Cheikh Zekri - Ana El Memhoun Belghram (Algérie)

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Zekri Cheikh, plus connu sous le nom de Moufdi Zakaria, est un poète algérien né le 12 juin 1908 à Beni Izguen, dans la commune de Bounoura (près de Ghardaïa) en Algérie et mort le 17 août 1977 à Tunis. Il est l'auteur du Kassaman, l'hymne algérien, composé en 1955 à la demande de Abane Ramdane.

Moufdi Zakaria est un des auteurs de chants patriotiques suivants : l’hymne national algérien « Kassaman », Fidaou El Djazair, Chant de l’emblème national algérien, Chant des Chouhada, Chant de l’Armée de libération nationale, Chant de l’Union Générale des Travailleurs Algériens, Chant de l’Union des Étudiants algériens, Chant de la femme algérienne, Chant Barberousse.
Il compte à son actif, également, le Chant du Congrès du Destin (Tunisie), le Chant de l’Union des Femmes tunisiennes, le Chant de la bataille historique de Bizerte, le Chant célébrant l’évacuation du Maroc, le Chant de l’Armée marocaine, etc.
Ses recueils publiés sont : le Feu sacré (1961), À l’ombre des oliviers (1966), Sous l’inspiration de l’Atlas (1976), l’Iliade de l’Algérie en 1001 (vers 1972).
De nombreux poèmes publiés dans des journaux algériens, tunisiens et marocains n’ont pas été rassemblés en recueil.
Moufdi Zakaria, qui aspirait à le faire, a pourtant évoqué, dans ses déclarations, l’existence de recueils intitulés : Chants de la marche sacrée (chants du peuple algérien révolté en arabe dialectal), Élan (livre sur la bataille politique en Algérie de 1935 à 1954), le Cœur torturé (poèmes d’amour et de jeunesse), et d’un recueil réunissant les poèmes écrits dans sa prime jeunesse.
Sa prose, foisonnante, est disséminée dans les organes de presse maghrébins. Moufdi Zakaria a révélé l’existence d’ouvrages non publiés jusqu’à ce jour, notamment : Lumières sur la vallée du M’Zab, le Livre blanc, Histoire de la presse arabe en Algérie, la Grande Révolution (pièces de théâtre), la Littérature arabe en Algérie à travers l’histoire (en collaboration avec Hadi Labidi).
Il est détenteur de la Médaille de la capacité intellectuelle du premier degré, décernée par le Roi Mohammed V le 21 avril 1961, de la Médaille de l’Indépendance et de la médaille du Mérite culturel, décernées par le Président de la République tunisienne Habib Bourguiba, et, à titre posthume, de la Médaille du Résistant décernée par le Président Chadli Bendjedid le 25 octobre 1984, d’une attestation de reconnaissance pour l’ensemble de son œuvre littéraire et son militantisme au service de la culture nationale délivrée par le Président Chadli Bendjedid le 8 juillet 1987, ainsi que la médaille « El-Athir » de l’ordre du mérite national, décernée par le Président Abdelaziz Bouteflika le 4 juillet 1999.
Voici l'extrait d'un de ses nombreux poèmes, appelé Épris de l'Algérie1, extrait de l'Iliade algérienne (إلياذة الجزائر). La passion qui se dégage de ce poème montre à quel point Moufdi Zakaria aimait son pays, l'Algérie.

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