Aurélie Trouvé, députée LFI-Nupes, s'exprime au sujet du procès qui oppose les organisateurs des manifestations antimégabassines de Sainte-Soline à l'État.
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00:00 Mais il n'y a aucun élément matériel aujourd'hui qui est sur la table pour dire que ces personnes-là ont participé au fait qu'on se tassait.
00:07 Alors on nous parle de vol de pelle, c'est vrai.
00:09 C'est aussi le rôle d'un procès, non ?
00:11 On nous parle de vol de pelle, etc.
00:13 Et donc il ne faut pas être naïf dans cette histoire-là.
00:15 C'est-à-dire que quand se multiplient les procès contre des responsables associatifs et syndicaux,
00:20 bien entendu, c'est le mouvement social qui est visé.
00:23 Et je dis cela parce que moi-même j'étais responsable associative d'une association qui s'appelle Attaq,
00:28 qui est une grande association,
00:30 et moi-même en tant que responsable associatif, j'ai été victime de répression policière et judiciaire.
00:36 J'ai fait une garde à vue de 48 heures pour avoir porté un portrait d'Emmanuel Macron à l'envers
00:41 pour dénoncer l'inaction climatique.
00:43 C'est ce qui nous arrive, il faut bien le voir,
00:45 c'est ce qui nous arrive de plus en plus,
00:47 ce qui arrive de plus en plus aujourd'hui aux responsables associatifs et syndicaux.
00:51 Et moi aujourd'hui en tant que députée, je m'inquiète, je m'inquiète de la restriction des libertés publiques.
00:56 C'est la raison pour laquelle d'ailleurs il y a une centaine d'organisations qui appellent le 23 septembre,
01:01 une centaine c'est inédit, le 23 septembre,
01:03 à des grandes marches unitaires pour les libertés publiques et contre la répression.