Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1
Notre site internet : http://www.publicsenat.fr
Abonnez-vous à notre newsletter : https://urlz.fr/iinC
Suivez-nous sur les réseaux sociaux
Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat
Twitter : https://twitter.com/publicsenat
Instagram : https://instagram.com/publicsenat
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Comment non ? La récidive, on double les peines encourues.
00:03 Mais oui. Mais alors le juge, franchement, le juge sévère, il sera toujours sévère.
00:09 Le juge très sévère sera toujours très sévère.
00:12 Le juge qui ne l'est pas, il ne veut pas des peines planchées.
00:15 Vous savez ça ? Ben voilà. Donc ça ne sert pas à grand chose.
00:18 Et moi, je vais vous dire quelque chose, vous n'êtes pas tenu de me croire,
00:21 mais j'ai tout dit, je pense que ce n'est pas au raccrochement à cette heure-ci
00:26 qu'on remet les peines planchées avec, j'allais dire, une politisation qui est attachée à cette peine.
00:35 Voilà, tout le monde le sait. Mais très franchement, moi, si la peine planchée, ça marchait,
00:41 j'irais des deux mains et des deux pieds. Mais clairement, je ne suis pas un idéologue, je ne peux pas faire ça.
00:46 Voilà. Il s'avère que les statistiques, les chiffres démontrent que, mais ce n'est pas le débat,
00:53 moi, qu'on me fasse un débat long, on en a eu un à l'Assemblée nationale d'ailleurs,
00:57 puisqu'on a proposé le rétablissement des peines planchées sur un certain nombre de...
01:02 On a eu une longue discussion, etc.
01:04 Moi, je dis très franchement que l'argument qui consiste à dire "peine planchée"
01:10 pour que le juge se souvienne qu'il peut être sévère, le juge sait parfaitement ce qu'il a à faire.
01:15 Et quand il veut être sévère, il peut l'être.
01:17 Et il a, dans les infractions qui sont soumises aujourd'hui à votre réflexion,
01:21 largement de quoi être sévère.
01:25 Voilà. Moi, je suis défavorable.
01:29 Et encore une fois, et je tiens à le dire pas par principe...
01:33 (Brouhaha)
01:37 — Favorable aux amendements de suppression, monsieur le ministre.
01:39 — C'est pas le cri du cœur. C'est la fatigue, monsieur le rapporteur.
01:43 — Monsieur Sommon, vous avez la parole pour une explication de vote.
01:47 (Générique)