L'article-clé de la proposition de loi LIOT, visant à abroger la retraite à 64 ans, a été supprimé suite à un vote à la commission des Affaires sociales (38 voix pour, 34 contre). Le reste de la proposition de loi a été adopté. En réponse, les députés NUPES ont quitté la commission, estimant que la suppression de l'article 1 vidait le texte de sa substance, et accusant la majorité de "magouilles", après que la présidente de la commission, Fadila Khattabi (Renaissance) ait écarté des milliers d'amendements et sous-amendements, considérant une "obstruction flagrante".
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00:00 Toutes ces discussions amènent de l'eau au moulin de la mobilisation sociale.
00:05 Voilà, on est...
00:06 Mais c'est pas maintenant qu'on est convaincus que de toute façon au Parlement, rien de bon ne peut sortir.
00:12 Ça c'est une évidence.
00:13 – Et vous vous rendez compte de ce que vous dites là ?
00:15 – Ah oui, je me rends compte, je l'assume, je le signe des deux mains si vous voulez,
00:19 j'ai aucun souci avec ça.
00:21 Bien sûr que dans ce Parlement, rien de bon ne pouvait sortir,
00:25 on l'a vu maintes et maintes fois.
00:26 – Mais on n'est pas en Corée du Nord, faut peut-être pas pousser le bouchon,
00:29 enfin je sais pas.
00:30 – J'aime bien pousser le bouchon.
00:32 Le gouvernement est minoritaire à l'Assemblée nationale,
00:36 il est minoritaire dans le pays, il est minoritaire partout.
00:40 Il est peut-être majoritaire dans son propre gouvernement, ok,
00:43 mais sinon à part ça, personne n'en veut de cette attaque sur les retraites.
00:48 Ils se sont pris des semaines et des mois de mobilisation sociale,
00:53 il en est sorti une unité de l'ensemble du monde du travail,
00:56 pour la première fois sur un sujet épineux, sensible sur les retraites,
01:01 il n'y a même pas eu de débat, le public contre le privé,
01:05 les petites entreprises contre les grosses entreprises, etc.
01:08 Tout le monde était uni, on est descendu dans la rue, on a fait grève,
01:11 on a montré une certaine force du monde du travail,
01:14 et ça moi j'en suis très fier, j'en suis très content,
01:18 et ça va continuer, ça va continuer,
01:20 et cette attaque contre les réformes des retraites,
01:24 oui Emmanuel Macron et ce gouvernement vont le payer politiquement,
01:28 socialement, c'est une évidence.