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  • 15/11/2023

Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités reviennent sur la situation autour de l'hôpital Al-Shifa à Gaza.
Retrouvez "Punchline" sur : http://www.europe1.fr/emissions/punchline

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Transcription
00:00 réveiller quelque chose chez lui. On va partir en Israël, rejoindre le colonel
00:03 Olivier Rafovitch. Bonsoir colonel, porte-parole de TSAL. Expliquez-nous la
00:07 situation autour de l'hôpital d'Al-Shifa. On a des informations
00:11 contradictoires. Qu'est-ce qui se passe exactement ? Où est positionnée l'armée
00:14 israélienne ? Je ne peux pas trop vous donner de détails tactiques. Je peux vous dire que
00:20 l'armée israélienne se trouve sur place mais pas exactement là où on peut penser
00:26 qu'elle y est. Je ne peux pas dire plus de choses. Parce que la situation est
00:31 dangereuse pour les civils palestiniens ? Parce que Washington dit qu'il n'y a pas
00:36 eu de feu vert à l'opération israélienne sur l'hôpital d'Al-Shifa ?
00:41 Dans l'hôpital, les forces d'Auxerre sont rentrées cette nuit à 2h du matin,
00:45 les forces spéciales, accompagnées d'éléments médicaux de l'armée israélienne,
00:49 des médecins, également des traducteurs arabophones.
00:53 L'opération n'avait pas pour but d'attaquer, comme on s'était dit, ou de faire un assaut,
00:57 pas du tout. L'opération a été d'ailleurs faite pour aller chercher, entre autres,
01:02 des informations du renseignement, entre autres liées au snapé aux mains du Hamas et du jihad islamique.
01:11 Et ces informations ont permis de détecter la présence là encore d'otages,
01:17 comme on l'avait vu dans un précédente image hier ?
01:20 À l'heure où nous parlons, je ne peux pas non plus pour l'instant aller au-delà de ce que je peux vous dire.
01:26 Il y a des investigations qui sont actuellement en cours,
01:32 avec des éléments qui ont été pris et trouvés sur place.
01:36 Très bien. Est-ce que vous nous confirmez qu'une otage aurait accouché
01:40 alors qu'elle était dans les tunnels de Gaza ?
01:43 C'est ce que confirme, ce que dit le bureau du Premier ministre israélien.
01:48 Donc je ne peux pas commenter ce que dit le bureau du Premier ministre israélien.
01:52 L'information en tant que telle circule, mais elle n'est pas le fait de l'armée israélienne en tant que telle.
02:00 L'armée israélienne ne se retire donc pas de la zone de l'hôpital d'Al-Shifa ?
02:05 Tout à fait.
02:07 Très bien. Et concernant les opérations terrestres, elles se poursuivent et elles vont continuer à se poursuivre ?
02:12 Elles se poursuivent et elles continueront.
02:15 Encore une fois, je rappelle à ceux qui parfois oublient, je parle du public en général,
02:20 que nous avons toujours 239 otages aux mains du Hamas,
02:24 et que nous le ferons tout, et nous allons tout faire pour les récupérer.
02:29 C'est pour nous une priorité absolue et première.
02:34 En même temps que d'aller chercher les terroristes du Hamas qui se cachent dans les tunnels, on est d'accord ?
02:41 Exactement. Les deux opérations, les deux missions, vont de pair du côté israélien,
02:46 même si parfois les gens pensent que l'une peut gêner l'autre.
02:49 Nous sommes arrivés à la conclusion qu'au contraire, les deux sont, comment dire,
02:55 reliés dans un intérêt commun.
02:58 Un dernier mot concernant le front nord, le front avec le Liban. Est-ce que vous redoutez une attaque du Hezbollah ou pas ?
03:04 Il y a des attaques du Hezbollah tous les jours.
03:08 Mais elles se trouvent, ou elles se passent, à ce qu'on peut appeler en anglais "low intensity conflict",
03:13 c'est-à-dire c'est une intensité relativement réduite.
03:16 C'est grave, il y a des morts et des blessés.
03:18 Nous avons également frappé en représailles et on a éliminé 72 ou 73 terroristes du Hezbollah.
03:25 Mais à l'heure où nous parlons, l'occupation reste à un niveau de violence, je dirais, contrôlée ou mesurée.
03:31 Il n'y a pas, à l'heure où nous parlons, de volonté, en tout cas du côté israélien, d'aller au-delà.
03:37 Seulement si l'Hezbollah fait l'escalade de la violence.
03:43 Mais ce qui est clair, c'est que nous sommes conscients qu'ils veulent nous détourner de la priorité première qui est pour nous
03:51 la destruction du Hamas et retrouver nos otages vivants dans la zone de Gaza.
03:59 Merci beaucoup, colonel Rafa Witz, d'avoir fait le point avec nous sur la situation dans la bande de Gaza.
04:05 Vincent Herwouet, pour l'instant, effectivement, le colonel confirme qu'il y a des attaques quotidiennes du Hezbollah sur le front nord, mais pas d'attaques massives.
04:13 Non, non, depuis le début, depuis les premiers jours du conflit, le Hezbollah a commencé à tirer des roquettes.
04:20 Puis il y a aussi des Palestiniens, des camps du sud du sud-liban de tirer de Saïda qui, eux aussi, s'y sont mis.
04:27 Il y a eu une agitation, c'est sur les fermes de Sheba, c'est-à-dire un secteur un peu contesté dont la souveraineté n'est pas évidente.
04:33 Après, ça a été sur le nord de la Galilée, mais c'est une façon d'occuper une partie de l'armée israélienne, de la fixer sur place.
04:43 Et c'est une façon de participer au jeu, mais ad minima, vraiment ad minima.
04:48 L'important, ça a été qu'au bout de 30 jours de silence, le patron du Hezbollah, le chef Nasrallah, ait expliqué que le Hamas avait décidé d'entrer en guerre tout seul.
04:57 Il n'avait pas demandé l'autorisation aux autres organisations du front de résistance.
05:05 Ce qui m'a importé, ce que je trouvais intéressant, ce que disait le porte-silence, pas grand-chose, le porte-parole de l'armée israélienne,
05:14 c'est que quand il parle du but de l'opération, il dit la destruction du Hamas.
05:19 Il y a une sorte de flou quand même sur le but de guerre. Est-ce que c'est le démantèlement de l'appareil militaire du Hamas ?
05:28 Est-ce que c'est la neutralisation, destruction et viscération du désossement de la tête du Hamas ?
05:36 Est-ce que c'est la destruction ? On sent qu'il y a quand même un petit flou sur le but de l'opération, au-delà de la récupération des otages.
05:45 Qui est absolument incontestable. Julien Dray, vous avez trouvé du flou dans ce qu'a dit le colonel Rafovich ?
05:50 Non, ça veut dire que l'armée israélienne est en train de travailler et que la règle dans ces cas-là, c'est qu'ils ne veulent pas donner.
05:56 Parce qu'ils savent qu'ils ne veulent pas donner d'informations. Ils sont dans l'hôpital et ils se battent.
06:02 Ce qui est très intéressant dans certaines images qu'on arrive à voir, c'est qu'une partie importante du personnel de l'hôpital parle avec eux maintenant.
06:10 Il leur donne des informations. Vous avez des témoignages qu'on va avoir dans les heures qui viennent de chefs des services des brûlés, par exemple.
06:18 Je vous donne cet exemple-là, qui parle et qui révèle d'ailleurs la vérité.
06:22 C'est-à-dire qu'effectivement, ils ont été pris en otage et qui ont d'ailleurs reconnu que ceux qui voulaient se sauver de l'hôpital n'arrivaient pas à se sauver.
06:30 Non pas parce que c'est l'armée israélienne et des snipers israéliens, comme on a essayé de le dire, qui tiraient sur ceux-là, mais que c'était le Hamas qui avait méché cela.
06:37 Je finis. Tout le monde l'a vu. Vous avez vu la livraison de l'essence que l'hôpital n'a pas pu acquérir.
06:46 Ce n'est que là, dans les heures qui viennent de s'écouler, qu'ils ont enfin pu avoir cela, parce que c'est l'armée israélienne qui les a portées directement dans l'hôpital.
06:52 Parce que le Hamas ne laissait pas le personnel de l'hôpital aller récupérer cette essence.
06:57 Allez, on poursuit ce débat dans un instant. D'abord, le rappel des titres de l'actualité. 18h35 en direct sur Europe 1 et sur YouTube.

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