Alain Krakovitch, directeur de TGV-Intercités, était l'invité du Live Switek ce jeudi pour évoquer la grève prévue ce week-end à la SNCF.
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00:00 Je pense qu'effectivement elle est incompréhensible quand on voit le nombre de discussions qu'il y a eu et les avancées qu'il y a eu encore une fois
00:06 et en particulier jusqu'à ces deux dernières semaines avec Jean-Pierre Farandou et des tables rondes avec l'ensemble des organisations syndicales.
00:12 Donc effectivement c'est dans ce cadre-là, quand on regarde ce que ça représente en termes salariales, 500 euros par mois en deux ans, plus de 17% d'augmentation.
00:23 Donc c'est important et on sait que ce n'est pas ce qui arrive à tous les Français si on se dit les choses depuis 2022.
00:30 Donc en ce sens effectivement il y a beaucoup de choses qui ont été faites, pas que sur le salaire.
00:34 Il y a aussi l'engagement pris d'avoir deux chefs de bord sur tous les TGV qu'on a pris en 2022 en disant dès 2022 que ça se ferait en 2025.
00:42 On est bien sur cette trajectoire, on va tenir cette promesse.
00:45 Mais donc c'est une forme d'abus du droit de grève ?
00:47 C'est une forme d'abus de la part des grévistes. Il y en a quand même trois quarts qui sont en grève des contrôleurs.
00:51 C'est effectivement incompréhensible. Je reprends votre mot, le mot qu'on a utilisé parce qu'il y a eu toutes ces réunions.
00:58 On ne peut pas dire qu'il n'y a pas eu de dialogue social et je suis convaincu que c'est effectivement la seule solution pour avancer.