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00:00 Il y a beaucoup de nos frères qui sont derrière là-bas, qui sont malades.
00:20 Il s'agit bien de jeunes Ivoiriens en provenance du Niger, au nombre de 157 personnes,
00:28 mais avec initialement un nombre qui était de 117 personnes.
00:32 Donc il y a bien sûr une petite marge d'erreur qu'on peut constater d'absent.
00:36 Mais le plus important, c'est de dire qu'il y a aujourd'hui des jeunes Ivoiriens qui regardent la Côte d'Ivoire
00:41 conformément aux orientations du service d'État, conformément à la vision de la Côte d'Ivoire,
00:45 qui est de faire en sorte que tous les Ivoiriens qui sont hors du pays puissent trouver le moyen de revenir chez eux
00:51 dans des conditions de dignité, avec l'appui de partenaires crédibles, dont l'OIM avec qui nous organisons ce retour,
00:57 et on est très heureux de voir que ces jeunes ont regagné le pays, après plusieurs mois, il faut bien le dire,
01:03 après plusieurs mois dans la fournaise, permettez-moi l'expression, vraiment dans la très grande chaleur du Niger,
01:09 et aujourd'hui on est très heureux de voir qu'ils sont de retour, et on leur dit à quoi bat,
01:13 surtout avec les lains de la canne, au moins ils vont vivre des moments très heureux chez eux.
01:17 La suite est classique désormais, je pense que les journalistes savent plus ou moins ce qu'ils ont fait désormais,
01:23 ils ont eu des grandes expériences, quand ils viennent ils sont accueillis comme ça a été fait,
01:27 ils sont connus à l'INGS, ils sont logés pour deux nuits, ils sont profilés, c'est-à-dire identifiés leur mobile,
01:35 leur migration, leur tranche d'âge, leur sexe, leurs ambitions, enfin il y a un profilé varié qui est fait,
01:42 ensuite ils sont référencés à des structures d'aide à la réinsertion, peut-être l'emploi jeune comme ça a été pour certains,
01:49 ou alors d'autres structures de l'enseignement, puisqu'on a associé de nouvelles structures dont le ministère de la formation,
01:55 l'enseignement technique de la formation professionnelle, le ministère de l'enseignement supérieur,
01:59 le ministère de l'éducation, s'il y a besoin de remettre à niveau, donc c'est tout ce dispositif qui est en place,
02:05 à peu près 14 ministères qui travaillent de façon collégiale pour traiter individuellement les cas.
02:11 C'est des gens totalement fragilisés qu'on accueille, il ne faut peut-être pas trop spéculer,
02:15 mais ce qui a été fait, c'est qu'il y a eu des conditions de fragilité qui ont suffisamment vécu,
02:19 c'est comment les aider à se remettre et à prendre voie à la vie, à se dire qu'il y a mieux à faire ici que de se jeter dans une sorte d'aventure incertaine,
02:27 et maintenant l'idée c'est de les aider vraiment à se reconstruire.
02:31 Beaucoup de migrants qui retournent, le bilan peut se résumer en un mot,
02:38 10 aux migrants qui ont intérêt à revenir chez eux et à reprendre le chemin de la vie.
02:44 Comme l'a dit le DG, c'est un travail conjoint que l'OIM mène avec le gouvernement,
02:49 donc on intervient en tant que partenaire technique.
02:52 Le travail commence surtout par l'identification, les jeunes Ivoiriens qui nous contactent,
02:57 qui contactent nos bureaux, notamment au Niger, comme c'est le cas présentement,
03:01 pour demander notre assistance au retour et à la réintégration.
03:05 C'est à ce moment-là qu'on prend contact avec les autorités de Côte d'Ivoire pour leur signaler ces contacts que nous avons
03:10 et déterminer la meilleure course d'action à prendre pour leur porter assistance.
03:15 C'est un profil, comme vous avez pu le constater, essentiellement jeune, autour de 25 ans en moyenne, masculin,
03:21 surtout quand on parle des routes terrestres, de la migration, et c'est ça qui compose la cohorte d'aujourd'hui.
03:28 Sur 157 migrants, il y a 150 hommes ce soir qui rentrent en Côte d'Ivoire.
03:33 Effectivement, c'est un travail de diplomatie qui est fait, qui est piloté par le gouvernement de Côte d'Ivoire, encore une fois,
03:39 c'est-à-dire une coordination avec les autorités au Niger qui doivent nous donner les autorisations pour les moyens de transport,
03:45 notamment l'avion pour rentrer, mais aussi faciliter en coordination avec les autorités ivoiriennes
03:50 les documents de voyage nécessaires, les laisser passer.
03:53 Alors oui, au Niger, sans parler des nationaux ivoiriens, il y a beaucoup de nationalités représentées au Niger,
04:00 donc on est toujours dans une situation un peu délicate là-bas, avec beaucoup de migrants de différents pays qui attendent de l'assistance.
04:06 Et donc c'est mon vœu que la bonne collaboration qu'on a ici en Côte d'Ivoire soit effective également dans d'autres pays de la sous-région
04:12 qui sont concernés, pour qu'on puisse leur porter assistance.
04:15 Six mois, un an au Niger dans les centres, c'est des situations très compliquées à gérer.
04:19 Je voudrais m'assurer avec le gouvernement que nos 157 migrants soient bien retournés, réintégrés,
04:24 et on pourra discuter de chiffres à une autre occasion, si vous me le permettez.
04:28 (Générique)
04:31 [Musique]