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00:00 Moi je trouve abominable de ne pas s'assumer de la part du gouvernement ses
00:06 responsabilités et de trouver un fusible, comme ça d'un seul coup, on se réveille à
00:11 midi et demi et puis on fait un communiqué de presse et on trouve un fusible.
00:14 Et puis pourtant vous me connaissez, j'ai pas d'atome crochu particulier que
00:24 Sud Rail, mais même Sud Rail les déplore. Donc c'est vraiment quelque chose qui
00:30 doit nous interpeller, qui doit... Je pense que aussi vis-à-vis du Parlement
00:37 cette recondition elle pouvait se faire. On pouvait, le président de la République
00:42 pouvait vous proposer de tirer un article 13. Et c'était à nous à ce moment là de dire
00:46 oui, de dire non. Mais c'était avoir consulté le Parlement. Là c'est le
00:52 Parlement, on s'en moque, nous on a décidé que, il s'en va, on pousse le bouchon
00:59 quand même bien loin. On dit "oh oui mais comme cela pour l'instant il n'y a personne et puis on ne sait pas ce qu'on va faire".
01:02 Mais on va le laisser jusque là, jusqu'aux Jeux Olympiques, comme ça s'il
01:06 arrive quelque chose, il nous servira encore une fois de fusible pour qu'on dise
01:10 "c'est de sa faute". Donc moi je trouve ça déplorable et je
01:15 considère que cette action et cette décision est hypocrite. Et moi je tiens
01:23 à saluer ce bilan au cours de ces cinq ans à la tête du groupe.
01:29 Et je le dis, mais là c'est tout à fait personnel parce que moi je souffre
01:37 énormément dans le monde politique de cette ingratitude, de
01:45 parfois cette violence et ce peu d'humanité qu'on peut mettre dans le
01:52 traitement des dossiers. Et je crois que si on revenait à quelque chose de
01:59 basique et que nous soyons capables, nous les hommes et les femmes politiques, de le
02:03 montrer, je crois qu'un peu d'humanité, un petit peu de fermeté aussi.
02:08 Effectivement quand ça va pas de dire "attendez monsieur, madame, ça va pas".
02:11 Donc on va mettre fin parce que ça va pas. Mais je crois qu'on s'avare, mais
02:15 c'était pas du tout la méthode à employer. Moi je suis très choqué
02:21 par cette réaction du gouvernement et par contre je suis très satisfait que
02:26 mes collègues toutes et tous, quel que soit le banc sur lequel ils sont assis,
02:31 ont tous reconnu à l'unanimité le travail que vous allez réaliser. Et comme
02:37 vous avez une conscience professionnelle remarquable, que vous allez continuer
02:42 jusqu'au dernier jour, la dernière heure et la dernière minute de
02:46 votre mandat. Et je tiens franchement à vous saluer.
02:50 Merci, merci président pour vos propos. Et oui, pour moi l'humain ça compte.
02:59 Je pense que c'est la base de tout, que ce soit d'ailleurs en politique comme
03:01 dans l'entreprise, encore plus dans l'entreprise publique. Peut-être vous dire
03:04 que je le redis, pour moi tous les sujets comptent, les nationaux et les locaux, tous
03:08 les territoires comptent. Et je veillerai le temps que je suis là et le plus
03:12 longtemps possible à ce que ces relations établies avec votre commission, avec les
03:16 membres de la commission, se perpétuent. Parce qu'ensemble on a fait des choses,
03:20 on a fait bouger les lignes. Et je suis convaincu dans les mois qui
03:22 viennent, on peut continuer à les faire évoluer dans le bon sens. Merci à vous
03:25 et à vous toutes et à vous tous pour le dialogue sincère et riche que nous avons eu ensemble.