Coronavirus : doublement des prélèvements nasopharyngés, quels risques sanitaires ?

  • il y a 2 ans
Des risques spécifiques liés à la fréquence des tests PCR et antigéniques pour détecter le Covid ont été mis en évidence par l'Académie de médecine, qui rapporte des douleurs et...

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Des risques spécifiques liés à la fréquence des tests PCR et antigéniques pour détecter le Covid ont été mis en évidence par l'Académie de médecine, qui rapporte des douleurs et des petits saignements. Des cas, rarissimes cette fois, de méningite avec fuite de liquide céphalorachidien, ont également été documentés.

Que vous soyez cas contact, voyageur ou non-vacciné, vous êtes forcément passé par le test nasopharyngé. Il y a quelques mois déjà, l'Académie de médecine alertait sur les risques liés à la fréquence de ces tests, qu'ils soient antigéniques ou PCR. Depuis, celle-ci n'a fait que s'accroître, avec 1,6 million de prélèvements nasopharyngés la semaine passée. Alors, à l'heure des dépistages massifs, quels sont les réels dangers ?

Parmi les éléments relevés par l'Académie de médecine, on note quelques complications "bénignes", telles que des "douleurs ou saignements". Toutefois, "de graves complications commencent à être décrites dans la littérature médicale, notamment des brèches de l’étage antérieur de la base du crâne associées à un risque de méningite", relève l'institution.

Les risques graves restent l'exception

Dans la littérature scientifique, un tel cas a été décrit par des médecins dans la revue médicale JAMA. Il s'agit d'une Américaine victime d'une fuite de liquide céphalo-rachidien, le liquide biologique transparent dans lequel baigne le cerveau, qui aurait été provoqué par un test Covid.

Cependant, l'étude précise que la patiente en question faisait de l’hypertension intracrânienne et avait développé une encéphalocèle. L'accident est donc du en grande partie à ce débordement de la paroi du cerveau dans les fosses nasales, qui avait formé une "poche" de liquide.

Ce serait comme faire un trou dans un mur avec une paille

Une autre étude, espagnole, rapporte cette fois un cas de méningite due à une fuite de liquide céphalo-rachidien. Mais pour le Dr Nicolas Boulanger, médecin ORL et chirurgien cervico-facial, interrogé par nos confrères de 20 Minutes, c'est une complication "rarissime" qu'il peine à expliquer.

"En pratique, cela reviendrait à percer ce qu’on appelle la lame criblée, qui est un os au fond des fosses nasales, avec un écouvillon. Ce serait comme faire un trou dans un mur avec une paille, illustre-t-il. Que l’on se rassure, il n’y a pour ainsi dire pas de risque d’avoir une méningite après un test PCR ou antigénique."

L'importance d'une bonne manipulation

Cela étant, le médecin ORL précise que "ce geste, répété ou mal maîtrisé, peut effectivement causer douleurs et saignements." Pour faire face à ce risque, l'Académie de méd

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