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  • 16/05/2023
Huit personnes ont été interpellées à Amiens lundi soir après l’agression d’un petit-neveu de Brigitte Macron, patron de la chocolaterie “Trogneux”, à l’issue de l’interview télévisée d’Emmanuel Macron. Brigitte Macron dénonce "la lâcheté, la bêtise et la violence" des agresseurs de son petit-neveu.

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Transcription
00:00 D'abord, permettez-moi d'avoir un mot de soutien envers la famille Tronieux, parce qu'ils vivent un enfer dans lequel ils ne sont absolument pas responsables.
00:08 Et aujourd'hui, je vous laisse juge du niveau de bêtise qu'on a atteint par certains qui s'en prennent à des biens ou maintenant à des personnes pour revendiquer un désaccord.
00:20 On est en démocratie dans ce pays. Donc quand on n'est pas d'accord, on peut aller voter contre certaines personnes, on peut manifester, on peut faire la grève.
00:28 Il y a quand même beaucoup de choses à disposition dans une démocratie pour manifester son désaccord. Là, on a atteint un niveau intolérable, inqualifiable.
00:35 Et je suis heureux de voir que la classe politique, dans quasiment son unanimité, a condamné cette agression. Je regrette le « mais ». Je condamne « mais » de M. Mélenchon.
00:46 Je trouve, à titre personnel, que ce que l'on peut voir à l'Assemblée nationale de la part de certains élus de sa famille politique participe à instaurer cette espèce de climat qu'on voit aujourd'hui dans la rue,
00:57 à l'époque, les manifestations étaient encadrées par des syndicats et celles-ci se tiennent très bien. En revanche, on voit de plus en plus maintenant de mouvements non déclarés en préfecture
01:06 qui s'improvisent et qui viennent dégrader les biens, que ce soit les biens publics, les biens privés, sans prendre à Jean-Baptiste Rognieu pas plus tard qu'hier.
01:13 Et c'est inqualifiable, insupportable. Donc j'espère très sincèrement que les personnes qui ont commis ces actes seront traduites devant la justice très rapidement,
01:21 qu'ils paieront de leurs faits. Et permettez-moi quand même de me réjouir quelque part que les caméras de vidéo de protection de la ville d'Amiens aient permis d'interpeller ces personnes,
01:34 d'identifier ces personnes, de les suivre pour que la police municipale puisse les interpeller. Je pense très fort à Jean-Baptiste Rognieu.
01:41 – Justement, arrêtons-nous sur ce point. Vous dites que ce sont les caméras de vidéosurveillance qui ont permis l'interpellation de ces 8 personnes.
01:48 Donc vous avez la certitude qu'il n'y a pas d'autres personnes qui ont participé aux violences et qui n'ont pas été retrouvées ?
01:54 – La certitude que j'ai, c'est que la police nationale nous a appelés pour nous donner la description de certaines personnes.
02:02 Les opérateurs du centre de supervision urbain d'Amiens, de la police municipale d'Amiens, les ont retrouvés dans la ville, on les a suivis.
02:09 Et ce qui a permis à la police nationale de les interpeller, 8 personnes qui sont en garde à vue. Je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui, mais en tout cas,
02:16 elles ont été interpellées et pour moi c'est quelque chose d'extrêmement important que ces auteurs puissent payer de leur faute, de leur bêtise.
02:24 Et sincèrement, j'espère que la classe politique dans son entièreté et j'espère aussi que la population va enfin se condamner unanimement
02:32 à tous ces faits-là. On est en démocratie, je le rappelle, et personne ne peut tolérer ce genre de comportement.
02:39 – Il ne nous reste peu de temps et je tiens à ma question sur la sécurisation de ce lieu.
02:43 Est-ce que vous trouvez que c'est pertinent de renforcer la sécurité autour de cette chocolaterie ou est-ce que vous trouvez que c'est contre-productif ?
02:49 – Bien sûr que oui, c'est pertinent. On a des caméras, comme je l'ai dit, une caméra notamment celle qui permet de visualiser le magasin Tronieux,
03:00 aujourd'hui en déport à la police nationale. Donc la police nationale a une visibilité 24 heures sur 24 désormais sur la maison Tronieux.
03:08 Et il faut passer par là parce que ça va être quoi le coup d'après ? Moi je pense aussi aux salariés qui travaillent dans ces magasins.
03:15 Ils vivent l'enfer. Et l'enfer pourquoi ? Parce qu'il y a un lien de famille entre celui qui défend son outil de travail
03:20 et qui se fait casser la figure hier soir et le président de la République. Non mais on marche sur la tête.

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