A l’issue de leur entretien avec Michel Barnier, les parlementaires socialistes maintiennent leur menace de censurer le gouvernement en cas de recours au 49.3. Patrick Kanner et Boris Vallaud déplorent le refus du gouvernement de reprendre les propositions de la gauche sur les textes budgétaires.
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00:00Il vient d'être dit par Boris Vallaud, est-ce que le Premier ministre va fracasser finalement sur le mur des intérêts financiers de quelques privilégiés, de quelques entreprises extrêmement riches,
00:14le pacte social, le contrat social républicain que nous voulons défendre au travers des amendements qu'ils ont reportés à l'Assemblée nationale et actuellement au Sénat ?
00:24Le travail n'a pas pu aller jusqu'au bout à l'Assemblée nationale, ce qui d'ailleurs est une anomalie institutionnelle. Le travail se fait au Sénat aujourd'hui avec une droite extrêmement majoritaire,
00:35sur un rapport de force qui l'amène à avoir deux tiers des sièges par rapport à un tiers des sièges à la gauche. Aucun geste sérieux n'a été fait en direction des groupes de gauche dans ce débat au Sénat.
00:47Donc il y a une forme d'obstination, d'entêtement à vouloir servir d'abord le socle commun, et comme l'a dit Boris Vallaud, un socle commun qui aujourd'hui est dominé de fait par l'ancienne majorité présidentielle.
01:01L'ombre d'Emmanuel Macron est présente en permanence, avec sûrement des grenades dégoupillées que l'on voit régulièrement rouler sous les pieds du Premier ministre, qui aujourd'hui semble très seul, finalement, très seul devant la responsabilité qui est la sienne.
01:19Nous, nous prendrons nos responsabilités. Le bilan d'Emmanuel Macron est catastrophique pour la France. La politique de l'offre a montré toutes ses limites. Le budget qui en ressort est mauvais. Et donc si on utilise le 49-3, la seule arme qui existe pour nos collègues députés, la seule arme constitutionnelle, c'est bien sûr la motion de censure à laquelle nous devons nous préparer.
01:47Et nous n'accepterons jamais le chantage qui pourrait nous être fait, que nous entendons, y compris dans les propos de membres du gouvernement, laissant entendre que, finalement, la responsabilité de garder ou de faire tomber le gouvernement reposerait sur les épaules du parti socialiste, du groupe socialiste.
02:05La réponse est non. Je rappelle que M. Macron, quand il nous a reçus au milieu du mois d'août, quand il faisait ses consultations personnelles, il nous disait « Mais moi, je nommerai un Premier ministre dont je suis sûr qu'il aura une durée de vie qui dépassera toute forme de censure potentielle ». Eh bien, qu'il s'adresse à celles et ceux à qui il faisait allusion, et très clairement, le Rassemblement national.
02:29Le Rassemblement national a mis sous surveillance, sous influence le gouvernement. Eh bien, que M. Barnier regarde de ce côté-là. En tout cas, nous, nous ferons notre travail. Quand on est dans l'opposition, on propose, mais aussi on s'oppose. Et donc, ce travail ira jusqu'au bout potentiellement. Et ce sera en fonction, bien sûr, du résultat des deux commissions mixtes paritaires, une qui est en train de se réunir sur la loi de sécurité sociale et l'autre, mi-décembre, sur le projet de loi de finances.
02:57Merci.