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00:00 Et puis il y a le rôle d'une entreprise française, évidemment, dans ses droits d'exploitation.
00:08 Et encore une fois, je vous le dis, l'État français ne finance pas les activités de Total.
00:14 Et surtout, Total est soumis peut-être à des réglementations plus dures et plus restrictives
00:22 qu'un certain nombre d'entreprises.
00:25 Je pense notamment à un certain nombre d'entreprises qui n'ont pas le même...
00:28 J'ai évoqué par exemple le devoir de vigilance, j'ai évoqué les réglementations européennes.
00:33 Et donc, des fois, oui, il faut mieux que ce soit une entreprise française
00:38 qui a plus de réglementations et plus de contraintes
00:40 que d'autres entreprises qui participent à ces marchés.
00:44 On ne peut pas contraindre les pays de développer leur propre mix énergétique
00:49 dans le cadre des accords internationaux et des engagements internationaux qui ont été pris.
00:54 Et ce n'est pas d'ailleurs au ministère des Affaires étrangères de, soit inciter ou soit empêcher
01:03 un certain nombre d'engagements commerciaux sur lesquels les entreprises se déterminent elles-mêmes.
01:11 Je l'ai dit dans mon introduction, l'objectif pour nous, c'est de donner une lecture géopolitique
01:17 et une expertise de la part de nos diplomates à toutes les entreprises françaises qui souhaitent s'investir,
01:23 ou en tout cas participer à un marché dans un pays.
01:28 Le contexte sécuritaire peut être compliqué, donc nous alertons avant.
01:34 La situation politique peut être instable et nous alertons également avant.
01:39 Nous alertons également pendant et nous donnons un certain nombre de clés de lecture
01:44 diplomatiques, sécuritaires et politiques.
01:47 Mais nous arrêtons là dans le cadre des activités, notamment de Total.
01:51 Alors, oui à cet équilibre et donc c'est tout l'objet des négociations, de pouvoir rectifier et donc rééquilibrer
02:00 entre les pays du sud et les pays du nord ce droit aussi au développement, tout en restant dans notre objectif
02:09 qui est les 1,5 degrés d'augmentation qui va être très dur à tenir parce que les niveaux records
02:16 des émissions de gaz à effet de serre sont atteints encore cette année.
02:21 Et donc l'Europe et la France ne sont pas épargnés d'ailleurs sur le réchauffement climatique.
02:26 On en a des débats en permanence tous les étés à chaque épisode climatique.
02:32 Et face à cette destruction d'ailleurs climatique, nous devons redoubler d'efforts.
02:37 Et donc c'est le multilatéral qui est le cadre de ces discussions.
02:43 Et évidemment que les pays qui revendiquent ce droit au développement, on pousse un certain nombre d'arguments
02:52 qu'on prend en compte dans ce déploiement et dans les objectifs internationaux qui sont développés.
02:57 Je pense qu'un des principaux peut-être enjeux pour nous sera d'aller chercher des financeurs qui aujourd'hui
03:03 ne contribuent pas dans les prochaines négociations climatiques.
03:08 Je pense notamment à la Chine, je pense notamment aux grands pollueurs.
03:12 Il faudra faire contribuer et permettre sur les ruptures technologiques que nous, nous connaissons aujourd'hui en Europe,
03:19 de faire bénéficier notamment les pays africains.
03:21 J'évoquais 600 millions d'Africains aujourd'hui qui n'ont pas accès à l'électricité.
03:28 Et donc il faudra probablement avoir des liens avec eux pour justement faire progresser et permettre aussi cet accès à l'électricité.
03:40 Et c'est bien de première nécessité.
03:43 [Musique]