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00:00 Il est vrai que certaines filières sont gagnantes de cette dynamisation des échanges et que d'autres sont davantage perdantes.
00:06 En tant que législateur, nous devons nous interroger sur cette balance entre les gains réels d'une part et les conséquences pour les filières d'autre part.
00:14 Avec ce recul, on se rend rapidement compte que les avantages du CETA sont minimes,
00:23 avec des augmentations à nuancer si on les considère en volume et des gains économiques relativement faibles.
00:28 A titre d'exemple, la part des fromages exportés au Canada représente seulement 0,55% de la production fromagère française en volume.
00:40 A l'inverse, des filières comme la lentille subissent déjà une forte concurrence,
00:44 tandis que la filière bovine française, qui est pour le moment relativement épargnée,
00:48 peut craindre que le Canada décide d'utiliser les quotas négociés dans le cadre du CETA.
00:54 C'est pour ces filières que la question de la concurrence déloyale se pose au premier plan.
00:58 Pour nos agriculteurs et pour notre sécurité alimentaire, nous ne pouvons pas accepter du bœuf élevé avec de la farine d'origine animale et aux hormones de croissance.
01:06 Nous ne pouvons pas tolérer des résidus de glyphosate aussi importants que la lentille.
01:10 Et surtout, nous ne pouvons pas revenir sur les interdictions des 41 substances actives phytosanitaires approuvées au Canada et interdites dans l'Union européenne.
01:18 (Générique)