Armé de son tracteur, ce fermier grec excédé a tenté de détruire un camp de réfugié installé sur ses terres
- il y a 8 ans
Prétendant qu'il avait besoin de préparer la terre pour ses vaches, un agriculteur, Lazaros Oulis a voulu labourer son champ à Idomeni où des réfugiés avaient installé un camp.
Sur les images qui suivent, on peut le conduire son tracteur au milieu des tentes avant qu'il ne soit arrêté par la police locale.
Son champ situé à Idomeni a été pris d'assaut par les migrants depuis plusieurs mois, et l'agriculteur excédé avait décidé de réagir.
De nombreux signes de tension de ce genre sont apparus entre agriculteurs qui veulent labourer leurs champs et les migrants qui se trouvent dessus.
Mr Oulis s'exprime : 'Je dois labourer mon champ. Pas le domaine de quelqu'un d'autre, le mien ! J'ai une entreprise de 70-80 veaux que je dois nourrir'.
Il continue : 'Je n'ai pas de problème avec les familles de réfugiés, aucun problème. J'aurais pu être à leur place. Mais moi aussi j'ai des obligations.'
Certains réfugiés ont même souligné que M. Oulis avait fait installer une cantine dans le camp, mais qu'elle avait fermé parce que d'autres proposaient de meilleurs prix.
La plupart des réfugiés sont compréhensifs :'Il a raison, c'est sa terre, nous ne savons pas quoi faire, ce n'est pas notre pays, pas nos terres.'
En dépit de la fermeture de la frontière, plus de 11 000 personnes restent dans cette zone qui était autrefois un camp de transit.
Alors que des centaines de réfugiés ont embarqué à bord de bus se dirigeant vers d'autres camps, plus organisés que les autorités grecques ont mis en place, beaucoup insistent pour rester ici.
Sur les images qui suivent, on peut le conduire son tracteur au milieu des tentes avant qu'il ne soit arrêté par la police locale.
Son champ situé à Idomeni a été pris d'assaut par les migrants depuis plusieurs mois, et l'agriculteur excédé avait décidé de réagir.
De nombreux signes de tension de ce genre sont apparus entre agriculteurs qui veulent labourer leurs champs et les migrants qui se trouvent dessus.
Mr Oulis s'exprime : 'Je dois labourer mon champ. Pas le domaine de quelqu'un d'autre, le mien ! J'ai une entreprise de 70-80 veaux que je dois nourrir'.
Il continue : 'Je n'ai pas de problème avec les familles de réfugiés, aucun problème. J'aurais pu être à leur place. Mais moi aussi j'ai des obligations.'
Certains réfugiés ont même souligné que M. Oulis avait fait installer une cantine dans le camp, mais qu'elle avait fermé parce que d'autres proposaient de meilleurs prix.
La plupart des réfugiés sont compréhensifs :'Il a raison, c'est sa terre, nous ne savons pas quoi faire, ce n'est pas notre pays, pas nos terres.'
En dépit de la fermeture de la frontière, plus de 11 000 personnes restent dans cette zone qui était autrefois un camp de transit.
Alors que des centaines de réfugiés ont embarqué à bord de bus se dirigeant vers d'autres camps, plus organisés que les autorités grecques ont mis en place, beaucoup insistent pour rester ici.