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00:00 Bonjour à tous, mesdames et messieurs les sénateurs, les députés de la Doma d'État,
00:10 citoyens de Russie.
00:11 Dans cette adresse, je vous parle à une époque qui est importante, complexe et très déterminante
00:24 pour notre pays et dans le monde entier, ce sera un événement, des événements historiques
00:30 qui vont définir l'avenir de notre pays, de notre peuple.
00:34 Et chacun de nous a une responsabilité colossale.
00:39 Il y a un an, pour assurer la sécurité de notre pays et pour assurer la sécurité de
00:49 nos concitoyens sur certains territoires de l'Ukraine et qui, après 2014, il y a eu
00:58 cette occupation de ces régions et nous allons systématiquement accomplir tous les actes
01:10 qui nous incombent.
01:11 Depuis 2014, le Donbass a lutté pour son droit à vivre sur son territoire et parler
01:20 sa propre langue et n'a jamais cédé devant le blocus, devant la haine du régime de Kiev
01:31 et ils espéraient et ils attendaient l'aide de la Russie et ils avaient foi en notre arrivée.
01:42 Cependant, et vous le savez très bien, nous faisions tout ce qui était possible pour
01:47 résoudre ce problème d'une manière pacifique et d'une manière patiente.
01:53 Nous avons mené des négociations pour sortir de ce conflit extrêmement dur, mais derrière
02:00 notre dos, il se tramait un scénario tout à fait différent.
02:05 Les gouvernants européens d'Occident, en fait, agissaient pour gagner du temps pour
02:21 donner la possibilité au régime de Kiev de se livrer à ces assassinats politiques,
02:30 ces humiliations et ces actions terroristes sur le Donbass.
02:34 Dans les écoles militaires de l'Occident, on se préparait à fournir des armes et avant
02:45 le commencement de cette opération militaire spéciale, il y avait des négociations entre
02:51 Kiev et les pays occidentaux pour la fourniture de systèmes antiaériens d'armes lourdes
02:58 et toutes ces tentatives du régime ukrainien allaient aussi jusqu'à demander une aide
03:09 par des armes nucléaires.
03:10 Et les Occidentaux organisaient des laboratoires secrets d'armes biologiques et se préparaient
03:22 et préparaient le régime de Kiev à une grande guerre, la grande guerre qu'ils préparaient.
03:27 Et maintenant, ils l'avouent publiquement sans avoir la moindre honte.
03:36 Et le format de Normandie, tout cela, c'était un bluff, c'était un spectacle politique.
03:43 Et pendant que le sang coulait dans le Donbass et la Russie très sincèrement cherchait
03:50 une solution pacifique, ils jouaient sur la vie et la mort des hommes.
03:56 Et ils jouaient avec des cartes faussées et cette méthode d'action fallacieuse.
04:08 Ils ont détruit la Yougoslavie, l'Irak, la Libye, la Syrie et c'est une honte dont
04:15 ils n'arriveront pas à se libérer.
04:18 La notion d'honneur, de pureté, de droiture, cela ne concerne aucun de ces pays.
04:24 En fait, ils ont l'habitude des dictateurs qui ont l'hégémonie et qui peuvent mépriser
04:30 le monde entier.
04:31 Et ils ont aussi le même mépris pour les peuples de leur propre pays.
04:37 Ils ont aussi trompé leur propre peuple en prétendant chercher des solutions pacifiques,
04:46 y compris au conseil de sécurité pour le Donbass.
04:50 Et en fait, c'était un système de mensonges systématiques et totaux.
04:55 En fait, nous défendons les intérêts qui ne sont pas seulement les nôtres, mais aussi
05:01 pour cesser cette distinction que l'on fait entre les pays prétendument civilisés dans
05:10 le monde et les autres, leur permettant d'être d'autant plus agressifs.
05:18 Nous étions prêts à un dialogue ouvert avec l'Occident.
05:22 Nous disions que nous avons besoin d'un système de sécurité unique et indivisible.
05:32 Et nous cherchions à travailler ensemble avec eux.
05:36 Et la réponse était soit confuse, soit tout à fait hypocrite.
05:41 Ça, c'était dans les paroles.
05:42 Mais il y a eu des actions aussi.
05:44 C'était l'élargissement de l'OTAN vers nos frontières.
05:48 C'était de nouveaux dispositifs de défense anti-missiles.
05:57 Ils cherchaient à établir un parapluie contre nous.
06:00 Et c'était pour se rapprocher de la Russie.
06:04 En fait, il n'y a aucun pays dans le monde qui ait autant de bases à l'extérieur
06:12 de son territoire que les États-Unis d'Amérique.
06:14 Ils ont des centaines de bases militaires dans le monde.
06:17 Toute la planète en est constellée.
06:21 Et on a vu la manière dont ils ont renoncé à des accords internationaux
06:29 comme ces accords sur les armes de moyenne portée
06:34 et ces systèmes qui assuraient la paix dans le monde.
06:37 Pourquoi le faisaient-ils ?
06:39 Mais ils ne font rien sans avoir un objectif.
06:42 En décembre 2021, nous avions envoyé à l'OTAN et aux États-Unis
06:49 des projets d'accords sur la garantie de sécurité
06:53 en incluant des positions fondamentales pour nous.
06:57 Et nous avons reçu une réponse directe.
07:01 C'était un non catégorique.
07:05 Cela signifiait qu'ils avaient donné déjà leur accord
07:10 pour l'agression et la menace continuait de grandir.
07:15 Et en février 2022, tout était prêt pour lancer
07:20 une nouvelle action punitive sur le Donbass.
07:24 Et dès 2014, Kiev a lancé l'artillerie des tanks
07:29 et des avions contre le Donbass.
07:31 Nous avons gardé le souvenir de cela, de ces frappes sur Donetsk.
07:37 Mais pas seulement sur Donetsk, mais aussi dans d'autres villes.
07:40 En 2015, ils ont tenté une nouvelle attaque directe sur le Donbass
07:45 et ils ont continué le blocus et les frappes sur les populations civiles.
07:50 Et cela, à l'encontre de toutes les résolutions du Conseil de sécurité.
07:58 Et cela a été fait d'une manière tout à fait catégorique.
08:03 C'est eux qui ont lancé cette guerre.
08:06 Et nous, nous avons utilisé la force
08:10 et nous n'utilisons la force que pour arrêter cette guerre.
08:14 Ceux qui avaient envisagé une nouvelle attaque sur Donetsk,
08:24 sur le Donbass et sur Lugansk,
08:27 ils comprenaient que la suite, c'était une attaque sur la Crimée et Sébastopol.
08:33 Nous en étions conscients et nous savons ces objectifs
08:37 qui sont dits tout à fait ouvertement par Kiev.
08:42 Nous le savons très bien.
08:44 Nous défendons la vie des hommes.
08:46 Nous défendons la vie de nos hommes.
08:50 Et l'Occident a dépensé déjà plus de 150 milliards de dollars
08:57 pour le soutien à l'Ukraine et à Kiev.
09:03 Et en 2021, il n'y a que 60 milliards de dollars
09:08 qui ont été versés pour apporter un soutien aux pays les plus démunis.
09:16 Donc, on comprend bien 150 milliards contre 60.
09:20 Et il s'agissait que ces pays qui recevaient cette aide,
09:27 ils devaient se soumettre entièrement aux volontés.
09:34 Et ces flux d'argent pour la guerre ne s'arrêtent pas.
09:38 Et on cherche à fomenter des troubles dans différents pays du monde.
09:44 Lors d'une conférence récente à Munich,
09:47 il y a eu des attaques contre la Russie.
09:52 On avait l'impression que cette conférence n'avait été réunie
09:55 que pour faire oublier tout ce que le prétendu Occident
10:00 a lancé au cours des dernières années.
10:03 Des régions entières ont été lancées dans le chaos.
10:06 Les experts américains eux-mêmes disent qu'à la suite des guerres,
10:11 et ce n'est pas nous qui avons inventé ces chiffres,
10:13 c'est les Américains qui les fournissent.
10:16 À la suite des guerres qui ont été lancées après 2001 par les Américains,
10:20 plus de 900 000 hommes sont morts,
10:23 plus de 38 millions de personnes ont été réduites à l'état de réfugiés.
10:30 Et cela, il fallait l'effacer de la mémoire de l'humanité.
10:35 Il fallait faire entendre qu'il ne s'est rien passé.
10:38 Or, personne n'oublie cela, personne ne l'oubliera.
10:42 Et donc ces tragédies et ces...
10:46 Tout cela, on l'oublie parce qu'il y a des trillions de dollars
10:57 qui sont en jeu pour mettre en place des systèmes
11:01 prétendument démocratiques, mais qui sont en fait des systèmes
11:05 autoritaires.
11:06 Il faut créer cette image de l'ennemi et faire oublier
11:14 les scandales de corruption qui sont constamment présents
11:18 et qui découplent des problèmes internes économiques.
11:24 Et en fait, au début du XXe siècle,
11:33 les projets des pays occidentaux ont ouvert la voie aux nazis.
11:39 Et maintenant, c'est un projet aussi qui se reproduit.
11:47 On voit ce projet qui revient, cette destruction de la Russie
11:56 en lui arrachant l'Ukraine.
12:00 C'est un rêve qui avait été celui de l'Autriche-Hongrie,
12:05 de l'Empire allemand.
12:10 Et en soutenant le putsch de 2014, qui a été anticonstitutionnel,
12:17 qui était contre l'État, c'était comme si rien ne s'était produit.
12:22 C'est la russophobie qui constitue la base idéologique de tout cela.
12:31 Ce sont les brigades spéciales des forces ukrainiennes.
12:37 Et on a honte d'apprendre que ces unités spéciales ukraines
12:47 se sont intitulées « Edelweiss » du nom de ces unités allemandes
12:54 qui ont occupé.
12:58 Et on voit les symboles SS qui sont repris par les Ukrainiens.
13:06 Et ce sont sur les chars ukrainiens des insignes, des emblèmes néonazis.
13:17 Et on voit bien de qui ils se réclament.
13:23 Et on peut s'étonner qu'en Occident, personne ne remarque cela.
13:26 Pourquoi ? Mais en fait, ils s'en foutent.
13:30 Excusez-moi le terme, ils s'en fichent.
13:33 Parce que ce qui compte, c'est la lutte contre la Russie.
13:37 Ce qui est important, c'est que le combat se fasse contre la Russie.
13:43 Et donc on peut utiliser tout ce qui vous tombe sous la main.
13:47 C'est les terroristes, c'est n'importe qui,
13:51 vu qu'ils portent les armes contre la Russie.
13:54 Et le projet de l'anti-Russie fait partie de ce projet de revanche contre la Russie.
14:01 Création de foyers de conflit aux frontières de notre pays.
14:07 Et ce sont les mêmes objectifs qui sont poursuivis depuis le XXe siècle.
14:13 C'est orienter l'action contre la Russie, contre l'Est.
14:20 Nous ne faisons pas la guerre au peuple ukrainien.
14:23 Nous savons que ce peuple a été l'otage du régime de Kiev
14:28 et de ses patrons occidentaux,
14:30 qui ont fait occuper politiquement, militairement et économiquement ce pays.
14:38 Ils ont détruit l'industrie ukrainienne,
14:41 ils ont pillé les ressources naturelles
14:44 et ils ont assuré une dégradation sociale et une augmentation des inégalités.
14:51 Ce n'est pas difficile d'avoir de la matière première pour lancer des actions militaires.
14:58 Et ces gens ont été préparés à devenir de la chair à canon.
15:05 C'est triste à dire, mais c'est un fait.
15:08 La responsabilité de ce conflit ukrainien, de cette escalade,
15:13 c'est celle des élites occidentales et du régime de Kiev,
15:21 qui est étranger au peuple ukrainien.
15:24 En fait, ce régime ne sert pas les intérêts de son peuple,
15:28 mais des pays de pays tiers,
15:31 qui utilisent l'Ukraine comme un boutoir, comme un bélier contre la Russie.
15:37 Je ne vais pas vous parler des intentions qu'ils ont de lancer de nouvelles offensives,
15:45 mais il y a une chose qui doit être certaine pour tous.
15:48 Plus les armes à longue portée occidentales seront livrées à l'Ukraine,
15:58 plus loin il faut que nous repoussions cette menace de nos frontières.
16:04 Les élites de l'Occident ne dissimulent pas leurs objectifs.
16:10 Ils veulent obtenir une défaite stratégique de la Russie.
16:16 Qu'est-ce que cela signifie ?
16:18 Cela signifie mettre un terme à la Russie, une fois pour toutes.
16:22 Que ce conflit local soit mis en phase avec cet affrontement mondial.
16:31 C'est la manière dont nous comprenons les choses,
16:34 et nous allons réagir à cela de la manière qui convient,
16:40 parce qu'il s'agit là de l'existence même de notre pays.
16:44 Ils ne peuvent pas ne pas se rendre compte du fait qu'il est impossible
16:48 de vaincre la Russie sur le terrain militaire.
16:53 Voilà pourquoi ils multiplient les attaques dans le champ des médias,
16:57 dans le champ de l'information, ils s'attaquent aux jeunes.
17:00 Et là, encore une fois, et constamment,
17:04 ils pervertissent les faits historiques et continuent leurs attaques
17:11 sur notre histoire, sur l'Église orthodoxe russe.
17:15 Qu'est-ce qu'ils font avec leur propre peuple ?
17:18 La destruction de la famille, de l'identité culturelle et nationale.
17:26 La pédophilie devient la norme dans leur vie.
17:31 Et les prêtres sont contraints de donner leur bénédiction
17:38 à des mariages homosexuels.
17:41 Les adultes ont le droit de vivre comme ils l'entendent,
17:46 et nous avons bien sûr reconnaissance de ce fait.
17:51 Personne ne cherche à s'immiscer dans la vie privée des êtres,
17:56 mais il faut leur dire, regardez les Écritures saintes,
18:01 regardez les principes de toutes les religions du monde,
18:04 tout est dit, y compris le fait que la famille,
18:08 c'est l'alliance entre un homme et une femme.
18:16 Mais même ces textes sacrés sont l'objet de mises en doute.
18:25 L'Église américaine, nous dit-on, a l'intention de créer l'image
18:33 d'un Dieu au genre indéterminé.
18:39 Ils ne savent pas ce qu'ils font.
18:42 Des millions de gens en Occident sont conscients du fait
18:46 qu'on les mène vers une catastrophe spirituelle véritable,
18:51 et les élites sont en train de sombrer dans la démence.
18:58 Ils ne se soignent pas, c'est leur affaire,
19:02 mais nous devons défendre nos enfants contre cette dégradation
19:06 et donc contre cette dégénérescence.
19:10 Il est évident que l'Occident va essayer de débranler notre société,
19:18 ils vont faire fond sur des traîtres qui ont ce mépris
19:27 de leur propre patrie et qui seront prêts à se mettre au service
19:33 de ceux qui sont prêts à les payer.
19:37 Et ceux qui ont choisi la trahison et qui ont choisi de lutter
19:44 contre la sécurité et l'intégrité de notre pays,
19:49 nous ne ferons jamais comme le régime de Kiev et les élites
19:53 occidentales qui font cette chasse aux sorcières.
19:57 Nous n'allons pas chercher à anéantir ceux qui ont fait
20:03 un pas de côté, c'est à eux de le faire avec leur propre conscience.
20:10 C'est eux qui auront ce poids sur leur conscience.
20:13 Mais il faut que le peuple de Russie, les citoyens,
20:18 soient capables d'estimer à son juste prix ce comportement.
20:28 Et notre peuple pluriethnique, multinational, reste uni
20:36 et comprend nos objectifs et nos actions.
20:40 Et ce soutien, nous le sentons dans un véritable patriotisme
20:47 qui se fait jour. C'est un sentiment qui est historiquement
20:51 inhérent au peuple russe et qui nous frappe par sa dignité.
20:58 On voit cette volonté de faire de son propre destin
21:05 un destin unique avec le destin de son peuple.
21:09 Chers amis, je voudrais vous remercier tous,
21:12 remercier tout le peuple russe de son courage et de sa résolution.
21:16 Remercier nos héros de l'armée, de la marine, de la garde russe,
21:26 des volontaires, de ceux qui participent au groupe Bars.
21:36 Je dois présenter mes excuses aussi de ne pas pouvoir les nommer tous
21:41 quand je préparais cette adresse.
21:46 J'ai préparé une très très longue liste de toutes ces unités combattantes,
21:52 mais je le répète, il est impossible de les nommer tous
21:56 et je craignais de porter atteinte à ceux que je ne nommerais pas.
22:03 Je voudrais remercier les familles, les épouses, les mères.
22:08 Je leur présente mes hommages.
22:12 Je présente mes hommages aussi aux médecins, aux assistants, aux infirmiers,
22:18 aux cheminots, aux ingénieurs civils
22:28 qui reconstituent les infrastructures,
22:32 à ceux qui travaillent dans l'industrie de l'armement
22:35 et qui travaillent 24 heures sur 24
22:38 et à tous ceux aussi qui dans l'agriculture assurent la santé et la sécurité de notre pays.
22:46 Je remercie les maîtres, les enseignants qui ont le souci des jeunes générations,
22:53 ceux qui travaillent dans des conditions très dures à proximité du front,
23:00 les acteurs de la culture qui viennent travailler,
23:06 présenter aussi des spectacles dans les hôpitaux,
23:11 les journalistes, les correspondants de guerre
23:15 qui racontent la vérité au monde entier
23:19 et aussi les prêtres responsables des différentes religions
23:26 qui sont présents aussi auprès des combattants,
23:30 les entrepreneurs, tous ceux qui assurent leurs devoirs professionnels, civiques et humains.
23:40 Je voudrais en particulier m'adresser aux habitants de la région de Donetsk, de Lugansk et de Kersaune.
23:54 Vous avez vous-même par référendum prononcé,
24:00 vous vous êtes prononcé sur votre avenir dans des conditions où vous étiez à proximité des combats.
24:09 Or rien n'est plus fort que votre résolution d'être avec votre pays, la Russie.
24:20 Nous avons commencé et nous allons continuer.
24:25 (Applaudissements)
24:44 Je veux souligner que cette réaction de la SANG
24:50 adressée aux habitants de Donetsk, Lugansk, Zaporozhye et de Kersaune
24:58 est un hommage jeuni-juin
25:01 et nous allons amplifier notre campagne de développement de ces nouveaux sujets de la Fédération.
25:09 Il faut régénérer les entreprises et les emplois, les ports de la mer d'Azov
25:15 qui sont de nouveau des ports de mer intérieure de Russie.
25:19 Il faudra construire de nouvelles routes comme en Crimée
25:23 qui a maintenant une liaison fiable par voie de terre avec toutes les régions de la Russie.
25:32 Nous allons continuer la réalisation de ces plans.
25:34 Ces régions assurent leur soutien à Donetsk, Lugansk, Kersaune et Zaporozhye.
25:46 Nous sommes maintenant de nouveau ensemble et donc nous sommes devenus encore plus forts
25:51 et nous ferons tout pour que cette terre qui est la nôtre
25:55 redevienne une terre de paix pour que la sécurité des hommes soit assurée.
26:00 Et pour cela, pour nos ancêtres et pour les générations à venir,
26:13 pour la restauration de la justice historique,
26:18 pour cela nos héros et nos soldats sont en train de combattre.
26:24 Je voudrais vous demander de rendre hommage à ceux qui ont donné leur vie
26:33 à la population civile qui est morte sous les frappes.
26:38 Je vous remercie.
26:50 Nous comprenons, nous savons à quel point il est dur pour les épouses,
27:03 les enfants de ceux qui sont morts pour leur patrie d'eux-mêmes,
27:10 que ces gens de la jeune garde de Krasnodon qui, pendant la Grande Guerre patriotique,
27:17 ont lutté pour le Donbass contre les nazis.
27:21 Et ils ont manifesté leur esprit de sacrifice et cette haute spiritualité.
27:31 Et il faut aider ceux qui ont perdu leurs proches à élever une nouvelle génération.
27:39 Les familles de chacun des participants à l'opération militaire spéciale
27:46 doivent être entourées de soins et de sollicitudes et d'honneurs.
27:57 Il faut créer un fonds national, un fonds d'État,
28:07 qui sera destiné à apporter une aide personnelle à chacun des membres des familles
28:13 des victimes de ce conflit de l'opération militaire spéciale.
28:20 Ce sera une aide médicale, psychologique, l'organisation de vacances,
28:27 le développement d'activités sportives, d'activités d'entreprise,
28:33 de formation professionnelle.
28:37 Et ce fonds va devoir aussi assurer une aide à domicile,
28:45 en particulier des systèmes pour la fourniture de prothèses et de facilitation de la vie.
28:53 Il faut que les dirigeants des régions prennent sur eux tout ce travail d'organisation.
29:02 Ce fonds d'État va devoir fonctionner d'une manière la plus simple possible,
29:09 avec un guichet unique.
29:11 Et pour chacune des familles d'un combattant tué et d'un ancien combattant,
29:27 il faut que chaque famille, que chaque personne soit suivie de manière personnelle.
29:34 Il faut qu'en temps réel, leurs problèmes soient résolus.
29:39 Dès cette année, les structures de ce fonds d'État vont être déployées
29:44 dans toutes les régions de l'Affiguration de Russie.
29:48 Il y a déjà une aide pour les anciens combattants de la Grande Guerre
29:56 et ce fonds va pouvoir également prendre à sa charge ces actions.
30:02 Et je vais demander aux membres du gouvernement de s'occuper de cela.
30:06 La création de ce fonds ne diminue en rien les responsabilités des autres entités et autorités.
30:15 Les régions, les municipalités vont devoir s'intéresser aux anciens combattants,
30:24 aux militaires.
30:26 Il faut que les maires des villes et les chefs de régions puissent se rendre aussi sur la ligne de front
30:37 pour apporter leur soutien moral à leurs compatriotes.
30:41 Maintenant, ce sont les gens du contingent, les mobilisés, les appelés,
30:56 et les questions d'avitaillement, d'assurance de leurs besoins,
31:06 je comprends d'après les nombreux appels qui me parviennent que ces demandes ne sont pas satisfaites
31:17 et tout le monde le comprend, l'opération militaire spéciale entraîne des charges extrêmement lourdes pour chacun.
31:30 Il faut que les mobilisés, tous les militaires, tous les participants à l'opération militaire spéciale,
31:37 de même les volontaires, puissent avoir une période de repos de 14 jours minimum,
31:52 pas tous les 6 mois, de façon à ce que chaque militaire puisse revenir dans ses foyers pendant quelques jours.
32:01 Chers collègues, nous avons un plan de reconstitution et d'évolution des forces armées 2021-2025.
32:17 C'est un plan qui est actuellement en cours de révision et pour renforcer l'armée et la marine,
32:26 pour développer les forces armées, il faut se baser sur l'expérience militaire réelle acquise au cours de l'opération militaire spéciale.
32:38 C'est une expérience qui est extrêmement importante. Pour ce qui est de l'équipement de nos forces nucléaires,
32:53 nous avons un état de préparation de 91% et il faut que nous arrivions à un niveau de préparation aussi important
33:05 dans toutes les composantes de nos forces militaires. Les officiers et sous-officiers qui ont montré leur capacité à commander,
33:15 ils sont très, très nombreux, ils seront en priorité promus et envoyés pour subir une formation complémentaire.
33:30 Ils seront aussi nécessaires dans le domaine civil, dans tous les organes de décision.
33:39 C'est très important. Il faut que ces hommes puissent comprendre que leur pays est capable d'estimer leur expérience à sa juste valeur.
33:54 Il faut améliorer la qualité de nos forces armées et nous avons des moyens techniques de très bonne qualité.
34:05 Ils sont bien supérieurs pour certains à leurs équivalents étrangers. Il faut développer la production en masse de ces moyens, de ces arts.
34:21 Et cela, il faut que nous le fassions sur la base de nos connaissances, de nos moyens scientifiques et techniques.
34:30 Et il y aura un développement de commandes militaires.
34:35 Les bureaux d'études de nos industries d'armement font appel à des jeunes talentueux qui sont fidèles aux traditions
34:49 de nos ingénieurs des arts brusques, faire tout pour la victoire.
34:55 Nous allons renforcer les garanties pour les collectifs de travailleurs, ce seront les salaires et les conditions.
35:10 Il faut qu'ils aient la possibilité pour les industries de l'armement de trouver des logements à des prix qui vont être subventionnés par le gouvernement pour une partie importante.
35:27 Nous avons discuté de cela avec le gouvernement.
35:32 Il faut que tout ce programme soit développé dans ces moindres détails de façon à ce que ces logements subventionnés soient développés dans nos villes de centres de l'industrie de l'armement et d'instituts de développement des armes.
35:53 Ce n'est pas une action militaire d'information qui est lancée contre nous par l'Occident.
36:04 Et c'est sur le front économique qu'ils ont cherché à nous attaquer, mais ils n'ont rien réussi à obtenir.
36:11 Je dirais même plus, les initiateurs de ces sanctions se punissent eux-mêmes.
36:19 Ils ont entraîné l'inflation dans ces pays, la fermeture d'entreprises, une crise énergétique.
36:26 Et à leur peuple, ils disent « c'est la faute des Russes ».
36:32 Quels moyens ont été utilisés dans cette agression ?
36:36 On a essayé de couper les liens avec les entreprises russes, couper les liens d'information, empêcher nos entreprises de leurs clients.
36:58 Et aussi, il y a eu ce qu'il faut appeler un vol de nos réserves en devises.
37:04 Mais tout cela, ce ne sont que des moyens, alors que leur objectif, et c'est les chefs d'État occidentaux qui le disent, il s'agit de faire souffrir nos citoyens.
37:16 Faire souffrir nos citoyens.
37:19 Voilà ces humanistes, ils veulent obliger notre peuple à souffrir et déstabiliser notre société de l'intérieur.
37:27 Mais leur calcul s'est trouvé erroné. En fait, la résilience de notre économie est beaucoup plus forte qu'il ne le supposait.
37:37 Grâce au travail du gouvernement, du Parlement, de la Banque de Russie, de la Communauté des entreprises et des travailleurs, nous avons assuré la stabilité de notre économie.
37:50 Nous avons défendu les emplois, nous n'avons pas laissé s'installer la disette dans les produits de première nécessité.
38:05 En mars de l'année dernière, un ensemble de mesures ont été lancées pour soutenir l'économie et les entreprises.
38:13 C'est un trillion de roubles qui a été mis en jeu.
38:16 J'attire votre attention, ce ne sont pas des politiques de planche à billets.
38:23 Cela se fait sur une base solide de l'économie de marché.
38:30 Et en 2022, nous avons eu une baisse du PIB.
38:37 Je voudrais que vous en parliez.
38:40 C'est une information qui a été diffusée hier et tout cela correspond au projet.
38:49 On nous avait dit que notre économie s'effondrerait de 25%.
38:57 Or, en 2022, nous avons une baisse de notre PIB de 2,1%.
39:04 En tout et pour tout, en février et mars de l'année dernière, on nous disait que notre économie allait s'effondrer.
39:12 Or, les entreprises russes ont modifié leur logistique, se sont orientées vers des partenaires sûrs et fiables.
39:22 Et dans le monde, ils sont la majorité.
39:25 Pour décembre 2021, nous avons des réserves qui ont augmenté.
39:32 Avec des devises de nos pays amis, plus d'une moitié de nos réserves en devise qui s'est...
39:42 Nous allons créer un système de règlements internationaux qui vont être indépendants du dollar et des autres devises de réserve,
39:53 qui vont de plus en plus avoir tendance à perdre leur caractère universel.
39:59 Et c'est leur propre faute, ce n'est pas nous qui réduisons nos règlements en dollars.
40:10 Ce sont eux-mêmes qui le font. Vous savez qu'il y a cette expression des canons contre le beurre.
40:21 Nous avons reçu la défense d'un pays, c'est ce qui est la priorité première.
40:26 Nous ne devons pas répéter les erreurs du passé, nous ne devons pas détruire notre propre économie.
40:31 Nous avons tout pour assurer la défense et pour créer les conditions d'un développement sûr de notre pays.
40:38 Et c'est dans cette logique que nous agissons et que nous allons continuer d'agir.
40:42 (Applaudissements)
40:47 Et un grand nombre de nos branches les plus essentielles, non seulement n'ont pas été réduites, mais ont augmenté.
41:04 Par exemple, la création de nouveaux logements, plus de 100 millions de mètres carrés.
41:12 Et nous avons une croissance à deux chiffres de notre production agricole.
41:20 Je rends hommage à nos travailleurs.
41:24 C'est une récolte record, 150 millions de tonnes de céréales dans plus de 100 millions de tonnes de blé.
41:38 Donc en juin 2023, nous pourrons porter notre exportation à 55 voire 60 millions de tonnes.
41:47 Il y a 10 ou 15 ans, c'était impensable, c'était un objectif qui semblait tout à fait irréalisable.
41:57 Certains d'entre vous s'en souviennent.
42:00 Dans un passé tout récent encore, je vois le fils Premier ministre qui était ancien ministre de l'Agriculture.
42:13 Voilà, nous allons exporter 55 à 60 millions de tonnes.
42:17 Et nous avons la possibilité de faire des percées similaires dans d'autres domaines.
42:21 Nous n'avons pas perdu d'emploi.
42:24 Nous avons une baisse du chômage dans des conditions qui sont très complexes.
42:32 Le marché de l'emploi est en meilleure posture que précédemment.
42:39 Vous vous en souvenez ?
42:41 Avant la pandémie, nous avions 4,7% de chômage.
42:47 Et là, nous avons 3,7% seulement.
42:51 C'est bien 3,7%, n'est-ce pas ?
42:54 C'est un minimum historique, je dirais.
42:58 L'économie de la Russie a surmonté les risques qui étaient survenus.
43:03 Bien sûr, ces risques ne pouvaient pas être calculés en avance.
43:08 Il a fallu réagir sur le coup.
43:15 Les décisions ont été prises d'une manière extrêmement spontanée et rapide.
43:22 Et l'initiative privée a joué un rôle très important.
43:27 Les petites et moyennes entreprises.
43:29 Nous avons évité le glissement vers une économie plus étatisée.
43:43 Et nous avons constaté une croissance de l'économie dès le troisième trimestre.
43:48 Nous avons un nouveau cycle de croissance.
43:51 Et la structure, ce modèle de croissance est nouveau.
43:56 Ce sont les marchés mondiaux qui sont moteurs.
44:03 De même, le marché intérieur et aussi la production de produits à haute valeur ajoutée.
44:11 Cela permet de développer le potentiel de la Russie dans tous les domaines.
44:18 Nous voyons une forte croissance de la demande intérieure.
44:22 Je pense que nos entreprises utiliseront cette possibilité pour développer la production la plus demandée.
44:30 Et développer justement cette production dans des niches qui ont été libérées par les entreprises occidentales au début de l'année.
44:37 Et là, on commence à voir se dessiner l'ensemble du tableau.
44:41 On voit les problèmes structurels de logistique, de technologie, de finance et de personnel, de ressources humaines.
44:51 Nous savions qu'il y a des besoins de transformation fondamentales dans notre économie.
44:58 C'est une nécessité vitale maintenant et cela change la situation.
45:04 Et c'est une évolution positive, nous le voyons.
45:07 Nous savons ce qu'il faut faire pour assurer un développement sûr, pour assurer un développement indépendant,
45:15 indépendant de toute menace ou influence extérieure avec une garantie de la défense des intérêts de notre État.
45:26 En fait, notre travail a pour objectif non seulement de s'adapter aux situations actuelles,
45:32 mais il faut amener notre économie à un nouveau régime de fonctionnement.
45:39 Tout change très rapidement.
45:41 Ce n'est pas un temps de défis, mais ce sont de nouvelles possibilités qui s'ouvrent devant nous.
45:48 Et c'est vraiment le cas aujourd'hui.
45:50 Et c'est à nous d'en tirer le meilleur profit.
45:54 Et de cela dépend notre vie à venir.
45:56 Il faut éliminer les formalités, les non-dits, tout ce qui entrave la bonne collaboration entre toutes les entités, toutes les infrastructures.
46:13 Il faut bien lancer les entreprises, en particulier les entreprises de petites et les entreprises familiales, des kilomètres de nouvelles routes.
46:24 Ce sont des victoires.
46:26 De nouvelles écoles et jardins d'enfants construits, ce sont des victoires qui sont des éléments à mettre au pot commun de la victoire commune.
46:38 Dans quels domaines doit-on concentrer la collaboration entre les États et les régions ?
46:43 Le partenariat entre l'État et les régions.
46:47 Pour le développement de l'économie locale, nous allons créer de nouveaux corridors logistiques.
46:54 Une décision a déjà été prise pour prolonger l'autoroute Moscou-Kazan jusqu'à Kazan, Tchélabinsk, jusqu'à Irkoutsk et Vladivostok, avec des branches qui iront vers Vladivostok et la Chine.
47:11 Cela permettra de développer nos marchés avec l'Asie du Sud-Est.
47:17 Nous allons développer les ports de la mer Noire et de la mer d'Azov.
47:24 Et ce qui s'en occupe actuellement, nous pensons aussi au corridor international Nord-Sud.
47:31 Le canal Volga-Mer-Caspienne va être approfondi, ce qui permettra d'assurer un développement de nos relations avec l'Iran, le Pakistan.
47:43 Et nous allons développer ce couloir.
47:47 Une modernisation accélérée, les voies ferrées, le Transsibérien et la ligne ferroviaire Baïkal-Amour.
48:00 Et cela nous permettra de développer nos objectifs de croissance de la Sibérie et de l'Extrême-Orient.
48:08 La croissance de nos infrastructures, la télécommunication.
48:14 Et en 2024, dans les grandes agglomérations et plus de la moitié des routes vont être remises en état.
48:34 Nous allons développer le programme d'acheminement du gaz gratuit.
48:45 La gazification sera développée et cela d'une manière constante.
48:53 Les citoyens vont pouvoir toujours faire des demandes de raccordement au gaz.
49:02 À partir de cette année, nous lançons un grand programme de restauration du logement.
49:11 Il y aura 4,5 trillions de roubles qui seront consacrés dans les années qui viennent.
49:17 Vous savez à quel point cela est important, parce que c'est un domaine qui a été laissé à l'abandon.
49:24 Il faut que ce programme puisse être lancé très rapidement.
49:28 Il faut que ce programme soit financé de manière star.
49:32 Il faut développer également les possibilités technologiques de l'économie russe.
49:37 Il faut aussi développer les hypothèques industrielles.
49:46 Il faut que l'on puisse développer ces crédits aux entreprises non seulement existantes, mais pour la création de nouvelles entreprises.
49:58 Et ce sera une somme qui pourra atteindre jusqu'à 500 millions de roubles.
50:16 C'est un programme qui sera intéressant et il faudra le mettre en jeu.
50:21 À partir de cette année, il y aura ces nouveaux clusters industriels où les entreprises résidentes vont avoir une facilitation administrative.
50:34 Et ils auront la possibilité de bénéficier de commandes d'État à long terme et des subventions.
50:43 En 2030, nous aurons donc pour plus de 10 trillions de roubles la réalisation de projets qui sont particulièrement demandés.
50:56 Et dans ces premières années, ce sera 2 trillions.
51:00 Ce ne sont pas des pronostics, mais ce sont des projets qui sont déjà clairement en instance.
51:12 Des mesures de soutien, y compris fiscales, doivent être entreprises.
51:18 Bien sûr, je sais que l'Université des Finances n'est pas en faveur de mesures d'assistance fiscale, mais cela, ils sont conscients que c'est particulièrement nécessaire.
51:35 À partir de 2023 aussi, les entreprises russes pourront réduire leurs impôts sur les bénéfices s'ils promeuvent des projets d'intelligence artificielle.
51:56 Et pour chaque rouble investi dans l'achat de ce type de production, de nouvelles productions à haute technologie et d'intelligence,
52:09 pour l'achat de matériel à haute technologie de Russie, pour chaque rouble dépensé, il y aura un rouble et demi apporté par l'État.
52:26 Troisième point.
52:28 Une question très importante, oui.
52:31 C'est une bonne décision qui permettra d'activiser l'économie pour assurer la croissance.
52:42 C'est les nouvelles sources d'investissement. Grâce à une balance des paiements excédentaires, nous n'avons pas besoin de demander et de quémander une aide par des investissements étrangers.
53:03 Nos banques nationales fonctionnent de manière fiable et solide.
53:08 En 2022, le volume des encours de crédit ont augmenté.
53:16 On avait des craintes à ce sujet, mais cette croissance a été notée.
53:23 De 14 %, c'est plus qu'en 2021. En l'absence d'opérations militaires, cette croissance avait été de 11,7 % en 2021.
53:39 Voilà pour ce discours sur l'État-Union qui va se poursuivre. On va marquer une courte pause. On se retrouve dans quelques instants pour la suite.