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  • 29/09/2023
Retrouvez tous les week-ends la chronique de Philippe Spanghero sur les enjeux économiques autour du rugby.
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##RUGBY_ECOXPERT-2023-09-29##

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00 En avant l'écho, c'est la chronique de Philippe Spanghiro sur le monde économique du rugby,
00:05 sur les grands choix stratégiques de ce magnifique sport et sur les choix de gouvernance.
00:11 On va développer ça en deux parties.
00:13 D'abord, là, pendant quelques instants, on va exposer ce qui est en train de se passer du côté de World Rugby.
00:18 Je vais un peu détailler ce qui est sorti dans la presse, notamment anglaise.
00:23 Et puis on développera avec Philippe Spanghiro à partir de 20h en guise d'introduction, Philippe.
00:29 Selon The Times et le Télégraph, World Rugby serait toujours favorable à une Coupe du Monde à 24 équipes dès l'édition 2027 en Australie.
00:38 Alan Gilpin, directeur général de World Rugby, je le cite,
00:41 "Il y a beaucoup de bonnes raisons de penser qu'étendre la Coupe du Monde à 24 équipes,
00:45 et bien, est la bonne chose à faire.
00:48 Les États-Unis, le Canada ou encore l'Espagne, qui ne se sont pas qualifiés cette année,
00:52 qui sont au passage de gros marchés, enfin de bons marchés, et bien, ce seraient de belles équipes supplémentaires",
00:59 ajoutait Gilpin auprès du Times.
01:02 Sans trop développer sur ce choix-là, puisqu'il y a encore beaucoup de volets à aborder, Philippe,
01:08 est-ce que c'est une idée nouvelle ?
01:11 Alors, c'est une idée pas nouvelle puisqu'elle avait déjà été évoquée.
01:16 Elle devient plus prioritaire qu'il y a quelques années, cette question, dans le développement du rugby,
01:23 et de sa meilleure homogénéité mondiale pour que ce sport continue à se développer.
01:29 Donc, elle est plus stratégique qu'il y a quelques années,
01:32 mais elle amène plusieurs questions dont on va débattre ensuite.
01:36 Oui, ces questions-là, avec l'ouverture de la Coupe du Monde,
01:40 c'est vrai qu'une Coupe du Monde à 20 nations, est-ce que ça porte vraiment bien son nom ?
01:44 Notamment, on se rappelle des propos de Pablo Lemoine, patron de l'équipe du Chili,
01:51 qui a été franchement assez direct sur cette question-là.
01:56 On a notamment parlé de faire le clown dans cette Coupe du Monde.
02:00 Il y a plein de phrases qui ont été marquantes sur ce sujet.
02:05 Un autre point, c'est vrai que ce n'est peut-être pas un sujet nouveau, Philippe,
02:09 mais est-il réalisable en 4 ans ?
02:11 Avant ensuite de donner tous notre avis, êtes-vous pour ou contre une Coupe du Monde à 24 équipes ?
02:16 Et comment ça pourrait s'organiser ?
02:18 Est-ce que déjà c'est faisable pour seulement dans 4 ans en termes de statut, Philippe ?
02:22 Pour moi, c'est faisable et ça ne changerait pas grand-chose.
02:26 Parce que les 4 équipes dont on parle, c'est qui ?
02:29 C'est l'Espagne qui, on le rappelle, a loupé 2 fois la qualification aux Coupes du Monde
02:34 pour des raisons administratives.
02:36 On peut considérer qu'elle est peu au prou du niveau de celles qui sont qualifiées là.
02:41 C'est le Canada et les États-Unis qui ont décroché,
02:44 mais qui ont participé déjà aux Coupes du Monde
02:47 et qui sont elles aussi, pour moi, d'un niveau plus ou moins équivalent
02:51 à ce que peut proposer par exemple le Chili ou la Namibie.
02:55 Donc ça reste des équipes quand même qui sont loin aujourd'hui.
02:58 4 ans, c'est court.
03:00 Mais en tous les cas, ça ne changerait pas grand-chose.
03:03 Ça n'abaisserait pas le niveau général de cette compétition.
03:08 C'est ce que je veux dire.
03:09 Par contre, en termes de crédibilité, dans 4 ans,
03:13 l'impératif, c'est d'avoir un minimum 12 nations qui figurent,
03:18 12-14 nations qui figurent avec des matchs qui amènent de l'incertitude réellement.
03:23 Aujourd'hui, on n'en est toujours pas là.
03:26 Par contre, 4 ans, c'est court pour faire monter en compétence et de niveau
03:30 des équipes qu'on a vues pas loin, comme le Portugal, comme l'Uruguay.
03:36 - Et l'Uruguay, justement.
03:38 Je cite Pablo Lemoyne avant de développer plus largement après 20 heures.
03:42 On parle de l'Uruguay aujourd'hui, selon le sélectionneur du Chili,
03:45 mais on était déjà là en 1999.
03:46 Plus de 20 ans se sont écoulés et rien n'a changé.
03:49 La Roumanie, la Namibie, les Samoas, les Tongues étaient déjà là.
03:51 Ont-ils progressé ? Au contraire, ils régressent.
03:54 Voilà ce qu'a dit Pablo Lemoyne.
03:56 Êtes-vous pour ou contre une Coupe du Monde à 24 équipes ?
03:58 On en parle dans un instant sur Sud Radio, avec vous, au 0826 300 300.
04:02 - Vous êtes au cœur de la mêlée à une heure de coup d'envoi de Nouvelle-Zélande,
04:05 Italie à Lyon.
04:06 On est avec Rémi Dos Santos, avec Julien Thomas-Félix Panguiro,
04:10 avec Yoann Huger, avec Quentin Cabanis.
04:13 Bonsoir à tous.
04:15 D'abord, un point sur le journal de la Coupe du Monde.
04:18 - Les fromages matoc, la fineur des Pyrénées, au cœur de la mêlée.
04:23 Présente...
04:25 Sud Radio, le journal de la Coupe du Monde.
04:28 - Il y a eu un beau match hier, entre le Japon et les Samois, Rémi Dos Santos.
04:32 - Et à Toulouse, succès 28-22 du Japon.
04:35 Succès non bonifié, sauf pour les Samois, qui ont arraché le bonus défensif,
04:38 malgré un carton rouge reçu.
04:40 Un résultat qui place le Japon à la deuxième place du groupe D,
04:42 et élimine quasiment les Samois.
04:44 Les Japonais auront certainement à jouer une finale contre l'Argentine,
04:47 qui affronte le Chili demain.
04:48 Cela qualifie surtout l'Angleterre, officiellement sans jouer.
04:51 Le 15 de la Rose est même assuré de la première place de cette poule.
04:54 - Bonsoir, Nouvelle-Zélande, Italie, je disais.
04:56 - Première balle de match pour les Italiens, en cas de victoire,
04:58 ils seront qualifiés pour les quart de finale.
05:00 Ce serait une première et ce serait un tremblement de terre,
05:02 puisque cela signifierait l'élimination au premier tour de la Nouvelle-Zélande.
05:05 Impensable sur le papier, les Italiens veulent pourtant y croire.
05:09 Ça va être un match évidemment que les Français vont regarder,
05:12 les Français qui sont exants ce week-end, les Bleus,
05:14 qui sont à l'entraînement, qui affronteront les Italiens la semaine prochaine,
05:17 et qui vont dimanche, normalement, retrouver Antoine Dupont,
05:20 un joueur incertain pour le match contre l'Italie, et même pour le quart de finale.
05:24 - On donnera des nouvelles d'Antoine Dupont dans un instant.
05:26 On se pose la question sur la chaîne, sur la page Twitter de Sud Radio Rugby.
05:29 Mettons-nous Antoine Dupont en danger avec ce protocole de reprise,
05:34 peut-être un poil accéléré.
05:37 Merci beaucoup Rémi Dos Santos pour le journal de la Coupe du Monde.
05:40 Sud Radio, le journal de la Coupe du Monde.
05:43 - Avec Matoc, l'affineur des Pyrénées, plaquet tout pour goûter nos fromages.
05:49 - Rebonsoir, Julien Thomas, Philippe Anguirau, Quentin Kebbenis, Rémi Dos Santos,
05:53 et bonsoir Yohann UG, comment ça va Yohann ?
05:56 - Très bien, très bien, et vous messieurs ?
05:58 - Ça va très bien, très bien.
06:00 Une question, un tour de table, sans attendre, comme ça,
06:04 on n'est pas là pour y aller avec des pincettes.
06:07 Êtes-vous pour ou contre un mondial à 24 équipes,
06:11 comme World Rugby réfléchit très sérieusement pour 2027 ?
06:15 Oui ou non pour 24 équipes ?
06:17 Voulez-vous rester à 20 ou même réduire à 16 ?
06:21 C'est une triple question, on commence le tour de table,
06:24 vous donnez juste votre réponse et on en discute ensuite.
06:28 Yohann UG, tiens, d'abord ton avis.
06:34 - C'est 16 ou on reste sur ce système-là, on ne peut pas augmenter quand on va aujourd'hui.
06:38 - Ah, voilà, oui. Ça peut être 16 ou 24.
06:41 - Oui, mais on ne peut pas augmenter, parce que quand on va des scores fleuves comme ça,
06:46 96-0, c'est vraiment difficile.
06:49 - Donc tu es contre ?
06:50 - Contre, oui, pardon.
06:51 - Contre pour Yohann UG. Philippe Anguirau ?
06:54 - Pour, mais ça mérite d'expliquer pourquoi.
06:58 - Julien Thomas ?
06:59 - Alors, le "pour", ça mérite d'expliquer, sur le financier,
07:03 mais je suis contre.
07:05 - Philosophiquement contre, Julien.
07:07 - Oui, je suis philosophiquement.
07:08 - Rémi Dos Santos ?
07:09 - Pour, mais pas aussi court terme.
07:12 - Pas aussi court terme, peut-être plutôt 2031 aux Etats-Unis.
07:15 - Quentin Kébenès ?
07:16 - 16 ou 24.
07:18 - Soit rajouter Capricci, soit non, V4.
07:24 - Tu ne veux plus de cette formule actuelle de 20 ?
07:26 - Non, je trouve que la semaine sans jouer, ça casse le truc, ça rallonge.
07:30 - Quentin Kébenès, développe.
07:31 - Moi, je trouve qu'avoir une semaine de pause dans cette phase de "pour",
07:34 ça casse le truc un petit peu.
07:36 Là, par exemple, pendant deux semaines, les Français, on ne va pas les voir.
07:40 - Pour l'expérience spectateur, ce n'est pas bon ?
07:42 - Oui, c'est ça.
07:43 - C'est trop long ?
07:44 - Oui, c'est trop long sans match, je pense, pour l'équipe de France.
07:47 Il y a une hype qui est en train de monter, peut-être sur des gens qui ne regardent pas le rugby.
07:50 Là, ils vont se retrouver avec deux semaines sans match de l'équipe de France.
07:53 Alors, pourquoi ?
07:54 Voilà, parce que les "pour" sont faites de manière à ce qu'il y ait une équipe qui ne joue pas.
07:58 Et je trouve que soit il y a un match en trop, soit ils l'ont manqué.
08:01 - Voilà, c'est aussi clair par Quentin Kébenès.
08:04 Tu es pour, toi, Félix Panguéro, et tu voulais développer.
08:07 Pourquoi ?
08:08 Puisqu'on est quand même au cœur d'En Avant l'Echo avec toi,
08:10 sur cette question de la Coupe du Monde bientôt à 24 nations.
08:12 C'est toujours un point d'interrogation.
08:14 Tu es pour cette idée-là, mais il faut expliquer.
08:16 Dis-nous.
08:17 - Je suis pour parce que si le rugby veut avoir une vraie place au niveau mondial parmi les grands sports,
08:24 il faut qu'il y ait au moins 24 nations à terme qui puissent prétendre avoir le niveau pour jouer une Coupe du Monde.
08:31 Voilà, parce qu'aujourd'hui, il y a trop peu d'équipes dans le monde qui pratiquent le rugby.
08:36 On en a parlé, on a eu le débat il y a quelques semaines.
08:39 On est une des plus petites fédérations internationales des sports majeurs.
08:43 Il y a 130 pays qui sont membres du World Rugby.
08:46 Il y en a plus de 210 dans le football, 210 ou 220 dans le basket, dans les grands sports majeurs mondiaux.
08:53 Et donc, il faut que le rugby monte en puissance.
08:55 Après, pour arriver à ce qu'il y ait 24 équipes qui puissent prétendre avoir le niveau pour jouer les Coupes du Monde,
09:00 il faut que beaucoup de choses se passent.
09:02 On peut parler de la dimension économique et de la façon dont l'argent est reversé aux continents
09:07 qui sont ceux sur lesquels on va devoir s'appuyer demain, l'Afrique, l'Amérique du Sud, l'Asie.
09:13 Et là, il y a des vraies questions qui se posent sur la façon dont, de manière très rapide,
09:18 il va falloir accompagner ces nations à se structurer.
09:22 Pour revenir sur ce qu'on a dit au radio, je recite Pablo Lemoine,
09:25 qui est le sélectionneur du Chili, qui nous dit "On parle de l'Uruguay aujourd'hui,
09:32 mais on était déjà là en 1999.
09:35 Plus de 20 ans se sont écoulés et rien n'a changé.
09:38 La Roumanie, la Namibie, les Samoas, les Tongas étaient déjà là.
09:42 Ont-ils progressé ? Au contraire, ils régressent", affirme Pablo Lemoine,
09:47 qui d'ailleurs, à la fin du match face à l'Angleterre et la large défaite, 71 à 0,
09:52 avait dit "Il y avait les clowns d'un côté et les grands propriétaires de l'autre".
09:55 Tu es contre cet élargissement à 24 équipes et à Nuget, pourquoi ?
09:59 Johan ?
10:03 Avec le micro.
10:04 - Tu as le micro coupé ?
10:05 - Non, je suis là, je suis là, je réfléchissais, excusez-moi messieurs, il faut poser le micro.
10:09 - Carton bleu pour le micro.
10:11 - Mais n'importe quoi, on ne se laisse pas le temps de la réflexion, c'est incroyable ça.
10:17 - Yannick ?
10:18 - Non, sincèrement, déjà parce qu'il a dit tout à l'heure,
10:23 c'est soit il y a un match en trop, soit il y a un match en moins,
10:25 mais aujourd'hui on voit que ces équipes ne progressent pas.
10:27 Donc c'est soit on passe à 24, ok, on passe à 24,
10:31 mais il faut utiliser les petites équipes à jouer contre les grosses équipes
10:34 pendant 4 ans pour qu'elles progressent et les faire monter petit à petit.
10:38 - Une sorte de liquidation ?
10:39 - Oui, une sorte de liquidation, ou le truc c'est qu'on ne peut pas les laisser
10:44 dans leur coin et les sortir 4 ans après sans avoir progressé.
10:48 Pourquoi les Etats-Unis sont en 2019 à la Coupe du Monde, ils n'y sont pas cette année ?
10:53 C'est qu'il y a un problème, alors qu'ils ont quand même des joueurs d'expérience
10:57 qui jouent dans leur championnat et les joueurs ne progressent pas.
11:00 Donc il y a vraiment, c'est la question de, si on passe à 24,
11:03 il faut les aider, les accompagner à ce qu'ils jouent face à des grosses nations.
11:06 - Julien Thomas, ton avis ?
11:08 Tu es contre ça ? Contre l'élargissement ?
11:12 - Oui, contre parce que finalement ça donne des matchs à 71-0,
11:16 comme on a pu voir dès 96 avec l'équipe de France.
11:19 Donc il y a vraiment un fossé entre ces nations.
11:23 Et forcément, alors si on rajoute forcément des petites nations,
11:28 ça peut mettre pour les grosses des mecs au repos.
11:31 C'est une chose.
11:32 Par contre, moi comme disait Philippe ou encore Yoann,
11:35 c'est quand même dans les matchs préparatoires, dans les tournées, dans les tests, etc.
11:40 qu'ils jouent des nations qui vont peut-être rencontrer dans ces Coupes du Monde,
11:44 ces équipes plus faibles et surtout qui aient, pas une égalité forcément,
11:50 mais qui aient quand même financièrement un peu plus d'apport dans ces pays-là
11:57 pour qu'ils puissent développer leur rugby, qu'ils puissent garder leurs joueurs
12:00 parce que c'est l'exode total.
12:02 Et donc ils arrivent en Coupes du Monde, il y a la moitié qui sont à droite, à gauche,
12:07 ils essayent de construire, mais bon, ils n'y arrivent pas
12:10 parce qu'ils n'ont pas financièrement assez d'airain solide de base
12:14 pour pouvoir faire une nation forte.
12:16 - Et à World Rugby forcément qui travaille sur le dossier
12:18 et qui a établi deux stratégies pour intégrer 24 équipes,
12:21 je vais vous les donner, soit 6 poules de 4 équipes,
12:24 donc dans ce cas-là plus de matchs exempts, plus de journées exemptes,
12:29 soit, et là accrochez-vous, puisque en cas de...
12:32 - Ça c'est l'unaire quoi.
12:34 - Soit 6 poules de 4 équipes et les 2 premiers et les 4 meilleurs 3e rejoigneraient
12:39 les 8e de finale, puisqu'il y aurait des 8e de finale,
12:41 soit, comme cela se fait en Champions Cup ou dans la future Ligue des Champions de foot,
12:46 2 poules de 12 où chacun affronte 4 équipes pour déterminer les 8 qualifiés de chaque poule en 8e.
12:53 - J'ai pas compris.
12:55 - C'est bien de rendre le truc encore plus visible.
12:58 - J'ai pas compris.
12:59 - Quant à Kevinis...
13:00 - Non j'ai pas compris.
13:01 - T'as pas compris.
13:02 - Ouais.
13:03 - On peut répéter la question messieurs s'il vous plaît ?
13:05 - Je comprends vite mais faut m'expliquer longtemps.
13:07 - Soit 6 poules de 4 équipes et les 2 meilleurs 2e et les 4 meilleurs 3e se qualifient pour les 8e de finale.
13:14 - Oui, ou ça reste au cœur aussi.
13:16 - Ah d'accord, rajoute encore un match.
13:18 - Ah bah non mais dans ce cas-là t'as autant de matchs,
13:20 puisque t'en perds en poule et t'en gagnes en phase finale.
13:24 Soit 2 poules de 12 équipes, donc 12 et 12, 24, et tu joues 4 équipes de ta poule
13:31 et les 8 premiers de chaque poule se qualifient, ce qui fait donc 16 équipes qualifiées sur 24.
13:35 - Comme en Coupe d'Europe.
13:37 - Comme en Coupe d'Europe, exactement. Bravo Johan, tu suis bien.
13:39 Quant à Kevinis...
13:40 - Pourquoi il laisse pas comme c'est actuellement ?
13:42 On le fera juste en 1 match, avec les 2 premiers qui se qualifient et tu te retrouves en 4.
13:46 - Donc tu fais 4 poules de 6.
13:47 - Ouais.
13:48 Et comme ça y'a pas de semaine de pause et tu fais tes 4...
13:53 - Tu fais donc 4 qualifiés sur 4 poules de 6.
13:59 - Bah tu fais 8 qualifiés du coup.
14:00 - 8 qualifiés.
14:01 - 2 sur 6 qui passent.
14:03 - Ouais, les 2 premiers qui passent comme c'est à l'heure actuelle.
14:06 - Ah non, y'a un problème de mathématiques les gars.
14:09 - Bah non, y'a autant de poules.
14:10 - Ah donc tu fais pas de 8ème de finale ?
14:12 - Non.
14:13 - Donc c'est 2 sur 6 qui passent.
14:14 - Ah ouais ?
14:15 - Ça va lâcher des matchs, c'est pas sérieux.
14:16 - Bah non, 2 sur 6 c'est trop peu.
14:18 Déjà 2 sur 5 ça fait que 1 match en jeu.
14:21 - Ah, alors idée de 16ème de finale.
14:25 - Attention nous verrons.
14:27 - Julien Thomas qui est en train de passer une audition, un entretien pour War Rugby.
14:33 Explique-nous ton idée.
14:34 - On développe, je suis d'accord avec Antin, ça serait pour moi une solution, des poules
14:39 comme ça.
14:40 Sauf que bien sûr, 2 qualifiés mais après y'a un barrage peut-être.
14:44 Et ça ferait un peu comme on est dans la clé de Champollat en France.
14:48 - Les meilleurs 3ème ?
14:49 - Les meilleurs 3ème, et bah ils font un barrage.
14:51 - Et derrière ils affrontent des équipes qui sont déjà qualifiées pour les quarts ?
14:54 - Exactement.
14:55 - Ah donc ça s'appelle du basket quoi.
14:57 - Tu vas signer à War Rugby, c'est pourquoi tu le fais.
15:01 - Non parce que moi ça ne changeait pas la durée du mondial.
15:07 - Oui, non mais d'accord, j'entends Antin.
15:10 Mais tu vois on pouvait prendre l'effet inverse aussi et qualifier 4 équipes sur 6 dans chaque
15:14 poule.
15:15 Mais bon, d'accord.
15:17 Mais je vois qu'en tout cas le débat...
15:19 - On a avancé.
15:20 - Ah ouais, on a vachement avancé.
15:22 Il y a une idée qui a été d'ailleurs soutenue.
15:27 C'est Dan Léo, l'ancien capitaine des Samoas, qui est fondateur de PRPW, qui est un syndicat
15:34 de joueurs du Pacifique qui est totalement indépendant.
15:37 Et d'ailleurs il ne reçoit aucune subvention de War Rugby, qui nous dit "Quand les joueurs
15:42 anglais reçoivent une prime de 22 000 euros pour un match, les nôtres en touchent à
15:45 peine 500.
15:46 Twickenham a guichet fermé, donc 82 000 places, je cite c'est dans l'équipe, auprès de Dominique
15:51 L'Aiselle.
15:52 C'est autour de 10 millions de livres de recettes.
15:55 Mais ni notre fédération, ni nos joueurs n'en bénéficient.
15:58 Quand les joueurs anglais reçoivent une prime de 22 000 livres pour un match, les nôtres
16:02 touchent à peine 500.
16:03 On ne demande pas un partage à 50%.
16:05 Quand il y a par exemple Fidji ou Samoa en Angleterre, c'est pas 50% qui demandent.
16:10 Mais si on touchait 5 à 10% à chaque fois, cela changerait tout pour nos pays qui souvent
16:14 n'ont pas de stade adapté pour accueillir de tels matchs.
16:17 Faut-il mettre des terrains neutres ? Faut-il organiser des compétitions sur terrain neutre
16:22 pour partager les billetteries, pour rendre plus riches ou moins pauvres les pauvres fédérations ?
16:28 Il y a quelque chose à faire quand même sur cette petite fédération qui ont pourtant
16:31 du talent, Philippe.
16:32 Il y a énormément de choses à faire.
16:35 Aujourd'hui, on a un vrai problème de redistribution de la richesse et de création de la richesse.
16:41 Donc il y a deux choses à faire rapidement.
16:43 C'est pour ça qu'on est en train d'avancer sur cette Nations Cup pour créer de nouvelles compétitions.
16:50 Nous les Français, on est le pays qui sera le plus impacté parce que c'est là où il
16:57 y a le plus de complexité dans la gestion des calendriers entre notre ligue professionnelle
17:03 et la fédération.
17:04 Mais toutes les autres nations sont pour bien sûr parce qu'on est dans un système qui
17:10 est un peu schizophrène.
17:12 On a besoin de santé des joueurs en permanence.
17:14 Mais malgré tout, il faut ajouter des matchs pour ajouter les revenus.
17:18 Il faut que le world rugby soit plus riche.
17:20 Il faut que le world rugby ait plus d'argent à redistribuer au petit pays.
17:23 Pour vous donner un ordre d'idée, le world rugby redistribue par an sur le continent
17:27 africain, qui est un enjeu majeur pour l'avenir de notre sport puisque quasiment 50% de la
17:34 population mondiale de moins de 18 ans sera sur le continent africain en 2050.
17:38 À ce jour, le world rugby attribue 1,5 million d'euros par an au développement du rugby
17:42 sur le continent africain.
17:44 À l'échelle d'un grand sport mondial, ce n'est pas sérieux.
17:47 Mais le world rugby ne peut pas faire beaucoup mieux.
17:49 Donc il y a deux choses à faire.
17:51 Il y a malheureusement, et il faut gérer le problème de la santé des joueurs au milieu
17:55 de tout ça, c'est très complexe, de nouvelles compétitions à créer, du merchandising
18:00 à faire pour amener de nouveaux revenus pour que le world rugby ait plus de moyens.
18:03 Mais il faut aussi aider, je suis d'accord, les petites nations à se développer et les
18:09 aider à créer de la valeur en direct.
18:12 Et ça, c'est l'enjeu des grosses nations.
18:14 Parce que moi, ce qui me fait peur aujourd'hui, c'est qu'on reste un circuit fermé et qu'on
18:19 en crève.
18:20 Parce qu'il y a six ou sept pays aujourd'hui qui ont une économie viable.
18:25 On voit que le rugby australien est en très mauvais état.
18:28 Les Néo-Zélandais ont trouvé des solutions.
18:30 Le rugby fujien est en tutelle à cause de la corruption.
18:34 Le rugby fujien est sous tutelle.
18:37 Donc voilà, aujourd'hui, il faut quand même regarder tout ça et se demander ce qu'on
18:42 veut.
18:43 Les grosses fédérations, la France, l'Angleterre, l'Irlande, est-ce qu'on veut rester fort
18:48 à trois ou quatre ? Ou est-ce qu'on veut faire des efforts chacun de notre côté pour
18:53 redistribuer un peu de notre richesse, pour faire grandir d'autres équipes ? Parce que
18:57 faire grandir d'autres équipes, ça fera grandir notre sport.
18:59 Et donc là, on est quand même à la croisée des chemins.
19:02 Beaucoup de choses vont se mettre en place.
19:04 On parle de la Coupe du monde des clubs qui va se mettre en place.
19:07 On parle de la Nations Cup.
19:08 Donc on est dans un chamboulement du rugby mondial qui est arrivé avec l'arrivée des
19:12 fonds d'investissement.
19:13 Et là, pour le coup, il ne faut pas louper ce virage qui nous attend très rapidement.

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