« Mourir peut attendre » : la fin du Bond par la petite porte
  • il y a 3 ans
On attendait sans doute trop de Mourir peut attendre. Douchés par la médiocrité du précédent volet (007 Spectre), avec son horrible méchant geignard campé par Christoph Waltz (alias Blofeld), nos espoirs reposaient ardemment sur ce nouveau film aux enjeux trop lourds pour ne pas l’asphyxier. L’air manque cruellement au long, très long-métrage de Cary Fukunaga (2 h 43, record absolu de la saga !), étouffé par ses trop nombreux objectifs : effacer les bourdes de son laborieux prédécesseur, sceller les adieux de Daniel Craig à la franchise au terme de cinq films, poursuivre la mue tragique et soap de Bond jusqu’au point de non-retour… tout en respectant l’incontournable cahier des charges pop-corn. Le moindre des mérites de Mourir peut attendre n’est en tout cas pas de manquer d’audace dans la poursuite de la déconstruction de l’agent Bond, des dents vont grincer !

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