• l’année dernière
Invité de Bonjour chez vous jeudi 13 juin 2024, le sénateur écologiste Yannick Jadot a insisté sur l’importance de l’union de la gauche pour barrer la route du Rassemblement national aux législatives anticipées les 30 juin et 7 juillet. Il assure aussi que Julien Bayou ne sera pas investi par le Front populaire, mais laisse planer le doute sur Adrien Quatennens.



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Transcription
00:00– Je l'espère, je l'espère, on est en négociation, ça avance bien.
00:05On est quand même dans une situation politique totalement inédite.
00:10Dans toutes les démocraties, quand vous créez une coalition,
00:13vous mettez des semaines à négocier, et c'est normal,
00:15puisqu'il s'agit de l'avenir du pays, c'est ce qui se passe chez tous nos voisins.
00:19Et là, en quelques jours, il faut trouver un accord, un accord programmatique.
00:25On met l'accent sur notre volonté absolue d'apporter des réponses
00:31aux Françaises et aux Français dans leurs difficultés,
00:33comme dans leurs aspirations.
00:35Vous savez, moi je dis souvent, on disqualifie trop le RN,
00:42non pas parce qu'il ne mérite pas d'être disqualifié,
00:45mais passant beaucoup de temps à les disqualifier,
00:48on ne passe pas du temps à nous requalifier vis-à-vis des Françaises et des Français.
00:52Au fond, on comprend pourquoi il ne faut pas voter pour le RN.
00:56Je veux dire l'aberration économique, l'aberration sociale, le racisme,
01:03le rejet de l'autre, la haine de soi.
01:06Mais on voit en réalité, si on veut gagner cette élection,
01:11il faut que nous arrivions à convaincre les Françaises et les Français,
01:15pas sur le rejet du RN, mais sur la volonté de porter avec nous un bon projet.
01:22– Pour la rentrée, pour le pouvoir d'achat, pour la transition écologique.
01:26– Est-ce que vous n'avez pas rendu service le Président d'une certaine manière,
01:29en vous obligeant à vous accorder, entre des forces de gauche
01:32qui étaient si antagonistes il y a encore quelques jours à peine,
01:35et là vous forcez à vous accorder en quelques jours seulement ?
01:40– Le 7 juillet le dira.
01:42Ce qui est certain, c'est que notre pays va mal.
01:46Ce qui est certain, c'est que quand l'extrême droite est à 40%,
01:50qu'elle n'a jamais été aussi proche du pouvoir,
01:53il faut un électrochoc dans le pays.
01:55Moi j'ai fortement critiqué la décision du Président de la République,
02:00que j'ai trouvée totalement immature et funeste.
02:03– La dissolution ?
02:04– La dissolution, bien sûr.
02:06Maintenant nous allons déjouer ce pronostic, ce scénario funeste,
02:12en créant à la fois un projet qui, je le dis,
02:18répondra aux difficultés des Français et aux difficultés du pays,
02:23dès les premiers jours.
02:24C'est ça, c'est ce sur quoi on travaille.
02:25– Avec quelle mesure ?
02:27– Je ne vais pas vous le dire parce que l'accord n'est pas adopté.
02:31– Ça veut dire qu'il y a des divergences sur le fond.
02:34– Il y a des différences sur le fond.
02:35Vous savez quand on a une coalition, c'est qu'on est différent.
02:38C'est le principe de la coalition.
02:40Si on était tous pareils, ça irait plus vite.
02:43Mais nous sommes différents.
02:45Et une coalition, c'est à chaque fois, au fond,
02:48laisser un peu chez soi une partie de son logiciel,
02:52de ses propositions, de ses convictions, de ses combats,
02:55pour trouver un meilleur d'accord.

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