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  • 09/03/2024
Lorient n'a pas réussi à contrecarrer les plans lyonnais et s'incline 2-0 à domicile face à l'OL. Régis Le Bris est déçu et frustré par la défaite et le fait de ne pas avoir su bousculer le plan de jeu de son adversaire.

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🥇
Sport
Transcription
00:00 Nécessairement de la frustration, comme on peut en avoir après une défaite à domicile,
00:07 devant nos spectateurs, où il y avait encore quasiment un guichet fermé, il me semble.
00:10 Et un peu le même sentiment, même si le match est différent de celui qu'on avait rencontré
00:17 contre Nantes.
00:18 Une forme d'impuissance a bousculé une équipe lyonnaise, qui nous a posé deux problématiques
00:25 dont on parlait avec Pierre.
00:26 La première, c'est de presser haut et on a tâtonné assez longuement pour réussir
00:31 à les transpercer et à faire progresser notre jeu.
00:34 Donc ça, c'est le premier regret.
00:37 Et le deuxième regret, c'est d'avoir une zone presse qui a reculé assez vite.
00:40 Finalement, on a eu des difficultés à sortir et des difficultés à presser haut et à
00:46 récupérer le ballon le plus haut possible sur le terrain.
00:49 C'est ça qui a donné une sorte de rythme assez monotone et avoir le sentiment que Lyon
00:54 a déroulé son plan de jeu et dominé le rapport de force.
00:58 Alors, ça, je sens qu'il y a eu une dangerosité extrêmement forte parce qu'on avait quand
01:02 même une zone presse, je dirais, courageuse, comme on sait le faire, mais pas suffisamment
01:07 incisive pour les bousculer.
01:09 Donc c'est ça qui, aujourd'hui, m'anime.
01:11 La déception, un, de perdre ce match et deux, de ne pas avoir réussi à bousculer le plan
01:17 de jeu lyonnais.
01:18 Il y a un peu de ça, c'est le sentiment de pouvoir bousculer, effectivement.
01:23 Donc il y a quelque chose d'appliqué, ça, les joueurs le sont particulièrement.
01:29 Et je ne sens pas non plus d'appréhension par rapport à la place qu'il y a à notre
01:33 classement, la difficulté d'un maintien.
01:35 Mais c'est peut-être le petit plus lié aux problématiques de jeu où il y a des décisions
01:42 qui doivent être prises, qui peut-être ne sont pas dans ce qui a été anticipé et
01:48 qui permettent de faire basculer des moments du match.
01:51 Quelquefois, il suffit de ça, des petits temps où on peut avoir des temps forts et
01:57 ce petit grain de folie qui fait basculer un peu l'ambiance, qui fait basculer un peu
02:03 la conduite lyonnaise.
02:05 Parce qu'elle était presque assurée et avec beaucoup de confiance.
02:13 C'est ça qu'on n'a pas réussi à bousculer aujourd'hui.
02:15 On a un gros temps fort, un bon temps fort.
02:19 On encaisse ce premier but.
02:20 Ensuite, on a un temps fort où on se dit que ça peut basculer.
02:23 Ça tient à ces deux choses-là.
02:25 C'est être un peu plus incisif dans les moments défensifs.
02:30 Les ballons circulent, mais si le ballon circule et qu'on est simplement à flotter face
02:34 à ce ballon, on ne peut toujours pas reculer.
02:36 Mais à un moment, on a été un tout petit peu plus impactant.
02:39 Et l'adversaire le ressent, même s'il n'y a pas de récupération.
02:42 Ensuite, sur les positions un peu plus hautes, en possession, on a aussi eu la volonté
02:47 de les bousculer.
02:48 Maintenant, il faut aussi reconnaître qu'à la fois collectivement et individuellement,
02:55 c'est une équipe qui a d'énormes ressources, même s'ils ne sont pas très bien classés.
02:59 Les petites erreurs qu'on a commises sont peu nombreuses dans ce match et ont été
03:04 sanctionnées aujourd'hui.
03:05 Ça, c'est devenu une habitude chez eux.
03:07 Ils ferment très fort à l'intérieur depuis que Pierre a repris, il me semble.
03:11 Ça fait partie de leur plan de jeu d'avoir un bloc extrêmement compact en 84-1.
03:17 Alors qu'ils avaient moins pressé dernièrement face aux adversaires qu'ils avaient rencontrés.
03:23 Là, ils ont été un tout petit peu plus incisifs.
03:24 Donc, on savait que les espaces allaient être sur les côtés et dans le dos de leur
03:28 défense et qu'il y en aurait peu à l'intérieur.
03:30 Là, on est plutôt à l'aise.
03:31 Je crois que ça ne correspondait pas nécessairement au fait de jouer contre l'Orient.
03:35 C'est ce qui déroule depuis plusieurs semaines maintenant.
03:38 On a bossé sur les côtés.
03:42 Il y a eu des choses intéressantes, pas suffisamment encore incisives, mais il y a eu quand même
03:45 des choses intéressantes.
03:46 On a été, je trouve, beaucoup plus dépourvus de solutions et d'imagination contre Nantes.
03:50 Là, il y en a eu un peu plus, insuffisamment pour pouvoir marquer des buts et même être
03:55 impactant parce qu'on a une dangerosité qui est très faible aujourd'hui.
03:58 Non, je ne partage pas sur la volonté de bien faire les choses et de mettre de l'énergie.
04:04 Peut-être à un moment de changer de plan, c'est-à-dire de prendre des initiatives
04:12 qui sont un peu différentes et que le jeu demande.
04:16 Donc, ça, c'est possible.
04:17 Il s'est dit aussi probablement à la jeunesse de l'effectif.
04:20 Il est très jeune.
04:21 Donc, il est encore en apprentissage.
04:23 Il doit faire son expérience.
04:27 Aujourd'hui, on a vécu une qui est douloureuse, mais qui ne doit pas être...
04:30 Ce n'est pas un coup d'arrêt.
04:32 Ça fait partie du continuum d'une saison.
04:34 On a su montrer qu'on était capable de réagir.
04:37 On va le faire encore.
04:38 Oui, on a plutôt été en réussite face aux équipes dominantes du championnat jusqu'à
04:43 présent.
04:44 Enfin, en tout cas, dernièrement, depuis quelques semaines.
04:47 Et ces joueurs ont beaucoup de qualité.
04:51 Je crois vraiment à la qualité de cet effectif.
04:53 Donc, c'est plutôt, je dirais, cette balance entre être dans la poursuite du plan de jeu,
05:02 tel qu'il est prévu, et l'adaptation en situation par rapport à ce qu'on est en
05:06 train de découvrir, de ce qu'aujourd'hui, le Lyon nous a proposé.
05:09 C'est ce registre-là de prise d'initiative, eu égard à ce que le jeu commande, qui peut
05:15 être encore largement développé.
05:17 Je partage ça.
05:18 Il a été extrêmement performant.
05:20 Et il a été servi pour l'être.
05:23 Donc, c'est toujours une histoire de connexion.
05:24 Donc, ensuite, réellement, on peut imaginer que nos joueurs offensifs qui entourent Mohamed
05:33 puissent aussi avoir un impact sur la zone de finition, quand lui peut être un peu plus
05:39 contrôlé par les défenses, parce qu'on connaît sa dangerosité aujourd'hui.
05:42 Donc, il faut être capable, effectivement, de multiplier les offensives avec, je dirais,
05:47 d'autres armes qu'un seul joueur.
05:48 Donc, ça, je crois qu'on est capable de le faire.
05:51 Donc, Eman a su le faire.
05:52 Julien a su le faire, à l'image de ce qu'il avait réalisé à Rennes, par exemple.
05:55 Et il faudra qu'on ait une multiplicité d'armes offensives plutôt qu'une seule qui
06:00 peut être plus facilement ciblée.

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