Diplomatie climatique: vingt-sept COP plus tard, pourquoi le compte n'y est pas

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Le troisième sommet de la Terre qui s'est tenu en 1992 à Rio de Janeiro (Brésil) est une étape cruciale dans les négociations climatiques internationales avec la signature de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Celle-ci reconnaît officiellement l’existence du réchauffement et la responsabilité humaine dans ce phénomène. Son objectif est de stabiliser les concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre à un niveau qui empêche toute perturbation humaine dangereuse du système climatique.

Organe suprême de cette convention, la conférence des parties (COP) oblige tous les pays signataires à se réunir chaque année depuis 1995, afin d’évaluer, et de faire évoluer, les engagements pris en faveur du climat. Or trente ans et vingt-sept COP plus tard, l’échec est retentissant : les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont augmenté de plus de 50% par rapport à 1990.