La cour d’assises des Pyrénées-Atlantiques a condamné cette nuit les agresseurs du chauffeur de bus, Philippe Monguillot, Wyssem M. et Maxime G., à respectivement 15 et 13 ans de réclusion criminelle, provoquant la colère de la femme de la victime : "On voulait une justice exemplaire. On ne l'a pas eu. Je suis désolé mais je veux qu'ils pourrissent en prison. A un moment donné ils seront dehors avec un café, à la plage. Moi, mon mari il est entre 4 planches".
Plus tôt dans la journée, le ministère public avait réclamé 15 ans de réclusion criminelle à leur encontre.
«Ils sont coupables du crime qui leur est reproché. [...] Notre société ne peut pas admettre qu'on se comporte de cette manière sauvage. Ils doivent être punis», avait déclaré l’avocat général.
Dans leurs derniers mots, Wyssem M. et Maxime G. avaient «demandé pardon» et assuré qu'ils n'avaient «jamais souhaité la mort» de la victime.
Me Thierry Sagardoytho, qui défend Wyssem Manai, avait enjoint les jurés de laisser "le bruit et la fureur à la porte de cette salle d'audience". Pour lui, "l'essence de ce procès" tient dans les propos tenus par un témoin à la barre: "Cet homme-là ne méritait pas ça et ces garçons ne méritaient pas ça." Il a salué jeudi soir une "décision harmonieuse", "loin des appels qui parfois confinaient à la haine" et qui "permet à ce garçon d'envisager un avenir" et ne fera pas appel du verdict.
Plus tôt dans la journée, le ministère public avait réclamé 15 ans de réclusion criminelle à leur encontre.
«Ils sont coupables du crime qui leur est reproché. [...] Notre société ne peut pas admettre qu'on se comporte de cette manière sauvage. Ils doivent être punis», avait déclaré l’avocat général.
Dans leurs derniers mots, Wyssem M. et Maxime G. avaient «demandé pardon» et assuré qu'ils n'avaient «jamais souhaité la mort» de la victime.
Me Thierry Sagardoytho, qui défend Wyssem Manai, avait enjoint les jurés de laisser "le bruit et la fureur à la porte de cette salle d'audience". Pour lui, "l'essence de ce procès" tient dans les propos tenus par un témoin à la barre: "Cet homme-là ne méritait pas ça et ces garçons ne méritaient pas ça." Il a salué jeudi soir une "décision harmonieuse", "loin des appels qui parfois confinaient à la haine" et qui "permet à ce garçon d'envisager un avenir" et ne fera pas appel du verdict.
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00:00 A la sortie de l'audience, Véronique Monguillot est sonnée.
00:03 Elle ne comprend pas le verdict de la cour d'assises de Pau,
00:06 15 et 13 ans de réclusion criminelle,
00:09 pour les deux accusées qui ont mortellement frappé son mari.
00:12 On a réclamé depuis le début une justice exemplaire,
00:15 on ne peut pas dire qu'on l'ait eue.
00:16 Donc pour moi c'est quand même assez désolant,
00:19 bien qu'il soit condamné, mais qu'il pourrisse en prison.
00:23 Je suis désolée.
00:24 La veuve de la victime espérée 30 ans de prison
00:27 soit la peine maximale encourue
00:29 pour l'effet de violences volontaires ayant entraîné la mort,
00:31 sans intention de la donner.
00:33 Eux à un moment donné, ils seront dehors avec un café,
00:35 au restaurant ou à la plage, n'importe quoi.
00:37 Mon époux c'est fini, il est entre quatre planches.
00:39 Le 5 juillet 2020, Philippe Monguillot, 59 ans,
00:43 est au volant de son bus à Bayonne.
00:45 La tension monte avec plusieurs jeunes,
00:47 ils portent mal leurs masques et n'ont pas leur titre de transport.
00:50 Une altercation éclate et très vite les coups pleuvent,
00:53 Philippe Monguillot est laissé pour mort sur le trottoir,
00:56 il décédera cinq jours plus tard.