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Les plateformes de streaming américaines comme Netflix, Disney ou encore Amazon ont décidé de plus investir dans le cinéma français. En tout, en 2023, 345 millions d'euros ont été investis dans des œuvres françaises. 

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Transcription
00:00 Bonjour Guillaume. Les plateformes américaines de streaming financent plus de films et de séries françaises.
00:05 Ah les Disney, Netflix, Amazon, ça y est, qui mettent la main à la poche.
00:08 Parce que vous savez, jusqu'à il y a deux ans, il y avait que les chaînes de télévision françaises qui étaient obligées d'investir de l'argent dans des créations françaises.
00:16 Alors des films, des téléfilms, des séries, du théâtre, tout ce que vous voulez.
00:20 Et puis en juillet 2021, vous avez un décret qui est passé, qui a dit, les petites plateformes qui commencent à prospérer quand même depuis le temps.
00:26 Les petites plateformes.
00:27 C'est ironique. Elles vont aussi apporter leur contribution.
00:31 Et donc on l'a dit à Disney, Netflix, Amazon et compagnie.
00:34 Sur votre chiffre d'affaires réalisé en France, vous allez devoir réinvestir au moins 20% désormais pour produire des contenus français, tous les films, téléfilms, etc.
00:45 Et ça marche très, très bien parce qu'on a eu les chiffres hier sur 2022.
00:49 Et les trois grands, donc Netflix, Disney, Amazon, ils ont investi au total 345 millions d'euros dans des créations françaises.
00:57 Et mine de rien, ça fait 22% de l'ensemble du total de ce qui a été investi dans les oeuvres françaises.
01:01 Parce que les 78% qui restent, c'est les grandes chaînes de télévision, vous savez, gratuite ou payante, qui produisent et qui diffusent sur leur chaîne les oeuvres qu'elles financent.
01:08 Et on parle de séries qui, pour certaines d'entre elles, ont très, très bien marché.
01:12 Ça marche bien si on regarde rétrospectivement.
01:14 C'est le plus gros contributeur, c'est 8 millions d'abonnés en France.
01:17 Donc, il y a plus d'argent pour faire des séries à gros budget et des séries qui marchent.
01:21 On pense tous à Tapie, la série avec Laurent Laffitte cette année.
01:24 Mais quand on regarde dans le rétro, il y en a quelques unes qui ont très, très bien marché dernièrement sur Netflix.
01:28 Des séries comme Drôle, Nouvelle École et puis Lupin si on monte quelques années en arrière.
01:32 Puis vous avez Disney+ avec les amateurs.
01:34 Non, c'est effectivement des séries qui parlent un petit peu à tout le monde quand même.
01:37 Drôle, je n'avais pas vu Drôle.
01:38 C'est quand même important pour ces grosses plateformes américaines d'investir dans les créations françaises.
01:42 Oui, parce que le font à la base parce qu'elles sont obligées de le faire, comme je vous l'expliquais.
01:47 Mais de toute façon, vous savez, aujourd'hui, il y a une telle concurrence entre toutes ces plateformes
01:51 pour attirer de nouveaux abonnés qu'il faut être capable de proposer un petit peu de tout,
01:55 pas seulement des contenus américains finalement.
01:57 Rappelez-vous, Netflix, quand ils ont débarqué en France, ils ont financé la série Marseille.
02:01 Ils n'étaient pas obligés de le faire à l'époque, mais ils l'ont fait parce que ça permet de créer du lien avec le public.
02:05 Et puis des fois, vous investissez dans une série européenne et ça marche.
02:10 Ça marche super bien à l'étranger.
02:12 Lupin, je vous disais, 70 millions de visionnages dans le monde seulement quatre mois après la mise en ligne de la série.
02:19 Et puis, si vous regardez en Espagne, c'était pareil.
02:21 La Casa del Papel, à l'époque, où personne ne pariait dessus, ça a été un succès planétaire.
02:24 Donc, vous voyez, c'est pour ça que c'est intéressant pour ces plateformes de ne pas seulement nous inonder avec des séries,
02:28 des contenus américains.
02:30 Il faut un petit peu de tout pour assurer le client français finalement.
02:34 Puis c'est bon parce que ça profite à la production, au monde du cinéma et de la télévision.
02:37 Merci, Guillaume.

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