• il y a 12 heures
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Michaël Sadoun, chroniqueur politique et consultant ; Emmanuel Abramowicz, porte-parole du Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme ; Jean de Gliniasty, ancien ambassadeur de France en Russie, directeur de recherche à l’Iris et auteur de "Géopolitique de la Russie" publié aux éditions Eyrolles (40 fiches illustrées pour comprendre le monde) ; Béatrice de Reynal, nutritionniste et fondatrice de NutriMarketing.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-03-14##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h19h, Philippe David.
00:00:06Bienvenue dans Les Vraies Voix de Sud Radio.
00:00:09Je n'ai pas le bonheur d'avoir Cécile...
00:00:10Nous n'avons pas le bonheur d'avoir Cécile de Minibus avec nous
00:00:13parce qu'elle a une extinction de voix.
00:00:15Ce qui est en radio n'est pas la chose la plus facile.
00:00:18Vous avez peut-être vécu ça lorsque vous étiez avocat général, M. le procureur.
00:00:21Ça m'est arrivé, mais Cécile, ça lui donnait beaucoup de charme.
00:00:24On aurait dit Bonnie Tyler.
00:00:26Ah, c'est pas une Total Eclipse of the Heart,
00:00:29mais Total Eclipse of the Voice.
00:00:31Oh, votre accent !
00:00:33Franchement, Emmanuel, vous qui parlez parfaitement l'anglais,
00:00:37franchement, je suis époustouflé.
00:00:39You are fluently bilingual.
00:00:42Thank you very much indeed.
00:00:44Au menu des Vraies Voix,
00:00:46on embrasse Cécile, bien évidemment, qui a une extinction de voix
00:00:49et qu'on retrouvera en pleine forme lundi
00:00:52pour les Vraies Voix dans ce même studio.
00:00:55Au sommaire de cette émission, le grand débat de 17h30,
00:00:57c'est un oui mais qui ressemble à un non.
00:00:59Le président russe dit accepter l'idée d'une trêve en Ukraine
00:01:02avec toute une série de conditions qui reviennent quasi à exiger
00:01:05une capitulation ukrainienne, selon le défenseur de Kiev.
00:01:08Le président ukrainien, d'ailleurs, dénonce une manipulation
00:01:10pour faire durer la guerre.
00:01:12Alors, parlons vrai, est-ce du bluff de la part de Poutine ?
00:01:14Et à cette question, Ukraine,
00:01:16les conditions de Poutine pour une trêve sont-elles acceptables ?
00:01:18Vous dites oui à 89%.
00:01:20Vous voulez réagir ?
00:01:22Le 0826 300 300.
00:01:24Notre invité sera Jean-Lauglin Yassietti,
00:01:26ancien ambassadeur de France à Moscou,
00:01:28directeur de recherche à l'IRIS,
00:01:30l'Institut des recherches internationales et stratégiques,
00:01:32et auteur de Géopolitique de la Russie,
00:01:34publié aux éditions Erol.
00:01:36A 18h40, le coup de projecteur des Vraies Voix.
00:01:39Le gouvernement a validé le nouveau Nutri-Score,
00:01:42censé mieux prendre en compte la teneur en sel
00:01:44et en sucre des aliments transformés.
00:01:46La ministre de l'Agriculture l'avait pourtant accusée
00:01:48de pénaliser les produits du terroir,
00:01:50comme les fromages et les charcuteries.
00:01:52Les industriels ont deux ans pour mettre à jour
00:01:54leurs emballages, certains ont tout simplement
00:01:56décidé de retirer le Nutri-Score.
00:01:58Alors parlons vrai, est-ce que vous vous faites
00:02:00attention au Nutri-Score quand vous faites vos courses ?
00:02:02Et à cette question, que pensez-vous
00:02:04du durcissement du Nutri-Score ?
00:02:06Vous dites à 62% que ça va trop loin,
00:02:08et à 38% que c'est logique.
00:02:10Vous voulez réagir ?
00:02:12Le 0826 300 300.
00:02:14Notre invité sera Béatrice de Reynal,
00:02:16nutritionniste et fondatrice de Nutri-Marketing.
00:02:18Bienvenue dans les Vraies Voix.
00:02:20Les Vraies Voix Sud Radio.
00:02:22Philippe David, j'ai un petit message de Cécile
00:02:24qui vous a laissé un message.
00:02:32Quelle chance !
00:02:34C'est marrant, je connaissais pas.
00:02:36C'est un YouTube, j'avoue,
00:02:38je connaissais pas,
00:02:40mais je suis mélomane,
00:02:42c'est drôle, je l'ai pas.
00:02:44Bonny Tyler, c'est ça ?
00:02:46Je la connaissais pas.
00:02:48C'est une image d'une vulgarité,
00:02:50elle est coiffée incroyable,
00:02:52fausse blonde.
00:02:54Non, ça m'a jamais gêné.
00:02:56Elle a un caractère d'enfer.
00:02:58Pourtant, Cécile est une vraie blonde.
00:03:00On embrasse encore un nouveau Cécile,
00:03:02mais c'est vrai que la comparaison avec Bonny Tyler,
00:03:04elle n'allait pas la voir.
00:03:06Aujourd'hui, elle avait vraiment pas le droit.
00:03:08Vous me critiquez d'emblée comme ça ?
00:03:10Nos autres invités,
00:03:12Mickaël Sadoun, chroniqueur et consulteur.
00:03:14Bonsoir Mickaël, en forme ?
00:03:16Si vous n'étiez pas venu, ça me fait plaisir de vous revoir.
00:03:18Et le bonheur est partagé.
00:03:20Et avec nous, Emmanuel Ebramovitch, porte-parole du BNVCA,
00:03:22le Bureau National de Vigilance
00:03:24contre l'Antisémitisme.
00:03:26Bonsoir.
00:03:28Bonsoir Philippe, bonsoir à vous, et bonsoir à tous les auditeurs.
00:03:30Et notre vrai voix du jour, c'est Patrick,
00:03:32de Livry Gargant.
00:03:34Bonsoir Patrick.
00:03:36Bonjour Philippe, et bonjour aux vrais voix.
00:03:38Vous, c'est vendredi, c'est un peu plus léger,
00:03:40vous êtes un fan de foot,
00:03:42et vous voulez donner un coup de coeur
00:03:44à un footballeur que, j'avoue,
00:03:46je suis comme vous, je l'adore.
00:03:48Voilà, c'est Lamy Yamal,
00:03:50et c'est pour le match qu'il a fait, mais tout ce qu'il fait
00:03:52depuis maintenant plus de deux ans,
00:03:54il a à peine 17 ans,
00:03:56et il a une capacité à créer des choses
00:03:58sur un terrain qui sont du domaine
00:04:00d'une chorégraphie, mais surtout ce que
00:04:02j'apprécie beaucoup chez lui, c'est que
00:04:04alors qu'il pourrait partir dans des dribbles,
00:04:06et il part dans des dribbles, et il met à mal
00:04:08toute une défense, régulièrement,
00:04:10en fait, il va privilégier de pousser
00:04:12le ballon à un coéquipier pour qu'il mette
00:04:14le but, donc finalement, c'est un
00:04:16soliste, mais qui joue pour l'équipe,
00:04:18et ça fait du bien dans ce sport que j'adore,
00:04:20et qui est peut-être le plus individualiste
00:04:22des sports collectifs,
00:04:24d'avoir des pépites qui sortent
00:04:26et qui remettent
00:04:28le collectif en avant,
00:04:30le plaisir de jouer, de plaisir sur la passe,
00:04:32c'est juste très léger
00:04:34et très agréable, et ça a rebondi
00:04:36aussi, quelque part, sur même la victoire
00:04:38du PSG cette semaine,
00:04:40puisque là,
00:04:42c'est un club qui, pendant très longtemps,
00:04:44a été basé sur des individualités
00:04:46qui tiraient chacune la couverture à elle,
00:04:48arrive maintenant
00:04:50à faire des exploits, mais en jouant
00:04:52en une vraie équipe collectif, donc voilà, c'était
00:04:54mon coup de cœur sur
00:04:56le collectif, et la joie de
00:04:58faire des choses pour les autres.
00:04:59Restez avec nous, Patrick, hier, je vous l'ai mis.
00:05:01Oui, je l'aime bien, mais
00:05:03si vous le permettez, comme
00:05:05Mickaël et Emmanuel n'ont pas été
00:05:07au courant d'un événement
00:05:09miraculeux pour la première fois,
00:05:11Philippe David avait fait un
00:05:13pronostic valable en matière de
00:05:15foi, je refais
00:05:17un monde honorable.
00:05:19Pour répondre
00:05:21à Patrick, vous aimez Yamal comme joueur ?
00:05:23Je trouve qu'il est vraiment super doué,
00:05:25techniquement, il est super doué.
00:05:27Ah oui ? Oui.
00:05:29Je trouve que
00:05:31il est bien,
00:05:33est-ce qu'il crée autant d'occasions ?
00:05:35Il dribble délicieusement bien,
00:05:37c'est un artiste, mais il ne joue pas,
00:05:39vous me passerez l'expression, c'est pas du TPMG,
00:05:41tout pour ma gueule, il joue pour le
00:05:43collectif. Très bien. Et ça, c'est bien.
00:05:45Vous êtes d'accord avec ça ? Et ce que dit Patrick
00:05:47sur le PSG qui, désormais, il n'y a plus de stars,
00:05:49ça joue en équipe, vous êtes d'accord ? Ah, là, c'est vrai.
00:05:51Ça, c'est tellement vrai. Même moi qui ne suis pas
00:05:53un connaisseur, j'ai compris ça.
00:05:55Ah oui ? Ah ben ça, on l'a vu à Liverpool,
00:05:57au match allé, au match retour. Vous,
00:05:59Mickaël Saddoum, vous êtes toujours en plein. Moi, mon inculture
00:06:01en matière de foot est vraiment encyclopédique.
00:06:03Mais je vais quand même essayer d'avoir
00:06:05une opinion là-dessus. J'ai vu le match, là, de cette
00:06:07semaine, parce qu'évidemment, dans le fil de mon entourage,
00:06:09ils sont tous fans du PSG, donc je suis obligé
00:06:11quand même de voir ces matchs-là.
00:06:13C'était un très beau match et, en effet, je constate qu'il y a
00:06:15moins de grandes stars, comme avant.
00:06:17Ah oui, il n'y a plus Neymar, Messi, Mbappé.
00:06:19Mais j'ai l'impression que ce nouvel entraîneur
00:06:21Louis-Henri Kay, là, a une
00:06:23capacité, quand même, à mobiliser
00:06:25ses troupes, à faire travailler les
00:06:27équipes ensemble et je crois que, pour l'instant,
00:06:29ça fait ses preuves. Qu'est-ce que vous ferez
00:06:31s'il vous y connaissiez ?
00:06:33Tu te rends compte ?
00:06:35Patrick, est-ce que vous vous rendez compte que vous avez
00:06:37transformé Mickaël Sadoun et Emmanuel
00:06:39Abramovitch en fouteux, comme ça, d'un seul coup,
00:06:41d'un seul ? Bravo !
00:06:43Quand on parle d'artiste, souvent, ça permet de
00:06:45fédérer les choses. C'est un peu comme des grands acteurs
00:06:47ou des grands musiciens. Ils arrivent à
00:06:49parler à tout le monde, même ceux qui, à la base,
00:06:51n'étaient pas confirmés.
00:06:53Il va être dangereux, à mon avis.
00:06:55Et je vais tirer un coup franc à la fin de l'émission.
00:06:57Normalement.
00:06:59A mon avis, au qui-c'est-qui qui l'a dit,
00:07:01il va falloir s'en méfier.
00:07:03Heureusement que vous avez ajouté un adjectif.
00:07:05Allez,
00:07:07on se retrouve tout de suite pour le réquisitoire
00:07:09du procureur. Mais sur quoi allez-vous
00:07:11retirer, monsieur le procureur ?
00:07:13Peut-être
00:07:15quelque chose qui
00:07:17risquera de me faire apparaître
00:07:19pour un aigri ou un jaloux.
00:07:21Mais sur
00:07:23Charles Consigny.
00:07:25Je croyais que c'était maintenant.
00:07:27C'était juste le teasing.
00:07:29Là, vous avez fait durer. C'est bien. Allez, on se retrouve
00:07:31tout de suite avec Les Vraies Voix.
00:07:33C'est Jacques Pessis.
00:07:351 million d'abonnés
00:07:37sur notre chaîne YouTube. C'est incroyable
00:07:39mais c'est vrai car nous parlons vrai.
00:07:41Continuez ainsi, vous êtes la clé
00:07:43de notre succès. Merci.
00:07:45Les Voix Sud Radio.
00:07:4717h-19h.
00:07:49Philippe David.
00:07:51Retour des Vraies Voix avec Philippe Bilger,
00:07:53Mickaël Sadoun et Emmanuel
00:07:55Abramovitch. Dans quelques instants,
00:07:57le réquisitoire du procureur.
00:07:59Mais tout d'abord, bonsoir Félix Mathieu.
00:08:01Bonsoir Philippe, bonsoir tout le monde.
00:08:03Quels sont les 3 mots dans l'actu ?
00:08:05Discussion, flèche et clash, figurez-vous.
00:08:07On va parler de cette discussion cet après-midi
00:08:09entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
00:08:11De la flèche de la Basilique Saint-Denis
00:08:13dont la reconstruction commence aujourd'hui.
00:08:15Et puis de ce clash, Sandrine Rousseau
00:08:17et Dominique Besnér, hier à l'Assemblée nationale.
00:08:19Allez, tout de suite,
00:08:21le réquisitoire du procureur.
00:08:23Les Vraies Voix Sud Radio,
00:08:25le réquisitoire du procureur,
00:08:27Philippe Bilger.
00:08:29Et vous voulez parler de Charles Consigny,
00:08:31qu'on va qualifier de chroniqueur, avocat,
00:08:33etc., bien connu.
00:08:35Parce que j'ai lu un portrait
00:08:37très élogieux de lui
00:08:39dans le magazine du Monde
00:08:41et je me suis dit, mais au fond,
00:08:43pourquoi est-ce que je n'en raffole pas
00:08:45de cet avocat
00:08:47qu'on vante
00:08:49un peu trop de mon point de vue ?
00:08:51Et puis je me suis rendu
00:08:53compte, au fond, que c'est peut-être
00:08:55qu'en matière de barreau,
00:08:57de défense, éventuellement
00:08:59même de magistrature,
00:09:01et en tout cas de politique,
00:09:03je constate qu'il y a beaucoup
00:09:05de choses et beaucoup d'êtres
00:09:07qui étaient mieux avant.
00:09:09Et alors, pour dissimuler
00:09:11que ça peut apparaître comme une aigreur
00:09:13un peu nostalgique, je me demande
00:09:15si je n'ai pas ce sentiment
00:09:17parce qu'évidemment,
00:09:19les êtres que j'admirais
00:09:21il y a des années me renvoyaient
00:09:23à ma propre jeunesse ou
00:09:25à une forme de maturité
00:09:27qui n'a rien à voir avec mon âge
00:09:29crépusculaire d'aujourd'hui.
00:09:31Donc je continue,
00:09:33ça mériterait un débat, mon cher Philippe,
00:09:35je pense que c'était mieux
00:09:37avant, que certaines
00:09:39personnalités qu'on vante trop
00:09:41aujourd'hui ne feraient pas le poids
00:09:43face à des avocats
00:09:45extraordinaires que j'ai connus
00:09:47et même sur le plan politique
00:09:49on est assez souvent d'accord là-dessus.
00:09:51Emmanuel Abramovitch et Mickaël Sadoun ?
00:09:53Je ne veux pas paraître pour un vieux conservateur
00:09:55mais moi aussi, mon cher Philippe, je pense que c'était mieux avant.
00:09:57Pourquoi ? Parce qu'il y avait
00:09:59une rigueur basée
00:10:01sur le respect en tout.
00:10:03Que ce soit dans les propos que l'on pouvait tenir,
00:10:05dans les actions que l'on pouvait mener,
00:10:07les débats, les échanges
00:10:09entre nos représentants politiques
00:10:11étaient d'un tout autre niveau.
00:10:13Je me souviens d'une vidéo
00:10:15où Georges Pompidou
00:10:17est en campagne à Grenoble,
00:10:19il sait qu'est au même
00:10:21moment Mindes France à Grenoble,
00:10:23il invite à son
00:10:25meeting Mindes France
00:10:27et c'est Pompidou qui va calmer
00:10:29son public pour
00:10:31laisser Mindes France s'exprimer.
00:10:33Il y avait des débats d'idées profondes.
00:10:35C'était une époque
00:10:37au cours de
00:10:39laquelle était encore
00:10:41l'intelligence, la présence
00:10:43des rescapés de la guerre
00:10:45qui imposait un respect
00:10:47face à l'histoire et à la morale.
00:10:49Et ça, aujourd'hui, ça nous manque tellement.
00:10:51Absolument.
00:10:53Moi je rebondis simplement sur Charles Consigny.
00:10:55Moi j'aime pas trop
00:10:57les opinions politiques de Charles Consigny.
00:10:59D'abord je trouve qu'elles sont fluctuantes.
00:11:01Je rappelle que c'était quelqu'un qui
00:11:03pressait plutôt des éloges à Éric Zemmour
00:11:05à l'époque où il était sur le plateau
00:11:07d'On n'est pas couché, qui avouait
00:11:09même avoir des lectures, mais purement
00:11:11extérieurs, il faut le reconnaître,
00:11:13de Renaud Camus et qui est devenu
00:11:15un centriste libéral
00:11:17et qui disait pique-pendre sur Zemmour
00:11:19pendant la campagne notamment de 2022
00:11:21et en des termes pas toujours très respectueux.
00:11:23Et l'autre chose, c'est que c'est aussi un libéral
00:11:25totalement assumé.
00:11:27Je pense que c'est quelqu'un qui a grandi dans de bonnes conditions.
00:11:29Je vais pas lui en faire reproche
00:11:31parce que moi aussi, j'en fais pas une honte
00:11:33et j'en fais pas une fierté non plus.
00:11:35Mais il me semble que de temps en temps, le discours
00:11:37libéral trop débridé dans le genre
00:11:39salaud de pauvre, si vous voulez gagner plus
00:11:41il faut commencer à travailler,
00:11:43ça vaut pas toujours pour tout le monde.
00:11:45Il y a des gens qui essayent difficilement de se débrouiller
00:11:47et qui travaillent très dur et qui gagnent peu.
00:11:49Donc politiquement,
00:11:51c'est pas ma tasse de thé. J'ai beaucoup de respect
00:11:53pour l'homme et je considère qu'il a beaucoup de talent
00:11:55après. C'est un homme qui a du talent et qui
00:11:57écrit depuis longtemps, qui intervient dans les médias
00:11:59depuis longtemps et qui a une qualité intellectuelle
00:12:01que je trouve indéniable.
00:12:03Ce qui est formidable, c'est
00:12:05quand on a des contracteurs comme
00:12:07Emmanuel et Mickaël,
00:12:09on se dit que, mon dieu, c'était pas
00:12:11utile de faire le propos initial
00:12:13parce qu'il remplace très bien
00:12:15le point de vue du procureur.
00:12:17Et comme je dis toujours la vérité,
00:12:19vous le constaterez même en pire
00:12:21tout à l'heure. En fait, il nous a
00:12:23balancé une vacherie. Il veut dire
00:12:25pour faire l'équivalent d'un biligère,
00:12:27il faut un sadoulin et un bravovitch.
00:12:29Donc en fait, vous êtes 0,5
00:12:31biligère chacun.
00:12:33Et même pas
00:12:35au-dessous de nos péchés.
00:12:37Et si on était 0,5, ce serait déjà quelque chose.
00:12:39Mais on essaye d'y arriver.
00:12:41Comme dirait Françoise Debois avec
00:12:43Philippe Bilger, c'est toujours une coda vénénone.
00:12:45Allez, c'est parti.
00:12:47C'est une grande admiration sur ce plateau.
00:12:49Allez, tout de suite,
00:12:51les 3 mots dans l'actu.
00:12:53Les vrais voix Sud Radio.
00:12:55Bonsoir Félix, 3 mots dans l'actu qui sont
00:12:57discussion, flèche et clash.
00:12:59Donald Trump affirme avoir eu une discussion très
00:13:01productive avec Vladimir Poutine et il rapporte
00:13:03lui avoir demandé, je cite, d'épargner
00:13:05la vie de milliers de soldats ukrainiens.
00:13:07La reconstruction de la flèche commence.
00:13:09On parle cette fois de la Basilique Saint-Denis.
00:13:11Elle où reposent la plupart des rois de France.
00:13:13Elle avait été amputée suite à une tornade il y a
00:13:15180 ans. Et puis ce clash
00:13:17à l'Assemblée hier à propos des violences sexuelles
00:13:19dans le cinéma, le producteur Dominique Besnéard
00:13:21a mis en cause le comportement de
00:13:23certaines actrices, avant de
00:13:25reprocher à Sandrine Rousseau de lui faire la morale.
00:13:27Les vrais voix
00:13:29Sud Radio.
00:13:31Donald Trump et Vladimir Poutine se sont parlé
00:13:33directement aujourd'hui et non plus par émissaire
00:13:35interposée. Discussion très productive
00:13:37affirme le président des Etats-Unis
00:13:39sur son réseau social Truss.
00:13:41Hier, il semblait s'inquiéter de voir le Kremlin
00:13:43décliner la proposition d'accord de Trèves en Ukraine.
00:13:51Nous allons voir
00:13:53si la Russie répond présent ou non.
00:13:55Sinon, ce sera un moment très décevant
00:13:57pour le monde. Nous aimerions obtenir
00:13:59le feu de la part de la Russie, déclarait Donald Trump
00:14:01hier, avant que le Kremlin
00:14:03pose une liste d'exigences
00:14:05longues comme le bras pour dire
00:14:07oui mais pas vraiment à cette histoire de
00:14:09Trèves de 30 jours. Actuellement,
00:14:11des milliers de soldats ukrainiens sont complètement
00:14:13encerclés par l'armée russe. Ils sont dans une position
00:14:15vulnérable et très mauvaise. J'ai demandé
00:14:17avec insistance à Vladimir Poutine
00:14:19d'épargner leur vie, écrit
00:14:21encore Donald Trump aujourd'hui.
00:14:23Ce sera dans quelques instants à 17h30
00:14:25notre grand débat du jour. Vous l'êtes d'ores
00:14:27et déjà à réagir. Zach attend
00:14:29vos appels au 0826 300 300.
00:14:31Second mot aux flèches,
00:14:33la basilique des rois de France devrait retrouver
00:14:35son visage d'origine en 2030.
00:14:37Bonjour
00:14:39Saint-Denis !
00:14:41Depuis près de 180 ans, la basilique
00:14:43où reposent la plupart des rois de France
00:14:45était amputée de sa flèche de 90 mètres
00:14:47du XIIe siècle. Elle avait été démontée
00:14:49suite à une tornade qui l'avait fragilisée
00:14:51en 1846.
00:14:53La ministre de la Culture a posé aujourd'hui
00:14:55la première des 15 000 pierres nécessaires
00:14:57à cette reconstruction. Alors il fallait bien
00:14:59ouvrir l'esprit des rois de France pour voir Rachida Dati
00:15:01poser tout sourire aux côtés du maire socialiste
00:15:03de Saint-Denis, Mathieu Annotin. On les écoute
00:15:05tous les deux. Ce qui sera crucial
00:15:07c'est la dimension fédératrice de ce chantier
00:15:09visitable à la fois pour le grand public
00:15:11local mais aussi
00:15:13international mais aussi parce que
00:15:15on va se servir de ce chantier pour
00:15:17former des
00:15:19jeunes du territoire, pour
00:15:21former des compagnons au métier
00:15:23de la rénovation historique. Ce projet
00:15:25de reconstruction de cette flèche, ça fait partie
00:15:27de notre histoire commune. C'est aussi
00:15:29un symbole
00:15:31de cohésion, de communion.
00:15:33Il n'y a pas plus bel endroit et plus bel écrin que cette
00:15:35basilique pour ce symbole-là.
00:15:37Première des 15 000
00:15:39pierres posées aujourd'hui pour cette flèche de la
00:15:41basilique Saint-Denis. Elle devrait être achevée en 2030
00:15:43c'est-à-dire en 5 ans comme
00:15:45Notre-Dame mais avec 180 ans de délai
00:15:47supplémentaire. Le temps quand même de lancer les travaux.
00:15:49Quand on vous dit qu'en France les délais sont un peu bons...
00:15:51Comment expliquer qu'en 180 ans
00:15:53on ne l'ait pas restaurée ?
00:15:55Enfin, excusez-moi, à part Notre-Dame, pour moi
00:15:57les deux plus grandes, les plus cathédrales les plus
00:15:59importantes en France, c'est Reims où étaient
00:16:01sacrés les rois et Saint-Denis où ils sont
00:16:03enterrés. Comment expliquer ça ?
00:16:05Je n'en sais rien. En tout cas, au risque
00:16:07d'assombrir l'atmosphère, certes
00:16:09c'est un mouvement fédérateur
00:16:11mais quand je connais, on m'en parle
00:16:13beaucoup autour de la basilique de
00:16:15Saint-Denis, le nombre d'agressions
00:16:17là, c'est pas fédérateur
00:16:19du tout.
00:16:21Je trouve que c'est un symbole républicain
00:16:23très fort que d'avoir une ministre
00:16:25originaire du Maghreb
00:16:27qui s'occupe de la réfection
00:16:29de la flèche d'une des plus
00:16:31anciennes basiliques qui soit, et ça
00:16:33nous rappelle que la majorité des musulmans
00:16:35ne se laissent pas entraîner par les
00:16:37leaders politiques que nous
00:16:39avons énormément décriés cette semaine
00:16:41et ça apporte, je trouve, une bouffée
00:16:43d'oxygène et d'espoir incroyable.
00:16:45Mickaël Sadoun.
00:16:47Je note qu'entre la réouverture
00:16:49de Notre-Dame et
00:16:51cette reconstruction de la flèche
00:16:53de la basilique de Saint-Denis
00:16:55avec la présence de Rachida Dati et d'un
00:16:57maire socialiste, il n'y a que le religieux
00:16:59en fait qui arrive à dépasser
00:17:01les clivages politiques.
00:17:03Le sportif aussi, c'est vrai,
00:17:05vous avez raison, les JO aussi ont réussi
00:17:07à faire ça, mais ça me pose
00:17:09quand même une question, moi qui à la base
00:17:11suis plutôt un laïcar,
00:17:13ça me pose une question sur la pertinence
00:17:15de remettre des références religieuses
00:17:17dans l'espace public. C'est l'info du jour, Mickaël Sadoun,
00:17:19c'est le percombe des vrais joueurs.
00:17:21Trois cerveaux, clash !
00:17:23Le ton est monté à l'assemblée hier entre
00:17:25Sandrine Rousseau et Dominique Besnéard.
00:17:27Le producteur de cinéma auditionné par la commission d'enquête
00:17:29parlementaire sur les violences sexuelles dans le cinéma,
00:17:31c'est là qu'il s'est mis à expliquer pourquoi
00:17:33il a défendu Gérard Depardieu suite aux
00:17:35accusations de viol qui le visent
00:17:37et Dominique Besnéard de mettre en cause
00:17:39non seulement l'accusatrice de Depardieu,
00:17:41Charlotte Arnoux, mais aussi beaucoup d'actrices
00:17:43de façon plus générale. On l'écoute.
00:17:45Généralement, les cours de théâtre, on les fait dans des cours de théâtre.
00:17:47On ne va pas à domicile,
00:17:49chez un acteur. En plus,
00:17:51on connaît Gérard Depardieu,
00:17:53il y a des bruits quand j'étais agent.
00:17:55Moi, j'ai quand même vu des actrices
00:17:57un peu dépasser les bornes.
00:17:59On ne va pas dans un hôtel
00:18:01avec un metteur en scène.
00:18:03Excusez-moi, Weinstein
00:18:05qui allait à Cannes,
00:18:07et toutes les actrices, quand même,
00:18:09certaines actrices allaient dans sa chambre
00:18:11pour peut-être faire une carrière américaine.
00:18:13Je l'ai vu, ça.
00:18:15J'ai même des actrices dont je me suis occupé
00:18:17qui sont allées.
00:18:19Après ces propos, le ton est monté avec la présidente
00:18:21de la commission, l'écologiste Sandrine Rousseau.
00:18:23Quand vous avez des propos
00:18:25dénigrants sur les personnes qui parlent,
00:18:27et bien derrière, vous envoyez un message à l'ensemble.
00:18:29Mais c'est quoi les propos dénigrants ? Dites-moi.
00:18:31Il y a un moment donné, ça va.
00:18:33Si c'est mon procès, je me taille
00:18:35tout de suite.
00:18:37Déjà, vous êtes dans une commission d'enquête.
00:18:39On a l'impression
00:18:41que vous voulez me faire dire quoi ?
00:18:43Que Gérard Depardieu, je ne dois pas dire
00:18:45que je l'ai apprécié à une époque ?
00:18:47Qu'est-ce que vous voulez savoir ?
00:18:49La question, en plus, vous avez le droit encore de l'apprécier.
00:18:51J'ai le droit d'avoir mon opinion.
00:18:53Vous n'êtes pas là pour me faire la morale.
00:18:55Je suis désolé, madame.
00:18:57Et vous arrêtez de faire la morale à tout le monde.
00:18:59Grosse ambiance, je ne sais pas s'il faut remettre
00:19:01une flèche de cathédrale là-dedans,
00:19:03comme vous en parliez, Dominique Besner et Sandrine Rousseau,
00:19:05hier à l'Assemblée nationale.
00:19:07Merci beaucoup, Félix, on n'a pas le temps de réagir.
00:19:09C'est dommage, parce que franchement, c'est pas ça.
00:19:11Vous pouvez réagir très rapidement,
00:19:13parce qu'on a 5 secondes.
00:19:15Gérard a priorité, très courageux.
00:19:17Il a un point commun capital avec moi,
00:19:19le cheveu sur la langue.
00:19:23Je n'avais pas entendu cet extrait-là.
00:19:25Je le trouve excellent. Je trouve qu'il faut
00:19:27adopter le même ton accusateur
00:19:29avec cette accusatrice. Il faut se défouler maintenant.
00:19:31Ce n'est pas possible. On ne peut pas vivre
00:19:33dans la terreur de Sandrine Rousseau.
00:19:35Je pense qu'on reconnaît des bienfaits au mouvement MeToo.
00:19:37Mais il faut arrêter.
00:19:39Ce que dit Besner a de la pertinence.
00:19:41Je trouve merveilleuse cette passe d'armes.
00:19:43Besner sort de là
00:19:45en héros.
00:19:47Et si une certaine présidente de l'Assemblée nationale
00:19:49avait eu autant de courage
00:19:51pour faire interdire une réunion cette semaine
00:19:53qui a permis à un député
00:19:55fiché S de recevoir
00:19:57les filiales des frères musulmans,
00:19:59ça aurait été merveilleux.
00:20:01Merci à tous les trois.
00:20:03Le grand débat du jour.
00:20:05Poutine évoque une trêve en Ukraine,
00:20:07mais sous certaines conditions. Alors parlons vrai.
00:20:09Est-ce du bluff de la part de Poutine ?
00:20:11À la question Ukraine,
00:20:13les conditions de Poutine pour une trêve sont-elles acceptables ?
00:20:15Vous dites oui à 88%.
00:20:17Avec nous, Jean Deglignasti,
00:20:19ancien ambassadeur de France en Russie,
00:20:21directeur de recherche à l'IRIS
00:20:23et auteur de Géopolitique de la Russie,
00:20:25publié aux éditions Erol. Jean Deglignasti,
00:20:27bonsoir.
00:20:29Bonsoir.
00:20:31Réponse cache. Est-ce une partie d'échec,
00:20:33ce à quoi joue Poutine ?
00:20:35Non,
00:20:37ça s'appelle une navette diplomatique.
00:20:39Il participe à une navette
00:20:41diplomatique menée par Trump.
00:20:43Eh bien écoutez, avec cette réponse, vous m'avez mis
00:20:45échec et maths. Vous voulez réagir, le 0826
00:20:47300 300 ? On se retrouve
00:20:49dans quelques instants.
00:20:51C'est Daniel Herrero, Sud Radio.
00:20:53Vous êtes désormais un million
00:20:55à nous suivre sur YouTube.
00:20:57Merci de votre fidélité et à très vite
00:20:59sur Sud Radio, la fameuse radio
00:21:01du rugby.
00:21:03Les vraies voix Sud Radio,
00:21:0517h-19h, Philippe David.
00:21:07Retour
00:21:09des vraies voix avec Philippe Billiger,
00:21:11Mickaël Sadoun et Emmanuel Abramovitch.
00:21:13C'est l'heure du Grand Débat.
00:21:15Les vraies voix Sud Radio,
00:21:17le Grand Débat du jour.
00:21:19Nous sommes en guerre.
00:21:23Mes chers compatriotes,
00:21:25à cet acte de guerre, nous répondrons
00:21:27sans faiblesse.
00:21:31Avec sans froid, détermination
00:21:33et unité.
00:21:35Nous appuierons l'Ukraine sans hésiter
00:21:37et nous prendrons toutes nos responsabilités.
00:21:45C'est un bravo
00:21:47à Maxime, toujours excellent ce jingle.
00:21:49C'est un oui mais qui ressemble à un non.
00:21:51Le président russe dit accepter l'idée d'une
00:21:53trêve en Ukraine, mais avec toute
00:21:55une série de conditions qui reviennent à exiger
00:21:57une capitulation ukrainienne, selon
00:21:59les défenseurs de Kiev. Alors parlons vrai,
00:22:01est-on dans un marché dupe dans ces
00:22:03négociations et la question Ukraine ?
00:22:05Les conditions de Poutine pour une trêve sont-elles
00:22:07acceptables ? Vous dites oui à 88%.
00:22:09Vous voulez réagir ?
00:22:11Zach attend vos appels au 0 826 300 300.
00:22:13Notre invité,
00:22:15Jean de Glignasti, ancien ambassadeur de France
00:22:17en Russie, directeur de recherche
00:22:19à l'IRIS, l'Institut des recherches internationales et stratégiques,
00:22:21et auteur de
00:22:23politique de la Russie, publié aux éditions
00:22:25Erol, rebonsoir.
00:22:27Tour de table des vrais mots.
00:22:29Au sujet de ces questions
00:22:31à la fois délicates
00:22:33et brûlantes,
00:22:35je continue
00:22:37probablement parce que j'ai trop
00:22:39d'ignorance et peut-être aussi
00:22:41parce que je suis incapable
00:22:43d'avoir les subtilités
00:22:45diplomatiques qui conviendraient
00:22:47de juger le climat
00:22:49actuel un petit peu
00:22:51posé. Je veux dire par là
00:22:53que d'abord, j'ai envie
00:22:55de défendre la position
00:22:57d'Emmanuel Macron au regard
00:22:59de l'Ukraine et de ce qu'il fait
00:23:01au nom de l'Europe. Deuxième
00:23:03élément,
00:23:05j'éprouve un
00:23:07infini malaise avoir
00:23:09d'une certaine manière
00:23:11Vladimir Poutine
00:23:13devenir le centre de l'attention
00:23:15générale, créer
00:23:17une inquiétude tactique et
00:23:19clinique et franchement
00:23:21j'ai très
00:23:23peur devant les nuances
00:23:25qu'il invoque qui comme
00:23:27vous l'avez très bien dit Philippe
00:23:29dans votre interrogation
00:23:31revient à capituler
00:23:33totalement en sa faveur.
00:23:35Donc j'ai bien confiance que
00:23:37M. l'ambassadeur va me faire
00:23:39des remontrances parce que
00:23:41c'est un point de vue très basique
00:23:43de citoyen ordinaire
00:23:45mais je continue à ne pas
00:23:47trouver bien cette disparité
00:23:49des attitudes et des regards.
00:23:51Mickaël Sadoun.
00:23:53Oui, beaucoup de gens
00:23:55pensaient que Donald Trump allait devenir
00:23:57l'homme fort de la géopolitique mondiale, or
00:23:59depuis la séquence dans le bureau
00:24:01Oval avec Zelensky
00:24:03et le vice-président
00:24:05Vence, c'est
00:24:07Poutine qui est devenu l'homme fort de la géopolitique
00:24:09mondiale et les cartes sont dans ses mains, il n'est pas
00:24:11dépendant de l'aide des Etats-Unis et il sait
00:24:13en même temps que Trump a tordu le bras de Zelensky
00:24:15donc il impose des conditions
00:24:17qui lui sont le plus favorables possible
00:24:19quelque part il joue son jeu
00:24:21on ne peut pas lui en vouloir parce que
00:24:23Donald Trump ne lui a pas opposé une très grande volonté
00:24:25ça a été un petit peu la stratégie
00:24:27d'Emmanuel Macron mais très franchement
00:24:29il n'a pas la puissance de peser dans ce conflit
00:24:31donc il peut montrer les gros bras
00:24:33de toute façon il n'en a pas
00:24:35donc je trouve que c'est un peu
00:24:37dommageable parce que je tiens quand même
00:24:39à la souveraineté des Etats, à l'intégrité
00:24:41des frontières et il me semble que c'est des principes
00:24:43qui sont de plus en plus remis en cause
00:24:45Emmanuel Abramovitch ?
00:24:47Oui, Poutine évolue bien évidemment dans le cadre
00:24:49d'une stratégie qui a en fait commencé
00:24:51le jour de l'envahissement
00:24:53d'Ukraine, il savait déjà
00:24:55quels étaient ses objectifs et il
00:24:57savait déjà comment il allait amadouer
00:24:59l'Europe, les Etats-Unis et l'OTAN
00:25:01et pour ça il a donné des eaux
00:25:03à ronger, il a fait croire qu'il avait perdu
00:25:05du terrain à tel ou tel endroit
00:25:07il a fait mine de menacer
00:25:09des installations nucléaires pour finalement
00:25:11reculer et finalement pendant ce temps
00:25:13il a consolidé les positions
00:25:15qu'il gardera et n'oublions pas
00:25:17s'il vous plaît que la guerre
00:25:19en Ukraine commence dans les années
00:25:2190 lors d'un échange
00:25:23à Reykjavik où se sont signés
00:25:25des accords entre Gorbachev
00:25:27et Reagan qui promettaient
00:25:29à la Russie que les anciens
00:25:31pays du pacte de Varsovie ne deviendraient pas
00:25:33des bases de l'OTAN. C'est pas en 90 avec
00:25:35Reagan parce que Reagan a quitté le pouvoir
00:25:37en janvier 89
00:25:39je me trompe de quelques mois
00:25:41c'était George Bush alors c'était avant
00:25:43c'était Reagan c'est certain
00:25:45c'était les accords de Reykjavik
00:25:47mais je crois que c'est 87
00:25:49mais le mur de Berlin
00:25:51n'était pas encore tombé sur Reagan
00:25:53il est tombé sous Bush
00:25:55il y a une rencontre entre
00:25:57Reagan et Gorbachev
00:25:59il y en a eu plusieurs même
00:26:01il est tombé pile à la fin de Reagan
00:26:03il est tombé
00:26:058 mois après
00:26:07Vous avez demandé à Jean de Glignasti
00:26:09notre expert du jour, ancien ambassadeur de France en Russie
00:26:11pour faire la synthèse entre nos vraies voix
00:26:13qu'est-ce que vous en pensez ?
00:26:15Est-ce qu'il a poussé ses pions
00:26:17pour reprendre une métaphore d'échec depuis
00:26:19maintenant 3 ans ? Qu'est-ce que vous pensez
00:26:21de ce qu'on dit des vraies voix Jean de Glignasti ?
00:26:23Moi je pense
00:26:25que Poutine a perdu dans les
00:26:27premiers jours
00:26:29de février mars
00:26:312022 au moment
00:26:33de l'invasion
00:26:35il comptait prendre l'Ukraine
00:26:37et là il n'a pas pu le faire
00:26:39donc tout ce qu'il a après
00:26:41c'est une sorte de compensation
00:26:43c'est
00:26:45le dixième
00:26:47de ce qu'il aurait voulu
00:26:49il voulait prendre l'Ukraine
00:26:51pourquoi voulait-il prendre l'Ukraine ?
00:26:53comme l'un de nos participants l'a dit à juste titre
00:26:55c'est qu'il ne voulait pas de l'Ukraine dans l'OTAN
00:26:57ça fait 20 ans
00:26:59que les Russes le disent
00:27:01pas d'OTAN dans l'Ukraine, pas d'Ukraine dans l'OTAN
00:27:03donc à partir du moment
00:27:05où Zelensky avait
00:27:07signé en juin
00:27:092020 un accord
00:27:11de partenariat privilégié
00:27:13avec l'OTAN qui était d'ailleurs
00:27:15une première étape vers l'adhésion
00:27:17on aurait pu
00:27:19mais je ne suis pas parmi ceux-là
00:27:21on aurait pu prévoir en quelque sorte
00:27:23que ça se terminerait
00:27:25par une guerre
00:27:27donc maintenant quoi qu'il advienne
00:27:29on est en train de négocier des lots
00:27:31de consolation pour Poutine
00:27:33parce que contrairement à ce qu'on pense
00:27:35il a perdu l'Ukraine
00:27:37il en aura peut-être un bout
00:27:39mais ce n'est pas ce qu'il y a d'important
00:27:41donc pour lui ce qu'il y a d'important
00:27:43ce qui fait qu'il n'aura pas tout perdu
00:27:45c'est que l'Ukraine n'entre pas dans l'OTAN
00:27:47ça c'est le premier point
00:27:49le deuxième point c'est qu'il a
00:27:51ancré institutionnellement
00:27:53constitutionnellement les territoires
00:27:55qu'il a conquis dans le territoire russe
00:27:57donc ça il va vouloir
00:27:59les garder
00:28:01et puis après il y a tout le reste
00:28:03il y a l'allègement des sanctions
00:28:05et en plus il ne faut pas oublier une chose
00:28:07c'est que à tout moment
00:28:09il essaiera
00:28:11en changeant le pouvoir
00:28:13à Kiev
00:28:15notamment en essayant de déplacer Zelensky
00:28:17de faire élire quelqu'un de plus
00:28:19ouvert aux intérêts russes
00:28:21il essaiera de regagner
00:28:23ce qu'il a perdu
00:28:25c'est-à-dire d'éviter la constitution
00:28:27d'une Ukraine indépendante
00:28:29proche
00:28:31de l'Occident
00:28:33proche des Etats-Unis et de l'Europe
00:28:35même si elle n'est pas dans l'OTAN
00:28:37et ça chaque fois qu'il pourra
00:28:39il essaiera de le faire
00:28:41je vous pose une question avant d'aller au 0826-300-300
00:28:43il voudrait faire de l'Ukraine
00:28:45ce qu'est la Biélorussie en quelque sorte ?
00:28:47alors
00:28:49je ne dirais pas forcément
00:28:51ce qu'était peut-être la Biélorussie
00:28:53avant
00:28:55les émeutes de 2020
00:28:57parce que maintenant la Biélorussie n'a plus le choix
00:28:59et Loukachenko s'est entièrement mis
00:29:01sous le parapluie russe
00:29:03ce n'était pas tout à fait le cas avant
00:29:05l'Union Européenne avait d'ailleurs
00:29:07levé ses sanctions avant
00:29:09les émeutes et les élections
00:29:11falsifiées de 2020
00:29:13mais disons
00:29:15je dirais plutôt comme la Finlande
00:29:17quand on regarde
00:29:19la Finlande
00:29:21le traité de 1947 entre la Finlande
00:29:23et la Russie
00:29:25c'était un traité où en gros
00:29:27la Finlande s'engageait à ne pas rentrer
00:29:29dans une alliance contre la Russie
00:29:31à ne pas avoir une politique anti-russe
00:29:33mais elle était libre de son système
00:29:35économique, c'est-à-dire le capitalisme
00:29:37et libre
00:29:39dans certaines limites justement
00:29:41liées à la politique russe
00:29:43libre de ses élections
00:29:45c'était un peu ça ce qu'ils avaient en tête les russes
00:29:47avant 2014
00:29:49avant Maïdan en fait
00:29:51On part au 0826-300-300
00:29:53dans notre auteur du jour
00:29:55Bonsoir Patrick
00:29:57Je crois que vous connaissez bien l'Ukraine
00:29:59pour avoir de la famille là-bas
00:30:01Oui, mon épouse est ukrainienne
00:30:03et mes filles parlent français et ukrainien
00:30:05D'accord, et votre avis sur ce qui se passe
00:30:07en ce moment avec les négociations, pas négociations
00:30:09est-ce que les demandes de Poutine
00:30:11sont insupportables ? Est-ce que vous pensez que le Donbass
00:30:13et la Crimée vont rester définitivement
00:30:15russes ? Donnez-nous votre point de vue
00:30:17comme vous devez bien connaître le pays
00:30:19Je commence désagréablement
00:30:21en disant que la veille
00:30:23de l'attaque massive
00:30:25du mois de février 2022
00:30:27je pariais que Poutine jamais
00:30:29n'attaquerait. On m'avait demandé
00:30:31et quand on me le demandait
00:30:33je disais donc pour vous dire que même
00:30:35quand on s'intéresse de près à un sujet
00:30:37on peut se tromper lourdement comme je l'ai fait
00:30:39à l'époque. Donc il est très compliqué
00:30:41aujourd'hui de voir
00:30:43il est très compliqué de voir aujourd'hui
00:30:45ce qui va se passer. Moi ce que je vois juste
00:30:47en ce moment
00:30:49comme c'est une analyse collée
00:30:51c'est que j'ai l'impression que
00:30:53Trump est parti bien en tête
00:30:55en pensant que faire un peu Olin
00:30:57sur la tête de Zelensky permettrait
00:30:59d'adouir Poutine et de
00:31:01rapidement obtenir son objectif personnel
00:31:03qu'il a, c'est de pouvoir dire
00:31:05qu'il a réussi à arrêter les combats
00:31:07mais déjà arrêter les combats
00:31:09ça veut pas dire qu'on sera proche
00:31:11de la paix. Et puis surtout il a en face de lui
00:31:13quelqu'un de bien plus retort
00:31:15que lui, qui a une vision
00:31:17bien plus longue sur le sujet
00:31:19et un attachement au sujet plus profond que lui
00:31:21je dirais pour Trump
00:31:23la vision de l'Ukraine c'est
00:31:25à 8000 kilomètres de chez lui
00:31:27donc il s'en fiche carrément
00:31:29là où pour Poutine c'est une
00:31:31ambition impérialiste, enfin vraiment
00:31:33lui son rêve c'est d'avoir
00:31:35de nouveau ses petits frères
00:31:37ses petits cousins, ses petits russes
00:31:39à ses pieds et donc
00:31:41c'est à dire refaire l'union soviétique peu ou prou c'est ça ?
00:31:43Ou la grande Russie
00:31:45tsariste, se dire
00:31:47et d'ailleurs je dirais à son âge
00:31:49avec l'argent qu'il a amassé, tout ce qu'il a pu obtenir
00:31:51comme gloire personnelle
00:31:53et ambition, je dirais
00:31:55maintenant à son âge on vit l'éternité
00:31:57donc c'est dans les vieux histoires celui qui aura réussi
00:31:59à faire en sorte
00:32:01de remonter une grande partie
00:32:03de l'empire russe. Donc je pense
00:32:05qu'il est à fond là-dedans, je pense que
00:32:07quand il dit oui mais
00:32:09déjà quand il dit oui on doit pas forcément le suivre
00:32:11on l'a vu en 2008 avec la Géorgie
00:32:13quand il a signé un accord de cesser le feu
00:32:15en disant je m'engage
00:32:17on arrête le feu mais bien sûr
00:32:19je ne regretterai jamais les deux
00:32:21parties de la Géorgie qui sont aujourd'hui sous
00:32:23occupation et dans la foulée
00:32:25il a même retenu ce qu'il avait signé
00:32:27quelques semaines après. Donc
00:32:29là il n'a rien dit, il a juste dit
00:32:31je suis pour la paix comme moi aussi je suis
00:32:33pour la paix et après il dit mais
00:32:35et avec son mais tout est possible
00:32:37et je pense que rien n'est engagé et qu'il ne négocie
00:32:39encore
00:32:41d'une manière assez fine face à quelqu'un qui à mon avis
00:32:43n'a pas bien compris
00:32:45la personne qu'il a fait en face de lui.
00:32:47On va écouter Jean de Glignasti
00:32:49ancien ambassadeur de France à Moscou. Qu'est-ce que vous pensez
00:32:51de l'approche de Patrick dont la femme est ukrainienne
00:32:53et qui connaît donc bien la région ?
00:32:55Je pense
00:32:57que tout ce qu'il a dit est exact
00:32:59j'aurais dit impérialiste
00:33:01et j'aurais rajouté émotionnel
00:33:03la relation de la Russie
00:33:05à l'Ukraine est aussi émotionnelle
00:33:07il ne faut pas oublier que
00:33:09tous les secrétaires généraux
00:33:11du parti communiste jusqu'en 1991
00:33:13sauf Andropov
00:33:15étaient tous liés à l'Ukraine de très près
00:33:17soit nés en Ukraine, soit ayant une mère
00:33:19ukrainienne, etc.
00:33:21Donc l'Ukraine a été
00:33:23à la fois la vitrine
00:33:25de la politique
00:33:27des nations
00:33:29de l'Union Soviétique
00:33:31jusqu'en
00:33:331924
00:33:35par exemple, le pouvoir
00:33:37bolchevique a procédé à une ukrainisation
00:33:39forcée
00:33:41des écoles, des journaux, etc.
00:33:43Les trois quarts des journaux étaient en ukrainien
00:33:45l'enseignement du russe était subsidié, etc.
00:33:47Et puis ensuite évidemment
00:33:49Staline craignant
00:33:51le nationalisme ukrainien
00:33:53a inversé la tendance
00:33:55mais au départ Lénine voulait faire de l'Ukraine
00:33:57le joyau, la vitrine
00:33:59de la politique
00:34:01nationale des bolcheviques
00:34:03pour montrer à quel point c'était
00:34:05la liberté, l'émancipation, l'épanouissement
00:34:07des peuples. Et ensuite
00:34:09les ukrainiens
00:34:11après l'holodomor, après les massacres
00:34:13après l'élimination
00:34:15des communistes, même des
00:34:17communistes nationaux ukrainiens
00:34:19Je rappelle pour les auditeurs qui ne savent peut-être pas
00:34:21le holodomor c'est le génocide par la fin
00:34:23je crois de 1933 à 1935
00:34:25il me semble, ou si c'est 7 millions d'ukrainiens
00:34:27sont morts de faim. Je vous laisse
00:34:29continuer Jean Glignacy.
00:34:31Et donc après tout ça
00:34:33dans l'esprit des communistes
00:34:35des soviétiques, il ne restait
00:34:37plus que des bons prolétaires ukrainiens
00:34:39et à ce moment là on s'était forcé de les promouvoir
00:34:41donc on a industrialisé
00:34:43le Donbass, Stakhanov était un ukrainien
00:34:45ensuite on les a
00:34:47fait monter dans les comités
00:34:49politiques, etc
00:34:51au moins
00:34:53je vais dire un tiers
00:34:55au moins un tiers du bureau politique
00:34:57du parti communiste de l'Union soviétique
00:34:59c'était des ukrainiens, il y avait le clan des ukrainiens
00:35:01donc ils ont été associés
00:35:03de très très près au pouvoir
00:35:05soviétique, à la vie soviétique, etc
00:35:07donc le
00:35:09divorce
00:35:11au moment de
00:35:1391, au moment où
00:35:15il y a eu les prémices
00:35:17de l'explosion, c'était avant, mais le nationalisme
00:35:19ukrainien
00:35:21est apparu et l'Ukraine a
00:35:23déclaré sa souveraineté d'abord
00:35:25son indépendance ensuite, pour les
00:35:27plus, il était impensable
00:35:29que l'Ukraine tombe dans l'OTAN
00:35:31alors, ils ont pris quelques garanties
00:35:33mais orales, il n'y a pas de texte, etc
00:35:35et à partir du moment où
00:35:37l'Ukraine est rentrée dans une
00:35:39courbe, si je puis dire, qui la rapprochait
00:35:41de l'Occident et de l'OTAN, à ce moment-là
00:35:43le pire était à prévoir.
00:35:45Un mot très rapidement, Emmanuel Abramovitch
00:35:47et Philippe Bilger. Pardonnez-moi Votre Excellence
00:35:49de ne pas partager votre point de vue
00:35:51en termes de stratégie
00:35:53poutinienne que je n'explique pas
00:35:55comme vous. En effet, Poutine est
00:35:57un joueur d'échec et il a
00:35:59fait peur au monde entier
00:36:01en faisant croire qu'il allait
00:36:03envahir, qu'il pouvait envahir
00:36:05toute l'Ukraine. Il nous
00:36:07a fait croire qu'il allait bombarder
00:36:09la centrale nucléaire et en fait
00:36:11nous allons, et il aura gagné
00:36:13la guerre en cela
00:36:15et nous allons nous contenter
00:36:17qu'il garde le Donbass.
00:36:19Il nous a fait peur pour pouvoir
00:36:21garder le Donbass et nous soulager.
00:36:23Philippe Bilger, un mot
00:36:25et le mot de la fin à l'ambassadeur.
00:36:27Monsieur l'ambassadeur, malgré votre analyse
00:36:29évidemment pertinente, comment
00:36:31fait-il que le commun
00:36:33des citoyens qui n'a pas
00:36:35un savoir géopolitique
00:36:37performant a le
00:36:39sentiment que c'est la Russie
00:36:41qui gagne tout le temps ?
00:36:43Pour répondre à Emmanuel Abramovitch et à Philippe Bilger
00:36:45rapidement parce qu'il nous reste 4 secondes
00:36:47ça va être un peu plus long sans doute.
00:36:49Parce qu'en fait
00:36:51les gens ne connaissent pas le détail
00:36:53de l'histoire de l'Ukraine
00:36:55qui est entremêlée étroitement
00:36:57à l'histoire de Russie. C'est à la fois
00:36:59une guerre d'invasion, c'est une guerre
00:37:01de décolonisation, il y a des
00:37:03aspects aussi de guerre civile.
00:37:05Il y a des aspects de guerre civile
00:37:07effectivement c'est quand même assez terrible.
00:37:09Merci beaucoup Jean de Glignasti
00:37:11ancien ambassadeur de France
00:37:13en Russie, directeur de recherche
00:37:15à l'IRIS et auteur de
00:37:17Géopolitique de la Russie publié aux éditions
00:37:19Révolte, toujours un plaisir de vous avoir.
00:37:21Monsieur l'ambassadeur, dans quelques instants
00:37:23il n'y a aucune diplomatie
00:37:25dans ce jeu Patrick, vous le connaissez
00:37:27ça s'appelle le qui sait qui qui l'a dit.
00:37:29Sud Radio
00:37:31votre attention est notre plus belle
00:37:33récompense. Vos émissions sont toujours très
00:37:35riches, quand je ne peux pas écouter le direct je me fais le podcast
00:37:37le soir. Sud Radio
00:37:39parlons vrai. Les vraies voix
00:37:41Sud Radio, 17h-19h
00:37:43Philippe David.
00:37:45Retour des vraies voix
00:37:47avec Philippe Bigère,
00:37:49Mickaël Sadoun, Emmanuel Abramovitch, notre vraie
00:37:51voix du jour, Patrick de Livry Gargant
00:37:53bonsoir Patrick.
00:37:55Alors vous connaissez
00:37:57le principe, c'est à vous de lancer
00:37:59le qui sait qui qui l'a dit et dans ce
00:38:01domaine vous avez carte blanche.
00:38:03Qui sait qui qui l'a dit
00:38:05mais donc qui sait qui qui l'a dit.
00:38:07Les vraies voix Sud Radio
00:38:09le quiz de l'actu. Alors vous
00:38:11connaissez le principe, Patrick répond
00:38:13en premier et ensuite c'est la foire
00:38:15qui s'empoigne. Qui sait qui qui l'a dit
00:38:17Patrick. Je pense
00:38:19que Rachida Dati est
00:38:21l'importation du trumpisme dans la vie
00:38:23politique.
00:38:25Je ne sais pas, je n'ai pas suivi.
00:38:27C'est pas Spiner ? Non.
00:38:29Pano ? Non. Hidalgo ?
00:38:31Bonne réponse de Mickaël Sadoun
00:38:33c'est un Hidalgo. C'était pas compliqué.
00:38:35On aurait pu le dire.
00:38:37Mais oui, j'ai que les réponses simples moi
00:38:39je vous préviens.
00:38:41Mais comme il se présente Spiner
00:38:43c'était logique. Qui sait qui
00:38:45qui l'a dit. Patrick sur le voile dans le
00:38:47sport. Quand on est sur un terrain
00:38:49de foot, c'est pour jouer au foot.
00:38:51Ça je devrais savoir.
00:38:53J'ai vu que la Ministre avait dit
00:38:55une bêtise. Alors il est du
00:38:57parti de la Ministre et c'est un
00:38:59éminent député.
00:39:01L'embauchat ?
00:39:03Bocquet ? Non. Il est du parti
00:39:05de la Ministre. Ah il est du parti de la Ministre.
00:39:07Attal ? Non pas Attal.
00:39:09Il a été président de groupe parlementaire
00:39:11il n'y a pas longtemps. Maillard ?
00:39:13Bonne réponse Sylvain Maillard.
00:39:15Franchement
00:39:17Mickaël...
00:39:19C'est quand Cécile
00:39:21elle est là elle m'intimide donc j'ose pas.
00:39:23Et puis surtout il n'y a pas les magouilles avec
00:39:25Bilger. Et puis surtout il ne veut pas de magouilles
00:39:27avec Bilger. Surtout quand Cécile est là
00:39:29vous pensez à autre chose.
00:39:31Patrick
00:39:33Alors là c'est très facile.
00:39:35Qui sait qui qui l'a dit à Sandrine
00:39:37Rousseau. Vous n'êtes pas là pour me faire
00:39:39la morale madame et vous arrêtez de faire
00:39:41la morale à tout le monde.
00:39:43Ça c'est le
00:39:45cinéma.
00:39:47L'agent
00:39:49des stars.
00:39:51Dominique Bessenaire.
00:39:53On va le mettre à Patrick.
00:39:55Non non il n'y a pas. Ils sont
00:39:57trop bons pour qu'on leur fasse des cadeaux.
00:39:59Seulement si vous faites une imitation de Dominique Bessenaire.
00:40:01Non on ne peut pas.
00:40:03Bon je mets les points à Bilger.
00:40:05Vous êtes trop bons.
00:40:07Qui sait qui qui l'a dit.
00:40:09Nous ne devons pas nous interdire de revenir
00:40:11sur le texte concernant les ZFE.
00:40:17C'est une ministre et ça s'est passé
00:40:19sur Sud Ragnoux. Vous ne regardez pas.
00:40:21Nous ne devons pas nous interdire
00:40:23de revenir sur le texte concernant les ZFE.
00:40:25Elle était LR.
00:40:27Mais bien sûr c'est Rachida Dati.
00:40:29Non c'est LR et maintenant elle est au gouvernement.
00:40:31Pannoyant non ?
00:40:33Elle est élue en Normandie.
00:40:35En Normandie ?
00:40:37Non non.
00:40:39C'est pas Vautrin ?
00:40:41Non c'est pas
00:40:43dans la Normandie.
00:40:45C'était Véronique Louvagie.
00:40:47Ministre déléguée au commerce et à l'artisanat.
00:40:49Au PME et à l'économie sociale
00:40:51et solidaire ce matin sur Sud Ragnoux.
00:40:55Qui sait qui qui l'a dit.
00:40:57Mais je cite toujours les invités de Sud Ragnoux.
00:40:59Qui sait qui qui l'a dit sur les menaces de taxes
00:41:01sur les vins et spiritueux.
00:41:03Patrick.
00:41:07Le ministre du commerce extérieur ?
00:41:09Non.
00:41:11Allez-y c'est un autre ministre.
00:41:13Éminent.
00:41:15Lombard ? Non.
00:41:17Barreau ? Non.
00:41:19Patrick.
00:41:21Le ministre de l'économie ?
00:41:23Non. Pensez au Jurançon en parlant de vin.
00:41:25C'est où ça le Jurançon ? Dans le Jura ?
00:41:27Non. Dans le Jura c'est le vin jaune cher ami.
00:41:29Le Jurançon c'est le vin qui est à côté de Pau.
00:41:31Tu penses que c'est ça ?
00:41:33Baïrou.
00:41:35Bah oui.
00:41:37Philippe Bilger, le Jurançon c'est à côté de Pau évidemment.
00:41:39Qui sait qui qui l'a dit
00:41:41toujours sur les menaces de taxes sur les vins et spiritueux.
00:41:43Ça m'a beaucoup fait rire.
00:41:45Le gouvernement soutiendra la filière.
00:41:47On se demande de quelle manière.
00:41:49Patrick.
00:41:51Le ministre de l'agriculture ? Non.
00:41:53Vous l'en avez parlé tout à l'heure.
00:41:55Du coup Lombard ? Non.
00:41:57Vous avez parlé de son poste, le ministre du budget.
00:41:59Comment c'est extérieur ?
00:42:03Attends mais on sait même pas.
00:42:05Voilà le désintérêt des citoyens.
00:42:07C'est Laurent Saint-Martin.
00:42:09Ah il est encore là lui.
00:42:11Une petite dernière.
00:42:13Qui sait qui qui l'a dit
00:42:15nous avons une politique résolue de réduction des déficits.
00:42:17Nous faisons un effort vigoureux.
00:42:19J'espère qu'il sera entendu par l'ensemble des observateurs.
00:42:21Patrick.
00:42:23Là c'est un humoriste.
00:42:25Non.
00:42:27Alors là c'est peut-être Lombard.
00:42:29Oui c'est Lombard.
00:42:31Je l'ai dit à toutes les réponses.
00:42:33Il l'a dit à chaque réponse.
00:42:35La dernière séquence c'est la mer noire.
00:42:37C'était Éric Lombard.
00:42:39Verdict final.
00:42:41Philippe Bilger revenu du diable vaut vers 9 points.
00:42:43Ah putain.
00:42:45Mickael Sadoun 6 points.
00:42:47Emmanuel Abramovitch toujours généreux.
00:42:49Il y a 6 points aux autres.
00:42:51Et Patrick c'était pas mal.
00:42:53Ah il est bon Patrick.
00:42:55Le jure en son on aurait dû vous mettre sur la marque.
00:42:57C'était le livre et la torture entre Philippe Bilger et moi.
00:42:59Et Big Bang Go ne serait-ce que pour l'esprit comique.
00:43:01J'aurais dû le trouver même sans le savoir.
00:43:03Merci beaucoup Patrick de Livrigargan.
00:43:05On vous souhaite un excellent week-end.
00:43:07A 18h07.
00:43:09Le Répondeur ensuite mon coup de gueule.
00:43:11Je vais dire que parfois il y a des choses qu'on attend un peu trop longtemps.
00:43:13Allez on se retrouve avec les vrais voix.
00:43:15C'est Jean-Marie Bordry.
00:43:17Sud Radio.
00:43:19Vous vous rendez compte ? Vous êtes 1 million.
00:43:211 million à nous suivre sur la chaîne YouTube de Sud Radio.
00:43:23Continuez à rejoindre la vague du Parlons Vrai.
00:43:25Et surtout continuez à écouter Sud Radio.
00:43:27Parlons Vrai.
00:43:29Bonjour.
00:43:31Les vrais voix Sud Radio.
00:43:3317h-19h. Philippe David.
00:43:35Retour des vrais voix.
00:43:37Avec Philippe Bilger.
00:43:39Mickael Sadoun. Emmanuel Abramovitch.
00:43:41Ce beau trio va bien.
00:43:43Ça va.
00:43:45Il va très bien.
00:43:47Cécile nous manque quand même.
00:43:49Je le rappelle pour ceux qui n'étaient pas avec nous la première heure.
00:43:51Cette chère Cécile a une extinction de voix.
00:43:53Ce qui est un peu problématique en radio.
00:43:55Et donc c'est pour ça que je la supplie tout seul.
00:43:57Et qu'elle nous manque énormément.
00:43:59On l'embrasse et on lui dit
00:44:01à lundi.
00:44:03Allez à 18h35.
00:44:05Notre coup de projecteur.
00:44:07Que pensez-vous du durcissement du Nutri-Score ?
00:44:09Est-ce que c'est logique ou est-ce que ça va trop loin ?
00:44:11Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.
00:44:13Mais tout de suite,
00:44:15le Répondeur des vraies voix.
00:44:17Bonjour, je suis Anne.
00:44:19Mont-de-Marsan.
00:44:21J'ai récemment perdu ma maman.
00:44:23Et elle a été suivie
00:44:25à Mont-de-Marsan par
00:44:27des médecins étrangers.
00:44:29Et je voulais souligner
00:44:31la très grande humanité
00:44:33et la très grande compétence
00:44:35de ces personnes.
00:44:37Notamment un docteur qui devait être
00:44:39indonésien.
00:44:41Et je ne comprends pas
00:44:43que ces docteurs ne soient pas reconnus
00:44:45au même titre que des médecins français.
00:44:47Car ils sont très compétents.
00:44:49Ma maman a été mise en soins palliatifs.
00:44:51Ils ont fait tout ce qu'il a fallu.
00:44:53Ils nous ont
00:44:55écouté, ils nous ont parlé,
00:44:57ils nous ont tenu au courant jour après jour
00:44:59de l'évolution. Vraiment, vraiment,
00:45:01vraiment très grande humanité,
00:45:03très grande compétence. Voilà.
00:45:05Message très touchant d'Anne de Mont-de-Marsan.
00:45:07C'est vrai qu'on ne comprend pas pourquoi il y a des différences de rémunération.
00:45:09Oui, mais dans une
00:45:11France qui serait bien gérée,
00:45:13on devrait avoir
00:45:15autant de médecins français qu'on le souhaite.
00:45:17Mais ce que
00:45:19Diane Maitresse... C'est vrai, j'ai pu
00:45:21l'éprouver
00:45:23moi-même dans un hôpital.
00:45:25J'ai été
00:45:27traité par des médecins
00:45:29étrangers qui étaient très remarquables.
00:45:31Et notamment, comme elle l'indique,
00:45:33sur le plan de l'écoute
00:45:35et du dialogue, est-ce que
00:45:37c'est une spécialité étrangère ?
00:45:39En tout cas, ça m'avait
00:45:41raté aussi.
00:45:43Emmanuel Sadoun ?
00:45:45Moi, je suis très d'accord avec ce qui a été dit.
00:45:47Je félicite les médecins
00:45:49étrangers qui sauvent des personnes tous les jours
00:45:51et qui, évidemment, doivent avoir un grand courage,
00:45:53une grande compétence et une grande humanité.
00:45:55Ça ne nous empêche pas de réfléchir
00:45:57ici aux questions
00:45:59migratoires,
00:46:01à la suppression
00:46:03d'une muruscleusus.
00:46:05Emmanuel Abramovitch ?
00:46:07Tant qu'il y aura des déserts médicaux
00:46:09en France qui mettent en danger
00:46:11des vies des blessés,
00:46:13je ne serai pas
00:46:15satisfait. Je ne suis pas satisfait.
00:46:17Et ça, c'est vrai qu'il faudra quand même
00:46:19revoir le problème de l'hyper-sélection
00:46:21en fac de médecine,
00:46:23qui est quand même drastique.
00:46:25Des enfants, des gamins qui sont hyper-doués,
00:46:27c'est un nombre.
00:46:29S'il y en a 202 qui sont pris, que vous êtes le 203ème,
00:46:31même à 18 de moyenne, vous n'êtes pas pris,
00:46:33c'est complètement aberrant.
00:46:35Allez, dans quelques instants, mon coup de gueule,
00:46:37et je vais pousser un coup de gueule sur
00:46:39des choses qu'on attend parfois un peu
00:46:41trop longtemps, à mon grand regret.
00:46:43Restez bien avec nous, mais tout de suite,
00:46:45on va vous faire gagner.
00:46:47C'est le moment de jouer sur Sud Radio
00:46:49pour gagner un pack Lexone,
00:46:51avec des objets design et connectés,
00:46:53des Bubble Lamps, une lumière douce et apaisante
00:46:55pour créer une ambiance unique.
00:46:57Rechargeable et portable, elle vous suit partout.
00:46:59Des radios Tico, des anciennes Bluetooth
00:47:01minotées, compactes, puissantes et résistantes
00:47:03à l'eau. Parfaites pour écouter Sud Radio
00:47:05partout en toute liberté.
00:47:07Le MacBank, une batterie sans fil, externe,
00:47:09compacte et magnétique, conçue pour allier
00:47:11performance et élégance. Allez,
00:47:13Philippe Bilger, un chiffre entre 1 et 10.
00:47:15Gif !
00:47:17Le 10ème appel au 0826
00:47:19300 300, gagne
00:47:21un pack Lexone, avec Lexone et Sud Radio.
00:47:23Vous avez 10 minutes pour appeler.
00:47:25Allez, c'est parti. Les Bubble Lamps,
00:47:27c'est les petites lumières,
00:47:29c'est ça, de toutes les couleurs qu'on peut mettre dans la chambre ?
00:47:31Ah oui, oui, oui.
00:47:33Je vous conseille de participer, parce que c'est excellent.
00:47:35Ça fait une atmosphère très sexy dans la chambre.
00:47:37Oh, c'est machiné.
00:47:39Mais il connaît bien, il a le fait ça.
00:47:41Allez, c'est parti.
00:47:43Sud Radio.
00:47:45C'est André Bercoff, qui est très heureux,
00:47:47comme tout le monde, de savoir que vous êtes
00:47:491 million à nous suivre sur
00:47:51Youtube. Et puis, venez nous écouter.
00:47:53Bercoff dans tous ses états, tous les jours,
00:47:55de midi à 14h, du lundi
00:47:57au jeudi, et demain, vous serez
00:47:592 millions, et nous serons encore plus heureux.
00:48:01Sud Radio, parlons vrai.
00:48:03Les vraies voix Sud Radio,
00:48:0517h-19h,
00:48:07Philippe David.
00:48:09Retour des vraies voix avec Philippe Bilger,
00:48:11Mickaël Sadounet, Emmanuel Abramovitch,
00:48:13c'est l'heure du coup de gueule.
00:48:15Les vraies voix Sud Radio.
00:48:17Comme d'habitude, je vais remettre le clocher
00:48:19au milieu du village, un village qui s'appelle
00:48:21Conflans-Saint-Honorin, dans le département
00:48:23des Yvelines. Pourquoi Conflans-Saint-Honorin ?
00:48:25Parce que c'est aujourd'hui que le collège
00:48:27du Bois d'Aulne va être baptisé
00:48:29du collège Samuel Paty, ce qu'évidemment
00:48:31j'applaudis les deux mains, mais qui me
00:48:33laissent en grande partie insatisfait.
00:48:35Insatisfait, parce que je trouve
00:48:37que devoir attendre 1610 jours,
00:48:394 ans, 4 mois, et 29 jours,
00:48:41pour rebaptiser ce collège
00:48:43en hommage à son martyr, me semble
00:48:45franchement très long.
00:48:47Très long, car tout a été fait pour freiner le changement
00:48:49de nom, nonobstant une pétition ayant
00:48:51recueilli près de 100 000 signatures
00:48:53lancées 3 jours après l'assassinat de
00:48:55Samuel Paty, alors que 2 jours
00:48:57après l'assassinat, le département des Yvelines
00:48:59se déclarait favorable au changement de nom.
00:49:01Mais la peur semble l'avoir malheureusement
00:49:03emporté sur l'honneur pendant trop longtemps,
00:49:05contrairement à d'autres établissements
00:49:07rebaptisés au nom de Samuel Paty,
00:49:09comme à Valenton, dans le Val-de-Marne, au Thillet,
00:49:11dans le Val-d'Oise, ou encore à Montpellier.
00:49:13Dans le même temps, alors qu'on honore aujourd'hui
00:49:15Samuel Paty, comment ne pas avoir
00:49:17une pensée pour Dominique Bernard,
00:49:19professeur lui aussi assassiné
00:49:21par un terroriste islamiste au lycée Gambetta
00:49:23Carnot d'Arras ? Comment
00:49:25expliquer que 518 jours
00:49:27après son assassinat, son établissement
00:49:29scolaire n'ait pas été rebaptisé à son nom ?
00:49:31Gambetta et Carnot,
00:49:33illustres personnages, étant déjà honorés
00:49:35dans des centaines de villes en France.
00:49:37Près de 200 rues portent désormais
00:49:39le nom d'Arnaud Beltrame, alors
00:49:41multiplions les lieux qu'on nommera Samuel Paty
00:49:43ou Dominique Bernard. Deux sont morts
00:49:45d'avoir éduqué des Français et le troisième de les avoir
00:49:47protégés. Ils sont morts pour la France,
00:49:49sans avoir leur nom sur un monument aux morts.
00:49:51Alors, à défaut,
00:49:53nous honorons-les partout où c'est possible.
00:49:55C'est beau, mais
00:49:57juste une question,
00:49:59Philippe, vous ne comprenez pas
00:50:01la peur qui est éprouvée par certains ?
00:50:03Il faut en parler après.
00:50:05La peur, c'est pas une excuse,
00:50:07ça veut dire qu'on capitule devant tout.
00:50:09Tu as raison, mais c'est quand même de la peur.
00:50:11Je ne veux pas entendre le mot peur.
00:50:13Ah, il faut quand même la dénoncer, parce qu'elle existe.
00:50:15Tout ce que tu dis est vrai.
00:50:17Mais la question mérite d'être posée, parce que c'est quand même la peur
00:50:19qui les a empêchés de les faire.
00:50:21Mais cette crainte n'existe
00:50:23que parce que les gens
00:50:25doutent de plus en plus de la force de l'État
00:50:27qui doit être derrière eux.
00:50:29Si on était convaincus
00:50:31de la force et de la brutalité de ceux
00:50:33qui nous défendent, je pense qu'on
00:50:35aurait beaucoup moins peur de l'islamisme.
00:50:37Tu as raison, mais quand on voit l'État s'effondrer
00:50:39comme l'exemple que je donnais
00:50:41tout à l'heure à l'Assemblée nationale,
00:50:43les citoyens ont peur aussi.
00:50:45C'est pas qu'une question de représentation
00:50:47politique, c'est que
00:50:49en cas de menace, en cas d'agression,
00:50:51etc., la justice
00:50:53je trouve, n'adopte pas
00:50:55pour le moment de réponses adaptées
00:50:57à une telle violence.
00:50:59Elle n'est pas assez rapide, elle n'est pas assez brutale,
00:51:01elle est à mon avis trop respectueuse
00:51:03de certaines procédures et de certains bons traitements
00:51:05de gens qui ne mériteraient pas de bons traitements.
00:51:07Et voilà, je le dis comme ça.
00:51:09Je partage tout à fait cette vision.
00:51:11Je pense que la peur régalienne
00:51:13nous pousse
00:51:15certains citoyens à l'autocensure.
00:51:17Ce qui est terrible.
00:51:19Mais c'est dramatique !
00:51:21Parce qu'à l'époque où tout le monde était plus ou moins Charlie,
00:51:23ça veut dire que si on s'autocensure, c'est dramatique.
00:51:25Et si on remonte un peu avant, la France c'était le pays des lumières.
00:51:27Mais moi j'ai été dans les manifestations
00:51:29Charlie Hebdo, etc., en plus j'étais dans la vingtaine.
00:51:31Donc si vous voulez, moi qui n'étais pas
00:51:33politisé très jeune, c'était mes premiers
00:51:35émois politiques, donc vraiment je me suis éveillé
00:51:37à la politique avec tout ça.
00:51:39Mais on a participé à ces manifestations,
00:51:41mais la réponse n'est pas adaptée.
00:51:43C'est pas en faisant des manifestations d'amour et en déposant
00:51:45des marfleurs.
00:51:47On lutte contre des types avec des kalachnikovs.
00:51:49On avait le droit de ne pas être Charlie
00:51:51pour d'excellentes raisons.
00:51:53Oui, mais pas dans le moment
00:51:55où on disait tous je suis Charlie.
00:51:57On pouvait émettre
00:51:59des réserves avant.
00:52:01Peut-être dans longtemps,
00:52:03on pourra en émettre d'autres, mais en tout cas, dans un certain
00:52:05moment, moi en tout cas, je m'obligeais
00:52:07absolument à dire je suis Charlie et à n'émettre
00:52:09aucune réserve sur ce qu'il produisait.
00:52:11Allez, tout de suite, l'info en plus
00:52:13avec Félix Mathieu.
00:52:15Les vraies voix Sud Radio.
00:52:17Et le vice-président des USA
00:52:19a été copieusement hué en arrivant
00:52:21dans une prestigieuse salle de concert de Washington.
00:52:23J. Divens s'est rendu hier soir
00:52:25avec son épouse au Kennedy Center de Washington
00:52:27pour y assister à un concert de l'Orchestre
00:52:29Symphonique National. L'arrivée
00:52:31du cortège du vice-président a d'ailleurs causé un retard
00:52:33de quasi une demi-heure. Et lorsque sa tête
00:52:35est apparue au balcon du premier étage,
00:52:37scène rare dans un lieu de ce genre.
00:52:39Un polissé entre gens bien comme il faut.
00:52:43...
00:52:47Ou quand le public d'un très chic
00:52:49concert de musique classique se la joue zadiste.
00:52:51Vous avez ruiné cet endroit, lui ont lancé
00:52:53certains. Alors il faut dire que ce
00:52:55Kennedy Center a comme un contentieux
00:52:57avec la nouvelle administration. Donald Trump a fait limoger
00:52:59tout le conseiller d'administration
00:53:01de ce lieu. Il trouvait la programmation, je cite,
00:53:03trop woke. On va arrêter ça,
00:53:05avait même écrit Trump en majuscule
00:53:07sur sa plateforme Truss en découvrant
00:53:09qu'un spectacle de drag queen
00:53:11avait eu lieu dans la salle. Il a même remplacé
00:53:13le président du conseil d'administration
00:53:15par l'un de ses proches. Décision
00:53:17suite à laquelle des artistes,
00:53:19des comédies musicales, des compagnies
00:53:21ont annulé leur spectacle prévu au Kennedy
00:53:23Center pour protester contre ce qu'ils ont
00:53:25énoncé comme étant une purge,
00:53:27une censure de la part de la nouvelle administration.
00:53:29C'est vrai que parfois ceux qui trouvent
00:53:31qu'on ne peut plus rien dire ne sont pas les derniers
00:53:33à vouloir interdire ce qui leur plaît pas.
00:53:35Je ne sais pas si c'est très libertarien
00:53:37d'interdire des concerts de drag queen
00:53:39dans certains maux, même dans les administrations.
00:53:41On le disait il y a quelque temps,
00:53:43peut-être que les oppositions
00:53:45les plus fortes
00:53:47à l'encontre de Donald Trump
00:53:49vont venir de
00:53:51ces courants internes.
00:53:53Moi je trouve que
00:53:55ça révèle bien, Félix a raison de
00:53:57dire qu'il y a une contradiction dans les termes
00:53:59entre conservateur et libéral. Moi je n'ai jamais cru
00:54:01au libéral-conservatisme. Personnellement
00:54:03je suis conservateur et je ne suis pas libéral.
00:54:05Je pense que la liberté
00:54:07de pensée, de création
00:54:09est au-delà des sentiments politiques
00:54:11et que par conséquent
00:54:13les uns ne devraient pas interférer avec
00:54:15les autres. Il n'est pas normal
00:54:17effectivement que dans certains théâtres,
00:54:19dans certaines radios, sur certains plateaux
00:54:21de télévision, on ait
00:54:23toujours des invités ou des
00:54:25présentateurs de la même obédience.
00:54:27C'est ce qu'a malindroitement
00:54:29commencé à
00:54:31vouloir faire changer le président
00:54:33Trump, je crois.
00:54:35Quelques instants, merci à tous les trois.
00:54:37Merci Félix. Le tour
00:54:39de table des vrais voix. Philippe Biliger.
00:54:41J'y vais d'emblée ?
00:54:43Non, vous le teasez. Je tease.
00:54:45En français c'est ?
00:54:47You tease.
00:54:49Du riz fifi au sein
00:54:51de lfi. En plus ça rime.
00:54:53Mickaël Sadoune.
00:54:55J'avais un sujet en tête mais je vais
00:54:57prendre plutôt Éric Lombard qui veut taper dans l'épargne
00:54:59des Français. Très bien. Et vous ?
00:55:01Bonne humeur et fair play
00:55:03sur le terrain. Demain, vive le rugby.
00:55:05Oh magnifique, sur la radio du rugby.
00:55:07Allons, on se retrouve tout de suite avec nos vrais voix
00:55:09pour leur tour de table de l'actualité.
00:55:11C'est Benjamin Gleize.
00:55:13Sud Radio. Ça y est,
00:55:15nous y sommes. Vous êtes désormais
00:55:17un million d'abonnés à notre chaîne YouTube
00:55:19Sud Radio. Un grand merci pour
00:55:21votre confiance et continuons
00:55:23de parler vrai sur Sud Radio.
00:55:25Sud Radio, parlons vrai.
00:55:27Les vrais voix Sud Radio, 17h-19h.
00:55:29Philippe David.
00:55:31Retour des vrais voix avec
00:55:33Philippe Bilger, Mickaël Sadoune,
00:55:35Emmanuel Abramovitch. C'est l'heure bien évidemment
00:55:37du tour de table des vrais voix.
00:55:39Je crois que toi et moi, on a un peu le même
00:55:41problème. C'est-à-dire qu'on peut pas vraiment
00:55:43tout miser sur notre physique. Surtout toi.
00:55:45Si je peux me permettre de te donner un conseil, c'est
00:55:47oublie que t'as aucune chance, vas-y fonce.
00:55:49Oui mais comment dire sans
00:55:51tomber dans une forme de réalisme
00:55:53insupportable ? Il a rien compris.
00:55:55On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher.
00:55:57Le tour de table de l'actualité.
00:55:59Bravo à Maxime !
00:56:01Et merci pour vos conseils Philippe Bilger.
00:56:03Avec ça vous allez faire de moi un...
00:56:05Je vois que Maxime a une juste
00:56:07lucidité sur mes capacités.
00:56:09On va
00:56:11commencer avec vous.
00:56:13Votre tour de table, ça rime
00:56:15du RIFIFI à LFI.
00:56:17Oui, alors à la suite du visuel
00:56:19absolument odieux
00:56:21au détriment de Cyril
00:56:23Hanouna, je ne
00:56:25parlerai pas de l'hypocrisie
00:56:27de Jean-Luc Mélenchon qui a prétendu
00:56:29ne l'avoir jamais vue mais
00:56:31ce qui m'intéresse c'est de savoir que
00:56:33ce comportement
00:56:35tellement
00:56:37nauséabond
00:56:39a suscité, paraît-il,
00:56:41au sein même de LFI
00:56:43des protestations, du trouble
00:56:45et qu'on a mis en cause
00:56:47la manière dont
00:56:49Bompard et Sofia
00:56:51du Chikirou organisaient
00:56:53les promotions,
00:56:55mettait en avant les visuels.
00:56:57Même Aymeric Caron s'est ému
00:56:59alors que lui-même
00:57:01ne ment pas d'un certain
00:57:03toupet parfois dans
00:57:05l'ignominie. Mais donc
00:57:07j'ai trouvé positive
00:57:09cette révolte au sein de
00:57:11LFI, ça me confirme
00:57:13dans le fait que je n'ai
00:57:15pas totalement tort lorsque
00:57:17je n'agonie pas d'injure
00:57:19l'ensemble de LFI
00:57:21qui a des êtres, des députés
00:57:23qu'on peut sauver et
00:57:25tant mieux.
00:57:27– Emmanuel Abramovitch,
00:57:29vous qu'on parle du BNVCA,
00:57:31un parti membre
00:57:33de la coalition
00:57:35NFP a-t-il quitté
00:57:37la coalition ? Je ne crois pas.
00:57:39Un votant,
00:57:41un membre, pas un parti,
00:57:43un membre,
00:57:45Hollande, d'autres,
00:57:47s'est-il élevé
00:57:49publiquement et a-t-il quitté
00:57:51cette coalition ? Non. Alors
00:57:53pardonnez-moi, mais entre cette
00:57:55inaction et le silence
00:57:57de la ministre de la Culture,
00:57:59des autorités concernées qui auraient pu s'élever
00:58:01et intenter des actions,
00:58:03je reste quand même très effrayé
00:58:05par ce que l'on a vu cette semaine. – Mickaël Sadoun.
00:58:07– Oui, Philippe,
00:58:09alors là je serais moins nuancé que toi
00:58:11sur LFI, il ne s'agit
00:58:13pas de dire que toutes les personnes
00:58:15qui composent ce parti sont virulemment
00:58:17antisémites et veulent la mort de tous les justes de France,
00:58:19il ne s'agit pas de dire ça, simplement
00:58:21ils sont pris la main dans le sac
00:58:23parce qu'ils participent à une
00:58:25idéologie qui nécessairement débouche sur
00:58:27ce genre de visuel et de vision du monde,
00:58:29ils ont évidemment,
00:58:31Emmanuel le rappelait, une solidarité
00:58:33de fait
00:58:35dans des partis, dans des alliances électorales
00:58:37avec des personnes qui pour le coup
00:58:39sont antisémites de manière assez explicite,
00:58:41alors qu'ils ont passé
00:58:4330 ans ou 40 ans à faire la leçon au Rassemblement
00:58:45national en disant, toute personne qui est
00:58:47du Front National est un antisémite
00:58:49puisqu'il participe au même parti
00:58:51que Jean-Marie Le Pen qui lui-même a tenu
00:58:53il y a 40 ans des propos pour le moins ambigus
00:58:55voire insultants sur les chambres à gaz
00:58:57etc, donc je trouve que là il y a un
00:58:59deux poids deux mesures qui est insupportable
00:59:01et une non-exigence morale qui
00:59:03ne s'implique pas du tout, et la dernière chose
00:59:05je trouve, c'est quand même
00:59:07cocasse que la France Insoumise vienne
00:59:09nous expliquer qu'ils ne se sont pas rendus compte
00:59:11de l'iconographie antisémite,
00:59:13sachant le pataquès qu'ils nous ont fait
00:59:15sur le blackface de Griezmann, en nous disant
00:59:17que ça faisait référence au théâtre
00:59:19américain des années 30
00:59:21qui n'utilisait pas les acteurs noirs
00:59:23et dans lesquels des acteurs blancs se grimaient en noir
00:59:25enfin, des trucs que personne ne connaissait
00:59:27par contre l'iconographie juive des années 30
00:59:29ça ils connaissent pas, donc je trouve
00:59:31que dans la France Insoumise il y a évidemment
00:59:33une lâcheté intellectuelle et morale
00:59:35Vous n'êtes même pas tenté, fusse par
00:59:37pure gentillesse politique
00:59:39d'extraire
00:59:41quelques députés de cette ignominie
00:59:43Mais je ne leur fais pas ce cadeau
00:59:45puisque de fait, je te répète
00:59:47qu'ils ont passé des années à dire
00:59:49vous êtes dans le même parti que Jean-Marie Le Pen, c'est que vous pensez
00:59:51comme lui, et donc vous êtes antisémite, et donc vous êtes
00:59:53un nazi, et donc machin. Alors eux
00:59:55il se trouve que dans leur parti il y a quand même de plus en plus
00:59:57de députés qui de manière explicite
00:59:59disent des trucs très tendancieux
01:00:01sur Israël, sur les juifs, etc. Est-ce que
01:00:03ça les dérange ? Pas tellement que ça
01:00:05alors, quand ils sont pris vraiment la main dans le sac
01:00:07en train d'avoir des références aux années 30
01:00:09ça les gêne un petit peu, mais j'ai envie de dire
01:00:11au minimum. L'allusion au nazisme
01:00:13est évidente par la photo que nous
01:00:15avons commentée, mais
01:00:17la marche de nuit
01:00:19est tout à fait éclairante
01:00:21aussi, parce qu'elle m'a rappelé
01:00:23la marche aux flambeaux de 1933
01:00:25à Berlin, et donc
01:00:27ça fait quand même deux allusions claires
01:00:29au nazisme cette semaine pour Eléphi.
01:00:31Vous trouvez, Emmanuel,
01:00:33le deuxième...
01:00:35Le deuxième, il manque que les flambeaux
01:00:37Le deuxième...
01:00:39Oh, je ne ferai pas cette...
01:00:41Le deuxième tour de table, c'est vous
01:00:43Michael Savigne, vous voulez parler d'Éric Lombard
01:00:45et de notre épargne. Oui, je vais essayer de faire court
01:00:47mais simplement, Éric Lombard
01:00:49a déclaré récemment qu'il pourrait en gros
01:00:51taper dans l'épargne des Français
01:00:53pour financer l'effort de guerre,
01:00:55la défense européenne, ce qu'on voudra.
01:00:57C'est-à-dire aller pomper dans les livrets A,
01:00:59les assurances-vie, etc. Exactement.
01:01:01Alors déjà, je trouve ça incroyable,
01:01:03il y a eu un retournement, parce qu'il y a deux ans
01:01:05les gens qui disaient que le gouvernement
01:01:07dans l'épargne des Français, on les traitait de complotistes
01:01:09on disait mais ça ne va pas, ça n'arrivera jamais
01:01:11la propriété privée, etc.
01:01:13Et c'est remis de plus en plus en cause.
01:01:15La deuxième chose, c'est que je trouve qu'il y a une inefficacité économique
01:01:17de ce genre de mesures. À l'époque
01:01:19où on se rend compte quand même,
01:01:21je vous ai dit que je n'étais pas un libéral échevelé,
01:01:23mais on sent quand même que les pays
01:01:25qui appliquent des mesures libérales, type l'Argentine,
01:01:27on n'est pas dans la même situation économique
01:01:29qu'eux, mais on pourrait le devenir,
01:01:31il y a quand même une efficacité
01:01:33économique du libéralisme.
01:01:35Je ne fais pas la révérence intellectuelle
01:01:37au libéralisme,
01:01:39ce n'est pas ma vision du monde, mais en tout cas économiquement
01:01:41c'est un truc efficace. Donc à cette époque
01:01:43où on se rend compte de ça, je trouve ça délirant
01:01:45en plus dans le contexte de surendettement
01:01:47d'avoir un ministre de l'économie
01:01:49qui a ce genre de déclaration.
01:01:51Surtout qu'à plusieurs reprises,
01:01:53Michael, même il y a quelques mois,
01:01:55on avait évoqué la menace
01:01:57et on n'avait dit jamais de la mise.
01:01:59Une ministre avait dit
01:02:01on le fera peut-être.
01:02:03Pour l'économie, on brime aussi
01:02:05l'esprit d'entreprise, et nous avons un esprit d'entreprise
01:02:07en France qui ne demande
01:02:09qu'à pouvoir s'épanouir, pomper
01:02:11dans l'épargne des Français, c'est-à-dire
01:02:13aller se servir dans la poche
01:02:15dans les économies qu'ils ont
01:02:17accumulées pour leur retraite
01:02:19ou pour leurs enfants ou petits-enfants,
01:02:21c'est affreux.
01:02:23Et où en est l'État pour
01:02:25en être là ?
01:02:27Il en est à 51 ans de déficit budgétaire consécutif,
01:02:29ceci explique cela aussi.
01:02:3160 milliards de dettes en termes d'intérêts,
01:02:33ce qui représente plus qu'un budget
01:02:35de ministère.
01:02:37C'est plus que la défense, c'est 50 milliards.
01:02:39Votre tour beaucoup plus léger,
01:02:41Emmanuel Abramovitch, et puis comme Sud Radio
01:02:43est la station du rugby, on va dire que ça s'impose
01:02:45en cette veille de France-Écosse.
01:02:47Et puis l'ashténase à 75%
01:02:49avait besoin de se reposer,
01:02:51donc aujourd'hui, on va respirer...
01:02:53À 75% seulement, donc il y a une bonne partie
01:02:55quand même.
01:02:57Oui, je suis gravement atteint, mais je ne me soigne pas.
01:02:59Il n'y a pas de médicaments
01:03:01contre ça, et même s'il y en avait,
01:03:03je ne les prendrais pas.
01:03:05Moi, aujourd'hui, je souhaite vous parler
01:03:07du rugby, du fair play des rugbyman
01:03:09que j'aime beaucoup. C'est vrai que de temps en temps,
01:03:11on s'attrape par le maillot,
01:03:13mais ils sont solides. On ne fait pas des numéros
01:03:15d'acteurs pour faire croire à l'arbitre
01:03:17qu'on s'est fait taper dessus et obtenir un
01:03:19pénalty. Et ça, c'est sur le terrain.
01:03:21Il y a aussi un esprit d'équipe
01:03:23parce que le rugby
01:03:25ne fonctionne que par le collectif
01:03:27et ça a des teints
01:03:29sur le public que je trouve
01:03:31respectueux. On n'entend pas de nom d'oiseau.
01:03:33Il n'y a jamais de bagarre
01:03:35en sortie de match.
01:03:37Et je suis très
01:03:39admiratif et j'adore la France du rugby.
01:03:41Alors, au fair play,
01:03:43dans certains matchs
01:03:45internationaux, lorsqu'on
01:03:47bougit le genou de
01:03:49notre idole Antoine Dupont...
01:03:51Ça n'a pas été fait exprès. Vous avez vu
01:03:53des images comme moi. Absolument, bien sûr.
01:03:55J'ai quelques doutes.
01:03:57Non, Philippe, vous faites de la provocation.
01:03:59Mais sinon, vous avez
01:04:01totalement raison. La différence
01:04:03entre le foot et le rugby est éclatante.
01:04:05Presque comme s'il y avait deux Frances.
01:04:07Et vous, Michael Sadoun, vous qui êtes
01:04:09un béhossien, on va dire, en sport.
01:04:11Plus qu'un béhossien, mais
01:04:13justement, c'est
01:04:15un regard intéressant parce que je ne connais absolument
01:04:17pas ce sport. Le rugby, c'est un ballon ovale
01:04:19et il y a des poteaux. Il y a des essais,
01:04:21des transformations. On n'est pas évité.
01:04:23Mais,
01:04:25ne connaissant pas ce sport,
01:04:27les gens que je rencontre qui le pratiquent,
01:04:29je trouve en général qu'ils ont de bonnes valeurs.
01:04:31Ce sont des gens bien construits, ce sont des gens
01:04:33élégants, qui se tiennent bien.
01:04:35C'est la fameuse phrase.
01:04:37C'est un sport de brut pratiqué par des gentlemen.
01:04:39Oui, c'est les Anglais qui disent que le football est un sport de voyous
01:04:41joué par des gentlemen.
01:04:43Et le rugby
01:04:45est un sport de voyous joué par des gentlemen.
01:04:47Je suis assez d'accord.
01:04:49Je ne le dirai pas en anglais, sinon Philippe Bilger va se moquer
01:04:51de mon accent.
01:04:53C'est scandaleux.
01:04:55Il n'oserait pas.
01:04:57Nous avons une gagnante. Direction
01:04:59une ville qui est classée au patrimoine mondial
01:05:01de l'UNESCO.
01:05:03Bonsoir Christine, puisque vous nous appelez
01:05:05Dalby. Alors, ça ne s'invente pas.
01:05:07C'est là que se trouve la cathédrale Sainte-Cécile.
01:05:09On embrasse Cécile de Ménibus.
01:05:11Bien évidemment.
01:05:13Bonsoir Christine.
01:05:15Bonsoir Philippe David. Bonsoir tout le monde.
01:05:17Alors, vous pouvez remercier
01:05:19Philippe Bilger qui a dit le dixième appel.
01:05:21Vous avez été le dixième appel.
01:05:23Et voulez-vous savoir
01:05:25ce que vous avez gagné ?
01:05:27Oui, d'abord merci Philippe Bilger.
01:05:29Et puis oui, j'ai hâte de savoir.
01:05:31Je savais que ce seriez vous.
01:05:33Ça ne s'invente pas.
01:05:35Allez, on écoute tout de suite.
01:05:37Ah bah oui, je croyais
01:05:39qu'il y avait un jingle. Alors, vous avez gagné
01:05:41Je ne fais pas des jingles pour les cadeaux.
01:05:43Vous avez gagné une MacBank,
01:05:45une batterie sans fil externe
01:05:47compacte et magnétique
01:05:49pour allier performance et élégance
01:05:51et une enceinte Tamo qui vous permet
01:05:53d'écouter tout, en particulier
01:05:55Sud Radio, absolument partout.
01:05:57Dans votre jardin, dans votre
01:05:59salle de bain, dans votre cuisine,
01:06:01votre salon, votre chambre.
01:06:03Vous pouvez l'amener partout, absolument,
01:06:05où vous voulez. Et c'est un cadeau offert
01:06:07par Lexone et Sud Radio.
01:06:09Quelle chance, vous allez pouvoir avoir la voix de Philippe David
01:06:11partout dans votre maison.
01:06:13Je vous envie.
01:06:15Un grand, grand merci.
01:06:19Et je vais continuer à écouter Sud Radio.
01:06:21Vous êtes super. Continuez comme ça.
01:06:23Merci. Vous écoutez depuis longtemps ?
01:06:25Oui, depuis au moins
01:06:2720 ans. Ah, magnifique.
01:06:29Et vous écoutez les vraies voix
01:06:31tous les soirs ? Alors, j'écoute souvent
01:06:33le matin et effectivement le soir
01:06:35quand je ne suis pas au sport. Ah, bah écoutez, c'est
01:06:37magnifique. Là, vous pourrez amener votre
01:06:39enceinte au sport, tranquillement.
01:06:41Ne la mettez pas trop fort quand vous êtes sur le rameur
01:06:43ou un truc comme ça, et comme ça, vous aurez Sud Radio
01:06:45en direct.
01:06:47Merci encore.
01:06:49Christine d'Albi, on vous embrasse.
01:06:51On embrasse les albijouas également.
01:06:53C'est une ville absolument magnifique
01:06:55où coule le Tarn et où la cathédrale est sensationnelle.
01:06:57Avec, en plus, un magnifique
01:06:59musée, le musée de Toulouse-Lautrec.
01:07:01Juste en direct de Toulouse-Lautrec.
01:07:03Et la cathédrale est merveilleuse.
01:07:05Absolument. Je l'ai citée en premier. Elle s'appelle d'ailleurs
01:07:07Sainte-Cécile. Allez, tout de suite.
01:07:09Le coup de projecteur
01:07:11des vrais voix. Le gouvernement valide
01:07:13le nouveau Nutri-Score, malgré les
01:07:15critiques sur son impact sur les produits du
01:07:17terroir. Alors, parlons vrai, est-ce que
01:07:19vous faites attention au Nutri-Score
01:07:21lorsque vous faites vos emplettes ?
01:07:23Et à la question du jour, que pensez-vous du
01:07:25durcissement du Nutri-Score ?
01:07:27Vous dites à 64% que
01:07:29ça va trop loin, à 36%
01:07:31que c'est logique. Avec nous,
01:07:33Béatrice Dorenal, nutritionniste et fondatrice
01:07:35de Nutri-Marketing. Bonsoir.
01:07:37Bonsoir.
01:07:39Cache-réponse-cache, est-ce que les consommateurs
01:07:41vont comprendre le nouveau Nutri-Score ?
01:07:43Oui, il n'y a aucun problème avec ça.
01:07:45Le nouveau Nutri-Score, en fait,
01:07:47il a été nos points il y a plus d'un an,
01:07:49et il est utilisé dans tous les autres pays européens
01:07:51qui sont abonnés au Nutri-Score.
01:07:53Donc, en fait, c'est archi simple, c'est exactement comme d'habitude.
01:07:55Le truc, c'est qu'il y a
01:07:57des notes qui ont un petit peu changé,
01:07:59de façon à être moins favorables au sucre
01:08:01qu'avant.
01:08:03Par exemple...
01:08:05On va en parler tout de suite dans le débat. On se retrouve
01:08:07après une courte page de pub.
01:08:37Alors, nous, on l'a fait venir
01:08:39parce que, bon, c'est vrai que d'un point de vue chevalerie,
01:08:41fait d'armes, stratégie militaire,
01:08:43tout ça, c'est pas une flèche.
01:08:45Pas exactement, non.
01:08:47Par contre, pour tout ce qui touche à la bouffe,
01:08:49on a envie de faire quelques dégustations, mais c'est pour après l'édition.
01:08:51Ca, c'est très très bon. J'aime quand c'est cru,
01:08:53quand c'est cuit. Ca, c'est bon.
01:08:55Ca, c'est du piment d'Espelette, j'adore.
01:08:57J'aime quand c'est brûlé, quand c'est congelé,
01:08:59quand c'est périmé. En fait, j'ai tout au fond.
01:09:01Des producteurs, des consommateurs,
01:09:03des bouchers, des boulangers,
01:09:05il y a absolument de tout et c'est absolument dé-li-cieux.
01:09:07Ah non, mais là, je dois reconnaître
01:09:09un prince de la fourchette.
01:09:11Enfin, sauf qu'il ne coupe pas avec les doigts.
01:09:13J'ai donc décidé de commencer par me sustenter ce soir
01:09:15en commençant par des charcuteries du Cagir,
01:09:17continuer par une fondue pyrénéenne
01:09:19et conclure par un gâteau à la broche
01:09:21arrosé d'hirulégui et même plus
01:09:23si affinité.
01:09:25Allez, rendez-vous sur mangezbouger.fr
01:09:27Euh, c'est...
01:09:29Faut faire attention à tout ce qu'on dit au micro dessus.
01:09:31C'est un très bel...
01:09:33On applaudit.
01:09:35J'ai reconnu le passage aux pyrénéennes.
01:09:37C'était avec nos amis,
01:09:39les organisateurs du salon Les Pyrénéennes,
01:09:41le salon de l'agriculture de la France,
01:09:43du sud de la France, de l'Espagne
01:09:45et d'en dehors. Allez, le coup de projecteur.
01:09:47Bravo Maxime et merci.
01:09:49Le gouvernement valide le nouveau Nutri-Score censé
01:09:51mieux prendre en compte le teneur en sel
01:09:53et en sucre des aliments transformés.
01:09:55La ministre de l'Agriculture l'avait pourtant accusée
01:09:57de pénaliser les produits du terroir comme fromage
01:09:59ou charcuterie. Alors, parlons vrai.
01:10:01Est-ce que ce changement est compréhensible ?
01:10:03Et à cette question, que pensez-vous
01:10:05du durcissement du Nutri-Score ?
01:10:07Vous dites à 64% que ça va trop loin
01:10:09et à 36% que c'est logique.
01:10:11On en parle tout de suite avec Béatrice Dorenal, nutritionniste
01:10:13et fondatrice de Nutri-Marketing.
01:10:15Mais on fait déjà un tour de table des vrais vois
01:10:17avec un vrai gourmet, Philippe Desleurs.
01:10:19Euh, oui, mais...
01:10:21Mon tour de table sera rapide
01:10:23puisque déjà je viens d'apprendre ce qu'est
01:10:25tel Nutri-Score.
01:10:27Oui, et donc...
01:10:29Et que c'est pas vous qui faites les courses.
01:10:31Oui, notamment et que...
01:10:33Est-ce que ça ne devient pas
01:10:35un petit peu lassant
01:10:37de voir en permanence
01:10:39des interdictions
01:10:41ou des diminutions
01:10:43à tel point que les produits,
01:10:45comme vous l'avez appelé, du terroir
01:10:47éprouvent des difficultés.
01:10:49Mais je pense
01:10:51que c'est un problème de santé
01:10:53avec le sucre et le sel.
01:10:55Et j'attends avec impatience
01:10:57que mes amis qui sont
01:10:59très au fait du Nutri-Score
01:11:01vont dire.
01:11:03Non, ben la première chose
01:11:05c'est que je constate que beaucoup de nutritionnistes
01:11:07considèrent que ce Nutri-Score
01:11:09est une foutaise.
01:11:11Parce qu'il est fait d'une mauvaise manière,
01:11:13c'est-à-dire que
01:11:15on voit l'impact
01:11:17en termes de calories, de protéines,
01:11:19de telle et telle substance par 100 grammes.
01:11:21Or, tous les produits qu'on consomme
01:11:23ne sont pas dans la même proportion.
01:11:25Donc c'est ridicule d'évaluer par 100 grammes.
01:11:27Si on en mange 50 grammes, il faut diviser par 2.
01:11:29Et si on en mange 200, il faut diviser par 2.
01:11:31Par rapport à 100 grammes, exactement.
01:11:33Et de rapporter ça
01:11:35à la même quantité,
01:11:37ça n'a pas de sens.
01:11:39La deuxième chose, c'est que ce Nutri-Score
01:11:41est facultatif.
01:11:43Les entreprises n'ont pas besoin de le mettre.
01:11:45Ceux qui ont un Nutri-Score à le mettre,
01:11:47et c'est un argument commercial,
01:11:49et ceux qui ont un Nutri-Score moins bon ne le mettent pas.
01:11:51Ça n'a pas une grande utilité à part de fournir
01:11:53un argument commercial. Par contre, je voyais Céline Imard
01:11:55députée européenne
01:11:57qui était pour
01:11:59changer le Nutri-Score
01:12:01dans un autre sens, qui est plutôt le sens
01:12:03je crois de nos voisins italiens,
01:12:05et qui est de mesurer par rapport à l'apport
01:12:07journalier qu'on doit avoir en termes de sucre,
01:12:09etc.
01:12:11Et de montrer si le produit
01:12:13nous apporte les bonnes choses
01:12:15pour la santé.
01:12:17Les meilleures choses
01:12:19de manière journalière.
01:12:21Emmanuel Abramovitch, pour une fois qu'il y a une tentative
01:12:23de législation au niveau national
01:12:25qui protège les Français,
01:12:27j'ai envie de dire, je suis pour.
01:12:29Maintenant, effectivement,
01:12:31dans le détail, ça va être très compliqué.
01:12:33Une norme comme celle-ci
01:12:35ne peut être décidée qu'avec les partenaires
01:12:37et imposée par tous,
01:12:39nous avons quand même besoin de savoir
01:12:41précisément ce que nous mangeons.
01:12:43Eh bien, on va le savoir avec Béatrice Dorenal,
01:12:45nutritionniste et fondatrice de Nutri-Marketing.
01:12:47Comment ça marche,
01:12:49le Nutri-Score ?
01:12:51Est-ce qu'on fait les Nutri-Score de la même manière
01:12:53en Italie, en Allemagne, en France et en Espagne ?
01:12:55Alors, je vois que vous êtes
01:12:57relativement mal informé.
01:12:59Vous êtes là pour nous informer, d'ailleurs.
01:13:01Oui, justement.
01:13:03En fait, le Nutri-Score, figurez-vous
01:13:05que c'est le fruit du travail
01:13:07de scientifiques français,
01:13:09ceux-là même qui ont inventé aussi le PNNS,
01:13:11mis au point le PNNS.
01:13:13C'est quoi le PNNS ?
01:13:15Le PNNS, Nutrition Santé.
01:13:17Vous savez, manger ses légumes par jour, etc.
01:13:19Alors, pourquoi ils ont fait ça ?
01:13:21Ce n'est pas pour vous embêter.
01:13:23C'est parce qu'en fait, les Français,
01:13:25comme les Européens,
01:13:27il y a un fort impact de la mauvaise alimentation
01:13:29sur leur santé.
01:13:31Il y a un coût sociétal et social
01:13:33humain, d'abord.
01:13:35Et puis après, évidemment, des coûts médicaux, etc.
01:13:37Mais c'est d'abord un coût
01:13:39humain qui est énorme.
01:13:41Et donc, le Nutri-Score
01:13:43a été mis au point parce qu'en fait,
01:13:45ces chercheurs en épidémiologie
01:13:47se sont rendus compte que les gens qui étaient
01:13:49défavorisés, c'est-à-dire qui ne prenaient
01:13:51pas le temps de lire les étiquettes
01:13:53ou qui faisaient leurs courses
01:13:55assez vite et toujours en supermarché,
01:13:57avec des produits emballés,
01:13:59ils achetaient
01:14:01à l'image.
01:14:03La photo est chouette, le prix n'est pas trop élevé, donc j'achète.
01:14:05Alors que vous, bien sûr,
01:14:07sans doute, vous allez dans
01:14:09des magasins détaillants où il n'y a pas de Nutri-Score,
01:14:11mais il y a sans doute aussi
01:14:13des produits de qualité, comme peut-être des produits
01:14:15de moins bonne qualité.
01:14:17Le Nutri-Score ne s'adresse pas forcément
01:14:19aux gens qui ont des moyens
01:14:21intellectuels, notamment de
01:14:23s'informer. Et justement,
01:14:25il a porté ses fris, c'est-à-dire qu'on s'est rendu compte,
01:14:27ce n'est pas moi, c'est le Nutri-Score,
01:14:29s'est rendu compte que quand on met
01:14:31dans des magasins les Nutri-Score,
01:14:33les gens achètent mieux,
01:14:35font des meilleurs achats.
01:14:37Et donc, de ce fait, on mange mieux.
01:14:39Le Nutri-Score sur les personnes les moins
01:14:41favorisées de cette planète,
01:14:43qui est très important.
01:14:45Le Nutri-Score, il a été
01:14:47adopté dans divers pays,
01:14:49donc il n'y a pas 50 Nutri-Score, il n'y en a qu'un.
01:14:51Et la problématique
01:14:53du Nutri-Score était la suivante,
01:14:55je vais vous expliquer pourquoi,
01:14:57il n'y en a qu'un, il n'y en a qu'un seul, c'est le même.
01:14:59Et le Nutri-Score,
01:15:01en fait, la feuille de route
01:15:03c'était de dire,
01:15:05il faut qu'on puisse scorer
01:15:07les aliments avec ce qu'il y a
01:15:09sur l'étiquette, parce qu'on n'a pas de quoi faire des analyses.
01:15:11Donc il faut les informations qui sont
01:15:13déjà sur l'étiquette et déjà obligatoires.
01:15:15C'est-à-dire la liste des ingrédients
01:15:17et d'autre part le tableau nutritionnel.
01:15:19Mais alors, on a eu le président du syndicat des producteurs
01:15:21de Pruneau, là c'est à Agin évidemment,
01:15:23qui nous disait que maintenant avec le
01:15:25Nutri-Score, comme il y avait pas mal de sucre dans
01:15:27le Pruneau, je crois qu'on passait à quelque chose de comme
01:15:29A à D.
01:15:31Est-ce que c'est cohérent ?
01:15:33Parce que c'est du sucre naturel.
01:15:35Oui, parce que c'est un...
01:15:37Peu importe, mais il y a quand même un déclassement.
01:15:39Alors, en fait,
01:15:41si je peux continuer...
01:15:43En fait, si vous voulez,
01:15:45l'algorithme, il prend donc des informations
01:15:47qui sont sur l'emballage. Et à la limite,
01:15:49il prend des informations que vous avez déjà.
01:15:51D'accord ? Sauf que pour
01:15:53monsieur et madame tout le monde, c'est compliqué
01:15:55de savoir, est-ce que ça c'est
01:15:57trop de sucre ? Est-ce que ça c'est trop de sel ?
01:15:59Trop de gras ? Donc ce petit logo,
01:16:01en fait, il vous dit juste d'un coup d'œil,
01:16:03ils ont donné les aliments qui
01:16:05semblent les mieux formulés, des aliments
01:16:07qui sont moins favorables à la santé.
01:16:09Mais vous n'êtes pas obligés de le suivre.
01:16:11Vous pouvez tout à fait acheter du rouge
01:16:13et puis vous dire, bon ben, j'ai acheté
01:16:15la pire pizza du rayon.
01:16:17Comme je sais qu'elle est très salée, très grasse,
01:16:19je vais peut-être manger...
01:16:21Pas prendre le dessert.
01:16:23Voilà, ça vous donne une information.
01:16:25Mais après, c'est à vous de choisir, c'est vous
01:16:27qui faites les choix. Alors,
01:16:29le Nutri-Score, maintenant, il y a eu
01:16:31un nouvel algorithme, parce qu'en fait,
01:16:33on s'est rendu compte, effectivement, que
01:16:35par exemple, Chocapic,
01:16:37pour ne pas le nommer, eh bien, il avait
01:16:39revu sa formule, etc., il avait
01:16:41baissé le sucre, mis plus de céréales complètes,
01:16:43etc., mais finalement, ça faisait quand même
01:16:45un aliment avec un quart de son
01:16:47poids en sucre et il avait une bonne note.
01:16:49Alors, du coup, le nouveau Nutri-Score
01:16:51lui donne une note qui n'est pas si bonne que ça,
01:16:53même si elle est meilleure que
01:16:55les produits de son rayon.
01:16:57Et à contrario, ce nouveau Nutri-Score,
01:16:59eh bien, il donne plus
01:17:01de faveurs, notamment
01:17:03aux poissons bleus,
01:17:05c'est-à-dire les poissons dits gras,
01:17:07en disant que c'est du gras, certes,
01:17:09mais c'est du bon gras, donc on a relevé la note
01:17:11des poissons gras. Donc, si vous voulez,
01:17:13c'est pas que renforcer, renforcer.
01:17:15Et encore une fois, c'est un logo
01:17:17qui est français, c'est-à-dire
01:17:19Liberté, Égalité, Fraternité.
01:17:21Vous êtes libre
01:17:23de le suivre ou pas suivre. Vous êtes libre de prendre des
01:17:25produits qui n'ont pas le score.
01:17:27Le marketing, quand même, reconnaissez que
01:17:29quelqu'un qui voit un A en vert
01:17:31sur une boîte de gâteaux
01:17:33au chocolat, il va l'acheter
01:17:35parce qu'il pense que c'est sain pour la santé.
01:17:37Et ce que vous dites ne contredit en rien ce que j'ai dit avant,
01:17:39c'est-à-dire le fait qu'il y a une méthode
01:17:41d'évaluation du Nutri-Score qui n'est pas
01:17:43extrêmement rigoureuse et
01:17:45de toute façon pas selon la même méthode
01:17:47que nos voisins. Et quand j'en entends parler,
01:17:49j'en entends parler par des experts également.
01:17:51Béatrice Dorenal, un mot
01:17:53en 15 secondes
01:17:55pour conclure.
01:17:57Un mot en 15 secondes. Le Nutri-Score est
01:17:59une action de santé publique qui porte
01:18:01ses fruits qu'indispensable à la santé. Vous ne pouvez pas
01:18:03prétendre qu'il y a des experts qui sont contre.
01:18:05Oui, mais c'est des gens
01:18:07qui travaillent pour l'industrie.
01:18:09Justement, l'ennemi public,
01:18:11numéro un du Nutri-Score, c'est les lobbies.
01:18:13Ce que vous soutenez.
01:18:15Pas du tout, parce que les grandes entreprises sont favorables au Nutri-Score.
01:18:17C'est les seules qui peuvent s'adapter au changement.
01:18:19Merci beaucoup, Béatrice Dorenal, nutritionniste et fondatrice
01:18:21de Nutri-Marketing. Allez, on va
01:18:23parler rugby désormais. Bonsoir, Alexandre Priam.
01:18:25Bonsoir,
01:18:27les vrais voix. Pas de 3D2,
01:18:29mais on se prépare déjà pour affronter
01:18:31les Écossais demain soir au Stade de France.
01:18:33Ah oui, on est plutôt prêts. Effectivement,
01:18:35c'est le cas de le dire. Félix Panguro
01:18:37est en train de s'installer, évidemment, pour
01:18:39cette soirée exceptionnelle. On va prendre
01:18:41une heure pour parler de l'équipe de France.
01:18:43On sera notamment avec Fabien Pelouse dans quelques
01:18:45instants. On évoquera, évidemment,
01:18:47ce match demain face à l'Écosse. C'est une
01:18:49véritable finale pour le 15 de France.
01:18:51Une victoire dans le tournoi Destination ne dépend
01:18:53que de nous, que d'une victoire.
01:18:55Ce sera bien évidemment dès ce soir sur
01:18:57Sud Radio et demain en direct,
01:18:59bien avant le coup d'envoi, mais ce sera
01:19:01à 9h que les Écossais vont essayer
01:19:03de remporter le
01:19:05tournoi Destination. Merci à
01:19:07vous trois, merci Philippe Bilger, merci
01:19:09Mickaël Sadboune, merci Emmanuel Abramovitch.
01:19:11Tout de suite, les incontournables de la
01:19:13gestion de copropriété avec Thomas Binet.