• il y a 8 mois
Auditionnés devant mission d’information sénatoriale, le président du conseil d’administration, Jean-Pierre Mustier, et le directeur général de la société, Paul Saleh, se sont montrés confiants sur l’avenir de leur groupe, après des accords de liquidités conclus ces derniers jours. Lourdement endetté, le fleuron français de l’informatique nécessite toujours encore d’énormes apports financiers, le temps de relever la tête. Les sénateurs appellent l’État à davantage d’engagement.

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Transcription
00:00 Je comprends, Monsieur le Président, que votre première question est liée, ce qui est tout naturel,
00:04 aux questions de souveraineté et à l'accord d'une démission d'une action que nous avons eue avec l'État.
00:13 Donc cette action de préférence est accompagnée d'un certain nombre de droits.
00:18 L'action de préférence donne des droits de gouvernance à l'État sur une filiale du groupe, Bulle-SA,
00:25 qui regroupe une grande partie de nos activités dites sensibles liées à la souveraineté.
00:31 Nous avons un accord avec l'État que des activités qui ne seraient pas à l'intérieur de Bulle-SA
00:36 puissent être bougées à l'intérieur d'un cadre où l'action de préférence pourra jouer.
00:41 Mais l'action de préférence, au-delà de ces droits de gouvernance, permet d'avoir un certain nombre d'autres accords avec l'État
00:47 qui permettent de gérer un certain nombre de sujets opérationnels ou autres,
00:52 et notamment la capacité pour l'État de pouvoir investir et acheter les activités dites sensibles
01:01 si l'actionnariat d'Atos était amené à changer, et notamment en fonction de seuil,
01:07 ou des actionnaires qui ne seraient pas des actionnaires français,
01:11 ou des actionnaires qui seraient vus par l'État comme étant compatibles avec ces sujets de souveraineté,
01:17 nécessiteraient une telle évolution.
01:20 Je voudrais simplement mentionner que les activités aujourd'hui sont déjà inscrites dans un cadre qui est un cadre très protecteur,
01:28 puisqu'il y a des activités qui sont séparées avec des conditions pour l'ensemble des employés qui y participent,
01:37 qui sont très importantes et sévères de manière à assurer une totale confidentialité, une accréditation défense pour ces employés.
01:45 Et ni Paul Salet ni moi-même ne pouvons et ne devons connaître ce qui s'y passe,
01:52 donc nous n'avons pas d'accréditation défense puisque ce n'est pas nécessaire.
01:56 Et ces activités demeurent aujourd'hui avec un certain nombre d'accords aussi avec l'État
02:02 en termes de diffusion de cette information et de leur évolution.
02:06 Donc cette action de préférence va nous permettre d'aller plus loin pour protéger ces activités
02:12 au cas où la restructuration industrielle d'Atos amène un changement d'actionnariat, si jamais ça devait être le cas.
02:20 Pour ce qui est de votre question sur l'évolution de ces actions de préférence,
02:23 elles demeurent bien au-delà des accords de refinancement, c'est-à-dire bien au-delà du remboursement du prêt qu'a fait l'État de 50 millions d'euros.
02:32 Ce prêt a été négocié avec le Siri et a été décidé de manière à être un complément aux lignes de financement
02:41 qui ont été données par nos banques pour 300 millions d'euros et par nos investisseurs obligataires,
02:47 lignes de financement court terme qui permettent d'assurer qu'Atos aura l'ensemble des coussins de liquidité nécessaires
02:54 pour aller jusqu'à la négociation d'un accord de refinancement avec l'ensemble de nos créditeurs.
02:59 Ce qui me permet de dire que nous sommes très confiants, soit Paul Sallé ou moi-même,
03:05 et je laisserai Paul commenter, sur le fait que la société aujourd'hui, grâce à cet accord de refinancement,
03:11 va pouvoir mettre en place un accord qui va lui permettre d'avoir une continuité de ses activités opérationnelles,
03:20 continuer de ses activités opérationnelles qui est importante d'une part pour les salariés.
03:24 Je crois qu'il est important de reconnaître le travail extraordinaire qui est fait par les salariés d'Atos.
03:29 Un peu moins de 100 000 employés aujourd'hui, dont 10 000 en France, beaucoup moins sur les activités dites sensibles,
03:35 car elles représentent tout petit pourcentage de nos activités, que ce soit en termes de chiffre d'affaires ou de personnel.
03:40 Je serai Paul communiqué là-dessus.
03:43 Mais nos salariés dans l'ensemble du groupe, en France et à l'étranger, font un travail extraordinaire dans une situation qui est médiatiquement difficile.
03:50 Nous avons une très grande fidélité à nos salariés, et Paul pourra commenter juste après.
03:55 Et je crois qu'il est important pour nous de reconnaître leurs contributions.
03:59 Donc nous sommes très confiants sur l'avenir du groupe.
04:02 Après ces accords de liquidité et le lancement de cette phase de restructuration, nos salariés peuvent l'être,
04:09 nos clients aussi, et vous pouvez l'être aussi, sur non seulement le développement de nos activités dites sensibles,
04:16 mais aussi un sujet qui est aujourd'hui plus médiatique, et Paul pourra commenter aussi là-dessus, qui sont les Jeux olympiques.
04:23 Atos délivrera et fera son travail de manière tout à fait normale sur l'ensemble des Jeux olympiques.
04:30 [Musique]

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