• l’année dernière
Invité de la matinale de Public Sénat, le maire (Horizons) de Nice, Christian Estrosi, a réagi à la menace de vote d’une censure du budget par le Rassemblement national, de nouveau brandie par Marine Le Pen ce mercredi. D’après lui, une telle décision pourrait conduire à une « crise économique et sociale » et à la « banqueroute ».

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Transcription
00:00Marine Le Pen a redit ce matin qu'elle votera la censure si le pouvoir d'achat des Français est amputé.
00:05Qu'est-ce que vous répondez à ça ?
00:07– Bon, je réponds à ça que Marine Le Pen, aujourd'hui, a ses sujets à régler
00:15et que, naturellement, détourner l'attention sur toutes les menaces
00:19qu'elle peut faire peser sur le gouvernement.
00:22Et quand je vois l'existence aujourd'hui de Bardella qui est à l'affût
00:27de voir Marine Le Pen tomber et les divisions à venir au sein de l'extrême droite…
00:35– C'est un écran dont pour vous c'est simplement une menace, elle ne l'appliquera pas ?
00:39– Peut-être l'appliquera-t-elle, mais je vais vous dire, aujourd'hui,
00:43vis-à-vis des Français, puisque vous parlez des Français en parlant de pouvoir d'achat,
00:48vous savez ce que sera la situation des Français s'il n'y a pas de budget ?
00:51Ce serait criminel de faire tomber le gouvernement de Michel Barnier
00:56avant qu'un budget ne soit voté, c'est-à-dire que nous passerions
01:00d'une crise politique à une crise économique, à une crise sociale,
01:05qui aurait pour conséquence que nous allions vers la banqueroute
01:09et qu'il se pourrait qu'il y ait même des entreprises ou des collectivités
01:13qui ne puissent plus payer demain, voire l'État, leurs fonctionnaires ou leurs salariés.
01:18– Donc elle a une position criminelle pour vous ?
01:21– Si elle veut prendre ce risque politique, qu'elle l'assume,
01:24mais en tout cas, je le dis, ce serait avoir un comportement de fausse soyeur
01:30et conduire tout droit notre pays vers le chaos.
01:33– Elle, elle dit, Michel Barnier écoutait les demandes de Laurent Wauquiez,
01:38de Gabriel Attal, il ne nous a pas écoutés, c'est pour ça qu'on pourrait le censurer.
01:43Il a eu tort de ne pas écouter Marine Le Pen ?
01:45– C'est pas à Gabriel Attal d'écouter Marine Le Pen ?
01:50– Non, non, je parle de Michel Barnier, pardon.
01:52– Michel Barnier a écouté les différentes revendications du socle commun,
01:56mais pas celle de Marine Le Pen qui a pouvoir de vie ou de mort sur le gouvernement.
02:00– Faire de la politique dans notre pays aujourd'hui, qui doit être quelque chose,
02:06quand on a encore envie de s'engager,
02:08et les maires le démontrent à la tête de leur commune tous les jours,
02:11qui doit avoir de la noblesse,
02:13qui doit montrer qu'on s'engage pour l'intérêt public et l'intérêt général
02:18parce qu'on aime les gens, parce qu'on les aime,
02:21parce qu'on veut leur bien, parce qu'on aime notre pays.
02:24– Elle n'aime pas les gens, Marine Le Pen ?
02:26– Parce qu'on veut que notre pays se sorte d'une situation
02:30qui est difficile aujourd'hui, qui est loin d'être insurmontable.
02:35Notre pays a démontré dans de nombreuses occasions de son histoire
02:38qu'il avait des ressorts incroyables,
02:41avec des talents dans le domaine de l'innovation, de la science,
02:44de nos capitaines d'entreprise.
02:47– Qu'est-ce que vous voulez dire ? Marine Le Pen n'aime pas les gens ?
02:50– Si Marine Le Pen veut que le 1er janvier, il n'y ait plus de gouvernement,
02:55la France soit plongée dans le chaos,
02:58et les Français qui aujourd'hui sont conscients de cette instabilité,
03:04ils ont peut-être voulu sanctionner une action politique
03:09lors des législatives du mois de janvier ou du mois de juillet,
03:12mais je sens que les Français aujourd'hui sont conscients de cette instabilité
03:17qui menace les grands équilibres sociaux de notre pays tout entier.
03:22Et je ne suis pas sûr que les Français aient envie que nous finissions l'année
03:26en leur disant qu'il n'y a plus de budget dans notre pays,
03:30qu'il n'y a plus de marge de manœuvre.
03:31– Ils sont sûrs que ce sera après le 49-3, donc il y aura un budget.
03:33– Oui, par douzième, sans perspective, en étant mal notés,
03:41envoyés dans les marchés financiers qui n'aient plus confiance dans notre pays,
03:45et avec des conséquences économiques et sociales dramatiques.
03:49Alors là, on ne parle plus du défi des agriculteurs,
03:52de la grève de la SNCF et de tout le reste, on sera dans le chaos le plus total.

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