• l’année dernière
Etablissant un lien "évident" entre l'assassinat des agents pénitentiaires dans l'Eure et le narcotrafic, le ministre de l'Intérieur a estimé que "plus personne ne doit avoir un discours qui accepte cette consommation".
"Notre plus grand danger pour l’unité nationale est le narcotrafic", s'est-il ému.
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Transcription
00:00Vous mettez de la prudence dans la liaison qu'il y a entre l'attaque ignoble qui s'est passée au péage de l'heure et le narcotrafic.
00:08Je ne mets pas de prudence. Il y a un lien. C'est une évidence, d'abord parce que c'est un narcotrafiquant qui avait été arrêté
00:13par la police de notre pays alors qu'il avait commencé sa carrière, si j'ose dire, de criminel dès l'âge de 10 ans,
00:20et qu'il était responsable manifestement – c'est pour ça qu'il avait passé par deux fois aux assises – de commanditaire de meurtre à Marseille,
00:27là où, justement, la police et la justice font un travail formidable et – vous le savez – très difficile.
00:32Et parce que l'équipe de tueurs qui est intervenue – l'enquête le dira, mais malheureusement, en 4 ans, je commence à avoir un peu d'expérience –
00:40est sans doute à peu près parallèle de ce qui se passe quand il y a des règlements de compte dans certaines villes, et notamment dans le sud de la France.
00:48M. le sénateur, vous avez parfaitement raison. Devant votre commission, moi-même, j'ai évoqué le fait que notre plus grand danger
00:55pour l'unité nationale était le narcotrafic. Et bien sûr qu'il faut par le bas attaquer les points de deal, interpeller les chouffes et les trafiquants,
01:04et faire des saisies, et attaquer les consommateurs. Mais personne ne doute un seul instant que vous-même et que le sénateur Blanc aient raison.
01:09La confiscation doit être générale. L'argent du crime doit être confisqué. Et nous devons faire 100 fois plus que nous faisons collectivement.
01:17Et c'est le pays entier qui le fait. Et nous suivrons le Sénat, comme l'a dit la ministre. Mais je pense que c'est le monde entier qui doit le faire.
01:25Que se passe-t-il, M. le sénateur ? Vous le savez très bien. La première cause de mortalité aux États-Unis d'Amérique, le plus grand pays développé au monde, c'est le fentanyl.
01:33Aux Pays-Bas, en Belgique, on assassine des journalistes et des avocats. Et on assassine peut-être putativement des hommes et des femmes politiques.
01:40En Amérique du Sud, la production a été multipliée par 100, parce que les États-Unis d'Amérique se sont désintéressés de cette production.
01:47Et en Afghanistan, depuis que nous sommes partis avec les Américains, l'augmentation des ruines et de cocaïne paye justement l'argent de la drogue et la rend moins chère chez nous.
01:55Alors oui, M. le sénateur, il faut tous se réveiller. Ça fait 4 ans que je le dis. La drogue, il faut la combattre. C'est jamais festif. C'est toujours mortel.
02:03Donc nous vous accompagnerons. Plus personne ne doit avoir un seul discours qui accepte cette consommation.
02:08— M. le murin.
02:09Sous-titrage Société Radio-Canada

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