:41Et nous, on ne peut rien dire, rien faire,
09:43parce qu'on va juste toucher les populations
09:45et ça n'aura aucun impact sur le gouvernement Algérien.
09:47Absolument.
09:48Mais c'est horrible.
09:49Ce qu'on peut faire, c'est horrible.
09:50Il faut être un peu stoïcien.
09:51Il y a ce sur quoi on peut quelque chose
09:52et ce sur quoi on ne peut rien.
09:54Alors, occupons-nous de ce sur quoi on peut quelque chose.
09:56Occupons-nous de savoir ce qu'on fait de nos OQTF
09:58quand on ne peut pas les renvoyer.
10:01Mettre en scène le renvoi de nos OQTF qui va revenir,
10:03c'est la pire des choses.
10:04Nous ne faisons que la démonstration de notre impuissance.
10:07Henri Guénaud, alors attendez,
10:08Je voudrais juste vous signaler le sondage
10:10qu'on a fait CSA, CNews pour Europe 1, le JDD.
10:12Êtes-vous pour ou contre ?
10:13Alors, là, on parle des OQTF.
10:16Enfermer les étrangers dangereux sous OQTF
10:18dans un centre de rétention
10:19à plusieurs milliers de kilomètres de la métropole.
10:21Les OQTF dangereux.
10:22Dangereux, bien précisé, dangereux.
10:24Alors, 61% des Français sont pour,
10:2939 contre.
10:30Et c'est intéressant, c'est que même à gauche,
10:32il y a plutôt une majorité de gens
10:34qui sont favorables à ce qu'on les envoie assez loin.
10:36C'était une idée de Laurent Wauquiez
10:37dans l'Udénews la semaine dernière.
10:38Henri Guénaud.
10:39La France insoumise, 62%.
10:40C'est pas pour ça qu'il faut les renvoyer
10:43dans un département français aux confins du...
10:45On a posé la question à des milliers de kilomètres.
10:48Il y a sûrement d'autres endroits
10:49dans le territoire français,
10:51on peut le faire avec une portée symbolique
10:53ou moins désastreuse, si je peux me permettre.
10:55Mais ça, c'est notre problème.
10:57C'est de ça dont il faut discuter.
10:58Que fait-on des OQTF,
10:59surtout ceux qui sont dangereux,
11:01si nous ne pouvons pas les renvoyer ?
11:03Que faisons-nous de nos frontières ?
11:05À la fin des fins, c'est bien gentil.
11:08Personne ne remet en cause Schengen, personne.
11:10Donc, les gens qui vont pas en Italie,
11:12ils vont passer par l'Espagne,
11:14ils vont passer par la Grèce.
11:16Les Espagnols, ils s'apprêtent à régulariser
11:18des centaines de milliers de gens.
11:18Bien sûr, ils sont en France demain.
11:19Ils vont passer.
11:20La niveau de circulation.
11:21Si les gens ne rentraient pas sur le territoire,
11:23ils n'iraient pas s'agglutiner à Calais,
11:25puisqu'en plus, ils ne viennent pas pour venir en France,
11:26ils viennent pour aller au Progrès-Unis.
11:28Mais maîtrisons nos frontières,
11:30reposons la question fondamentale
11:31du rapport de la loi française aux droits européens.
11:35Sinon, nous ne pouvons...
11:37Contrairement à ce qu'on raconte,
11:39on ne peut pas rétablir le délit
11:40de présence irrégulière sur le territoire
11:43si nous ne changeons pas la hiérarchie des normes,
11:45c'est-à-dire la place de la loi française
11:46par rapport aux droits européens.
11:48Bon, on ne peut pas refouler les gens
11:49si on ne change pas la hiérarchie des normes.
11:51Et Mme Mélonie, qui a essayé,
11:53elle a essayé de les renvoyer en Albanie.
11:56Eh bien, elle s'est fait...
11:57Elle en a envoyé, là, il y a quelques jours encore.
11:59Oui, enfin, elle s'est fait quand même
12:00beaucoup taper par ses propres tribunaux.
12:02Voilà.
12:03Parce que c'est interdit à la fois
12:04par le droit international,
12:06parce qu'on ne peut pas faire des paquets,
12:07on ne peut faire que des cas individuels,
12:08et deuxièmement, par le droit européen,
12:10puisque la Cour de justice a dit
12:11qu'on ne pouvait pas refouler les gens
12:12avant qu'ils aient épuisé tous les recours.
12:14Voilà.
12:14Donc, donnons-nous les moyens,
12:18mais ça, c'est un vrai débat politique.
12:20Ça, c'est un vrai combat politique
12:22qui vient sur la terre.
12:23Un mur d'opposition terrible.
12:25Voilà, mais au lieu de faire du...
12:27Au lieu de sans arrêt dire,
12:29regardez, moi, je suis...
12:30C'est comme les gens qui veulent répliquer
12:31par l'escalade des droits de douane à Trump.
12:34Je veux dire, c'est...
12:34Mais elle n'aura pas tout à y perdre.
12:36Quelqu'un m'a dit l'autre jour sur un plateau,
12:38alors on se met à genoux devant Trump.
12:39Mais non, ce n'est pas le problème.
12:40Le problème, c'est que si je fais ça,
12:41je perds plus que je gagne.
12:42Donc, je ne le fais pas.
12:43Je m'occupe d'autre chose.
12:45Je m'occupe de réindustrialiser.
12:46Je m'occupe d'essayer d'empêcher
12:49mes entreprises qui sont encore là de partir.
12:51J'investis même de l'argent public,
12:54et là, on peut peut-être reparler de la dette
12:56pour de bonnes raisons,
12:57dans la recréation ou la création
12:59d'activités nouvelles ou d'activités anciennes
13:01qu'on veut faire revenir sur le territoire.
13:03Mais il y a beaucoup de choses à faire
13:05sur lesquelles nous pouvons quelque chose.
13:06Et ça, nous n'en parlons jamais
13:07parce que c'est dérangeant,
13:09parce que c'est trop difficile.
13:10Et en revanche, on se tape sur la poitrine
13:13en disant, vous allez voir ce que vous allez voir.
13:14Et on ne voit rien.
13:15Et là, on ne verra rien si on continue comme ça.
13:18Bon, allez, dernier mot.
13:19Dernier mot.
13:20Il y a quand même, avec cette histoire,
13:22une question qui m'intéresse,
13:23c'est que 61% des Français
13:25ne sont visiblement pas choqués
13:26par la proposition de Laurent Requier.
13:28On ne lui a pas posé la question
13:30sur Saint-Pierre-et-Miquelon.
13:31C'est mis dedans.
13:33Exemple à Saint-Pierre-et-Miquelon.
13:34C'est mis dans la question.
13:35Toute la classe politique et politico-médiatique
13:37s'est indignée de cette proposition-là.
13:40Est-ce que vous connaissez
13:41cette famille politique par cœur ?
13:42Eh bien, ça peut être un game-changer,
13:45cette proposition de Laurent Requier.
13:46Rapidement, René Guénaud,
13:47il nous reste vraiment peu de temps ?
13:48Non.
13:49Moi, je ne crois pas.
13:49Honnêtement, je ne crois pas.
13:52Réponse rapide, question.
13:53Mais c'est très compliqué
13:54parce que ce sont les militants qui votent.
13:56Ce n'est pas une famille politique.
13:58Voilà.
13:59Honnêtement, je ne crois pas.
14:02Et en plus, je ne veux pas me mêler
14:04de cette élection interne.
14:08Mais je pense que ce n'est pas
14:11par la provocation qu'on va y arriver.
14:14Et tout ça demande des vrais débats,
14:16des discussions sérieuses
14:17en dehors de toute hystérie.
14:18Mais occupons-nous de ça.
14:19Coupons-nous de ces questions-là.
14:21Que faisons-nous
14:22de ce dont on ne veut plus ?
14:24Comment empêche-t-on de rentrer
14:25ce dont on ne veut pas ?
14:26Voilà.
14:27Henri Henault était notre invité.
14:29Merci beaucoup à vous
14:30d'être venu.
14:30Gauthier Lebrecht,
14:3121h, 100% politique.
14:33Absolument.
14:34Avec, évidemment,
14:35beaucoup de questions
14:35autour de l'Algérie.
14:36L'Algérie.
14:37Et ce sondage.
14:37Je regarde toujours
14:38ce que fait l'extrême-gauche.
14:39Très bien.
14:39Et Rachel Kahn ?
14:41Pareil,
14:41je fais la même soirée
14:42que Gauthier Lebrecht.
14:43Et je le torresse.
14:44Je vais le faire un complet.
14:45Merci à vous tous
14:46en tant que Christine Kelly
14:47sur CNews
14:48et Pierre De Villeneuve
14:48sur Europe.
14:49Bonne soirée à vous.

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