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Transcripción
00:00 Mais ce qui est très sensible, c'est que depuis quelques mois maintenant, il y a de plus en plus de Français qui se posent des questions.
00:05 Il y a de plus en plus de Français qui viennent sur mes analyses. Il y a quelque chose qui est en train de se produire
00:12 et que les Français ont compris qu'il y a quelque chose qui cloche. Et puis il n'y a pas que ça. Il n'y a pas que la corruption.
00:17 Il y a aussi le sentiment – c'est plus qu'un sentiment, c'est une réalité – que les décisions les plus importantes sont prises par des gens non élus,
00:25 par une oligarchie absolument non élue, qui prend des décisions. Voilà. Mme von der Leyen, qui n'est élue par personne,
00:34 qui est corrompue jusqu'à l'os, qui a été d'ailleurs exfiltrée du poste du ministère de la Défense où elle était déjà corrompue en Allemagne,
00:41 elle prend des décisions. En fait, c'est pas elle, d'ailleurs, le cerveau de l'affaire. Elle n'est elle-même, comme Macron,
00:48 mais c'est des exécutants, de gens qui sont plus haut placés. Et Mme von der Leyen nous impose des décisions incroyables.
00:55 Parmi le pompon, c'est quand même le fait qu'elle a commandé – je rappelle – 4 milliards de doses d'injection à RNM-Pfizer
01:05 alors qu'il n'y a que 450 millions d'habitants en Europe, en comptant les bébés. Ça veut donc dire qu'elle a comme une grande...
01:12 Elle a commandé pour 10 doses par personne. Et le plus extraordinaire, c'est qu'on ne sait pas pour quel montant,
01:19 et qu'on ne sait pas savoir ce qu'il y avait de contenu dans les contrats, et qu'elle a eu des échanges de SMS avec Al-Bourla,
01:27 le président de Pfizer, et qu'elle ne veut pas les donner. Et le plus extraordinaire d'extraordinaire, c'est en plus de ça
01:34 que c'est le New York Times qui demande maintenant, en vertu du droit à la communication des affaires, d'avoir les informations.
01:42 Et ce ne sont pas les journaux européens ni français. On est dans une situation de soumission qui défie l'imagination.
01:54 On a eu quand même cette chose absolument extraordinaire d'une absence de débat que M. Macron...
02:04 À partir du moment où il est devenu ministre des Finances sous Hollande pendant 2 ans, et ensuite président de la République,
02:11 ça fait maintenant la 6e année, donc en l'espace d'à peu près 8 ans, il a augmenté la dette publique française de 1 000 milliards d'euros.
02:23 1 000 milliards d'euros. C'est-à-dire qu'il a pris... Quand il est arrivé, il y avait 2 000 milliards d'euros d'endettement.
02:30 Maintenant, on est à 3 000 milliards. Alors 1 000 milliards d'euros, pour que vous fassiez un petit peu ce que ça veut dire,
02:37 ça veut dire quelque chose comme 11 300 hôpitaux, 110 centrales nucléaires. C'est une somme inimaginable, 1 000 milliards d'euros.
02:51 Alors ce qu'il s'agit de relancer un petit peu l'armée française qui est au 36e dessous, on nous explique que donner 3 milliards d'euros supplémentaires
03:00 à l'armée française, c'est un truc extraordinaire. On nous explique qu'il faut faire les réformes des retraites parce que c'est un drame.
03:09 On pourrait avoir un déficit de 10 milliards d'euros pendant quelques années avant que ça revienne ouvert. On se moque complètement de nous.
03:18 1 000 milliards d'euros... On peut se demander légitimement où c'est passé. Bon, on sait qu'il y en a peut-être 500 milliards qui ont été dépensés
03:25 à ne rien faire, puisque ça a été le coup de génie de Macron, c'est-à-dire pendant la Covid de confiner tout le monde chez soi.
03:32 On a été un des rares paliers au monde à faire ça. Je rappelle que le Danemark, par exemple, la Suède, par exemple, qui n'a confiné personne,
03:41 qui n'a donc augmenté absolument aucune masse à dette pour payer les gens à ne rien faire... Je rappelle que la Suède a un taux de mort du Covid par habitant
03:50 inférieur à celui de la France. Donc ça n'a servi à rien. Et je rappelle... Alors il faut... Il y a des pays qu'il faut surtout pas citer.
03:58 Donc je ne les citerai que parce qu'on est entre nous. Mais par exemple, la Biélorussie n'a rien fait du tout. Rien du tout.
04:05 Ils ont beaucoup moins de morts par habitant que nous. La grande majorité des pays du monde, d'ailleurs, n'ont pas fait grand-chose.
04:13 Ils ont beaucoup moins de morts par habitant que nous. Nous, on a quand même consacré plus de 500 milliards d'euros.
04:18 Je ne sais pas s'il y a beaucoup de gens qui ont des connaissances en matière économique. Mais est-ce que vous imaginez si ces 500 milliards d'euros,
04:26 on les avait injectés dans l'économie française ? Mais c'est incroyable qu'on aurait pu injecter dans les hôpitaux, dans les écoles,
04:36 dans les prisons, dans les forces de l'ordre, dans l'armée, dans la recherche, dans les moyens de la justice,
04:45 dans la sauvegarde du patrimoine religieux et historique français. On sait qu'il faudrait par exemple pour sauver...
04:55 Il y a 2 000 monuments historiques de premier plan qui me laissent ruine. Il faut 4,5 milliards d'euros. On les a pas.
05:03 C'est Stéphane Berthe qui fait un loto pour demander des pièces jaunes. Et il nous a mis 1 000 milliards d'euros.
05:12 Alors c'est quand même un énorme problème. C'est le moins que l'on puisse dire, parce qu'on n'arrive pas à savoir, d'ailleurs, où tout est passé, en définitive.
05:22 C'était le deuxième argument. L'Europe, c'est la démocratie. Puis le troisième argument, c'était l'Europe, c'est la prospérité.
05:30 Ben non. L'Europe, ça n'est plus la prospérité. C'est le contraire qui est l'Europe. On attribue à l'Europe, on attribue à la France un niveau de vie...
05:41 L'Europe est en train de détruire ce niveau de vie. On est comme dans un paquebot qui est en train de couler.
05:48 Donc les gens continuent – vous savez – dans le Titanic, continuent à jouer à l'œil de l'orchestre. Mais le paquebot, c'est ce que nous avaient légué
05:56 les générations antérieures, qu'on est en train de dilapider, en fait. Le taux de pauvreté en France et de grande pauvreté qui est suivi par l'INSEE
06:07 a diminué continuellement depuis 1945 jusqu'en 2000. C'est suivi par l'INSEE. Je crois que le taux de grande pauvreté,
06:18 c'est en dessous de 850 € par mois. Et le taux de pauvreté, c'était 950 € par mois. Bon. Donc ce nombre-là, le pourcentage n'a pas arrêté de baisser.
06:28 Et depuis l'an 2000, remonte. Ça, c'est le taux des plus pauvres. On sait que... Vous savez que par exemple, il y a actuellement
06:39 une activité qui a beaucoup beaucoup de succès. Ce sont les restos du cœur. C'est également les soupes populaires, l'armée du salut.
06:50 Mais c'est pas tout. C'est que ça, ça concerne les plus pauvres. Mais maintenant, ce sont les classes moyennes qui sont en train de dégringoler.
06:58 De l'inflation qui se développe un peu partout dans le monde occidental, c'est la planche à billets. La planche à billets qui est là pour éviter
07:05 l'effondrement général. Alors déjà, les Américains ont beaucoup développé la production de dollars. Mais l'Europe également.
07:15 Parce que ce qu'il faut comprendre, c'est que les marchés financiers ne croient pas dans la survie de l'euro à terme.
07:24 Je l'ai déjà expliqué. Mais on peut pas dire... Une chose qu'il faut quand même reconnaître, c'est ma cohérence dans mes analyses.
07:32 Le problème, c'est que l'euro n'est pas une monnaie unique. C'est une monnaie composite. C'est une monnaie commune.
07:43 Une monnaie unique aurait supposé que l'on ait supprimé toutes les banques centrales de tous les pays de la zone euro. Ce qui n'est pas le cas.
07:50 Les Allemands avaient exigé de conserver chacun sa banque centrale nationale pour que ce soit facilement réversible.
07:57 Donc je vais pas entrer ici dans un débat sur l'euro, sauf si je peux répondre à vos questions. Mais je sais que c'est...
08:02 D'abord, c'est extrêmement emmerdant. C'est très rasoir et très technique. Donc les gens ferment les écoutilles.
08:09 Mais si vous voulez bien me faire confiance, retenez quelques choses, 2, 3 éléments. 1. Il n'y a pas de banque centrale...
08:14 Il y a la BCE, mais qui n'est qu'une banque centrale parmi les autres. Chaque pays a gardé sa banque centrale nationale.
08:21 Ce qui veut dire qu'il n'y a pas de monnaie unique. Il y a une monnaie commune. Si vous avez 1 000 € sur un compte bancaire à Bourg-en-Bresse,
08:28 c'est 1 000 € de créance juridiquement sur la Banque de France. Voilà. Or, il se trouve avec le système de l'euro que ces 1 000 €,
08:36 vous pouvez les transférer dans un compte que vous ouvrez. Vous avez le droit de l'ouvrir. Ça s'appelle le libre-établissement.
08:41 Vous pouvez ouvrir un compte sur – je sais pas – au Crédit Lyonnais, à Kürfürstendam, à Berlin. Donc vous ouvrez et vous transférez vos 1 000 €.
08:49 À ce moment-là, les 1 000 €, étant en Allemagne, deviennent 1 000 € de créance sur la Bundesbank. J'espère que jusque-là, vous me suivez.
08:58 Le problème, c'est que si demain, l'euro explose, si vous avez des créances sur la Banque de France, ça deviendra des francs.
09:07 Si vous avez des créances sur la Bundesbank, ça deviendra des marques. Et si vous avez des créances sur la Banque de Grèce, ce que je vous déconseille,
09:17 ça deviendra des drachmes. Alors le grand public, évidemment, ne comprend pas tout ça. Ça lui passe assez au-dessus.
09:27 Mais il y a des gens qui comprennent ce qui se passe. Il y a des très grandes fortunes, des grands investisseurs ou des très grandes sociétés,
09:35 donc qui savent qu'il faut absolument placer son argent au maximum en Allemagne ou accessoirement en Finlande, au Luxembourg et aux Pays-Bas,
09:45 ce qui concerne la zone euro. Et si vous voulez échapper à la zone euro, vous allez en Suisse. Alors je reviens à l'euro.
09:52 Le problème de l'euro, c'est donc que la France est extrêmement endettée. Avec 3 000 milliards d'euros, nous sommes le pays le plus endetté
10:01 de l'UE. On est suivi de près. On est talonné par l'Italie. Et que les marchés financiers voient ça avec beaucoup d'inquiétude.
10:13 Et comme les marchés voient ça avec beaucoup d'inquiétude, lorsque l'État français émet une obligation à 10 ans, les marchés financiers demandent
10:23 une rémunération supérieure à celle qu'ils demandent à l'Allemagne quand l'Allemagne émet une obligation à 10 ans.
10:31 Par exemple, l'Allemagne va émettre une obligation à 10 ans. Les marchés financiers vont demander que ce soit – je sais pas – quelque chose du style 1%.
10:40 Et si c'est la France, ils vont demander 2% ou 3%. Si c'est l'Italie, ils vont demander 4%. Alors pourquoi d'ailleurs – c'est un des grands mystères qui vous est caché –
10:52 pourquoi est-ce que les marchés financiers demandent un taux d'intérêt supérieur pour souscrire à une obligation du trésor italien ou du trésor français
11:08 alors qu'a priori, on a la même monnaie, a priori, tout le monde se repart très bien, et donc il n'y a absolument aucune raison pour qu'on paye plus
11:18 que... qu'on demande plus cher que pour une obligation allemande ? Donc en fait, ça a été... Je vois que quelqu'un qui connaît bien la leçon à ça.
11:31 J'ai déjà expliqué. Je me redis, parce qu'il faut toujours redire les choses. Il y avait l'ancien président de la BCE qui avait expliqué
11:42 Mario Draghi, qui était un Italien. Il avait un jour... Lâchez le morceau. C'est un peu comme Biden. Parfois, il parle trop, comme Biden sur le Nord Stream.
11:51 Un jour, Mario Draghi l'a trop parlé. Il a rappelé qu'un taux d'intérêt demandé par un marché financier, c'est pour rémunérer trois risques.
12:01 Le premier risque, c'est ce que l'on appelle le risque de liquidité, c'est-à-dire que si vous avez – mettons – 10 000 €, et puis que vous décidez de ces 10 000 €,
12:13 plutôt que de les avoir sur votre compte en banque ou sur un compte à vue comme la caisse d'épargne, vous souscrivez un emprunt à 10 ans de tel état,
12:21 pendant 10 ans, vous n'avez plus votre argent. Et donc ça, ça se paye, parce que peut-être que 6 mois après, vous aurez besoin de nouveau d'argent.
12:28 Et là, à ce moment-là, il faudra que vous cherchiez de l'argent ailleurs ou que vous revendiez l'obligation en question sur les marchés secondaires.
12:34 Donc ça, ça s'appelle le risque de liquidité. À partir du moment où vous prêtez votre argent, ça, ça a un coût. Ça mérite d'être rémunéré.
12:42 Jusque-là, tout va bien. La deuxième raison qu'il avait évoquée, c'est le risque de solvabilité. C'est-à-dire que lorsque vous prêtez de l'argent,
12:50 vous espérez que la personne à qui vous prêtez de l'argent va vous rembourser. Donc a priori, quand on prête à une banque centrale d'un grand pays,
12:58 on court pas grand risque. Mais on a déjà vu des banques centrales faire faillite. Par exemple la Reichsbank, enfin la Deutsche Bank,
13:08 puis la Reichsbank en 1923 en Allemagne. Et donc la solidité financière de la Banque centrale de Grèce ou de la Banque centrale d'Italie
13:19 est un peu sujette à caution. Mais surtout, et c'est là où Mario Draghi a fait une grosse bêtise ce jour-là, c'était il y a quelques années,
13:27 c'est qu'il a lâché le morceau en disant que le troisième risque, c'est le risque de change. Oh, ça a fait le tour de la planète financière.
13:34 Ça a été aussitôt étouffé, mais le mal était fait. Le risque de change, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que tout peut arriver dans la vie.
13:43 On a beau vous dire que l'euro n'explosera jamais, il se trouve que les gens qui connaissent l'histoire des monnaies plurinationales
13:51 savent que toutes les monnaies plurinationales de toute l'histoire du monde ont toujours fini par exploser.
13:56 Je vous renvoie à une conférence que j'ai faite il y a déjà plusieurs années qui s'appelle justement « La tragédie de l'euro ».
14:03 Et donc les marchés financiers se disent « Bon, OK, d'accord, l'euro ne peut pas exploser. Mais si ça explosait quand même... ».
14:14 Et à ce moment-là, ils se rendent compte qu'en effet, si ça explosait quand même, comme je le disais tout à l'heure,
14:21 on sait que si demain, l'euro explosait, les créances que vous avez sur l'Italie et donc les obligations du Trésor sur le Trésor italien
14:30 par rapport au dollar perdront 30% à 35% quand même. Si c'est en Grèce, ça perdra 50%. Si c'est en franc français,
14:39 on perdra 15% par rapport à l'actuel cours pivot vis-à-vis du dollar. Si c'est en marque, ça sera +35%.
14:48 Et si c'est en Florence, ça sera +20% ou +25%. Si c'est en marque finlandaise, ça sera d'une ordre de +18%.
14:57 Donc les marchés financiers se disent « OK, l'euro ne va pas exploser. Mais s'il explosait quand même... ».
15:04 Donc ils se prennent une petite gratte en se disant « Non, on sait jamais ». Et donc vous avez compris, si vous m'avez suivi...
15:12 J'essaie de rendre le plus simple possible des choses qui sont un petit peu compliquées. Si vous m'avez suivi, ça veut dire quoi ?
15:19 Ça veut dire que plus les taux d'intérêt demandés sur l'Italie ou sur la France augmentent, plus les marchés financiers sont sceptiques
15:32 sur la possibilité de la France et de l'Italie de rester dans la zone euro. Et lorsque M. Macron nous fait +1 000 milliards d'euros d'endettement
15:42 en 6 ans, 8 ans, les marchés financiers qui voient que la France est dans un état d'endettement absolument colossal,
15:50 ils se disent « Bon, moi, je préfère quitter l'affaire. S'il faut acheter des nobligations sur le trésor français,
15:58 je vais demander plus d'argent que si on le trésor allemand ». Donc les taux d'intérêt demandés par les marchés financiers augmentent.
16:06 Et le problème, c'est que les marchés financiers suivent ça comme le lait sur le feu. En anglo-américain, ça s'appelle un spread,
16:14 c'est-à-dire une différence. Et l'une des choses les plus suivies, c'est le spread qu'il y a entre l'obligation à 10 ans sur le trésor allemand
16:25 et l'obligation à 10 ans sur le trésor italien. Et lorsque ce spread augmente, augmente, augmente, augmente,
16:32 ça veut dire que le risque d'explosion augmente de façon quasi exponentielle. Alors ce problème-là est arrivé à plusieurs reprises
16:40 déjà dans l'histoire de l'euro. Et Mario Draghi avait trouvé avec les membres de la BCE une solution qui est un cotaire sur une jambe de bois,
16:49 comme on disait jadis, c'est-à-dire une fausse solution, c'est-à-dire on camoufle la fin. Il a décidé de racheter les obligations émises par les États.
16:59 La BCE les rachète. Or, c'est formellement interdit par les traités. Normalement, d'après les traités, la BCE n'a pas le droit d'acheter
17:08 les obligations émises par les États. Comme c'était un Italien à la tête de la BCE, comme par ailleurs toutes les banques centrales
17:17 qui sont à la BCE sont sous la pression des politiques qui disent « On ne peut pas laisser l'euro exploser ». Il a donc été décidé que...
17:25 Bon, on n'allait pas racheter les obligations, mais on allait le faire quand même. Et on allait le faire sur le marché secondaire,
17:30 c'est-à-dire que lorsqu'un État émet un emprunt sous forme d'obligation, la BCE ne peut pas le racheter. Des banques commerciales peuvent le faire,
17:40 par exemple. Mais la banque commerciale peut dès le lendemain le revendre sur le marché secondaire, d'occasion, si on peut dire.
17:46 Et là, la BCE va racheter sur le marché secondaire. Ça veut dire que les traités sont violés dans leur esprit.
17:54 Ça a eu comme effet quoi ? Ça a eu comme effet de faire baisser la tension sur les taux d'intérêt italiens ou grecs.
18:02 C'est un peu comme si vous avez une maladie incurable et qu'on vous donne de l'aspirine pour faire baisser la tension et la température.
18:09 Donc effectivement, vous allez avoir votre température qui baisse. Mais vous n'êtes pas guéri pour autant.
18:15 Et le problème, la contrepartie de ça, c'est que la BCE va commencer à acheter, acheter, acheter des dettes sur l'Italie ou sur la France.
18:23 Il y a une autre contrepartie. C'est qu'avec ce système, l'endettement de la France, l'endettement de l'Italie se transcrit aussi
18:31 dans un déficit commercial apocalyptique. Vous savez que la France, on bat les records de déficit commercial depuis Versailles-Torix.
18:40 On a fait 160 milliards d'euros de déficit commercial en 2022. Et que ce déficit commercial sert notamment à payer des importations
18:49 venant par exemple d'Allemagne. Ça veut dire qu'au bout du compte, l'Allemagne voit arriver des excédents commerciaux sur la France
18:58 ou sur l'Italie qui sont en fait financés par les déficits, qui sont en fait financés eux-mêmes par la BCE.
19:07 Et les Allemands voient donc arriver... Ils ont des créances qui augmentent à l'actif de la BCE, qui sont des actifs sur des banques centrales
19:18 des pays du Sud dans lesquels ils ont de plus en plus peur. Donc les Allemands, qui sont des gens sérieux en matière financière,
19:27 surtout depuis l'expérience de 1923, ne veulent pas de ça. Il y a des demandes reconventionnelles devant le tribunal constitutionnel de Karl Schroer
19:36 pour qu'il n'en soit pas ainsi, pour empêcher la BCE de continuer à racheter des dettes. Mais tout le monde sait que si la BCE
19:43 arrête d'acheter des dettes, l'euro explose dans le mois qui suit. C'est un truc complètement vicieux.
19:50 Alors l'été dernier... Tout ça, évidemment, personne n'explique ça aux Français. D'ailleurs, pour une raison simple, c'est que personne ne comprend.
19:58 Non, je dis ça. C'est très immodeste. Mais je peux vous assurer que les dirigeants politiques français, peut-être Macron y compris,
20:11 en tout cas le maire Cécile Necomprès, ne comprennent rien. Donc Macron... Un enfant de 7 ans ne ferait pas ce qu'il fait.
20:17 Macron, il sait très bien que dans la situation actuelle politique qui est explosive, on s'amuse pas à lancer un nouveau front.
20:27 Mais non, il est obligé. Il faut bien voir qu'on a des dirigeants. Ce ne sont plus nos dirigeants. Les gens que vous voyez ne sont pas nos dirigeants.
20:34 Ce sont des acteurs pour compte d'autrui. Alors par ailleurs, ces achats de dettes françaises ou italiennes ont pour effet
20:45 de produire de l'euro. Et donc cette augmentation de la masse monétaire, au bout du compte, se traduit également par cette inflation que nous vivons.
20:57 Donc l'inflation que nous avons et qui va croître et embellir au cours des mois qui viennent est due d'une part à ce phénomène structurel de l'euro
21:07 qui n'est pas viable de toute façon et qui finira par exploser. Je suis pas le seul à le dire. Il y a par exemple quelqu'un comme Marc Twaty,
21:15 qui d'ailleurs n'est plus beaucoup invité nulle part, qui le dit aussi. Il y a d'autres personnes, Henri Guaino, des gens comme ça que je connais.
21:26 Mais quand je leur dis « Il faut dire qu'il faut sortir de l'euro », « Ah non, non, non, non, non ». « Mais pourquoi ? » « Ah non ». « Mais pourquoi ? ».
21:36 On est dans un monde... La France est dans un monde où les débats les plus importants sont absolument interdits. Alors d'une part, parce qu'il y en a qui sont compliqués,
21:44 et les gens ne comprennent rien, comme le cas de l'euro. D'autre part, il y a des cas où là, les gens, c'est beaucoup moins compliqué à comprendre quand même,
21:50 par exemple l'affaire ukrainienne. Et là, le débat est interdit, puisque de toute façon, ce n'est plus les dirigeants français qui décident.
21:58 Et les médias sont sous instruction.
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