• il y a 2 ans
Le Sénat examine depuis le 6 novembre le projet de loi immigration.


Ce mardi 7 novembre, la majorité sénatoriale de droite et du centre a obtenu un durcissement des conditions d’accueil des étrangers gravement malades, sans solution de soins dans leur pays. Furieuse, la gauche a voulu rappeler les origines de ce dispositif, initialement destiné à soigner des personnes porteuses du VIH. "Nous pouvons être fier, en France, d’avoir offert à des personnes qui allaient crever une solution humanitaire et sanitaire", a défendu Patrick Kanner, le président des sénateurs socialistes.

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Transcription
00:00 M. le Président Cannaire pour explication de vote.
00:02 Oui, je viens d'entendre M. le ministre, M. le Président, moi je regrette que vous
00:06 mettiez un avis défavorable, y compris vis-à-vis d'un amendement porté par le groupe RDPI.
00:10 Nous sommes de retrait, mais sinon défavorables.
00:13 Mais moi je peux vous dire que le groupe socialiste ne retirera pas son amendement pour ce qui nous concerne.
00:18 Nous considérons que là vraiment on est en train de toucher le fond quoi.
00:21 Au niveau des mesures de dureté, de restrictions qui sont portées par la majorité sénatoriale,
00:26 en tout cas par une partie peut-être de cette majorité sénatoriale,
00:31 nous ne sommes plus fiers finalement d'accueillir ces quelques milliers de personnes
00:35 qui demandent avec un titre de séjour à pouvoir être soignées dans de bonnes conditions
00:39 pour des traitements qui n'existent pas ou qui sont existants dans leur pays,
00:44 mais non accessibles selon votre amendement.
00:47 Moi je regrette vraiment cette vision extrêmement déshumanisée finalement de l'accueil aujourd'hui dans notre pays.
00:55 Rappelons que le droit de séjour pour raison médicale est un acquis,
00:58 et ça a été rappelé par le ministre, des associations pendant la pandémie du SIDA.
01:04 Ça ne vient pas de rien, ça vient d'une situation extraordinairement difficile
01:09 que notre planète a connue à l'occasion du développement du SIDA,
01:13 et nous pouvions être fiers en France avec la trithérapie de pouvoir offrir à des personnes qui allaient crever,
01:19 il faut appeler un chat un chat, des personnes qui allaient crever,
01:21 de leur offrir une solution humanitaire et sanitaire digne finalement d'une forme de fraternité universelle.
01:28 Donc mes chers collègues, en ayant produit cet article 1er E,
01:35 vous considérez finalement que nous devons tourner le dos à ce qui est notre histoire,
01:40 notre engagement sanitaire en direction des plus défavorisés sur notre planète,
01:47 et cela est vraiment le signe de la volonté politique qui est la vôtre tout au long de ce texte.
01:53 Donc nous ne retirerons pas notre amendement, monsieur le ministre, premièrement,
01:58 et deuxièmement, nous appelons à la suppression de cet article 1er E.
02:02 Merci.
02:03 [Musique]

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