Ce 7 février, la mission d’information sur les émeutes de juin 2023 auditionnait David Dufresne et Djigui Diarra. Pour les deux réalisateurs, dont les films traitent de violences policières, les révoltes qui ont embrasé la France après la mort du jeune Nahel s’expliquent aussi par des relations dégradées entre habitants et forces de l’ordre.
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00:00 Je suis absolument convaincu que l'intensité de la révolte est indexée sur l'intensité du désespoir.
00:07 Ça me semble évident, mais il y a quelque chose d'important, c'est que les quartiers ont de la mémoire.
00:14 Les émeutiers, pas forcément, puisque la plupart n'étaient pas nés en 2005.
00:18 Et même s'ils parlent de leur grand frère, ce serait presque leur père, quasiment.
00:23 Mais n'empêche qu'ils ont de la mémoire. Et cette mémoire, c'est quoi ?
00:27 C'est un ministre, M. Borloo, qui démissionne parce qu'il dit "moi on me donne pas les moyens".
00:34 Parce que je vous ai donné les chiffres sociaux et de travail, etc.
00:39 Je veux dire, c'est un moment d'exaspération qui est extrêmement fort.
00:45 Et par ailleurs, on a aussi vu une police beaucoup plus violente qu'en 2005.
00:51 On a vu des services de police qui n'ont rien à faire, eux-mêmes le disent, à mot caché, dans le monde,
00:57 et autres n'ont rien à faire dans le maintien de l'ordre.
01:00 Ils se sont très mal comportés, je pense notamment aux RAID et aux GIGN à Marseille.
01:05 C'est eux qui ont provoqué des morts et blessés.
01:10 Il y a eu une intensité policière extrêmement forte qu'on n'avait pas connue en 2005.
01:17 Pour faire des émeutes, il faut être deux, en fait. C'est comme les manifestations.
01:23 Et il faut vraiment avoir en tête, me semble-t-il, tous les travaux sociologiques dignes de ce nom,
01:29 démontrent dans une démocratie, et dans un moment qui n'est pas un moment révolutionnaire,
01:34 et ça n'est pas un moment révolutionnaire, c'est l'État qui détermine le niveau de violence.
01:39 On en a eu un exemple très clair avec les agriculteurs il y a dix jours.
01:44 [Musique]