• il y a 11 mois
Le président de la République s'est exprimé sur le projet d'un éventuel doublement des franchises médicales sur la consommation de médicaments, ce 16 janvier 2024.

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Transcription
00:00 Nous sommes un pays qui soigne bien,
00:01 qui ne prévient pas assez.
00:03 Et donc votre question me permet d'abord d'insister
00:06 sur un sujet qu'on n'a pas assez évoqué,
00:07 même si on parle de santé, je m'en réjouis,
00:09 depuis tout à l'heure,
00:11 c'est que dans la stratégie de santé
00:12 que la ministre aura à conduire auprès du Premier ministre,
00:16 et qu'elle connaît bien parce qu'elle l'a portée aussi
00:19 dans sa ville, dans son agglomération
00:21 et puis dans ses compétences antérieures,
00:23 on doit beaucoup mieux prévenir.
00:25 Aujourd'hui, on va développer les diagnostics de santé
00:28 pour les enfants, les adolescents et les adultes.
00:30 On a massivement développé la vaccination,
00:34 et on va continuer, par exemple, pour le papillomavirus et d'autres.
00:38 Et donc on doit beaucoup mieux prévenir.
00:41 Ce qui veut dire aussi qu'on doit conjurer
00:43 une forme de fatalité française,
00:44 qui est qu'on consomme trop de médecine,
00:47 en même temps qu'on a une des médecines
00:48 les plus socialisées du monde,
00:50 c'est-à-dire où c'est pas le consommateur qui la paye,
00:51 mais c'est toujours pareil, il n'y a pas d'argent magique
00:53 quand c'est pas le consommateur qui la paye,
00:55 c'est le contribuable qui la paye.
00:58 Et donc, au moment où, de manière sérieuse,
01:01 je vois ce que nos compatriotes peuvent dépenser
01:03 pour les forfaits de téléphonie, la vie quotidienne,
01:07 se dire qu'on va passer de 50 centimes à 1 euro
01:10 pour un paquet de médic... Pour un paquet, pardon.
01:13 Pour un médicament, une boîte de médicaments,
01:16 j'ai pas le sentiment qu'on fait un crime terrible.
01:20 Je pense que ça responsabilise et que c'est une bonne mesure.
01:22 Et il faut responsabiliser sur la consommation.
01:25 Par contre, ce qu'il faut garder,
01:27 c'est un élément de justice,
01:29 c'est que pour nos compatriotes qui ont des affections de longue durée,
01:32 c'est-à-dire des maladies
01:33 qui supposent des prescriptions régulières,
01:36 eux, il faut continuer de les protéger,
01:38 et eux, ils sont protégés parce qu'on a mis un plafond,
01:40 c'est qu'ils sont pas plus de 50 euros par an.
01:43 Ca, il faut le garder.
01:44 Donc on va faire quelque chose de juste, je crois.
01:47 C'est-à-dire qu'on responsabilise.
01:49 La médecine, le soin, les médicaments,
01:51 ça ne coûte pas rien.
01:53 On prend déjà beaucoup en charge, quasiment tout.
01:56 Et donc oui, moi, je pense que c'est une bonne chose
01:59 de passer de 50 centimes à 1 euro par boîte de médicaments.
02:02 Franchement, ça ne me choque pas
02:04 quand je vois ce que coûtent beaucoup d'autres éléments
02:07 de la vie quotidienne qui sont moins essentiels
02:09 que le médicament quand il est prescrit
02:11 ou quand il est important.
02:13 Et à côté de ça, on va continuer de protéger
02:15 ceux qui ont un besoin de consommation régulière
02:18 parce qu'ils ont des affections de longue durée,
02:20 et ils continueront à avoir cette protection
02:21 parce qu'ils auront un plafond de 50 euros par an
02:24 pour ce reste à charge.
02:27 Parce qu'il faut responsabiliser.
02:29 C'est une bonne chose.
02:31 (Générique)
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