• l’année dernière
En plein mouvement de colère des agriculteurs, le président de la FNSEA était entendu par la commission des affaires économiques du Sénat. Alors que les enseignes de grande distribution sont visées, Arnaud Rousseau a défendu la vision du principal syndicat de la profession pour protéger les revenus agricoles.

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Transcription
00:00 Je vais commencer par répondre à la question du sénateur Cardon sur les marges de la grande distribution.
00:05 Bon. D'abord, moi, au moment où je vous parle, je ne sais pas. Et donc j'ai demandé à ce que le ministre de l'Économie,
00:14 M. Le Maire, puisse à nouveau, comme il l'avait fait il y a un an et demi, diligenter une enquête de l'IGF,
00:19 l'Inspection générale des finances, pour qu'on puisse avoir des chiffres clairs, parce que vous observez comme moi
00:25 que chacun explique que c'est pas lui, mais c'est l'autre, et qu'il est parfaitement en règle. Donc moi, j'attends d'avoir ces chiffres.
00:33 D'abord, la première chose, c'est que j'espère qu'on va avoir un transfert de marge vers l'agriculture. C'est ça, mon boulot.
00:39 Bon. Voilà. Donc après, j'essaie d'être équilibré là aussi. Tout le monde a besoin de vivre pour faire tourner les entreprises.
00:47 Donc ce qu'on avait observé lors de la... Je vais parler des derniers chiffres de l'IGF en attendant les prochains,
00:52 puisque le ministre a dit qu'on devrait les avoir sous quelques jours ou quelques semaines. Bon.
00:57 Donc en tous les cas, la dernière fois, on avait constaté qu'il y avait un transfert. Et c'est bien ainsi.
01:01 Il était largement en temps, puisqu'on avait eu 10 ans de déflation auparavant. Bon.
01:06 Donc sur ce... Voilà. Par ailleurs, pour être précis, l'encadrement des marges, voilà, sur le plan législatif,
01:15 je pense que c'est un peu compliqué. Il y en a d'autres qui demandent l'administration des prix. Voilà. Je pense que ça, c'est pas...
01:22 Transparence, mais c'est pas la même chose que l'encadrement, si je puis me permettre. Voilà. Et donc la transparence, nous la demandons, nous.
01:29 Et en fait, il n'y a qu'une manière de la voir assez rapidement. C'est à travers l'IGF, parce qu'on a aussi un observatoire des prix et des marges,
01:36 mais qui a toujours 18 à 24 mois de retard. Et évidemment, ce qui nous intéresse, c'est de pouvoir regarder au monté.
01:43 Ce qui nous intéresse aussi avec la grande distribution – et ça, c'est des demandes qu'on formule dans le moment dans lequel on est –,
01:49 c'est de faire en sorte qu'il n'y ait pas de négociation entre l'industrie agroalimentaire et la grande distribution,
01:53 tant qu'il n'y a pas eu un accord entre les représentants des professionnels, alors les organisations producteurs – je vais le faire un peu rapide –
01:59 et le monde de l'industrie agroalimentaire. Ça me paraît important dans la construction du prix en marche avant.
02:05 Ça nous éviterait aussi ce qu'on a en ce moment, c'est-à-dire un certain nombre de grandes entreprises qui nous disent
02:10 « Moi, au regard de ce qu'est la difficulté de la négociation que j'ai avec la grande distribution, je ne suis pas en mesure de vous donner plus que... »
02:17 Voilà. Et c'est notamment le cas dans le lait, enfin voilà, sans citer d'entreprises.
02:25 Enfin, concernant la grande distribution, on a une inquiétude, parce qu'un certain nombre d'entre elles se sont adaptées à la loi –
02:31 les Français font ça très très bien – et sont aujourd'hui en train de négocier dans le cadre européen. Voilà.
02:38 Et du coup, ce qui nous intéresse, c'est qu'on puisse regarder comment cet esprit peut évoluer.
02:44 Pour ça, on a besoin de l'évolution du cadre européen. Donc il faut qu'on regarde ça. Et du cadre national.
02:50 Donc ça, ça fait partie des discussions qu'on a. L'esprit, c'est pas que des produits alimentaires puissent être négociés
02:56 au niveau européen pour arriver en France et détourner le cadre de la loi. C'est bien qu'on soit dans l'esprit de la loi.
03:01 [Musique]

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