Comme chaque année, les trophées de La Boulangère Wonderligue vont rendre leur verdict ! Qui succédera à Kennedy Burke pour le titre de MVP ? Dominique Malonga va-t-elle réaliser le back-to-back du trophée de meilleure jeune ? Qui sera dans le cinq majeur ? Et enfin, Olivier Lafargue, premier de saison régulière avec Bourges, va-t-il récupérer son trophée de meilleur entraîneur abandonné en 2022 ?
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00:00:00C'est parti !
00:00:30Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue sur Sport en France pour cette émission spéciale dédiée à la boulangère Wonder League.
00:00:46La saison régulière vient de se terminer et comme chaque année, c'est l'occasion pour nous de prendre le temps de remercier, de célébrer celles et ceux qui ont brillé tout au long de la saison.
00:00:54En deuxième partie d'émission, on parlera des play-off qui arrivent très prochainement sur Sport en France avec des matchs qui s'annoncent bouillants.
00:01:00Lui aussi, il est bouillant, il est chaud et puis je le sais, je le sens, il a terriblement envie de parler basket.
00:01:05Le tsar est dans la place, Angelo Tsagarakis, notre consultant est avec nous. Ça va Angelo ?
00:01:09Au niveau des introductions, j'ai rarement eu une introduction aussi pétillante.
00:01:14Je suis très content de vous avoir à mes côtés ce soir.
00:01:15Eh bien, c'est un plaisir partagé, Lucien. En plus, j'ai mangé quelques chouquettes, donc j'ai le sucre dans le sang qui fait que je vais être très énergétique, on va dire.
00:01:23Mais c'était une saison absolument exceptionnelle, de par la densité qu'il y a, de par beaucoup d'éléments dont on va discuter, bien entendu, au cours de l'émission.
00:01:32Mais ça fait toujours autant plaisir de voir l'évolution de cette ligue féminine, la boulangère Wonder League, qui progresse d'année en année, j'ai envie de dire.
00:01:41Que ce soit au niveau de son exposition et au niveau de la qualité du jeu présenté.
00:01:45Donc, j'ai très, très hâte que les playoffs commencent, bien évidemment, puisque chaque année, on a son lot de surprises, de scénarios incroyables.
00:01:55Et puis, de voir un peu si ce qu'on pense va se confirmer.
00:01:57Justement, on va jeter un petit coup d'œil au classement final de cette saison régulière.
00:02:02Regardez ça avec Bourges, qui a dominé les débats, forcément.
00:02:05Et puis, de la deuxième à la cinquième place, ça a été très, très serré, Angelo.
00:02:08Ça s'est joué jusqu'à la toute dernière journée, l'homogénéité, Angelo.
00:02:11C'est vraiment ce qui fait la force de la boulangère Wonder League, saison après saison ?
00:02:15Oui, clairement.
00:02:15Alors, vous savez, des fois, je me fais un peu taper sur les doigts par les puristes quand je clame au effort qu'on a le meilleur championnat d'Europe.
00:02:21Mais j'ai envie de dire à ça qu'on a quand même, quand on voit un petit peu ce qui se passe au niveau du classement,
00:02:26c'est une traduction, je pense, de la qualité du championnat.
00:02:30Puisque sur la scène européenne, on a le top tableau, le top 8.
00:02:33J'ai même envie de dire le top 9, avec la saison un petit peu surprenante de Villeneuve d'Ascq.
00:02:40Où sur la scène européenne, on a eu nos 5 représentantes en Euro Cup qui ont brillé, car elles se sont toutes qualifiées en phase finale.
00:02:47On n'a que Tarbes qui a manqué le coche des quarts de finale, mais qui a tout de même fait le top 16 de l'Euro Cup.
00:02:52On a Charney et Angers qui finissent deuxième de leur poule respective avec un bilan de cas de victoire et de défaite.
00:02:57Et derrière, Charney manque le coche de très très peu, mais pour une première campagne européenne, j'ai envie de dire quand même que c'est un parcours exceptionnel.
00:03:08L'UFAB qui vient mourir à deux petits points du Besiktas pour se qualifier en quart de finale.
00:03:15Derrière Montpellier n'a pas raté le coche et n'a pas pu créer l'exploit face à Chopron.
00:03:22Mais derrière, on parle de Chopron.
00:03:22Et puis Lasvel qui fait les demi et Villeneuve Das qui gagne l'Euro Cup.
00:03:30Sachant que Basketland, avec son bilan en Euroleague, si elle avait été dans la poule du Fenerbahce, aurait fait les play-in.
00:03:37C'est simplement qu'elles se sont retrouvées dans le tableau où le bilan de 6 victoires, 6 défaites n'était pas suffisant pour finir dans le top 3.
00:03:43Donc j'ai envie de dire, avec Bourges dans le top 6, que voulez-vous d'autre ?
00:03:48On a un championnat d'une densité incroyable, 9 équipes qui brillent sur la scène européenne.
00:03:51Est-ce que vous avez un autre championnat qui peut présenter ça ? Est-ce que vous en avez un autre ?
00:03:55Voilà, Angelo Tsagarakis dans ses œuvres, toujours aussi complets.
00:03:58Je crois qu'on peut terminer l'émission là-dessus, quasiment.
00:04:00Non, non, on va enchaîner en ce sens, Angelo, pour ces trophées de la Boulangère Wonder League.
00:04:04Je pense qu'il y en a qui piavent d'impatience.
00:04:06Allez, c'est parti.
00:04:07Elles ont brillé sur les parquets, dominé les statistiques et marqué les esprits par leur régularité et leur impact.
00:04:13Voici, sans plus attendre, le 5 majeur de la Boulangère Wonder League, présenté par la Caisse d'épargne.
00:04:21Sous-titrage Société Radio-Canada
00:04:51auprès des joueuses de la division, en collaboration avec le syndicat national des basketteurs
00:04:55et d'un panel de médias.
00:04:57Félicitations à ces cinq joueuses, Leïla Lacan de Basketland,
00:05:00Mourjana Toumoussa de Tarbes, Dominique Malonga,
00:05:02la lyonnaise Cariata Diaby, la tango,
00:05:04et puis Monique Aquamakani, la joueuse de Charney, qui nous a rejoint sur ce plateau.
00:05:09Bonsoir Monique, ça va ?
00:05:10Ça va bien, merci. Et vous ?
00:05:11Ça va très bien, félicitations à vous.
00:05:13Merci, c'est très gentil.
00:05:14Monique, vous êtes passée en quelques mois, on peut le dire, Angelo, de promesses à patronne de cette Ligue.
00:05:21Qu'est-ce que ça représente pour vous d'être élue cette année parmi les cinq meilleures joueuses de la Ligue ?
00:05:25C'est une belle récompense, honnêtement, comme vous l'avez dit, d'une saison de travail qui a été dure, éprouvante,
00:05:33dans un championnat du coup très relevé.
00:05:35Je ne peux être que fière de moi par rapport à ça, donc je suis très très très contente.
00:05:39Vous pouvez l'être, on va continuer à parler évidemment avec vous de votre magnifique saison.
00:05:43Angelo, un petit mot quand même sur ce cinq majeurs qui a fière allure, une nouvelle fois.
00:05:47C'est un cinq majeurs qui, j'ai envie de vous dire, vous faites cette équipe-là.
00:05:50Je pense qu'on gagne l'Euroleague.
00:05:51Mais là, ça va, tranquille.
00:05:53On peut dire qu'on aurait quand même de fortes, fortes chances de pouvoir prétendre à la couronne,
00:05:58mais toutes les joueuses sont absolument méritantes.
00:06:01Il n'y a pas de discussion là-dessus.
00:06:03Pour le coup, Monique était ma numéro 2 pour le titre de MVP,
00:06:06donc j'ai un petit faible pour son style de jeu et aussi son parcours, son ascension.
00:06:14C'est toujours très intéressant de voir l'évolution de certaines joueuses,
00:06:17la confirmation d'autres joueuses.
00:06:19On sait qu'il y a certaines joueuses qui auraient mérité d'être dans cette sélection.
00:06:26Comme toujours, il faut bien trancher à un moment donné,
00:06:28mais les arguments sont peut-être supérieurs quand il est question du cas par cas
00:06:33pour ces cinq joueuses par rapport à leur élection dans le 5 de la saison.
00:06:37Donc, on peut parler de Leïla Lacan qui peut peut-être statistiquement aurait pu…
00:06:43Enfin, qui statistiquement, probablement, peut rentrer un peu dans le débat.
00:06:48On se dit qu'il y a d'autres joueuses qui ont performé peut-être à un niveau supérieur
00:06:51au niveau de l'évaluation des points marqués par match et autres.
00:06:54Mais quand on voit sa capacité à jouer des deux côtés du terrain,
00:06:57et je pense à une échelle supérieure à n'importe quelle autre candidate pour ce poste,
00:07:03voilà, donc j'ai envie de vous dire, on peut parler très longuement de chacune de ces joueuses.
00:07:09Il faut donner les fleurs en temps réel.
00:07:11Donc, Monique, félicitations.
00:07:13Et puis, que ce soit Dominique ou Carriata, il n'y a pas de discussion possible.
00:07:19Justement, parlons plus en détail de Monique Akwa Makani,
00:07:21qui est avec nous sur ce plateau, on s'est amusé, Monique,
00:07:24à comparer vos statistiques lors de votre arrivée à Chardet en 2022-2023 en LF2.
00:07:29Et puis, celles de cette saison, on va les regarder tout de suite.
00:07:32C'est simple, elles ont tout simplement explosé, ces statistiques.
00:07:35Alors, d'habitude, Angelo, on a tendance à dire que l'adaptation entre la LF2,
00:07:39la deuxième division et la boulangère Wonder League, peut s'avérer compliquée,
00:07:42visiblement, pas pour Monique.
00:07:44Comment vous l'expliquez, Monique, cette progression fulgurante ?
00:07:49Plein de choses, honnêtement.
00:07:51Les opportunités que j'ai pu avoir déjà.
00:07:54Et après, c'est le travail, le travail et la patience.
00:07:59Honnêtement, ça n'a pas été facile.
00:08:02Je suis arrivée en Ligue féminine.
00:08:04J'avais dit à mon agent à l'époque que je voulais arriver la plus prête possible
00:08:07pour pouvoir jouer dès le début.
00:08:10Et quand je suis arrivée la saison dernière, j'étais déjà plutôt satisfaite de la saison que j'avais faite.
00:08:16Et cette année, le but, c'était de faire mieux.
00:08:19Donc, en vrai, je ne suis pas vraiment surprise.
00:08:21Mais c'est sûr que ça se traduise maintenant comme ça, que tout le monde puisse le voir.
00:08:26C'est toujours une belle récompense du travail accompli dans l'ombre, on va dire.
00:08:29Donc, c'est pas surprenant, Lucien.
00:08:31Très honnêtement.
00:08:32Je peux vous faire un parallèle.
00:08:33Alors, ce n'est pas le même style de jeu, mais Andrew Albici, à l'époque où il commence sa carrière professionnelle,
00:08:38il est en probé au Paris-Levalois.
00:08:40Il ne fait pas une saison brillante statistiquement,
00:08:43mais on voit quelques flashs où on se dit que ça pourra bien se passer.
00:08:48Et puis, il y avait une certitude du côté du coach, Jean-Marc Dupras, qui disait
00:08:52l'année prochaine, quand il jouera dans l'élite, il sera encore plus fort.
00:08:56Et ce sera plus facile pour lui.
00:08:58Parce que c'est le profil de jeu où tu regardes tes qualités athlétiques, par exemple,
00:09:01ou que tu regardes ta capacité à créer en 1 contre 1.
00:09:05Le plus on monte en niveau, le plus le jeu se simplifie.
00:09:08Parce qu'il y a une telle qualité autour des joueuses individuellement,
00:09:12que s'il y a intrinsèquement la capacité à faire des choses avec beaucoup de qualité,
00:09:21vu que le respect est imposé et que les options et le danger sont beaucoup plus importants
00:09:26tout autour de ces joueuses individuellement qui, peut-être en Ligue 2,
00:09:30fournissaient, montraient quand même de vraies qualités,
00:09:35on se dit que la traduction par rapport au style de jeu d'un Andrew Albici
00:09:39ou, dit Monika Kouamakani, ne surprend absolument pas dans l'absolu.
00:09:43C'est presque plus facile pour Monika de briller à l'étage supérieur
00:09:47que ça ne le serait, où toutes les défenses seraient uniquement focalisées sur elle.
00:09:52Donc, à cette échelle-là, c'est sûr qu'il y a quand même quelque chose de rare qui s'est passé.
00:10:01Mais le fait de voir cette progression n'est pas surprenant.
00:10:04C'était assez... on pouvait l'anticiper en tout cas.
00:10:08Et puis ce qui est très fort, c'est que Monika Kouamakani,
00:10:09Monika Kouamakani, est l'affaire de lance d'une équipe qui performe à un charnet,
00:10:12elle a terminé troisième de la saison régulière.
00:10:14Un mot peut-être, Monika, sur cette saison exceptionnelle des Pinkies ?
00:10:18Ouais, saison exceptionnelle.
00:10:21Qui n'est pas encore terminée, évidemment.
00:10:22Qui n'est pas encore terminée, tout à fait.
00:10:23C'est pour ça que je dis, entre parenthèses.
00:10:26Mais comme le dirait mon coach, le travail paye toujours.
00:10:34Aujourd'hui, personne n'a idée de à quel point on travaille dur.
00:10:37On a toujours constitué des équipes très jeunes.
00:10:41Et je pense que c'était pour une bonne raison.
00:10:43Et aujourd'hui, ça porte ses fruits.
00:10:45Donc non, vraiment très, très contente de mes coéquipières
00:10:48et du coup de moi-même et de mon staff aussi.
00:10:51Monique, l'année dernière, vous étiez la surprise de la saison.
00:10:54C'est-à-dire, vous avez, entre guillemets, déjoué tous les pronostics.
00:11:02Cette année, on vous attendait au tournant.
00:11:04Est-ce que dans la mentalité du vestiaire, il y a eu un shift ?
00:11:07Est-ce qu'il y a eu une sorte d'évolution qui est venue avec l'accomplissement de la saison passée ?
00:11:13Est-ce que dans le discours du coach, il y a eu une différence ?
00:11:16Ou est-ce qu'il est resté un peu dans la même lignée ?
00:11:18Racontez-nous un petit peu tout ça.
00:11:19Alors, il y a eu un shift, je pense, qui a été naturel, tout simplement,
00:11:24parce qu'on est toutes des compétitrices, en fait,
00:11:26et on a envie de prouver aux gens, entre guillemets, qu'ils ont raison,
00:11:30de ne plus, entre guillemets, nous prendre pour les petits poussets.
00:11:33Donc, je pense que c'était le petit orgueil de chaque joueuse qui a fait qu'eux.
00:11:37Et après, bien sûr, notre coach, il a toujours été axé sur la préparation mentale,
00:11:42mais moi, j'ai découvert l'importance vraiment que ça avait.
00:11:44Et parce que collectivement, aujourd'hui, on fait beaucoup de préparation mentale.
00:11:47et je pense que c'est aussi ça qui a fait la différence.
00:11:51Donc, franchement, c'est les deux principaux shifts, je pense,
00:11:55qui ont pu faire la différence cette année.
00:11:57Merci beaucoup, Monique.
00:11:58Vous restez avec nous, évidemment, puis vous êtes chez vous, maintenant, ici.
00:12:00Vous prenez la parole quand vous voulez.
00:12:03Voilà, on va maintenant passer à celles et ceux qui poussent des bonnes gueulantes
00:12:06dans les vestiaires, on peut le dire parfois.
00:12:07Les coachs, ce sont aussi, évidemment, eux qui parviennent à construire un groupe,
00:12:12à le gérer et puis à le faire progresser tout au long de la saison.
00:12:14Découvrons ensemble le meilleur entraîneur de la boulangère Wonder League.
00:12:18Voilà, je vous le rappelle, un scrutin qui a été organisé auprès des entraîneurs de la division
00:12:43en collaboration avec le syndicat des coachs de basket et d'un panel de médias.
00:12:47Et celui qui a terminé en tête des votes, ça devient une habitude aussi pour Olivier Lafarge,
00:12:52qui a décroché son quatrième trophée, il est juste à côté de moi.
00:12:55Je suis en mission pour ne pas le faire tomber tout au long de l'émission.
00:12:57C'est très compliqué, mais pour l'instant, j'y arrive.
00:12:59Olivier Lafarge qui n'a pas pu être avec nous en direct,
00:13:02étant donné, vous le savez tous, que Bourges dispute le Final Six de l'Euroleague,
00:13:05disputait du moins, étant donné que les tangos n'ont pas réussi à passer le cap des quarts de finale,
00:13:10une courte défaite face à Mersin, mais Olivier a quand même tenu à réagir à ce trophée.
00:13:15Tout d'abord, on lui a demandé tout simplement ce que représentait ce nouveau trophée,
00:13:18son quatrième trophée de meilleur entraîneur à ce stade de sa carrière.
00:13:22Oui, c'est la reconnaissance du travail qui a été effectué toute l'année par l'équipe,
00:13:27notamment par mon staff, par les joueuses.
00:13:33C'est vrai que c'est, encore une fois, une longue saison.
00:13:36On a tous des bons moments, des mauvais moments dans une saison,
00:13:39mais le fait d'avoir pu rester à un niveau médian très très haut
00:13:43et qui nous a permis de gagner quasiment toutes les rencontres de l'année,
00:13:47c'est sûr que c'est ça que je garde en priorité.
00:13:50Et tout le travail qui a été effectué par les joueuses
00:13:53et leur grande volonté, leur grand caractère pour justement gagner tous les matchs à chaque fois,
00:14:00ça a été assez impressionnant.
00:14:02Et quelle longévité pour Olivier Lafargue, premier trophée de meilleur entraîneur.
00:14:06Il a évolué à Basketland en 2014, depuis pas mal de saisons, se sont passées.
00:14:10On l'a donc invité à faire une petite introspection sur lui-même, Olivier Lafargue.
00:14:14Comment il a évolué dans sa manière de gérer un groupe,
00:14:17dans sa manière d'aborder le métier aussi ?
00:14:19On va écouter sa réponse.
00:14:21Il y a eu plein de choses qui se sont passées entre-temps.
00:14:24Il y a eu, j'ai eu la grande chance de découvrir le très haut niveau international
00:14:30dans le staff de Valéry, de pouvoir échanger beaucoup, beaucoup,
00:14:37de voir les choses qui pouvaient exister partout dans le monde.
00:14:42J'ai eu la chance de découvrir l'Euroleague aussi
00:14:45et d'être confronté à ce qui se fait de meilleur en termes de coach tactique
00:14:53ou de joueuses extrêmement fortes.
00:14:55Donc il y a beaucoup de choses qui ont évolué.
00:14:59Le projet, le process qu'on essaie de mettre chaque année
00:15:02et de perfectionner a évolué lui aussi.
00:15:07Bien évidemment, je ne suis plus le même entraîneur,
00:15:13ni le même homme que ce que j'ai été il y a de ça longtemps.
00:15:17Mais justement, c'est fait aussi pour ça, de prendre de l'expérience,
00:15:21c'est essayer de mettre des fois de l'eau dans son vin,
00:15:25de temps en temps d'essayer de faire évoluer les choses qu'on pense
00:15:29et puis essayer de toujours chercher à progresser.
00:15:32Ça reste quelque chose d'important pour moi.
00:15:34Encore une saison remarquable pour Bourges
00:15:36qui a terminé leader de la saison régulière avec 19 victoires
00:15:38et seulement 3 petites défaites,
00:15:404 victoires de plus que son dauphin, Basketland.
00:15:43Seules 3 équipes ont réussi l'exploit de faire tomber Bourges cette saison.
00:15:46Basketland, Charleville-Mézières et Charnay
00:15:49avec un match exceptionnel.
00:15:51C'était lors de la 20e journée.
00:15:53On s'en rappelle, vous vous en rappelez mieux que moi,
00:15:54sûrement même Monique, une victoire 189 après une double prolongation.
00:16:00Monique, c'est le match le plus marquant de votre saison ?
00:16:03Oui, je dirais oui, parce que ce jour-là, on était vraiment à guichet fermé.
00:16:08Le public était venu de nombreux.
00:16:10Ce n'était pas un match où on s'est dit, on va juste y aller pour figurer.
00:16:14On était vraiment dit, on est à la maison et on va tout donner pour.
00:16:17Et au final, c'est passé.
00:16:19Donc, c'était une joie pour nous, mais aussi pour tous les supporters.
00:16:22Donc, ça ne la rend que plus bled du coup.
00:16:23Et ce qui a été d'autant plus fort, Monique, c'est que Bourges restait sur 12 victoires de rang.
00:16:27Et vous avez réussi à stopper cette série, c'est incroyable.
00:16:30C'est l'excitation supplémentaire.
00:16:31En tant que compétiteur, tu as toujours envie de montrer à celui qui se croit plus grand
00:16:35que tu n'es pas si fort que tu le crois.
00:16:38Tu as un petit point faible, tu veux le trouver.
00:16:40On a su profiter de ça.
00:16:42Donc, c'était une belle victoire.
00:16:43Angelo, cette saison, qu'est-ce qui a fait la force de Bourges ?
00:16:46Qu'est-ce qui fait la force de Bourges ?
00:16:47La saison se poursuit.
00:16:47Bon, je pense que je ne vais pas inventer l'eau chaude en expliquant qu'il y a une densité,
00:16:53il y a une homogénéité au sein de cet effectif.
00:16:55On a 7 joueuses à 8 points et plus.
00:16:58Alors, 8 points, la 7e à 7,7.
00:17:01Mais excusez-moi, j'arrondis les chiffres.
00:17:02Mais il est évident que même la saison passée, il y avait la même qualité dans le style de jeu
00:17:09et la dangerosité que pouvait présenter le jeu proposé par Bourges.
00:17:14Ça peut allumer la mèche de partout.
00:17:15Très difficile de contenir cette équipe dans son ensemble
00:17:19parce qu'on ne peut pas préparer un game plan.
00:17:22Donc, pour annihiler une à deux joueuses,
00:17:26il y en a toujours une 3e ou une 4e, une 5e qui peut sortir du banc
00:17:29et qui peut vraiment avoir un impact.
00:17:32On sait que Team Mapouille sortait du banc beaucoup la saison passée.
00:17:34C'est une joueuse capable d'en coller 35.
00:17:37Donc, c'est ça la vraie force de Bourges.
00:17:40On se posait toujours la question.
00:17:42Et l'année dernière, vous vous souvenez de cette conversation.
00:17:43Dans les moments chauds, on donne à qui le ballon ?
00:17:46Qui est-ce qui va être la joueuse qui va dire
00:17:48« Bon, donnez-moi un petit peu ça là, je m'en occupe ».
00:17:50Dans d'autres équipes, c'est assez clair.
00:17:52À Bourges, c'est peut-être le seul point d'interrogation
00:17:55où il y a tellement de choix.
00:17:56Donc, c'est là où aussi Coach Lafargue a un vrai travail de maître dans la gestion,
00:18:03c'est-à-dire d'identifier la joueuse qui sera en capacité ce soir-là
00:18:06de faire la différence, de mettre le panier.
00:18:10Mais quand on parle de Bourges, c'est vraiment ça, je pense, la grosse force.
00:18:14Il y a une culture du jeu, il y a un plan de jeu qui est à la hauteur de son coach.
00:18:18Mais derrière, il y a cette capacité à de nombreuses individualités
00:18:22d'élever le débat et de sortir son épingle du jeu à tout moment.
00:18:27Dominatrice en saison régulière, maintenant place au play-off.
00:18:29Comment le tacticien des tangos aborde cette nouvelle campagne ?
00:18:32Réponse.
00:18:34Oui, on sait que de toute façon, à finir premier,
00:18:37ça met un avantage malgré tout parce que ça te donne l'avantage du terrain.
00:18:43C'est sûr que nous, notre envie, c'est d'aller se récompenser,
00:18:46se récompenser de toute la saison que l'on a fait,
00:18:50aller chercher à performer encore plus et à montrer que tout le travail
00:18:55justement qu'on a fait, il doit payer dans ces instants
00:18:58où les matchs sont les plus importants et les enjeux sont les plus importants.
00:19:04Donc, je pense qu'on est toutes et tous prêts à faire ça.
00:19:09On sait que derrière, il y aura plein d'équipes qui auront peu de choses à perdre,
00:19:15que ce soit face à nous ou que ce soit face à n'importe qui d'ailleurs.
00:19:18Et qu'il faudra qu'on soit vigilants.
00:19:20Mais je pense qu'on a fait plein de matchs cette année
00:19:26où on a rencontré beaucoup de soucis dus à la qualité, évidemment,
00:19:31extrêmement resserrée de ce championnat.
00:19:33Et on a juste envie de continuer, de montrer que derrière nous aussi,
00:19:37on a appris tout au long de l'année.
00:19:39Et on est plus performant en fin d'année encore.
00:19:43Monique, vous avez parlé tout à l'heure de l'importance du coaching de Stéphane Leit
00:19:47dans votre progression.
00:19:48Être coaché par Olivier Lafargue un jour dans un avenir proche, disons,
00:19:52ça vous plairait ?
00:19:53Pourquoi pas en vrai ?
00:19:55En vrai, oui, bien sûr.
00:19:56Parce que comme vous l'avez dit, il a son quatrième titre de coach de l'année.
00:20:01Donc, c'est sûr que je pense qu'il aurait beaucoup à m'apporter
00:20:03en tant que jeune joueuse encore aujourd'hui.
00:20:05Donc, oui, pourquoi pas ?
00:20:06Allez, le concept de jeune joueuse, je valide pas.
00:20:09Je valide pas, pas en ligue féminine.
00:20:11Il y a cette précocité dans ce championnat au niveau des jeunes.
00:20:15On a une niocité dont on oublie l'âge.
00:20:18On a une malongade dont on oublie l'âge.
00:20:20Je pense que vous avez plus d'expérience dans l'absolu.
00:20:22Donc, moi, je vais être le tonton flingueur.
00:20:24Je vais venir un peu chicoter les idées reçues.
00:20:27Mais blague à part, c'est évident qu'il y a encore une évolution qui vous attend,
00:20:34que ce soit Dominique ou toi.
00:20:35Et puis, beaucoup de jeunes pousses du championnat.
00:20:37On sait qu'on a un gros vivier.
00:20:40On a une grosse qualité au niveau des jeunes talents.
00:20:44Moi, ce qui est intéressant dans ce débat de qui est le coach le plus méritant,
00:20:50j'aurais donné autant ce trophée à Stéphane Leit.
00:20:54Ça prouve la qualité du coaching en France.
00:20:57Je leur ai donné autant parce que moi, ce n'est pas le même boulot selon le contexte.
00:21:02Et je suis vraiment toujours dans l'analyse du contexte, Lucien, par rapport aux enjeux de chaque équipe.
00:21:07Il y en a qui n'ont pas les mêmes budgets que les autres.
00:21:08Il y en a qui amènent des jeunes joueuses et qui forment la jeunesse et qui arrivent à tirer la quintessence de ce vivier-là.
00:21:15Donc, quand on parle de coach Leit ou de coach Lafargue, il y avait trois ou quatre coachs dont on peut vraiment mettre en avant le travail accompli cette saison pour des raisons différentes, bien entendu.
00:21:25Moi, je vous connaissais, Angelo, en tant que scoreur dans votre carrière.
00:21:28Là, je vous découvre en tant que passeur quand vous êtes devenu consultant.
00:21:31C'est magnifique, vous me faites une parfaite transition.
00:21:32On va passer maintenant au trophée de la meilleure jeune de cette saison.
00:21:36On vous rappelle toujours que le scrutin a été organisé auprès des joueuses de la division en collaboration avec le syndicat national des basketteurs et d'un panel de médias
00:21:43qui succédera à Dominique Malonga, vainqueur en 2024.
00:21:47La réponse tout de suite.
00:21:55Eh bien, celle qui a succédé à Dominique Malonga n'est autre que Dominique Malonga elle-même, le back-to-back pour la joueuse de Lasvel.
00:22:21Dominique, félicitations.
00:22:23Merci beaucoup.
00:22:24Merci, je suis content de m'être là.
00:22:25Eh oui, vous commencez à être une habituée.
00:22:27Dominique, elle est arrivée chez elle maintenant.
00:22:29Vous connaissez nos locaux par cœur ?
00:22:30Tu peux.
00:22:33Deux trophées de meilleure jeune et félicitations aussi pour l'équipe type de la saison.
00:22:36Vous faites partie de cette équipe type Dominique.
00:22:39Donc, le même trophée, deux saisons consécutives, mais par contre, deux versions très différentes de Dominique Malonga.
00:22:44On a senti vraiment que vous êtes passé dans une autre dimension cette saison.
00:22:47Est-ce que vous le confirmez ? Est-ce que vous l'avez ressenti comme ça, vous aussi ?
00:22:50Oui, oui, je sens vraiment que j'ai passé un cap cette saison.
00:22:52C'était important aussi avec mon retour à Lasvel, où j'étais partie à Tarpe pour exploser, pour me développer.
00:22:58Et c'est ce qui s'est passé.
00:23:00Et donc, je voulais vraiment confirmer en revenant et en ayant ce rôle de leader de cette équipe.
00:23:04Et essayer de l'emmener le plus loin possible.
00:23:06Et c'est ce qui s'est passé.
00:23:07J'avais de super coéquipers aussi autour de moi pour un peu revenir dans ce projet de reconstruction.
00:23:12Parce que c'était ça aussi à Lasvel.
00:23:14Et on s'est bien battus.
00:23:15Et du coup, je pense que c'est ça aussi qui m'a permis de briller aussi cette année.
00:23:19C'est important de le souligner en Gélo.
00:23:20C'est vrai que Dominique Malonga a quitté un effectif de Lasvel en 2023 bourré de stars.
00:23:24Gabby Williams, Marine Joannès, on peut en citer plein.
00:23:27Sandrine Gruda également.
00:23:28Et puis, Dominique a réintégré cet effectif cette saison.
00:23:31Un effectif extrêmement jeune.
00:23:33Comment vous jugez, vous, la saison, Dominique, de Lasvel ?
00:23:35Autant en boulanger en Wonder League, mais aussi sur la scène européenne.
00:23:39Franchement, je suis très très fier de la saison qu'on a faite.
00:23:41Parce que, comme j'ai dit, c'était vraiment en reconstruction.
00:23:44Sur la base de la jeunesse, sur la formation aussi.
00:23:48Et voilà, de grandir ensemble.
00:23:49C'était vraiment ça le mantra un peu toute cette année.
00:23:52Et c'est vraiment ce qui s'est passé.
00:23:54Vous avez parlé du championnat qui était hyper relevé cette année.
00:23:57Et on a, voilà, tous les week-ends, c'était des combats pour nous.
00:24:00On a appris, on a eu des super matchs comme on a eu des moins bons matchs.
00:24:03Et en fait, à chaque fois, chaque week-end, en fait, on savait qu'on avait appris, qu'on avait progressé.
00:24:07Notre parcours en Eurocup aussi, incroyable.
00:24:10On tombe Galatasaray, Giron, des équipes qui pensaient déjà être passées finalement.
00:24:16Même si ça s'arrête plutôt en demi-finale, on est hyper fiers aussi du parcours qu'on a eu en Europe.
00:24:21Et je pense que vraiment, enfin, les gens ne s'y attendaient pas forcément.
00:24:25Ils ont vu le roster au début, j'entendais beaucoup de choses.
00:24:28Lyon va faire les play-downs, etc.
00:24:30Et non, on a vraiment prouvé que même si l'équipe repartait un peu de zéro et que c'était la jeunesse qui primait,
00:24:36on a fait de très belles choses.
00:24:38Donc, je suis très, très contente de cette saison.
00:24:40Allez, pour le plaisir des yeux, on regarde ensemble les statistiques de Dominique Malonga cette saison.
00:24:44Stratosphérique, tout simplement, 15,4 points, 10,3 rebonds, 20,4 d'évaluation.
00:24:51Angelo, la question est simple, est-ce que Dominique Malonga vous a encore impressionné cette saison ?
00:24:56Oui, bien sûr qu'elle m'a impressionné.
00:24:58Déjà, de par le fait que tu as rajouté une flèche à ton arc, déjà, je pense que tu es un peu plus à l'aise au niveau du tir extérieur.
00:25:07On savait que tu avais la qualité technique pour l'utiliser, mais maintenant, tu prends confiance dans le fait que tu peux avoir cette menace-là
00:25:12et que tu peux aussi proposer d'autres solutions, parce qu'on sait très bien que les défenses vont commencer à faire quoi ?
00:25:18Prendre à deux, venir essayer de perturber le dribble sur le jeu posté, vont essayer de sortir de ta zone de confort.
00:25:25Donc, le fait que tu sois en capacité de mettre ce petit tir mi-distance, de t'écarter du cercle quand vraiment ça commence à être un peu trop brouillon dans la raquette,
00:25:33d'allumer la mèche à trois points, si on te le donne, et de le faire avec efficacité.
00:25:37Je pense aussi qu'au niveau du rebond, je te donne les fleurs, moi, c'est comme ça !
00:25:43Mais aussi au niveau du rebond, je pense que tu as étoffé ton jeu, je pense que tu as durci ton jeu, et on oublie que c'est un bébé.
00:25:50C'est vrai, 19 ans seulement.
00:25:52On sent sa timidité quand elle parle, on sent, voilà, c'est encore un bébé.
00:25:56Et le fait que ce soit encore un bébé qui produise ce genre de performance, c'est absolument effrayant.
00:26:00Donc, il y a aussi une évolution où tu le fais sur un calendrier hebdomadaire avec deux matchs par semaine,
00:26:06différences par rapport au projet d'Arbes.
00:26:08Donc, il y a une progression, il y a une évolution.
00:26:11Et le fait de confirmer statistiquement alors qu'il y a une fatigue, il y a un rythme qui est beaucoup plus accru
00:26:17et donc qui complique les choses pour le faire dans la durée, eh bien, chapeau, tout simplement.
00:26:23Merci beaucoup.
00:26:24Dominique, je sais que l'un de vos films préférés, où on sort du basket, on est comme ça ici, sans transition,
00:26:29c'est Je suis une légende.
00:26:31Est-ce que vous le confirmez avec Will Smith, comme acteur principal, on le sait tous ici ?
00:26:34Justement, est-ce que vous aussi, votre objectif, c'est d'en devenir une ?
00:26:37De ne pas seulement jouer au basket, mais de laisser une trace dans cette discipline ?
00:26:40Vous êtes bon, Lucien.
00:26:41Très, très, très bon.
00:26:42Franchement.
00:26:42Très, très, très bon.
00:26:44Non, oui, forcément.
00:26:46Parce que je pense que dans quoi qu'on fasse, qui qu'on soit, finalement,
00:26:50le but, c'est un peu de laisser un peu sa trace, de montrer qu'on est passé par là, finalement.
00:26:54Et c'est un peu ce que j'ai envie de faire.
00:26:55Je pense qu'aujourd'hui, j'ai beaucoup d'art, mais j'ai beaucoup de prédispositions,
00:26:59aujourd'hui, qui font que je peux quand même faire quelque chose de grand.
00:27:01Des choses qu'on n'a jamais fait.
00:27:02J'ai, par exemple, été la première européenne à Dunker, la plus jeune sélection en équipe de France.
00:27:09J'ai déjà plein de petits trucs historiques, un peu, qui se sont passés.
00:27:12Et en fait, pourquoi pas, un peu, gagner ma carrière de petits records,
00:27:17petits pieds un peu dans l'histoire et laisser un peu ma marque.
00:27:22C'est ce que j'aimerais faire, franchement, parce que je pense qu'aujourd'hui,
00:27:25il faut que je puisse faire profiter un peu des gens, des prédispositions que j'ai.
00:27:29Et voilà, rendre un peu le maximum de tout ce qu'on m'a donné.
00:27:34Et je pense que marquer l'histoire, c'est le minimum que je puisse faire.
00:27:38Mais Lucien...
00:27:38Et elle est en train de le faire.
00:27:40Vous savez très bien que je suis obligé d'attaquer.
00:27:43Je sors les couteaux !
00:27:45Bon, moi, la seule chose que je te demande, la seule,
00:27:49c'est d'être encore plus méchante.
00:27:52Parce que tu es un naturel gentil, d'accord ?
00:27:55On sait que tu es une crème.
00:27:57Mais sur le terrain, il faut faire de la bouillabaisse, d'accord ?
00:28:00Il faut y aller vraiment avec cette volonté.
00:28:05Je pense que par moments dans la saison,
00:28:06on a pu te voir disparaître certaines mi-temps.
00:28:09Pas un match entier, mais j'ai commenté quelques matchs
00:28:12où en première mi-temps, tu laisses un petit peu le plan de jeu de l'adversaire
00:28:14t'impacter négativement.
00:28:16Et chapeau d'ailleurs au travail de Johan,
00:28:18qui a réussi à driver cette équipe.
00:28:21Johan Kavioche, coach de la Svelte, on le précise.
00:28:22Et aussi aux coéquipières qui ont, je pense, excédé les attentes.
00:28:27Ce que tu disais par rapport aux prévisions d'avant-saison,
00:28:32toutes les conversations, tout ça.
00:28:34Mais il est évident que par rapport à ce que tu es capable de faire
00:28:38au niveau de ce que tu as dans les doigts,
00:28:41et si tu rajoutes un petit peu cette méchanceté,
00:28:44c'est là où vraiment on peut voir quelque chose
00:28:46qui est peut-être du jamais vu à l'échelle française
00:28:50et peut-être même à l'échelle internationale.
00:28:52Donc c'est ce que je te souhaite.
00:28:53Je sais que ça force un peu ton naturel, mais...
00:28:57Non, mais c'est vrai, franchement, on me le dit souvent,
00:28:59on me l'a beaucoup répété cette année.
00:29:00Comme tu as parlé de Johan,
00:29:02c'était au milieu de beaucoup de nos conversations,
00:29:04parce que c'est vrai que, comme tu l'as dit,
00:29:06il y a eu des matchs ou des moments
00:29:08où j'ai un peu été dans le trou,
00:29:10où je n'ai pas forcément existé,
00:29:11parce que je me laisse...
00:29:12L'arbitrage, c'était très dur cette année.
00:29:14Non, mais c'est l'apprentissage.
00:29:15Voilà, c'est ça.
00:29:15Donc, vraiment, je l'essaie.
00:29:18Et comme tu as dit, c'est à force mon naturel,
00:29:19mais il le faut et je travaille dessus vraiment.
00:29:22Monique a parlé de la préparation mentale tout à l'heure
00:29:25et ça fait vraiment partie de ça.
00:29:25Non, mais inspire-toi, parce qu'elle est le méchant.
00:29:27Ah, va !
00:29:28On fait, on fait !
00:29:29Non, mais c'est vrai.
00:29:32Et quand on lui a dit...
00:29:33Vous vous souvenez quand vous avez brisé la série de 12 hectares ?
00:29:35Elle était comme ça.
00:29:36Ouais, ouais, ouais.
00:29:38Non, mais c'est ça qui est assez hallucinant
00:29:40avec Dominique Malonga,
00:29:41c'est qu'il y a encore une grosse marge de progression.
00:29:43Donc, on a du mal à se demander jusqu'où ça peut aller.
00:29:46Et on a hâte de le voir, surtout.
00:29:47Ça va être exceptionnel.
00:29:49Merci beaucoup, Dominique.
00:29:50Vous restez avec nous, bien entendu, comme Monique.
00:29:52Et puis, vous prenez la parole comme vous voulez.
00:29:53On est ici ensemble.
00:29:55On a un dernier trophée à décerner,
00:29:56et pas des moindres,
00:29:57celui de la meilleure joueuse de la saison.
00:29:59Donc, le scrutin a été organisé
00:30:00auprès des joueuses de la division,
00:30:01en collaboration avec le syndicat national des basketteurs
00:30:04et d'un panel de médias.
00:30:06Elle a été l'âme et l'arme de son équipe.
00:30:08Elle a brillé, illuminé, toute la ligue de son talent.
00:30:11Découvrons ensemble la MVP de cette saison 2024-2025.
00:30:38Une artiste dans la peinture,
00:30:44Cariata Diaby, MVP de la boulangère,
00:30:46Wonder League,
00:30:47qui, comme Olivier Lafargue,
00:30:48évidemment, ne pouvait pas être présente ici en plateau,
00:30:50étant donné que Bourges a disputé le Final Six de l'Euroleague.
00:30:53À Saragosse, on le rappelle,
00:30:54une courte défaite en quart de finale face à Mersin.
00:30:57Mais elle a quand même tenu à réagir
00:30:58à cette première distinction de MVP pour elle dans sa carrière.
00:31:01une véritable consécration, tout simplement.
00:31:05Je pense que ça représente en gros
00:31:07une globalité de ma carrière,
00:31:12un petit peu,
00:31:12une récompense de tout ce que j'ai fait.
00:31:14Et même si elle est individuelle,
00:31:17moi, je pense qu'elle est collectif aussi,
00:31:18parce que sans mes coéquipiers,
00:31:21je n'aurais pas brillé.
00:31:21Donc, je la déduis aussi aux filles.
00:31:25Donc, j'ai été un peu surprise,
00:31:27mais voilà, je suis contente
00:31:30que les gens aient voté pour moi.
00:31:32Et ça montre l'importance que j'ai
00:31:36et tous les efforts que j'ai faits aussi
00:31:37pour atteindre ce niveau.
00:31:40Alors, Angelo, quand elle est arrivée à Bourges,
00:31:42évidemment, les attentes étaient très, très élevées
00:31:44de notre côté, de son côté aussi, j'imagine.
00:31:46Eh bien, elle nous a parlé un peu de son intégration
00:31:48dans cette nouvelle équipe des tangos.
00:31:49Oui, j'ai été un petit peu surpris aussi
00:31:52de cet accueil-là.
00:31:54Forcément, quand tu changes de club,
00:31:55c'est toujours un peu délicat d'arriver
00:31:57dans un grand club, comme on le dit, le tango.
00:32:00Et l'intégration, elle s'est faite assez rapide.
00:32:03Et moi, je suis quelqu'un, j'arrive à m'adapter
00:32:06aux filles en fonction du style de jeu du coach et tout.
00:32:10Donc, tout s'est très bien passé.
00:32:11Karyata Diaby, ça devient une habitude.
00:32:13Elle avait déjà été exceptionnelle la saison dernière
00:32:15avec Villeneuve Dask.
00:32:17Eh bien, elle a continué cette saison.
00:32:18Elle a même encore progressé, Angelo.
00:32:20On a aussi le sentiment qu'elle a passé un cas.
00:32:21Parce que, vous le confirmez, Angelo de Sagarakis.
00:32:24Je le confirme.
00:32:25Déjà, elle est MVP même dans les détails.
00:32:26Parce que quand on regarde les ongles et les cheveux,
00:32:28tout est dans le coloris, le style,
00:32:32dans l'approche du final fort.
00:32:33On adore.
00:32:34Bien sûr qu'elle a passé un cas parce que même si Villeneuve Dask fait une saison absolument historique,
00:32:40au niveau de ce que représente l'institution des tangos à l'échelle française,
00:32:45l'histoire de ce club, les titres, les attentes de performance,
00:32:49l'envie de toujours aller au plus haut.
00:32:51Et elles ont joué les yeux dans les yeux avec Mersin.
00:32:53Il est bien évident que le fait d'avoir pu reproduire dans un contexte où elle était attendue,
00:32:59parce qu'une fois qu'elle part de Villeneuve Dask,
00:33:00après la performance qu'elle fait notamment en finale et en Euroleague,
00:33:03eh bien, les attentes sont,
00:33:05eh bien, est-ce que tu peux faire ça là où maintenant,
00:33:07tout le monde connaît ton blase,
00:33:09tout le monde sait que tu es la joueuse à arrêter,
00:33:12et tout le monde va essayer de tout mettre en œuvre pour ralentir ta performance.
00:33:16Elle, elle a dit, aucun problème, faites ce que vous voulez,
00:33:19vous pouvez essayer, ce sera comme un petit déjeuner.
00:33:22Je le prends le matin au réveil, en toute tranquillité.
00:33:25Ce travail de sape qu'elle fait dans la raquette,
00:33:27avec sa touche soyeuse,
00:33:30notamment en petit périmètre,
00:33:33et puis son QI basket.
00:33:34C'est là où, moi, elle m'a vraiment impressionné,
00:33:36parce qu'elle joue autour de joueuses comme Artemis Panou,
00:33:39qui sont vraiment des joueuses qui dissèquent le jeu,
00:33:42qui dissèquent les défenses,
00:33:43qui sont toujours dans l'altruisme,
00:33:44et Karyata m'a montré une réelle capacité à lâcher les bons ballons,
00:33:49dans le bon timing,
00:33:50à ne pas forcer quoi que ce soit,
00:33:52et c'est là où elle a été le plus impressionnant pour moi.
00:33:53C'est-à-dire cette capacité à dominer, mais la force tranquille.
00:33:56Alors, Karyata Diaby a passé un cap,
00:33:58on est tous unanimes sur ce plateau pour le confirmer,
00:34:01mais est-ce que la MVP elle-même en a vraiment conscience ?
00:34:03Consciente, je dirais un petit peu,
00:34:07et mon niveau, forcément,
00:34:10quand tu passes d'une blessure décroisée il y a deux ans,
00:34:14et je ne peux pas savoir si j'avais atteint mon niveau ou pas,
00:34:18mais je sais que plus les années avançaient,
00:34:20j'avais l'impression de gravir un autre palier.
00:34:24Et cette saison, elle a été, je pense,
00:34:27encore une de mes belles saisons par rapport à l'année dernière qui j'ai vécu.
00:34:32Donc forcément, si les gens ne me le disent pas,
00:34:35moi je ne peux pas vraiment le savoir,
00:34:37mais sur le terrain, je sais que quand je regarde mes matchs après les matchs,
00:34:42donc forcément, je me rends compte que j'ai un impact important dans cette équipe.
00:34:48Karyata Diaby, MVP de la boulangère Wonder League cette saison 2024-2025.
00:34:53Karyata, championne de France avec Villeneuve d'Asque l'an dernier.
00:34:55Mais alors, comment aborde-t-elle cette nouvelle campagne de play-off avec un nouveau maillot ?
00:35:00Moi, je suis compétitrice, je veux tout gagner dans ma carrière,
00:35:04le plus de titres que possible.
00:35:06Je suis venue au Tango, c'est pour gagner un titre aussi.
00:35:10Donc un back-to-back, ça sera génial pour moi, pour la suite de ma carrière.
00:35:15Donc je pense que les filles aussi, elles attendent aussi ce titre-là.
00:35:18Et pour le club aussi, on mérite d'aller chercher ce titre-là.
00:35:22Donc ça sera vraiment génial.
00:35:24Alors moi, je dis que Karyata Diaby fait mal dans les raquettes,
00:35:27mais je ne suis que commentateur assis sur une chaise.
00:35:29Vous, par contre, Dominique, vous jouez au même poste qu'elle.
00:35:31Qu'est-ce qui la rend si forte, si dominante, Karyata Diaby ?
00:35:34Non, on parle de Diaby, aujourd'hui, on ne la présente plus.
00:35:37Franchement, je pense que chaque fois qu'on prépare le match,
00:35:39l'année dernière, c'est Villeneuve d'Asque cette année, c'est Bourg.
00:35:42Tu sais qu'il y aura un vrai travail à faire.
00:35:45Nous, Lyon, comment on l'avait abordé, on avait un petit plan.
00:35:49Après, c'était Bourg, en général, on allait toujours trapper à l'intérieur,
00:35:51que ce soit Diaby ou même Spano.
00:35:55Bref, en tout cas, tous les intérieurs ont trappé, même Iokoko.
00:35:57Mais en fait, des fois, même, tu trappes,
00:35:59mais en fait, tu as l'impression qu'on n'est pas là.
00:36:01Genre, tu y vas.
00:36:04On dirait que ça ne sert à rien.
00:36:06Elle est tellement dominante, tellement physique.
00:36:09Moi, je sais qu'aujourd'hui, je suis encore en prise de masse, etc.
00:36:12Et en fait, je vais faire un box-out contre elle,
00:36:14mais parce que je suis là, quoi.
00:36:15Donc, non, franchement, elle a vraiment une domination incroyable.
00:36:19Je ne veux pas briser tes rêves.
00:36:19Non, mais je n'attendrai pas.
00:36:20Tu peux manger tous les Wheaties que tu veux le matin,
00:36:23extra-protéinés, avec la triple dose de shaker.
00:36:26Non, mais la densité de Karyata, c'est exceptionnel.
00:36:29C'est ça, c'est exceptionnel.
00:36:30Écoute, toi, tu as la longueur de segment.
00:36:31On ne peut pas tout avoir.
00:36:33Et même, franchement, des fois,
00:36:35j'essayais de la prendre à l'extérieur, de driver.
00:36:38Elle est capable de bouger.
00:36:39Elle est capable de défendre de face aussi.
00:36:41Elle bouge.
00:36:42Donc, en vrai, c'est ça.
00:36:44Karyata me rappelle beaucoup dans sa capacité à bouger
00:36:47à une version féminine, plus stylée, bien sûr, de Shaq.
00:36:53Ah, je pensais que vous alliez dire Frédéric Weiss,
00:36:54qu'on salue, d'ailleurs.
00:36:55Non, non, non.
00:36:56Fred Weiss, c'était un morphotype très différent.
00:36:59Et puis, surtout, au-delà de ça,
00:37:01on sous-estime énormément la capacité,
00:37:03notamment dans ces années plus jeunes,
00:37:05de Shaquille O'Neal,
00:37:06de pouvoir bouger défensivement les pieds
00:37:11et de pouvoir aussi partir en transition.
00:37:13On voit Karyata dans sa capacité de relance.
00:37:15C'est-à-dire que dès qu'elle prend le rebond
00:37:16et qu'elle lâche la balle à une arrière ou à une hélière,
00:37:20elle fait l'effort de prendre la ligne panier-panier
00:37:24et de tout de suite mettre la pression sur la défense
00:37:27en venant demander la balle.
00:37:29Et surtout, j'en parle toujours à chaque fois qu'on commente,
00:37:32et je vous dis, vous savez bien, Lucien,
00:37:34le travail de prise de position de Karyata,
00:37:36c'est quand même quelque chose à montrer
00:37:37dans toutes les académies basket.
00:37:39Et donc, à partir de ce moment-là,
00:37:41que ce soit Dominique ou autre,
00:37:43c'est le vrai challenge.
00:37:45Justement, Dominique Malanga,
00:37:46qui n'est pas passé très loin d'être élu MVP également.
00:37:49On peut voir vos statistiques.
00:37:50On s'est amusé à les comparer avec celle de Karyata Diaby.
00:37:54C'est très, très proche.
00:37:55Vous êtes même au-dessus en termes d'évaluation.
00:37:57Je le sais aussi, Dominique,
00:37:58vous êtes une compétitrice hors pair.
00:38:01Est-ce qu'il y a une petite pointe de déception
00:38:03de ne pas avoir fait le doublé meilleur jeune,
00:38:04enfin le triplé même avec l'élection dans le 5 majeur ?
00:38:08Non, je ne dirais pas de déception
00:38:09parce que forcément, oui,
00:38:11je savais que j'étais dans la course
00:38:12et je voulais le gagner forcément.
00:38:13Mais non, parce que je pense qu'aujourd'hui,
00:38:15Karyata a su briller autour d'un collectif
00:38:19qui brillait aussi.
00:38:20Et je pense que ça,
00:38:20ça prime forcément aujourd'hui.
00:38:23Moi, j'ai des stats comme ça forcément
00:38:25parce que j'avais beaucoup de jeux
00:38:26qui se passaient autour de moi.
00:38:28Alors qu'en fait,
00:38:29elle a su avoir ces stats-là autour de jouer,
00:38:30ce qui brillait également.
00:38:31Donc je pense que là,
00:38:32la différence est faite ici.
00:38:34Même si je suis compétitrice aussi,
00:38:35je suis totalement fair-play aussi.
00:38:37Elle mérite totalement son titre.
00:38:38Donc je suis très contente pour elle.
00:38:40Voilà, mais si je l'avais gagné,
00:38:41j'aurais été très contente aussi.
00:38:42Eh bien voilà,
00:38:43mais juste avant de basculer sur les playoffs,
00:38:45on a pas mal de discussions
00:38:46autour de ces phases finales
00:38:47qui arrivent très vite sur Sports en France.
00:38:49On va boucler notre séquence trophée
00:38:50avec ceux de la LF2.
00:38:51Ce n'est pas une surprise,
00:38:52il en a été révélé hier.
00:38:54On va vous les donner.
00:38:55Le titre de meilleur jeune
00:38:56revient à Sarah Sissé du Pôle France,
00:38:58celui de meilleur coach à Xavier Noguera
00:39:00du TMB Toulouse.
00:39:01Et puis le 5 majeur de la saison,
00:39:03vous allez le voir apparaître devant vos yeux.
00:39:04Réunis donc Fleur de Villiers de Aulnois,
00:39:07Nukia Maillot,
00:39:08Latronchemellan,
00:39:09Fabienne Constant de Voiron,
00:39:10Mariana Mouadi-Boulaboula de Montbrisson
00:39:13et Binta Dramé,
00:39:14la Toulousaine Angelo,
00:39:15qui a également été élue MVP.
00:39:17Véritable patronne cette saison tout simplement.
00:39:19Oui, un petit format,
00:39:21une petite mobilette,
00:39:23comme on en a eu pas mal
00:39:24avec les époupas et consorts
00:39:27dans notre championnat.
00:39:28Maintenant, la question,
00:39:29c'est de savoir
00:39:30si à la même échelle qu'une Monique,
00:39:32ça peut se traduire
00:39:33dans l'élite très bientôt.
00:39:35Et puis Dominique,
00:39:36je vais vous parler un peu
00:39:37de Binta Dramé
00:39:37que vous connaissez bien.
00:39:38Vous avez évolué une saison
00:39:39avec elle à l'INSEP
00:39:40lors de votre toute première saison,
00:39:422019-2020.
00:39:43Parlez-moi un peu d'elle.
00:39:44Est-ce qu'on pouvait déjà s'attendre
00:39:45à une telle progression
00:39:47de la part de Binta Dramé ?
00:39:49Oui, je pense que déjà,
00:39:50ça a été toujours une travailleuse.
00:39:51Moi, je la voyais tout le temps à la salle.
00:39:53Après, moi, c'est vraiment
00:39:53ma première année,
00:39:54donc j'étais un peu admirante aussi.
00:39:57C'était une dernière année
00:39:58à ce moment-là.
00:39:59Donc moi, j'étais un peu
00:40:00les grands yeux devant l'île 2002.
00:40:02Mais comme tu as dit,
00:40:04vraiment hyper rapide,
00:40:05vraiment une super meneuse
00:40:06qui fonce un peu,
00:40:08un peu le même style
00:40:09que Mano et Sissé.
00:40:10Voilà, c'est ces petites meneuses
00:40:11qui vont très, très vite
00:40:12et vraiment des mains en or.
00:40:14Donc vraiment,
00:40:15je ne suis pas du tout étonnée,
00:40:16moi, de son évolution.
00:40:18Et comme tu as dit,
00:40:18c'est super que ça pourra se traduire
00:40:19pour elle en Ligue féminine.
00:40:21Et on lui souhaite en tout cas.
00:40:23On va terminer cette émission
00:40:24par les Play-Off.
00:40:26Restez bien avec nous.
00:40:27C'est tout de suite
00:40:27sur Sports en France.
00:40:28Sous-titrage Société Radio-Canada
00:40:58De retour sur Sports en France
00:41:27pour cette deuxième partie
00:41:28d'émission dans laquelle
00:41:29on va parler des Play-Off
00:41:30qui arrivent très, très vite
00:41:31sur Sports en France.
00:41:32Je vous redonne les dates.
00:41:33Début des quarts de finale,
00:41:34les 17 et 18 avril.
00:41:36On va revoir le classement
00:41:37pour voir les huit formations
00:41:39qui vont disputer ces Play-Off.
00:41:41Les voici, je vous rappelle,
00:41:42les affiches en quarts de finale.
00:41:43Angers-Charnet,
00:41:44Tarbes-Bourges,
00:41:45Lyon-Basketland
00:41:46et puis Charleville
00:41:47face à l'Atompeunier.
00:41:49Justement,
00:41:50parlons de cette très belle ville
00:41:51de Charleville-Mézières.
00:41:52Quand on parle de Charleville-Mézières,
00:41:54on pense au poète Arthur Rimbaud,
00:41:56on pense au festival des marionnettes,
00:41:58on pense aussi au cabaret vert,
00:41:59évidemment.
00:42:00Mais on ne va pas se mentir.
00:42:01Quand on parle de Charleville-Mézières,
00:42:03on pense à une personne en particulier.
00:42:05Une star dans les Ardennes,
00:42:06Amel Boudéra,
00:42:07la meneuse des flammes Carollo,
00:42:08nous a rejoint sur ce plateau.
00:42:09Ça va, Amel ?
00:42:10Oui, très bien, merci.
00:42:12C'est vrai, Angelo ?
00:42:12Non, mais c'est vrai.
00:42:13Après tout,
00:42:14dans les Ardennes,
00:42:15Amel Boudéra.
00:42:16On part de la mère de la ville,
00:42:17tout simplement.
00:42:18Je veux dire,
00:42:18c'est qu'à un moment donné,
00:42:19c'est aussi simple que ça.
00:42:20C'est une institution,
00:42:22c'est une légende vivante.
00:42:23Alors, ça la fait sourire
00:42:24à chaque fois que je dis ça,
00:42:25mais c'est très, très rare,
00:42:27peu importe le domaine d'activité,
00:42:30mais notamment dans le sport,
00:42:31d'avoir une figure
00:42:32qui dure dans le temps,
00:42:34auquel les gens peuvent s'identifier,
00:42:36qui devient un peu l'âme
00:42:38d'une organisation,
00:42:39d'une institution,
00:42:40d'un club.
00:42:41Et donc,
00:42:42quand vous parlez
00:42:42des valeurs humaines,
00:42:44déjà,
00:42:45que projette Amel,
00:42:46et de la qualité sportive
00:42:48et de l'évolution,
00:42:48parce que je pense que Amel,
00:42:51son parcours personnel
00:42:52va avec l'évolution du club.
00:42:55C'est-à-dire qu'ils sont devenus indissociables.
00:42:56On ne peut pas parler de Charleville
00:42:57et des succès de Charleville
00:42:59sans parler de l'ascension d'Amel
00:43:00et de la stabilité
00:43:03à ce niveau de performance d'Amel.
00:43:04Donc,
00:43:05comme on parle de Stockton et Malone à Utah
00:43:08ou de Jordan avec les Bulls,
00:43:10pour nous,
00:43:10c'est Amel à Charleville.
00:43:12Là encore,
00:43:12vous me faites une transition parfaite
00:43:14puisque je vais citer votre coach,
00:43:15Romu Algierno,
00:43:16qui a prononcé cette phrase,
00:43:17j'ai beaucoup aimé,
00:43:18si Charleville s'appelait Chicago,
00:43:20alors elle s'appellerait Michael Jordan.
00:43:22C'est pas mal ça.
00:43:23C'était mignon.
00:43:24Non, ça m'a plu.
00:43:26J'ai été touchée.
00:43:27On va quand même donner quelques infos
00:43:28sur Amel Boudera
00:43:29pour nos téléspectateurs,
00:43:30nos téléspectatrices.
00:43:31Amel avec Charleville,
00:43:32c'est deux trophées de MVP française,
00:43:34LFB en 2016 et 2017.
00:43:36Une présence dans le 5 majeur
00:43:37de la LFB en 2018.
00:43:39Amel Boudera,
00:43:39c'est aussi la deuxième meilleure passeuse
00:43:41de l'histoire de la Ligue.
00:43:42Et Amel,
00:43:43c'est surtout 18 saisons
00:43:44à Charleville-Mézières,
00:43:45la dernière cette année.
00:43:46Non.
00:43:48Oui, parce que
00:43:49j'ai un fin négociateur.
00:43:50Il va essayer de vous convaincre
00:43:51toute l'émission
00:43:51de remplir une saison de plus.
00:43:53Mais malheureusement,
00:43:53ça sera bien la dernière
00:43:54pour Amel.
00:43:55Vous avez tout vécu
00:43:56avec ce club.
00:43:57Qu'est-ce qui vous vient
00:43:58en premier à l'esprit
00:43:59quand on parle de Charleville-Mézières
00:44:00et de votre aventure
00:44:01avec cette équipe ?
00:44:02Oui, j'ai vraiment
00:44:03tout, tout, tout vécu.
00:44:04J'ai vécu,
00:44:05certains ne le savent pas,
00:44:06mais j'ai fait aussi de la N3
00:44:07moi avec Charleville-Mézières.
00:44:09J'ai commencé là-bas,
00:44:10on était en Ligue 2.
00:44:11La saison ne se passait pas
00:44:16je vais aller jouer
00:44:17avec la N3.
00:44:19Et c'est vrai que j'ai vraiment
00:44:19tout connu,
00:44:20les minibus qui tombent en panne,
00:44:23les matchs où tu allais jouer
00:44:25à Villeneuve d'As,
00:44:26tu ne partais pas la veille,
00:44:27tu partais à 13h,
00:44:29tu t'arrêtais sur la station totale
00:44:30pour faire ta petite collation.
00:44:32Une autre époque.
00:44:33Voilà, non, une autre époque,
00:44:34mais je pense que c'est aussi ça
00:44:35qui m'a plu,
00:44:36de pouvoir me voir grandir
00:44:37avec ce club,
00:44:38de connaître son évolution,
00:44:39la Ligue 2,
00:44:40le championnat de France,
00:44:41avoir cet objectif aussi
00:44:43de connaître l'Europe,
00:44:44donc par l'Eurocup.
00:44:45Puis après,
00:44:46t'as envie d'être gourmande
00:44:46et tu te dis
00:44:47pourquoi ne pas vivre l'Euroleague
00:44:49avec ton club ?
00:44:49Donc ça a été aussi un objectif,
00:44:52ça a été atteint
00:44:52et c'est vrai que c'est une histoire d'amour,
00:44:55on se le dit souvent
00:44:56entre les flammes et moi
00:44:58et puis je suis heureuse
00:45:00de me dire que je vais finir là-bas.
00:45:01Nous, on va remonter le temps
00:45:02un petit peu à Melle.
00:45:042011,
00:45:05un match de Charleville-Mézières
00:45:06face à Nice.
00:45:07On est dans l'ancienne salle,
00:45:08un baillard.
00:45:09Voilà, vous cherchez dans le dictionnaire
00:45:10la définition de shooter du parking ?
00:45:12Vous allez la voir tout de suite en image.
00:45:16Tout simplement exceptionnel.
00:45:19Angelo, même les filles,
00:45:45je vous ai vu regarder ce shoot
00:45:46venu de nulle part avec des grands yeux
00:45:48en disant mais c'est possible ça ?
00:45:50C'est fou des actions comme ça ?
00:45:52Oui, non, c'est fou.
00:45:54J'ai envie de te dire
00:45:56que je m'entraînais,
00:45:57entre guillemets.
00:45:58Non, on a rigolé quelques fois
00:45:59à l'entraînement,
00:45:59on a essayé d'aller un peu plus loin
00:46:01et ce qui est rigolo,
00:46:03c'est que cette année,
00:46:04les jeunes du centre
00:46:05et les jeunes de mon équipe
00:46:06m'ont dit à Melle,
00:46:07il faut que tu arrives,
00:46:08il faut que tu arrives.
00:46:09Ça m'a mis une demi-heure,
00:46:10j'y suis réussi.
00:46:11Et puis j'ai eu pendant 15 jours
00:46:12des courbatures
00:46:13dont presque un arrêt
00:46:14au niveau de l'épaule.
00:46:16Et là, je dis que c'est vrai,
00:46:17là, il faut que j'arrête,
00:46:18là, c'est fini les bêtises.
00:46:20Justement, on parle d'arrêt,
00:46:21vous allez arrêter votre carrière
00:46:23à la fin de la saison.
00:46:24Non, Lucien, on arrête.
00:46:25Angelo continuera à dire
00:46:27le contraire, évidemment.
00:46:28Mais comment on sait,
00:46:29à Melle, que c'est le bon moment ?
00:46:30Comment on arrive à se décider ?
00:46:31C'est le corps qui dit stop ?
00:46:32C'est la tête ?
00:46:32C'est les deux ?
00:46:33Comment ça se passe ?
00:46:34Non, je pense que c'était
00:46:36juste une décision
00:46:37mûrement réfléchie.
00:46:39À la base, je devais déjà
00:46:39m'arrêter l'an dernier.
00:46:42L'objectif, c'était
00:46:43d'accompagner Colline Franchelin,
00:46:45donc la meneuse actuelle
00:46:46aux flammes,
00:46:47dans l'accompagnement
00:46:48dans la ville, dans le club,
00:46:50dans sa continuité
00:46:51à progresser
00:46:51par rapport aux Jeux de Charleville,
00:46:53à son ascension aussi personnelle.
00:46:54Qui a fait une excellente saison,
00:46:55d'ailleurs, en retour de blessure.
00:46:57Exactement.
00:46:57Sauf que malheureusement,
00:46:58l'an dernier, blessure.
00:47:00Donc là, je reprends
00:47:01le poste de meneuse titulaire
00:47:03qui n'était pas forcément prévu.
00:47:05Une saison assez compliquée
00:47:06à Charleville
00:47:06où il y a pas mal de blessés.
00:47:08On connaît les playdowns.
00:47:09Et en tant que compétitrice,
00:47:12je me suis dit
00:47:12je ne peux pas finir
00:47:13comme ça à Charleville.
00:47:14Ça ne peut pas être
00:47:15les playdowns.
00:47:15C'est la première fois.
00:47:17Puis il n'y avait pas eu
00:47:17ce plaisir-là.
00:47:19Et puis avec Colline,
00:47:20on a vraiment
00:47:20une très grande complicité aussi.
00:47:22Je l'avais eu au téléphone.
00:47:23Elle m'a dit
00:47:24Amel, tu ne peux pas.
00:47:25On avait dit
00:47:25qu'on ferait une année ensemble.
00:47:27Moi, c'est important.
00:47:28Je compte sur toi.
00:47:29Je compte sur ce duo-là.
00:47:32Et voilà.
00:47:33Il est beau ce duo.
00:47:34Oui.
00:47:34À ce moment-là,
00:47:35c'est Basketland.
00:47:36Tu vois,
00:47:36elles vont bien gagner.
00:47:37On vient de gagner.
00:47:39La seule chose
00:47:39qu'elle sait me dire,
00:47:40c'est qu'il est pour toi celui-là.
00:47:41Parce que je n'avais jamais
00:47:41gagné à Basketland.
00:47:43On a une vraie complicité.
00:47:45Je suis vraiment heureuse
00:47:45de partager cette saison
00:47:47avec elle sans regret.
00:47:48Maintenant,
00:47:49je suis prête
00:47:50à lui laisser les clés.
00:47:51C'est une grande clé
00:47:52à Charleville.
00:47:53Mais elle le mérite
00:47:54et je suis contente
00:47:54de lui laisser.
00:47:55Mais honnêtement,
00:47:56Lucien,
00:47:57et je le dis
00:47:58avec beaucoup,
00:47:58beaucoup de pragmatisme,
00:47:59en ayant eu l'opportunité
00:48:01de rencontrer justement
00:48:02Colline Franchelin,
00:48:03de la découvrir humainement.
00:48:04Et quand j'ai appris
00:48:06le transfert
00:48:07du côté de Charleville,
00:48:09j'ai tout de suite pensé
00:48:10à ce duo,
00:48:12à cette combinaison
00:48:12et cette opportunité
00:48:14pour Colline
00:48:15d'apprendre le métier
00:48:16au contact d'Amel.
00:48:17Parce qu'il est évident
00:48:18que ses qualités intrinsèques
00:48:19sont indéniables.
00:48:20C'est une petite mobilette
00:48:21gauchère
00:48:22qui en plus peut scorer.
00:48:24Mais quand il était,
00:48:26il y a eu cette opportunité
00:48:27aussi d'apprendre
00:48:28à comment gérer
00:48:28une équipe
00:48:30et de s'imposer
00:48:31en tant que leader,
00:48:32pas simplement
00:48:33par l'exemple,
00:48:33mais aussi,
00:48:34il faut avoir
00:48:35cette capacité
00:48:36à communiquer.
00:48:38Pour apprendre
00:48:39ce métier-là,
00:48:39il n'y a pas mieux
00:48:40qu'Amel,
00:48:40tout simplement.
00:48:41Amel,
00:48:41vous êtes entouré
00:48:42évidemment,
00:48:43à côté d'Angelo,
00:48:44qui a un certain âge
00:48:45maintenant.
00:48:46Mais par contre,
00:48:48en face de vous,
00:48:48vous avez deux
00:48:49très très jeunes joueuses.
00:48:50Si vous aviez
00:48:51un conseil
00:48:51à leur donner,
00:48:53Monique Aquamakani
00:48:54et Dominique Malonga
00:48:54qui se trouvent
00:48:55en face de vous ?
00:48:56Un conseil ?
00:48:57Déjà,
00:48:57les féliciter
00:48:58pour leur saison,
00:49:00elle était incroyable
00:49:01et je le disais
00:49:02juste avant
00:49:02en aparté,
00:49:04je disais par exemple
00:49:05Monique,
00:49:05ce qui est incroyable
00:49:06dans ses stats,
00:49:07c'est qu'il n'y a pas
00:49:07que le scoring.
00:49:09C'est plus de 5 passes
00:49:10virgule 8,
00:49:11je crois,
00:49:12décisive,
00:49:12c'est énorme,
00:49:13on ne s'en rend pas compte,
00:49:14mais dans le niveau
00:49:14dans lequel on joue
00:49:15actuellement,
00:49:16ça on n'en parle même pas,
00:49:18ça a toujours été
00:49:18sa qualité,
00:49:19mais le scoring
00:49:20et la passe,
00:49:20moi je trouve ça
00:49:21incroyable
00:49:22et ça se voit aussi
00:49:23qu'elle prend plaisir,
00:49:24elle a toujours le smile
00:49:25quand elle joue
00:49:25et moi c'est ce que je dis,
00:49:26on fait ce métier
00:49:27mais c'est notre passion
00:49:28avant tout
00:49:28de garder ce même smile,
00:49:30cette même mentalité,
00:49:31cette même éthique de travail,
00:49:32c'est ça qui l'emmène
00:49:33là où elle est
00:49:34et tu n'es qu'au début
00:49:35en fait.
00:49:36Je pense que
00:49:37l'avenir est vraiment
00:49:38devant toi,
00:49:40Dominique,
00:49:40laisse-en un peu aux autres
00:49:41quoi,
00:49:41c'est ce que je te dise,
00:49:43tu viens de nous mettre quoi
00:49:4430 dévales,
00:49:4429 points,
00:49:45il y a 4 jours,
00:49:46je ne sais pas,
00:49:47non,
00:49:48voilà,
00:49:48moi je suis contente
00:49:49pour ce que tu vis,
00:49:50je sais qu'il y a 2 ans
00:49:51à Lyon ça a été compliqué,
00:49:53tu as pris le courage
00:49:54d'aller à Tarbes
00:49:55aux côtés d'Isabelle,
00:49:57d'exploser,
00:49:57tu as été incroyable,
00:49:59de revenir à Lyon,
00:50:00c'était un challenge,
00:50:01tout le monde t'attendait
00:50:01et tu as répondu présent
00:50:02et là,
00:50:03tu nous quittes,
00:50:04tu quittes...
00:50:05Mais c'est la transmission
00:50:07dont tu parles,
00:50:07c'est quand même
00:50:09quelque chose
00:50:09d'extrêmement important,
00:50:10je pense que
00:50:10c'est un sujet
00:50:12qu'on ne traite pas suffisamment,
00:50:13c'est-à-dire qu'on ne met pas
00:50:15en avant le rôle
00:50:17dans le mentorat
00:50:18de joueuses comme
00:50:19Jakubu,
00:50:20comme Boudera,
00:50:21comme Godin
00:50:22du côté de Bourges,
00:50:24comme Dumerck
00:50:24du côté de Basketland
00:50:25auprès de Marine Fotux
00:50:26notamment,
00:50:27donc on a
00:50:29l'ancienne génération
00:50:30qui se meurt
00:50:31entre guillemets
00:50:32à feu doux
00:50:32et puis qui éventuellement
00:50:33passe la main,
00:50:35mais c'est cette transmission,
00:50:37les nouvelles joueuses
00:50:38sont les ambassadrices
00:50:39du basket nouveau,
00:50:41mais avec l'âme
00:50:42du basket ancien
00:50:43qui a été transmise
00:50:44par les légendes,
00:50:46donc c'est quelque chose
00:50:47dont je suis ravi
00:50:48que tu aies mentionné
00:50:49parce que malgré tout
00:50:51moi ça me touche
00:50:52quand je vous vois
00:50:52partir les unes
00:50:53après les autres
00:50:53à la retraite,
00:50:54ça me touche quoi,
00:50:55ça me rend triste.
00:50:57C'est vrai,
00:50:57c'est vrai que ça va
00:50:58nous rendre très tristes
00:50:59encore le départ
00:50:59d'une légende
00:51:00de la Ligue féminine
00:51:01de basket,
00:51:02mais avant ça quand même,
00:51:02il reste de gros objectifs
00:51:03pour les flammes,
00:51:04la finale de la Coupe de France
00:51:05face à Bourges fin avril
00:51:06et puis les play-offs
00:51:07justement,
00:51:08venons-en aux play-offs.
00:51:09On vous rappelle
00:51:10le programme,
00:51:11vous allez voir le bracket
00:51:11qui s'affiche devant vos yeux
00:51:13avec le début
00:51:14des quarts de finale
00:51:15les 17 et 18 avril
00:51:16sur Sport en France,
00:51:17Angers-Charnet à 18h45
00:51:19et Tarbe-Bourges
00:51:20à 20h50
00:51:21et puis les 18 avril,
00:51:22Charleville face au BLMA
00:51:24à 18h45
00:51:24et Lyon face à Basketland
00:51:26à 20h50 en direct
00:51:28gratuitement sur Sport en France.
00:51:29Match retour les 22 et 23 avril.
00:51:32Angelo,
00:51:32que des affiches
00:51:33de très très haut niveau.
00:51:35Est-ce qu'il y en a
00:51:35une qui vous intéresse
00:51:36ou vous captive particulièrement
00:51:38par son ange et son contexte ?
00:51:39Mais bien évidemment !
00:51:40En plus,
00:51:42je me suis fait taper sur les doigts.
00:51:45Amel, elle arrive et dit
00:51:45« Ah, t'as mis Montpellier ! »
00:51:47« Ah, d'accord ! »
00:51:49D'ailleurs,
00:51:49j'ai les doigts qui font mal.
00:51:50Mais oui,
00:51:52en fait,
00:51:52moi j'aime bien cette série
00:51:53Charleville-Montpellier.
00:51:55Le quatrième contre le cinquième.
00:51:57Le quatrième contre le cinquième.
00:51:58Alors,
00:51:59c'est pas simplement
00:52:00parce que le classement
00:52:01laisse suggérer
00:52:01que ça doit être
00:52:02une série équilibrée.
00:52:03Il n'y a jamais
00:52:03aucune garantie de ça.
00:52:05Mais dans l'absolu,
00:52:06ce ne sont pas des équipes
00:52:08qui matchent très bien
00:52:10l'une à l'autre.
00:52:11Les qualités sont très différentes.
00:52:13Donc,
00:52:14quelle sera l'équipe
00:52:14qui va réussir
00:52:15à imposer son basket le mieux ?
00:52:17Je pense,
00:52:18en tout cas,
00:52:18c'est mon anticipation,
00:52:19que chaque équipe
00:52:20entre les deux
00:52:21va prendre le match à la maison.
00:52:23Et donc,
00:52:23ça va se jouer au point avérage.
00:52:24Eh bien,
00:52:25il a fallu que je tranche.
00:52:26T'as tranché.
00:52:27Excuse-moi.
00:52:28On va le découvrir
00:52:29un petit peu plus tard
00:52:30dans cette émission,
00:52:31vos pronostics
00:52:31Angelo de Sagaraki.
00:52:32Cette saison,
00:52:33je ne me suis pas mouillé
00:52:33à le faire.
00:52:34J'ai laissé Angelo tout seul.
00:52:36On va parler
00:52:36d'une autre affiche,
00:52:37Charney-Angers,
00:52:39puisque Charney a disputé
00:52:40les playoffs l'an dernier.
00:52:40On s'en rappelle,
00:52:41Angelo,
00:52:41on les avait commentés ensemble.
00:52:43Un quart de finale
00:52:43où, Monique,
00:52:44vous avez fait trembler
00:52:45le BLMA.
00:52:45Ce n'est vraiment pas passé
00:52:46très très loin.
00:52:48Là, cette saison,
00:52:48vous vous affrontez Angers.
00:52:50On va dire que la pression
00:52:51change un peu de camp.
00:52:52Vous êtes favorite
00:52:53alors que vous étiez
00:52:53outsider la saison dernière.
00:52:55Est-ce que vous aimez
00:52:56ce nouveau rôle ?
00:52:57Comment ça se passe pour vous ?
00:52:59Je dirais que c'est une bonne chose.
00:53:01C'est appréciable.
00:53:02Mais oui,
00:53:03en vrai,
00:53:04je pense que le fait
00:53:05qu'on ait joué à Angers
00:53:06il n'y a pas très longtemps,
00:53:07ça fait qu'on a encore
00:53:08la mémoire un petit peu fraîche.
00:53:09Donc,
00:53:10on ne va pas changer,
00:53:10je pense,
00:53:11grand-chose à la préparation.
00:53:12Simplement se dire que maintenant,
00:53:13c'est un match où soit tu marches
00:53:16ou crèves.
00:53:18Vous avez gagné deux matchs
00:53:19lors de la saison régulière
00:53:20face à Angers.
00:53:20Oui.
00:53:21Avantage psychologique ?
00:53:23Certainement.
00:53:25C'est intéressant
00:53:26parce que moi,
00:53:26j'ai tendance à penser
00:53:27que ça,
00:53:28c'est un peu un truc
00:53:28de journaliste,
00:53:30de dire en saison régulière,
00:53:31vous gagnez les deux matchs.
00:53:32En play-off,
00:53:32il y a un avantage
00:53:33peut-être psychologique.
00:53:34Les play-offs,
00:53:35on démarre à zéro pour vous ?
00:53:36Il faut quand même voir
00:53:38ce qui s'est passé
00:53:38en saison régulière.
00:53:40Est-ce que c'est important
00:53:40de visionner ça ?
00:53:42C'est mon avis personnel.
00:53:43Pour moi,
00:53:44on redémarre à zéro.
00:53:46Mais je pense que
00:53:47c'est quand même
00:53:48une bonne chose
00:53:49de savoir que dans la saison,
00:53:50tu les as gagnées deux fois
00:53:51parce que tout simplement,
00:53:52tu as à dire que
00:53:53là,
00:53:54elles vont arriver
00:53:54avec les crocs
00:53:55et tu dois juste être prête
00:53:57à aller à la bagarre
00:53:58parce que là,
00:53:59c'est la bagarre.
00:53:59Ce n'est plus un simple
00:54:00match de basket.
00:54:00Il y a le rappel aussi
00:54:02du plan de jeu
00:54:03qui a fonctionné,
00:54:04des match-up.
00:54:06Pour un entraîneur,
00:54:07c'est toujours intéressant
00:54:08de pouvoir s'appuyer
00:54:09sur des images.
00:54:10On avait dit
00:54:10qu'on devait arrêter ça.
00:54:12On sait que c'est là
00:54:12qu'on peut souffrir.
00:54:13C'est là qu'elles peuvent
00:54:14nous faire mal.
00:54:15On ne peut pas se permettre
00:54:16de leur donner
00:54:17de l'espoir
00:54:19ou quoi que ce soit.
00:54:20Donc,
00:54:20c'est assez intéressant.
00:54:21C'est un match-up intéressant.
00:54:22En plus,
00:54:23c'est Aurélie Bonan
00:54:23qui coache à Angers.
00:54:24La copine,
00:54:26on lui souhaite
00:54:27bonne chance.
00:54:30Après,
00:54:31soyons très honnêtes,
00:54:32Lucien.
00:54:32Est-ce qu'il y a une série
00:54:33qui n'est pas intéressante ?
00:54:34Non,
00:54:34c'est vrai que toutes les séries
00:54:35sont hyper intéressantes.
00:54:36On va vraiment se régaler.
00:54:37Il y a Tarbes
00:54:38qui a fait déjouer ma braquette.
00:54:39Merci beaucoup,
00:54:41Dominique.
00:54:41Je l'ai encore ici.
00:54:42Je ne t'apprécie pas
00:54:43du tout ce genre de choses.
00:54:43Je vais vous dire quelque chose.
00:54:44Vous êtes vraiment exceptionnel.
00:54:46Vous me faites encore
00:54:46une passe décisive
00:54:47puisque j'allais parler
00:54:48à Dominique Malanga
00:54:49de ses play-off.
00:54:49Ma qualité de passeur
00:54:50est sous-estimée.
00:54:51C'est comme Kobe.
00:54:51On croyait que c'était
00:54:52un croqueur,
00:54:52mais non,
00:54:53c'était un passeur de talent.
00:54:54Je pense qu'il faudrait
00:54:55faire un trophée aussi
00:54:56pour vous, peut-être.
00:54:58Dominique,
00:54:58évidemment,
00:54:58la saison dernière,
00:54:59vous évoluez à Tarbes.
00:55:00Vous avez fait tomber Bourges
00:55:01en quart de finale
00:55:02un peu à la surprise générale
00:55:03avec une série
00:55:04tout simplement incroyable.
00:55:06Cette saison avec Lasvel
00:55:07pour vos derniers play-off,
00:55:09en tout cas,
00:55:10pour ces prochaines saisons,
00:55:11étant donné que vous allez
00:55:12rejoindre le Fenerbatché
00:55:13dès la saison prochaine.
00:55:15Je suppose que vous avez
00:55:15vraiment à cœur
00:55:16de briller
00:55:17pour ces tout derniers play-off.
00:55:18Oui, tout à fait.
00:55:21sortent de toujours cette année
00:55:22trois gros matchs contre elle.
00:55:25Une victoire en prolongation
00:55:27en championnat,
00:55:29défaite match-retour
00:55:30de quelques points,
00:55:31Coupe de France de 1 point.
00:55:32Donc voilà,
00:55:32que des un peu...
00:55:33On a faim de ce match
00:55:35franchement de cette série.
00:55:36Moi aussi, personnellement,
00:55:38parce que je n'ai pas fait
00:55:38mes super matchs
00:55:39contre le basketland
00:55:39de cette année.
00:55:40Donc voilà,
00:55:41j'ai à cœur de bien terminer
00:55:43avec Lyon déjà
00:55:43et de...
00:55:44Ouais, contre le basketland
00:55:46à chaque fois,
00:55:46il y a toujours
00:55:46cette excitation-là aussi.
00:55:48Donc voilà,
00:55:49j'ai très hâte
00:55:49que ça démarre
00:55:50pour jouer tout simplement.
00:55:53Comment vous les abordez
00:55:54à titre personnel
00:55:55ces play-offs ?
00:55:55Parce qu'évidemment,
00:55:56une Dominique Malonga
00:55:57performante en saison régulière,
00:55:59oui,
00:55:59mais on vous attend aussi
00:56:01sur ces phases finales,
00:56:02sur les matchs qui comptent.
00:56:03Ce n'est pas pour vous mettre
00:56:03la pression.
00:56:04Et de toute façon,
00:56:04je sais que ça vous coule
00:56:05un peu dessus.
00:56:06Mais parlez-moi un peu
00:56:06de ce statut
00:56:09qui vous attend
00:56:09pour les play-offs.
00:56:11Franchement,
00:56:12je vais les aborder
00:56:13comme j'ai abordé
00:56:14n'importe quel match
00:56:15de saison.
00:56:16C'est ce que j'ai fait
00:56:17l'année dernière à Tarbes
00:56:18et ça a plutôt fonctionné
00:56:19dans le sens où
00:56:19je suis dans un bon élan,
00:56:21je suis dans une bonne lancée
00:56:22et en fait,
00:56:23tout simplement,
00:56:23aller dans le match
00:56:24et ne pas me poser de questions.
00:56:26Aujourd'hui,
00:56:27pour moi,
00:56:27c'est toujours le collectif
00:56:28qui prime aujourd'hui
00:56:29et quand je veux performer,
00:56:30je veux d'abord performer
00:56:31pour mon équipe,
00:56:32pour le résultat collectif
00:56:33et c'est vraiment
00:56:34ce qui m'anime.
00:56:34Donc aujourd'hui,
00:56:35je sais que l'équipe
00:56:36qu'on a,
00:56:37elle mérite d'aller lent
00:56:40et donc on mérite vraiment
00:56:41d'aller le plus loin possible.
00:56:42Donc je vais vraiment
00:56:43avec ce mindset-là
00:56:45et je ne vais pas du tout
00:56:46me mettre de pression supplémentaire
00:56:48qu'il faut absolument
00:56:48que je brille.
00:56:50Que je fasse des superstats
00:56:51ou pas,
00:56:51le plus important,
00:56:52c'est la victoire collective.
00:56:54Amel,
00:56:54on parle de votre série
00:56:55un petit peu plus en détail.
00:56:56Angelo,
00:56:56on en a parlé évidemment.
00:56:58On va en parler en détail.
00:57:00Retour en play-off
00:57:01pour Charleville-Mézières.
00:57:02Donc ça sera le BLMA pour vous,
00:57:04une formation habituée
00:57:05des phases finales.
00:57:06Dans quel état d'esprit
00:57:07vous êtes également,
00:57:08Amel ?
00:57:09Là, pour le coup,
00:57:09vos tout derniers play-off.
00:57:11Enfin, Dominique,
00:57:11on espère qu'un jour
00:57:12vous reviendrez en boulanger
00:57:13en Wonder League
00:57:14mais Amel,
00:57:14vous,
00:57:14ce sera les derniers.
00:57:15Lucien,
00:57:15on vous a dit non.
00:57:17On va trouver moyen.
00:57:18On en parlera,
00:57:19on va négocier.
00:57:20On en parlera plus tard.
00:57:21Non,
00:57:21déjà une grande satisfaction
00:57:22de retrouver les play-offs.
00:57:23Ça avait été une vraie déception
00:57:25l'an dernier,
00:57:26ces play-downs.
00:57:26Ce n'était pas habituel.
00:57:28Après,
00:57:28ça a donné aussi
00:57:30un nouveau souffle
00:57:31à l'équipe cette année
00:57:33avec des nouveaux objectifs.
00:57:34Donc déjà contente
00:57:35d'être là,
00:57:37d'être dans le top 5.
00:57:38Maintenant,
00:57:39on sait aussi
00:57:39que Montpellier,
00:57:41ce n'est pas forcément
00:57:42une équipe
00:57:42qui nous convient
00:57:45dans les match-up,
00:57:46dans leur façon
00:57:46de jouer,
00:57:48d'être coaché aussi.
00:57:50On connaît tous Valéry
00:57:53et ses triangles et deux,
00:57:54carrés et un
00:57:55et puis sortis de nulle part.
00:57:57Même si tu es préparé,
00:57:58tu n'es jamais préparé.
00:57:59Maintenant,
00:57:59c'est des play-offs.
00:58:01Les DIRS sont relancés.
00:58:02Ça se joue en deux matchs.
00:58:04Je ne sais pas
00:58:05si c'est un avantage,
00:58:06un inconvénient
00:58:06de jouer le premier à la maison
00:58:07mais on est préparé.
00:58:09On est excité.
00:58:10On a vraiment tout ça
00:58:11d'y être.
00:58:13Puis sachant qu'après,
00:58:14on n'a rien à perdre.
00:58:16Comme tu dis,
00:58:17c'est peut-être
00:58:17la dernière pour moi.
00:58:18Donc à un moment donné,
00:58:18c'est de tout donner
00:58:20sans regret.
00:58:21Peut-être.
00:58:22Vous avez vu déjà,
00:58:22rien que dans la formulation
00:58:23des fois,
00:58:24on a dit,
00:58:24c'est peut-être la dernière
00:58:25pour moi.
00:58:26On est en train
00:58:26de gagner du terrain.
00:58:27On y arrive,
00:58:28on a travaillé au corps.
00:58:29On arrive à la fin
00:58:30de l'émission
00:58:30et là,
00:58:31ça va être le moment
00:58:31qui fâche
00:58:32sur le gélot de Sagarakis.
00:58:33Je vous laisse annoncer
00:58:34devant Amel Boudera
00:58:35vos pronostics
00:58:36pour ces playoffs.
00:58:37Il n'y a pas que moi,
00:58:38je vais regarder de l'autre côté.
00:58:38Ah oui,
00:58:39oui,
00:58:39regardons.
00:58:39C'est vrai que je ne les ai
00:58:40pas tout à fait en tête.
00:58:40J'ai pris les choses
00:58:41très personnellement.
00:58:43J'ai vu que...
00:58:44Mais attends,
00:58:45je vais laisser les autres...
00:58:46Lucien,
00:58:47vous vous souvenez ?
00:58:48Vous avez tous vu
00:58:48le documentaire
00:58:49de Last Dance
00:58:49et Jordan Tidi.
00:58:51I took it personal.
00:58:53Je l'ai pris très personal.
00:58:54Quand on vous dit
00:58:54qu'à Charleville,
00:58:55c'est Jordan Amel Boudera.
00:58:56Quand on vous le dit !
00:58:58Alors,
00:58:58Rogelio,
00:58:59allez-y.
00:58:59Dans ta finale,
00:59:00il n'y a ni Monique,
00:59:01il n'y a ni Dom,
00:59:02ni moi.
00:59:02Donc,
00:59:02on va pouvoir
00:59:03tous s'énerver.
00:59:04Est-ce que je peux expliquer ?
00:59:05Explique.
00:59:06Allez-y,
00:59:07Rogelio de Sagarakis,
00:59:07vos pronostics.
00:59:08Alors,
00:59:09au niveau braquettes,
00:59:10donc,
00:59:10bon,
00:59:11Tango face à Tarbes,
00:59:12pour moi,
00:59:13il y a une vraie différence
00:59:15de profondeur de bande,
00:59:16de solutions potentielles.
00:59:18Et puis,
00:59:18il y a une équipe
00:59:18des Tango
00:59:19qui a été quasi-héroïque
00:59:21face à Mercine,
00:59:21qui est à 59-59,
00:59:24quelques minutes de la fin
00:59:25et qui craque
00:59:26sur les tout derniers instants.
00:59:28Donc,
00:59:28il y a quand même
00:59:29une supériorité évidente.
00:59:30Tango.
00:59:31Derrière,
00:59:32j'ai pris la décision,
00:59:35même si c'est risqué,
00:59:37de mettre Montpellier.
00:59:38Bon,
00:59:38ce n'est pas parce que
00:59:39je ne pense pas
00:59:40que Charleville n'est pas capable.
00:59:42Je t'aime quand même.
00:59:44Mais,
00:59:44non,
00:59:45je pense que Montpellier
00:59:46a tout de même
00:59:47une qualité supérieure
00:59:49à la saison passée.
00:59:50Mais Montpellier
00:59:51gère mal
00:59:51les premiers matchs
00:59:52ces deux dernières saisons
00:59:53en play-off.
00:59:54Donc,
00:59:54il y a un coup à faire
00:59:55notamment du côté
00:59:55de la guinguette Arena.
00:59:57Et c'est pour ça
00:59:58que moi,
01:00:00si je devais expliquer
01:00:00en détail,
01:00:01j'avais mis 1-1
01:00:01sur la série.
01:00:022-0 pour Bourges
01:00:03et 1-1 sur cette série-là.
01:00:04Et ce format-là
01:00:05n'est pas forcément
01:00:05le meilleur
01:00:06pour les équipes
01:00:08dans un sens
01:00:08ou dans l'autre.
01:00:09Et de l'autre côté,
01:00:09Angelo, alors ?
01:00:10Si on passe de l'autre côté,
01:00:11j'ai mis Basketland.
01:00:13Non, mais
01:00:14à chaque fois
01:00:15que je fais un pronostic,
01:00:16généralement,
01:00:16c'est bon signe
01:00:16pour toi, Dominique.
01:00:18Oui, c'est vrai.
01:00:18Donc,
01:00:19Basketland,
01:00:20désolé.
01:00:22Non, mais
01:00:22je pense tout de même
01:00:24qu'il y a
01:00:24une profondeur supérieure
01:00:26au niveau
01:00:26de l'effectif
01:00:27sur Basketland,
01:00:28même s'il y a
01:00:29de la vraie qualité
01:00:30du côté de Lyon.
01:00:31Je sais que les matchs
01:00:32ont été très disputés
01:00:33entre vous deux
01:00:33et j'ai mis 1-1.
01:00:36Je pense qu'au point
01:00:36à verrage,
01:00:37voilà, tu vois,
01:00:37ça va mieux déjà.
01:00:38Et je pense
01:00:39qu'au point à verrage,
01:00:40ça va être Basketland
01:00:41qui pourrait potentiellement
01:00:42faire la différence
01:00:42à la maison.
01:00:43C'est quand même
01:00:44un contexte
01:00:44où il y a un soutien
01:00:45populaire à Basketland
01:00:46supérieure qu'à Lyon.
01:00:47Donc, les Lyonnais,
01:00:48je ne sais pas où vous êtes,
01:00:49mais vous n'êtes pas
01:00:50à la salle.
01:00:52Donc, voilà.
01:00:54Charnet-Angers,
01:00:54maintenant.
01:00:55Alors, qui passe ?
01:00:56Alors, Charnet-Angers,
01:00:56pour moi, c'est Charnet.
01:01:00N'en déplaise à Aurélie,
01:01:03mais Charnet,
01:01:05c'est...
01:01:06Si je devais parler
01:01:07de l'équipe
01:01:09qui, potentiellement,
01:01:10pour moi,
01:01:10peut rejoindre les finales,
01:01:11même si ce n'est pas
01:01:12forcément garanti,
01:01:14ce serait une équipe
01:01:14comme Charnet.
01:01:16Donc, dans le duel,
01:01:17Charnet,
01:01:17sans discussion
01:01:18par rapport à ça.
01:01:19Et rapidement,
01:01:19le dernier quart, Angelo ?
01:01:20En quelques mots ?
01:01:21Après, ma finale,
01:01:22c'est Basketland-Bourges.
01:01:25Donc, à vous de faire
01:01:27déjouer les pronostics,
01:01:28mais très chers.
01:01:30Voilà, les pronostics
01:01:31d'Angelo Tsagarakis.
01:01:32Merci, les filles,
01:01:33d'avoir été sur ce plateau.
01:01:34Félicitations Amel,
01:01:35Dominique, Monique,
01:01:37Carriata Diaby,
01:01:37évidemment, Olivier Lafargue,
01:01:38qui n'ont pas pu être présents.
01:01:40Et puis, Laila Lacan
01:01:40et Mourjanatou.
01:01:41Moussa de Tarbes.
01:01:42Merci à toutes et à tous
01:01:43de nous avoir suivis.
01:01:44On a célébré
01:01:45les meilleures choses
01:01:45de la saison.
01:01:47Et maintenant,
01:01:47place au play-off.
01:01:48On se retrouve sur les parquets.
01:01:50Passez une excellente soirée
01:01:51sur Sport en France.
01:01:52À bientôt.
01:01:52Sous-titrage Société Radio-Canada
01:02:01Sous-titrage Société Radio-Canada
01:02:14Sous-titrage Société Radio-Canada
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